Suite aux allégations de Microsoft dans un article publié dans Fortune , selon lesquels les Logiciels Libres et le noyaux Linux enfreindraient leur propriété intellectuelle sur quelques 235 brevets, Linus Torvalds répond dans un message envoyé à InformationWeek : "It's certainly a lot more likely that Microsoft violates patents than Linux does.", c'est-à-dire "Il est plus vraisemblable que ce soit Microsoft qui viole des brevets que Linux."
Les allégations initiales proviennent de Steve Ballmer, le PDG de Microsoft qui a déclaré « nous vivons dans un monde qui respecte la propriété intellectuelle. Le monde de l'Open Source doit respecter les même règles du jeu que les autres sociétés ». Il semble ignorer que le logiciel libre repose sur le respect du droit d'auteur.
NdM : Merci à twanoo pour sa contribution.
Reconnaissance optique de caractères avec OCRopus
Voilà un projet qu'il est nécessaire de mettre en lumière. OCRopus est un système d'analyse de document comprenant analyse de mise-en-page modulaire, reconnaissance optique de caractères modulaire tout cela en tenant compte de la langue.
OCRopus est né de deux projets de recherche : un lecteur d'écriture manuelle à haute performance développé dans le milieu des années 90 et utilisé par le US Census bureau et un projet d'analyse de mise-en-page de document à haute performance (évidemment) du team IUPR (Image Understanding and Pattern Recognition). Le projet a été lancé le 11 avril 2007 et est sponsorisé par Google. Il est mené par le professeur Thomas Breuel du centre de recherche allemand sur l'intelligence artificielle accompagné par des post-doctorants et des thésards.
Actuellement, le projet se base uniquement sur le moteur tesseract mais la conception modulaire du projet ouvre les portes à d'autres moteurs de reconnaissance optique de caractères tel hOCR.
Le projet compte sur les contributions de la communauté du logiciel libre pour implémenter le support de nouvelles langues, pour créer une application Gnome, intégrer la reconnaissance dans l'infrastructure de recherche du bureau Gnome, développer des outils divers et créer de nouveaux moteurs, etc.
OCRopus est né de deux projets de recherche : un lecteur d'écriture manuelle à haute performance développé dans le milieu des années 90 et utilisé par le US Census bureau et un projet d'analyse de mise-en-page de document à haute performance (évidemment) du team IUPR (Image Understanding and Pattern Recognition). Le projet a été lancé le 11 avril 2007 et est sponsorisé par Google. Il est mené par le professeur Thomas Breuel du centre de recherche allemand sur l'intelligence artificielle accompagné par des post-doctorants et des thésards.
Actuellement, le projet se base uniquement sur le moteur tesseract mais la conception modulaire du projet ouvre les portes à d'autres moteurs de reconnaissance optique de caractères tel hOCR.
Le projet compte sur les contributions de la communauté du logiciel libre pour implémenter le support de nouvelles langues, pour créer une application Gnome, intégrer la reconnaissance dans l'infrastructure de recherche du bureau Gnome, développer des outils divers et créer de nouveaux moteurs, etc.
Sortie de GCC 4.2
GCC, pour GNU Compiler Collection, le compilateur de référence du monde libre est maintenant disponible en version 4.2 a annoncé ce mardi 15 mai Mark Mitchell, le responsable de la coordination du projet.
Selon lui cette version est particulièrement importante car elle contient de nombreuses nouvelles fonctions en plus des habituelles corrections de bugs.
NdM: Merci à Sytoka Modon pour avoir proposé une dépêche sur le même sujet.
Selon lui cette version est particulièrement importante car elle contient de nombreuses nouvelles fonctions en plus des habituelles corrections de bugs.
NdM: Merci à Sytoka Modon pour avoir proposé une dépêche sur le même sujet.
Deux représentants du logiciel libre sont nommés au CSPLA
Le 3 mai 2007, trois arrêtés du ministre de la culture et de la communication modifient la composition du Conseil supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) et nomment ses nouveaux membres pour une durée de trois ans. La création libre est enfin reconnue officiellement par la nomination de deux représentants du logiciel libre, Bernard Lang comme titulaire et François Élie comme suppléant.
Toutes les catégories de création représentées au CSPLA peuvent être concernées par la création libre, et l’ont été peu ou prou. Bernard Lang et François Élie estiment que leur nomination reflète l’importance particulière et le succès incontestable des logiciels libres, dont ils sont des représentants en tant que, respectivement, vice-président de l’AFUL et président de l’ADULLACT. Seuls représentants de la création libre et de la diffusion ouverte des oeuvres de l’esprit au CSPLA, ils considèrent qu’il sera de leur responsabilité de représenter au mieux toutes les autres catégories de ces modes de création et de diffusion (oeuvres ou interprétations, bases de données, encyclopédies, ressources pédagogiques, etc.), ainsi que les secteurs professionnels qui s’y rattachent, dans la mesure où les acteurs concernés l’estimeront utile.
La nomination de Bernard Lang, directeur de recherche à l’INRIA, est aussi une reconnaissance du dynamisme de l’INRIA concernant le logiciel libre, tant par le grand nombre de logiciels libres conçus et diffusés par ses chercheurs, que par son travail institutionnel de soutien, dont la création des licences libres francophones CeCILL. Il faut ajouter à cela, dans un autre domaine, la forte implication de l’INRIA dans les objectifs de la Déclaration de Berlin pour la diffusion ouverte des publications scientifiques.
Par la nomination de François Élie, cet arrêté reconnaît de même les actions soutenues de nombreuses collectivités territoriales et administrations pour s’informatiser avec des logiciels libres, et garder ainsi la maîtrise de leurs choix techniques, de leurs coûts et de l’ouverture concurrentielle des marchés publics.
Ces nominations sont également la conséquence du travail considérable de toutes les associations de la création libre, tant sur le terrain auprès du public et des décideurs que dans la bataille politique pour que ses spécificités sociales, économiques, juridiques, culturelles et techniques soient prises en compte par le législateur et que soit respecté un espace où elle puisse faire la preuve de sa capacité d’innovation, de l’efficacité de sa contribution à l’économie et la culture, et de sa particulière adéquation à la société de la connaissance et aux objectifs de Lisbonne. Elles sont aussi, en particulier, la conséquence des efforts de la Free Software Fondation (FSF) pour obtenir que le logiciel libre soit effectivement représenté au CSPLA.
Toutes les catégories de création représentées au CSPLA peuvent être concernées par la création libre, et l’ont été peu ou prou. Bernard Lang et François Élie estiment que leur nomination reflète l’importance particulière et le succès incontestable des logiciels libres, dont ils sont des représentants en tant que, respectivement, vice-président de l’AFUL et président de l’ADULLACT. Seuls représentants de la création libre et de la diffusion ouverte des oeuvres de l’esprit au CSPLA, ils considèrent qu’il sera de leur responsabilité de représenter au mieux toutes les autres catégories de ces modes de création et de diffusion (oeuvres ou interprétations, bases de données, encyclopédies, ressources pédagogiques, etc.), ainsi que les secteurs professionnels qui s’y rattachent, dans la mesure où les acteurs concernés l’estimeront utile.
La nomination de Bernard Lang, directeur de recherche à l’INRIA, est aussi une reconnaissance du dynamisme de l’INRIA concernant le logiciel libre, tant par le grand nombre de logiciels libres conçus et diffusés par ses chercheurs, que par son travail institutionnel de soutien, dont la création des licences libres francophones CeCILL. Il faut ajouter à cela, dans un autre domaine, la forte implication de l’INRIA dans les objectifs de la Déclaration de Berlin pour la diffusion ouverte des publications scientifiques.
Par la nomination de François Élie, cet arrêté reconnaît de même les actions soutenues de nombreuses collectivités territoriales et administrations pour s’informatiser avec des logiciels libres, et garder ainsi la maîtrise de leurs choix techniques, de leurs coûts et de l’ouverture concurrentielle des marchés publics.
Ces nominations sont également la conséquence du travail considérable de toutes les associations de la création libre, tant sur le terrain auprès du public et des décideurs que dans la bataille politique pour que ses spécificités sociales, économiques, juridiques, culturelles et techniques soient prises en compte par le législateur et que soit respecté un espace où elle puisse faire la preuve de sa capacité d’innovation, de l’efficacité de sa contribution à l’économie et la culture, et de sa particulière adéquation à la société de la connaissance et aux objectifs de Lisbonne. Elles sont aussi, en particulier, la conséquence des efforts de la Free Software Fondation (FSF) pour obtenir que le logiciel libre soit effectivement représenté au CSPLA.
Men Are Ants v0.4
Men Are Ants est un jeu de stratégie tour à tour simultané se jouant sur Internet. La carte est découpée en territoires qui rapportent une certaine somme par jours. Vous débutez avec quelques territoires et avez à votre disposition des unités telles que les armées, les chars, les lances missiles, avions, bateaux, que vous pouvez construire grâce à l'argent récolté par vos villes et aux bâtiments dédiés (casernes, usines de chars, etc). Un certain nombre d'unités spéciales sont également à votre disposition, l'ingénieur, le Jouano, le Touriste japonais, le Donald de McGerbale, etc.
Vous devez dans un premier temps combattre les armées des villes neutres afin de les conquérir, afin d'augmenter votre empire et votre revenu. Multipliez vos offensives chez votre ou vos ennemis, prenez ses villes, établissez des stratégiques d'attaques pour atteindre la victoire.
Ce jeu possède un total de 27 unités et bâtiments, de l'armée moyenne au char destructeur, de la tourelle de défense à l'arme nucléaire ! Huit nations sont disponibles, apportant des unités dédiées. Note: pour le moment, seule les nations du Japon et des USA possèdent une unité dédiée. Derrière l'aspect rustique des graphismes, se cache un jeu très amusant, des parties allant de 2 à 8 joueurs, en équipe ou chacun pour soi, contre des humains ou des intelligences artificielles.
NdM : la jouabilité a primé sur les graphismes, il n'est pas trop tard pour y remédier (les contributeurs graphistes en herbe ont de quoi s'amuser aussi).
Vous devez dans un premier temps combattre les armées des villes neutres afin de les conquérir, afin d'augmenter votre empire et votre revenu. Multipliez vos offensives chez votre ou vos ennemis, prenez ses villes, établissez des stratégiques d'attaques pour atteindre la victoire.
Ce jeu possède un total de 27 unités et bâtiments, de l'armée moyenne au char destructeur, de la tourelle de défense à l'arme nucléaire ! Huit nations sont disponibles, apportant des unités dédiées. Note: pour le moment, seule les nations du Japon et des USA possèdent une unité dédiée. Derrière l'aspect rustique des graphismes, se cache un jeu très amusant, des parties allant de 2 à 8 joueurs, en équipe ou chacun pour soi, contre des humains ou des intelligences artificielles.
NdM : la jouabilité a primé sur les graphismes, il n'est pas trop tard pour y remédier (les contributeurs graphistes en herbe ont de quoi s'amuser aussi).
LibreSource 2.2, l'autre forge
Trois mois de travail et une nouvelle version de LibreSource est prête et disponible. LibreSource 2.2 est une plate-forme collaborative polyvalente basée sur la technologie de Java/J2EE et complémentaire des outils de groupware classiques (courrier + contacts + agenda).
Les utilisateurs peuvent adapter LibreSource en ligne en combinant ressources et droits : pages wiki, forums, traqueurs, SCMs, fichiers, zones de téléchargement, boîtes de dépôt, formulaires, etc. LibreSource est hautement modulaire.
Dans cette nouvelle version, LibreSource 2.2 embarque le serveur Jabber Tigase et le client Jabber Jeti. Cette intégration permet l'envoi des notifications et une communication informelle au travers d'une messagerie instantanée.
Les utilisateurs peuvent adapter LibreSource en ligne en combinant ressources et droits : pages wiki, forums, traqueurs, SCMs, fichiers, zones de téléchargement, boîtes de dépôt, formulaires, etc. LibreSource est hautement modulaire.
Dans cette nouvelle version, LibreSource 2.2 embarque le serveur Jabber Tigase et le client Jabber Jeti. Cette intégration permet l'envoi des notifications et une communication informelle au travers d'une messagerie instantanée.
Le gouvernement japonais se tournerait vers l'open-source
Selon le journal Nikkei, le gouvernement japonais a décidé de lancer une grande initiative afin d'aller vers l'open-source et de diminuer sa dépendance envers un unique vendeur de logiciels. De nombreux fabricants se disent prêts à les aider.
Actuellement, 78 % des serveurs japonais tournent sous Windows, contre 14 % pour Linux. Pour corriger cette situation quasi-monopolistique Oracle, NEC, IBM, HP, Hitachi et Dell sont parmi les 10 fabricants et éditeurs qui ont formé un consortium pour développer et vendre des serveurs et des postes de travail sous Linux pour le marché Japonais. La création de ce consortium a été engendrée par un arrêté du gouvernement visant à faire de Linux et des produits Open-Source une priorité pour tous les achats informatique à partir du mois de Juillet. Un montant de 7,64 milliards d'euros va être dépensé pour les systèmes informatiques dans le budget japonais de 2007
Le gouvernement central Japonais annonce ainsi clairement qu'il souhaite diminuer sa dépendance envers Microsoft en tant que fournisseur de système d'exploitation serveur.
Actuellement, 78 % des serveurs japonais tournent sous Windows, contre 14 % pour Linux. Pour corriger cette situation quasi-monopolistique Oracle, NEC, IBM, HP, Hitachi et Dell sont parmi les 10 fabricants et éditeurs qui ont formé un consortium pour développer et vendre des serveurs et des postes de travail sous Linux pour le marché Japonais. La création de ce consortium a été engendrée par un arrêté du gouvernement visant à faire de Linux et des produits Open-Source une priorité pour tous les achats informatique à partir du mois de Juillet. Un montant de 7,64 milliards d'euros va être dépensé pour les systèmes informatiques dans le budget japonais de 2007
Le gouvernement central Japonais annonce ainsi clairement qu'il souhaite diminuer sa dépendance envers Microsoft en tant que fournisseur de système d'exploitation serveur.
PowerTOP : Un outil pour réduire la consommation d'énergie sous GNU/Linux
Serait-ce l'un des premiers bénéfices de la nouvelle orientation d'Intel en faveur de Linux pour leur solutions mobiles ?
Arjan van de Ven, développeur chez Intel, vient d'annoncer la sortie d'un outil permettant d'identifier les applications et pilotes Linux les plus gourmands en énergie de façon très simple et lisible : PowerTOP liste ces mauvais citoyens en ordre décroissant, à la façon de l'utilitaire top. Il indique aussi le nombre d'éveils des processeurs par seconde et une estimation de la consommation actuelle en watt. Très facile d'utilisation, l'outil affiche même des conseils d'amélioration en fonction de votre configuration noyau (par exemple il recommande, si ce n'est déjà fait, d'activer NO_HZ, CONFIG_USB_SUSPEND, CONFIG_HPET et CONFIG_CPU_FREQ_GOV_ONDEMAND et de désactiver CONFIG_IRQBALANCE et CONFIG_ACPI_DEBUG). Pas besoin d'être un développeur chevronné donc : tout utilisateur de GNU/Linux doté d'un PC portable devrait pouvoir utiliser cet outil (en revanche, il faut penser à signaler aux développeurs les problèmes de consommation d'énergie que cela permet de découvrir dans leurs logiciels).
Plus d'informations dans la suite de l'article
NdM: Un grand merci à herodiade, auteur du journal à l'origine de cette dépêche.
Arjan van de Ven, développeur chez Intel, vient d'annoncer la sortie d'un outil permettant d'identifier les applications et pilotes Linux les plus gourmands en énergie de façon très simple et lisible : PowerTOP liste ces mauvais citoyens en ordre décroissant, à la façon de l'utilitaire top. Il indique aussi le nombre d'éveils des processeurs par seconde et une estimation de la consommation actuelle en watt. Très facile d'utilisation, l'outil affiche même des conseils d'amélioration en fonction de votre configuration noyau (par exemple il recommande, si ce n'est déjà fait, d'activer NO_HZ, CONFIG_USB_SUSPEND, CONFIG_HPET et CONFIG_CPU_FREQ_GOV_ONDEMAND et de désactiver CONFIG_IRQBALANCE et CONFIG_ACPI_DEBUG). Pas besoin d'être un développeur chevronné donc : tout utilisateur de GNU/Linux doté d'un PC portable devrait pouvoir utiliser cet outil (en revanche, il faut penser à signaler aux développeurs les problèmes de consommation d'énergie que cela permet de découvrir dans leurs logiciels).
Plus d'informations dans la suite de l'article
NdM: Un grand merci à herodiade, auteur du journal à l'origine de cette dépêche.
« Logiciels libres : un enjeu de société » avec Richard Stallman - 19 mai 2007 (Paris)
L'APRIL et la Cité des Sciences et de l'Industrie organisent le samedi 19 mai 2007 un après-midi de débats sur le thème « Logiciels libres : un enjeu de société », en présence de Richard Stallman président de la Fondation pour le Logiciel Libre. Les débats seront diffusés en direct sur internet.
Les Nocturnes des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
Comme chaque année, les RMLL se préparent à vous accueillir cet été. Cette huitième édition de ce festival du Libre se tiendra à Amiens, du 10 au 14 juillet.
Reprenant l'initiative de 2005 du groupe Plug'n'Politix, les RMLL 2007 seront suivies le soir des Nocturnes, un lieu pour se retrouver et pouvoir discuter convivialement autour d'un verre. Elles démarreront le lundi 9 juillet au soir (veille des RMLL) et s'achèveront Samedi 14 au matin.
Si les RMLL unissent le public en restant "politiquement correctes", les Nocturnes veulent par contre mettre le doigt sur la politique des logiciels libres et, plus encore, sur l'ensemble de la culture "logiciel libre", qui va bien au-delà du code. Ainsi, cette année les Nocturnes se retrouveront à la Scierie d'Achille, lieu de répétition et de représentation pour le monde du théâtre et c'est l'occasion, pour nous, de renforcer les liens entre la culture de la communauté du libre et la culture "reconnue" que sont le théâtre, la musique, etc.
Reprenant l'initiative de 2005 du groupe Plug'n'Politix, les RMLL 2007 seront suivies le soir des Nocturnes, un lieu pour se retrouver et pouvoir discuter convivialement autour d'un verre. Elles démarreront le lundi 9 juillet au soir (veille des RMLL) et s'achèveront Samedi 14 au matin.
Si les RMLL unissent le public en restant "politiquement correctes", les Nocturnes veulent par contre mettre le doigt sur la politique des logiciels libres et, plus encore, sur l'ensemble de la culture "logiciel libre", qui va bien au-delà du code. Ainsi, cette année les Nocturnes se retrouveront à la Scierie d'Achille, lieu de répétition et de représentation pour le monde du théâtre et c'est l'occasion, pour nous, de renforcer les liens entre la culture de la communauté du libre et la culture "reconnue" que sont le théâtre, la musique, etc.
AMD/ATI va libérer ses pilotes
C'est lors d'une conférence au Red Hat Summit que Henri Richard, vice-président d'AMD (qui a racheté ATI, entreprise connue pour ses puces graphiques), a annoncé que la société allait libérer le code source des pilotes. Cette annonce fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde très secret des pilotes pour GPU, et les applaudissements qui suivirent l'annonce montrent l'engouement qu'elle va susciter. Henri Richard a précisé qu'AMD allait tenir un rôle proactif dans la façon dont ils communiquent avec la communauté Linux.
Cette libération va peut être sonner le glas d'une ère de secrets dans le monde des pilotes. AMD, qui semble un peu en retrait technologique vis-à-vis de son concurrent nVIDIA (au vu des derniers benchmarks GPU), cherche peut être à reprendre la main sur d'autres aspects. Il est certain que libérer ces pilotes permettrait de donner un coup de fouet à du code qui a un grand besoin d'améliorations et permettrait aux développeurs et intégrateurs de distributions de les certifier pour le matériel AMD/ATI. Ceci ouvre ainsi la porte à de potentiels nouveaux partenariats entre éditeurs et AMD.
En ralliant à sa cause la communauté open-source, AMD abat une carte importante qui va ravir de nombreux utilisateurs et développeurs. N'oublions pas les OS alternatifs, comme FreeBSD et OpenBSD qui, espérons-le, pourront bénéficier de cette libération et fournir un environnement desktop aussi bien fourni que sous Linux (notamment avec les bureaux 3D tels que Beryl/Compiz).
Aucun détail sur la libération n'a pour l'instant été donné (quand, comment, où). Espérons que les conditions d'accès de la communauté soient les meilleures possibles. Enfin, une question se pose face à cette annonce : comment va réagir nVIDIA ?
NdM : cette annonce méritera une dépêche de première page quand du concret sera disponible.
Cette libération va peut être sonner le glas d'une ère de secrets dans le monde des pilotes. AMD, qui semble un peu en retrait technologique vis-à-vis de son concurrent nVIDIA (au vu des derniers benchmarks GPU), cherche peut être à reprendre la main sur d'autres aspects. Il est certain que libérer ces pilotes permettrait de donner un coup de fouet à du code qui a un grand besoin d'améliorations et permettrait aux développeurs et intégrateurs de distributions de les certifier pour le matériel AMD/ATI. Ceci ouvre ainsi la porte à de potentiels nouveaux partenariats entre éditeurs et AMD.
En ralliant à sa cause la communauté open-source, AMD abat une carte importante qui va ravir de nombreux utilisateurs et développeurs. N'oublions pas les OS alternatifs, comme FreeBSD et OpenBSD qui, espérons-le, pourront bénéficier de cette libération et fournir un environnement desktop aussi bien fourni que sous Linux (notamment avec les bureaux 3D tels que Beryl/Compiz).
Aucun détail sur la libération n'a pour l'instant été donné (quand, comment, où). Espérons que les conditions d'accès de la communauté soient les meilleures possibles. Enfin, une question se pose face à cette annonce : comment va réagir nVIDIA ?
NdM : cette annonce méritera une dépêche de première page quand du concret sera disponible.
Blender 2.44 déjà disponible
Après 3 mois de développement supplémentaires, Blender pose les dernières bases avant le marathon qui devrait nous amener à la version 2.50 vers la fin de l'année. La version 2.44 qui nous est livrée aujourd'hui par la Fondation Blender s'annonçait comme une simple correction de bogues et d'ajouts de fonctionalités mineures, mais les développeurs nous ont malgré tout réservé quelques belles surprises.
Sortie de la version 2.1 de Kolab Groupware Server
La version 2.1 de Kolab Groupware Server est sortie le 10 Mai 2007.
Kolab est une solution libre de groupware sous GNU/Linux qui peut remplacer d'autres solutions propriétaires comme Microsoft Exchange ou Lotus Notes. Kolab permet, en plus du courrier électronique, de gérer et de partager ses contacts, calendriers (avec gestion des disponibilités) et tâches.
Kolab2 se base sur des composants libres et éprouvés comme OpenLDAP, Postfix, Cyrus IMAP, Apache, ProFTPd, SASL, SpamAssassin, ClamAV, ...
Kolab est une solution libre de groupware sous GNU/Linux qui peut remplacer d'autres solutions propriétaires comme Microsoft Exchange ou Lotus Notes. Kolab permet, en plus du courrier électronique, de gérer et de partager ses contacts, calendriers (avec gestion des disponibilités) et tâches.
Kolab2 se base sur des composants libres et éprouvés comme OpenLDAP, Postfix, Cyrus IMAP, Apache, ProFTPd, SASL, SpamAssassin, ClamAV, ...
Conférence sur les Logiciels Libres aux journées multimédia de Fréjus
Les 18 et 19 mai 2007 se tiennent la première édition des journées du multimédia à Fréjus (centre historique) dans le Var. Des professionnels du multimédia, des associations et des institutionnels de Fréjus et de la région PACA seront là pour faire découvrir le monde du multimédia.
Pour représenter le libre, Linux Azur, accompagnée de l'aXul, s'investit pour tenir un stand de présentation des Logiciels Libres sur les deux jours et donner une conférence de présentation et d'information sur les logiciels libres le 18 mai à 14h00 en salle des mariages.
Pour représenter le libre, Linux Azur, accompagnée de l'aXul, s'investit pour tenir un stand de présentation des Logiciels Libres sur les deux jours et donner une conférence de présentation et d'information sur les logiciels libres le 18 mai à 14h00 en salle des mariages.
Appel à conférenciers pour les JM2L
Suite au succès de la précédente édition (cf. le compte rendu dans GLMF #86) Linux Azur remet le couvert et organise la seconde édition de la Journée Méditerranéenne du Logiciel Libre le 10 novembre 2007 à l'École Polytech'Nice de Sophia Antipolis. L'accès sera libre et gratuit pour toutes les personnes.
Lieu privilégié d'échanges, cette journée du libre réunira des collectivités locales et territoriales, entreprises, SS2L, associations, étudiants ou particuliers, permettant ainsi le partage des connaissances et le lancement de nouveaux projets en solutions Open Source.
Linux-Azur recherche actuellement des volontaires pour donner des conférences, débats, ateliers liés aux logiciels libres lors de cette journée.
Dans l'intervalle, n'hésitez pas à faire connaître cet événement autour de vous, via le bouche-à-oreilles, la mise en évidence du communiqué de presse dans votre entreprise, école, université, etc.
Lieu privilégié d'échanges, cette journée du libre réunira des collectivités locales et territoriales, entreprises, SS2L, associations, étudiants ou particuliers, permettant ainsi le partage des connaissances et le lancement de nouveaux projets en solutions Open Source.
Linux-Azur recherche actuellement des volontaires pour donner des conférences, débats, ateliers liés aux logiciels libres lors de cette journée.
Dans l'intervalle, n'hésitez pas à faire connaître cet événement autour de vous, via le bouche-à-oreilles, la mise en évidence du communiqué de presse dans votre entreprise, école, université, etc.