PMO est un Object-Relationnal Mapping sous licence GPLv3 développé en PHP. Un ORM est une couche d’abstraction entre la base de donnée et l’application qui permet de convertir les données en objets (et vice-versa).
PMO s'adresse donc à tous les développeurs qui veulent faire de l'orienté objet en PHP5.
Migration du parlement italien vers Linux
Après les députés français, ce sont les italiens qui vont utiliser GNU/Linux. Il ne s'agit plus dans ces deux cas d'une migration partielle vers OpenOffice.org ou Firefox, mais d'une migration complète.
Ces migrations ont l'inconvénient de changer un petit peu les habitudes des utilisateurs mais offrent des avantages très importants :
Ces migrations ont l'inconvénient de changer un petit peu les habitudes des utilisateurs mais offrent des avantages très importants :
- Sécurité
Sécuriser le travail des parlementaires est essentiel. Les logiciels propriétaires permettent d'espionner trop facilement leur travail. On dit que ce sont les services secrets français qui seraient à l'origine de la migration des députés français. L'article de "La Repubblica" abonde également dans ce sens. - Indépendance technologique
Il n'est plus nécessaire d'attendre le bon vouloir d'un éditeur étranger. Les informaticiens peuvent ainsi trouver plus de travail dans leur pays. - Économie
Même à prix égal, il est plus intéressant de faire travailler l'économie locale que de transférer des sommes importantes vers les USA. Le parlement italien espère économiser 3M¤ soit 900¤ par poste de travail.
PwrCtl, la télécommande universelle: nouvelle version !
Je vous présentais il y'a quelques mois le logiciel PwrCtl en version 0.1 alpha.
Pour rafraîchir les mémoires, PwrCtl est une sorte de télécommande universelle. Installée sur n'importe quel PDA ou Smartphone équipé d'un Windows mobile, il vous permet de contrôler votre lecteur multimedia préféré sur votre PC sous Linux ou Windows à travers une connexion Wi-Fi, Bluetooth ou tout ce qui vous permet d'obtenir une adresse IP entre les deux périphériques.
Plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées à cette version, mais surtout un support d'applications supplémentaires suite aux attentes des utilisateurs.
Pour rafraîchir les mémoires, PwrCtl est une sorte de télécommande universelle. Installée sur n'importe quel PDA ou Smartphone équipé d'un Windows mobile, il vous permet de contrôler votre lecteur multimedia préféré sur votre PC sous Linux ou Windows à travers une connexion Wi-Fi, Bluetooth ou tout ce qui vous permet d'obtenir une adresse IP entre les deux périphériques.
Plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées à cette version, mais surtout un support d'applications supplémentaires suite aux attentes des utilisateurs.
Publication du projet Hachoir en version 1.0
Après un an et demi de développement, le projet Hachoir a abouti à une version 1.0 grâce à l'effort commun d'une trentaine de contributeurs. Ce projet est constitué d'une base de connaissance des 70 formats de fichiers les plus courants et d'une suite d'outils exploitant ces informations.
Hachoir est tolérant aux erreurs, ce qui permet de traiter des fichiers corrompus et/ou tronqués ; il est rapide parce qu'il ne lit que les informations nécessaires. Il est donc possible d'identifier le codec correspondant à un fichier vidéo dès que les premiers kilo-octets ont été téléchargés, ou d'accéder aux données stockées dans un fichier plus gros que la mémoire. Un cas d'utilisation est l'extraction des fichiers d'une archive (gzip, bz2, etc.) tronquée quand les outils standards refusent de la traiter.
De nombreux composants sont disponibles, notamment hachoir-metadata, dédié à l'extraction des méta-données (nom de l'auteur, durée d'une musique, taux de compression d'une image, etc) et servant d'alternative au programme file pour identifier le type d'un fichier; et hachoir-subfile, dédié à la récupération de fichiers depuis une partition disque corrompue ou une image de la mémoire.
Hachoir est tolérant aux erreurs, ce qui permet de traiter des fichiers corrompus et/ou tronqués ; il est rapide parce qu'il ne lit que les informations nécessaires. Il est donc possible d'identifier le codec correspondant à un fichier vidéo dès que les premiers kilo-octets ont été téléchargés, ou d'accéder aux données stockées dans un fichier plus gros que la mémoire. Un cas d'utilisation est l'extraction des fichiers d'une archive (gzip, bz2, etc.) tronquée quand les outils standards refusent de la traiter.
De nombreux composants sont disponibles, notamment hachoir-metadata, dédié à l'extraction des méta-données (nom de l'auteur, durée d'une musique, taux de compression d'une image, etc) et servant d'alternative au programme file pour identifier le type d'un fichier; et hachoir-subfile, dédié à la récupération de fichiers depuis une partition disque corrompue ou une image de la mémoire.
Sortie de la version 2.5 du langage Tom
Après neuf mois de gestation depuis la dernière version, la version 2.5 du langage Tom vient de sortir, apportant son lot d'innovations.
Tom est un langage de programmation développé au sein de l'INRIA et qui ajoute des capacités de réécriture à des langages de programmation impératifs (actuellement Java, C et OCaml). Concrètement, cela signifie que Tom permet de décrire des transformations de structures de données par un mécanisme de filtrage (pattern-matching) puissant et de spécifier comment ces transformations s'appliquent à l'aide d'un langage de stratégie.
Ce style de programmation est particulièrement adapté à la manipulation d'arbres, comme des arbres XML par exemple, mais aussi des arbres représentant des programmes (cf. la dépêche de jeudi concernant CFE). Ces arbres peuvent être des structures de données du langage hôte (on pourrait par exemple fournir une description à Tom des arbres générés par CFE), ou simplement des termes algébriques à la Caml, pour lesquels Tom fournit une implémentation efficace en Java.
Il est activement utilisé par des équipes de recherche ainsi que des industriels pour :
La documentation est exhaustive et à jour. Le compilateur est stable et mature. Il est accompagné des outils indispensables à son utilisation : greffon pour Eclipse, mode pour vim et tâche ant. Le tout est publié sous licences libres (GPL, APL et BSD).
Tom est un langage de programmation développé au sein de l'INRIA et qui ajoute des capacités de réécriture à des langages de programmation impératifs (actuellement Java, C et OCaml). Concrètement, cela signifie que Tom permet de décrire des transformations de structures de données par un mécanisme de filtrage (pattern-matching) puissant et de spécifier comment ces transformations s'appliquent à l'aide d'un langage de stratégie.
Ce style de programmation est particulièrement adapté à la manipulation d'arbres, comme des arbres XML par exemple, mais aussi des arbres représentant des programmes (cf. la dépêche de jeudi concernant CFE). Ces arbres peuvent être des structures de données du langage hôte (on pourrait par exemple fournir une description à Tom des arbres générés par CFE), ou simplement des termes algébriques à la Caml, pour lesquels Tom fournit une implémentation efficace en Java.
Il est activement utilisé par des équipes de recherche ainsi que des industriels pour :
- développer des compilateurs (comme le compilateur Tom lui-même) ;
- transformer à la volée du bytecode Java ;
- le développement d'un assistant à la démonstration ;
- la traduction de requêtes vers des bases de connaissance.
La documentation est exhaustive et à jour. Le compilateur est stable et mature. Il est accompagné des outils indispensables à son utilisation : greffon pour Eclipse, mode pour vim et tâche ant. Le tout est publié sous licences libres (GPL, APL et BSD).
En route vers FreeBSD 7
Comme tous les trimestres, FreeBSD nous livre un compte rendu des différents projets qui gravitent autour de FreeBSD.
Ce rapport couvre la période avril-juin 2007. On y retrouve les projets sponsorisés par Google dans le cadre du Google Summer Of Code, les développements de l'OS, les conférences, et les projets dérivés.
Voici un état des lieux des avancées principales de FreeBSD. Ne maîtrisant pas forcément tous les sujets, certains sont plus succincts que d'autres, voire non présentés.
Ce rapport couvre la période avril-juin 2007. On y retrouve les projets sponsorisés par Google dans le cadre du Google Summer Of Code, les développements de l'OS, les conférences, et les projets dérivés.
Voici un état des lieux des avancées principales de FreeBSD. Ne maîtrisant pas forcément tous les sujets, certains sont plus succincts que d'autres, voire non présentés.
Migration vers OpenOffice.org à l'ECM
Les établissements supérieurs feront-ils un pas de plus vers le libre ?
Je souhaitais faire part à la communauté de l'expérience Libre qui a été entreprise à l'Ecole Centrale Marseille (École d'Ingénieur généraliste).
Dans le cadre d'un projet d'étude, nous avons réalisé une mission d'étude d'adhérence des logiciels au sein de l'administration de l'École.
Cette étude va probablement entraîner une migration massive vers OpenOffice.org des postes utilisés dans l'administration de l'Ecole Centrale Marseille durant l'année 2007/2008.
...et plus encore dans les prochaines années, si le projet parvient à être suivi par d'autres personnes....
Je souhaitais faire part à la communauté de l'expérience Libre qui a été entreprise à l'Ecole Centrale Marseille (École d'Ingénieur généraliste).
Dans le cadre d'un projet d'étude, nous avons réalisé une mission d'étude d'adhérence des logiciels au sein de l'administration de l'École.
Cette étude va probablement entraîner une migration massive vers OpenOffice.org des postes utilisés dans l'administration de l'Ecole Centrale Marseille durant l'année 2007/2008.
...et plus encore dans les prochaines années, si le projet parvient à être suivi par d'autres personnes....
Ouverture du code de CFE, un nouveau frontend C/C++ et sortie de l'infrastructure de compilation LLVM 2.0
Apple vient d'ouvrir le code de son nouveau frontend nommé "CFE". Ce frontend permet de parcourir du code C/C++/ObjC++ afin de produire un arbre de syntaxe (AST) qui permet ensuite à un compilateur de travailler dessus. Actuellement, CFE est dans un état préliminaire, n'ayant qu'un support partiel du C, mais semble avancer à grand pas. Ce frontend est avant tout destiné à LLVM (Low Level Virtual Machine).
LLVM, qui vient de sortir récemment en version 2.0, est une infrastructure de compilation libre complète ayant la particularité de mettre en avant son format intermédiaire de manière explicite, contrairement à GCC qui le garde uniquement en interne. Ainsi, il est possible de distribuer un programme sous ce format intermédiaire, qui pourra ensuite être exécuté partout. Cette approche est un peu similaire à l'approche de Microsoft avec le MSIL de .Net, mais vise ici clairement l'objectif d'avoir une performance native.
Cette représentation intermédiaire peut notamment être transformée en C, interprétée, exécutée en JIT ou compilée en natif; les performances obtenues dans ces dernier cas peuvent êtres proches de celles de GCC.
LLVM 2.0 permet désormais compiler des codes réellement complexes tels que Mozilla, Qt ou Koffice. Un backend MSIL expérimental est également fourni.
LLVM, qui vient de sortir récemment en version 2.0, est une infrastructure de compilation libre complète ayant la particularité de mettre en avant son format intermédiaire de manière explicite, contrairement à GCC qui le garde uniquement en interne. Ainsi, il est possible de distribuer un programme sous ce format intermédiaire, qui pourra ensuite être exécuté partout. Cette approche est un peu similaire à l'approche de Microsoft avec le MSIL de .Net, mais vise ici clairement l'objectif d'avoir une performance native.
Cette représentation intermédiaire peut notamment être transformée en C, interprétée, exécutée en JIT ou compilée en natif; les performances obtenues dans ces dernier cas peuvent êtres proches de celles de GCC.
LLVM 2.0 permet désormais compiler des codes réellement complexes tels que Mozilla, Qt ou Koffice. Un backend MSIL expérimental est également fourni.
Pardus 2007.2 : une distribution Linux différente des autres
La distribution Linux d'origine turque Pardus 2007.2 vient d'apparaître le 11 juillet sur les serveurs du site ce qui nous offre l'occasion de nous pencher sur les particularités de cette distribution assez atypique.
Cette mise à jour apporte la dernière version du bureau KDE (3.5.7) ainsi que des améliorations de la rapidité du gestionnaire de paquets, la correction des bugs connus et la mise à jour de la liste des paquets disponibles. Le noyau reste un 2.6.18.8 (plus patchs) dans un souci de stabilité maximum et les notes de version complètes de Pardus 2007.2 sont disponibles ici.
Cette mise à jour apporte la dernière version du bureau KDE (3.5.7) ainsi que des améliorations de la rapidité du gestionnaire de paquets, la correction des bugs connus et la mise à jour de la liste des paquets disponibles. Le noyau reste un 2.6.18.8 (plus patchs) dans un souci de stabilité maximum et les notes de version complètes de Pardus 2007.2 sont disponibles ici.
Sortie de GDL 0.9pre5
La version 0.9pre5 de GDL (clone libre sous licence GPL du langage IDL) est sortie le 07-07-07 ([2]). Quoique afflublée d'un numéro de version en apparence mineur, il s'agit d'une version majeure agrégeant six mois de travail, avec de très nombreuses améliorations, ajout de fonctionnalités et corrections de bugs.
IDL est un langage vectoriel de traitement de données et de visualisation très répandu dans l'industrie et dans la recherche mais jusqu'alors sans équivalent libre et dont les licences sont très onéreuses. Le projet GDL fondé en 2003 par Marc Schellens a pour but de fournir un remplacement libre (licence GPL) à IDL en fournissant le compilateur mais aussi l'ensemble des fonctions standards. GDL ne se borne cependant pas à cloner IDL mais innove et étend celui-ci, notamment en fournissant une interface pour d'autres langages (Python, par exemple). Une description plus complète est disponible dans la dépêche précédente[1].
Dans cette version, des efforts particuliers ont été faits pour faciliter la compilation sur Mac OS X et x86_64. Quelques fonctions clefs (FFT, PLOT...) ont été optimisées et atteignent voire dépassent les performances d'IDL pour de "gros" jeux de données.
Parmi les fonctionnalités clefs qui ont été ajoutées, on notera :
Une matrice de disponibilité des fonctions intrinsèques[3] est désormais disponible. Progressivement, y seront intégrées les limitations connues de la version GDL. On rappelle qu'une aide à la compilation est disponible[4] et devrait s'adapter sans problème à cette version ! Cependant, attention à certains chemins ou numéro de version, en particulier pour le CVS. Une fiche synthétique sur ce projet[6] est incluse dans le projet Plume de l'UREC (CNRS).
GDL sera présenté durant les RMLL 2007 dans la session Logiciels libres pour la recherche scientifique[5].
IDL est un langage vectoriel de traitement de données et de visualisation très répandu dans l'industrie et dans la recherche mais jusqu'alors sans équivalent libre et dont les licences sont très onéreuses. Le projet GDL fondé en 2003 par Marc Schellens a pour but de fournir un remplacement libre (licence GPL) à IDL en fournissant le compilateur mais aussi l'ensemble des fonctions standards. GDL ne se borne cependant pas à cloner IDL mais innove et étend celui-ci, notamment en fournissant une interface pour d'autres langages (Python, par exemple). Une description plus complète est disponible dans la dépêche précédente[1].
Dans cette version, des efforts particuliers ont été faits pour faciliter la compilation sur Mac OS X et x86_64. Quelques fonctions clefs (FFT, PLOT...) ont été optimisées et atteignent voire dépassent les performances d'IDL pour de "gros" jeux de données.
Parmi les fonctionnalités clefs qui ont été ajoutées, on notera :
- Le support complet de Save et Restore (excepté /all) ;
- Le support de la bibliothèque MPfit ;
- Une meilleure gestion des échelles automatiques dans les tracés (plot) ;
- La gestion des NaN et Inf dans les tracés (plot) ;
- Plusieurs fonctions mathématiques spéciales ont été ajoutées à la demande d'utilisateurs (Besel*, Erf*...).
Une matrice de disponibilité des fonctions intrinsèques[3] est désormais disponible. Progressivement, y seront intégrées les limitations connues de la version GDL. On rappelle qu'une aide à la compilation est disponible[4] et devrait s'adapter sans problème à cette version ! Cependant, attention à certains chemins ou numéro de version, en particulier pour le CVS. Une fiche synthétique sur ce projet[6] est incluse dans le projet Plume de l'UREC (CNRS).
GDL sera présenté durant les RMLL 2007 dans la session Logiciels libres pour la recherche scientifique[5].
Revue de presse : juillet 2007
Actuellement chez les marchands de journaux :
Linux Pratique publie cet été son numéro 42 et pour cette occasion unique dans la vie d'un magazine, il est accompagné d'un CD de Fedora 7 (live et installable) et quelques pages sont consacrées à cette distribution. Pour le reste c'est toujours aussi savoureusement varié tant en matière d'applications détaillées (conversion de video avec VLC ou Manencode, Agave, GREYCstoration, Wing3d, etc.) qu'en articles plus fondamentaux (Voyage au c½ur d’un système de fichiers, Passerelle et réseau privé Linux facile). OpenOffice.org (les automatismes), les greffons Firefox et le cahier web (CSS, Gimp, greffons pour CMS) sont toujours au programme. Un article un peu particulier sort du lot : intitulé "Le Tzolkin", il aborde en détails les principes du calendrier Maya afin que vous puissiez comprendre l'intérêt (ou non) de certains logiciels libres qui vous permettent de calculer et transformer des dates pour ce calendrier bien particulier
GNU/Linux Magazine n°96 propose un dossier sur la géolocalisation de photos numériques et un autre sur le débogage de systèmes embarqués. On y trouve également le désormais incontournable Kernel Corner qui aborde les nouveautés du noyau 2.6.22. Coté programmation : Perl et Javascript sont au sommaire. Un article est consacré au nouvel utilitaire PowerTOP qui avait fait l'objet d'une dépêche bien commentée ici-même lors de sa sortie. Au menu, présentation, installation et cas pratique. Quant aux fans de matériel dernier cri, ils pourront saliver sur l'introduction au développement de la tablette N800 de Nokia. Une série d'article sur le sujet semble en prévision !
Ces deux magazines publient également des hors-séries : GNU/Linux Magazine Hors Série n°31 sur Gimp (et Inkscape) est déjà en kiosque, tandis que pour Linux Pratique hors-série n°8 intitulé GNU/Linux et les logiciels libres en 80 questions (Vol. 2) il vous faudra patienter jusqu'au 17 juillet. Quant au prochain hors-série GLMF (n°32), il portera très certainement sur les virus Unix, GNU/Linux et MacOS X.
Le dossier de MISC n°32 aborde la sécurité selon le point de vue de Microsoft, que ce soit au niveau OS, via les nouveautés de Vista, qu'applicatif avec le nouveau format OpenXML ou encore OneCare, logiciel récemment acquis par la société de Redmond. Comme le dit l'auteur, ce dossier ne fait qu'effleurer un sujet pour lequel quelques pages sont insuffisantes, mais c'est une très bonne introduction. Vous trouverez aussi dans ce numéro une étude de la conception d'OpenSSL, une fiche technique sur l'utilisation avancée de TCPDUMP ou encore un article sur la détection comportementale de malwares.
PC Expert n°177 propose un dossier sur la "bureautique nouvelle génération", les suites OpenOffice.org, GNOME Office mais aussi KOffice et Google Office sont détaillées comme concurrentes de MS Office. Ce numéro marque également l'apparition d'une rubrique "atelier du libre".
Planète Linux et Open Source Magazine sont toujours disponibles. Pour plus d'information, consultez la revue de presse précédente.
NdM : Merci également à Floxy pour sa participation à cette revue de presse.
Linux Pratique publie cet été son numéro 42 et pour cette occasion unique dans la vie d'un magazine, il est accompagné d'un CD de Fedora 7 (live et installable) et quelques pages sont consacrées à cette distribution. Pour le reste c'est toujours aussi savoureusement varié tant en matière d'applications détaillées (conversion de video avec VLC ou Manencode, Agave, GREYCstoration, Wing3d, etc.) qu'en articles plus fondamentaux (Voyage au c½ur d’un système de fichiers, Passerelle et réseau privé Linux facile). OpenOffice.org (les automatismes), les greffons Firefox et le cahier web (CSS, Gimp, greffons pour CMS) sont toujours au programme. Un article un peu particulier sort du lot : intitulé "Le Tzolkin", il aborde en détails les principes du calendrier Maya afin que vous puissiez comprendre l'intérêt (ou non) de certains logiciels libres qui vous permettent de calculer et transformer des dates pour ce calendrier bien particulier
GNU/Linux Magazine n°96 propose un dossier sur la géolocalisation de photos numériques et un autre sur le débogage de systèmes embarqués. On y trouve également le désormais incontournable Kernel Corner qui aborde les nouveautés du noyau 2.6.22. Coté programmation : Perl et Javascript sont au sommaire. Un article est consacré au nouvel utilitaire PowerTOP qui avait fait l'objet d'une dépêche bien commentée ici-même lors de sa sortie. Au menu, présentation, installation et cas pratique. Quant aux fans de matériel dernier cri, ils pourront saliver sur l'introduction au développement de la tablette N800 de Nokia. Une série d'article sur le sujet semble en prévision !
Ces deux magazines publient également des hors-séries : GNU/Linux Magazine Hors Série n°31 sur Gimp (et Inkscape) est déjà en kiosque, tandis que pour Linux Pratique hors-série n°8 intitulé GNU/Linux et les logiciels libres en 80 questions (Vol. 2) il vous faudra patienter jusqu'au 17 juillet. Quant au prochain hors-série GLMF (n°32), il portera très certainement sur les virus Unix, GNU/Linux et MacOS X.
Le dossier de MISC n°32 aborde la sécurité selon le point de vue de Microsoft, que ce soit au niveau OS, via les nouveautés de Vista, qu'applicatif avec le nouveau format OpenXML ou encore OneCare, logiciel récemment acquis par la société de Redmond. Comme le dit l'auteur, ce dossier ne fait qu'effleurer un sujet pour lequel quelques pages sont insuffisantes, mais c'est une très bonne introduction. Vous trouverez aussi dans ce numéro une étude de la conception d'OpenSSL, une fiche technique sur l'utilisation avancée de TCPDUMP ou encore un article sur la détection comportementale de malwares.
PC Expert n°177 propose un dossier sur la "bureautique nouvelle génération", les suites OpenOffice.org, GNOME Office mais aussi KOffice et Google Office sont détaillées comme concurrentes de MS Office. Ce numéro marque également l'apparition d'une rubrique "atelier du libre".
Planète Linux et Open Source Magazine sont toujours disponibles. Pour plus d'information, consultez la revue de presse précédente.
NdM : Merci également à Floxy pour sa participation à cette revue de presse.
Un téléphone libre : OpenMoko
La société taiwanaise FIC (First International Computer) va accepter, dès le lundi 9 juillet 2007, les premières commandes de son téléphone, le Neo1973. Ce téléphone est le premier basé sur la plateforme OpenMoko, entièrement libre et ouverte.
Le premier modèle du Neo1973 (FIC-GTA01B_v4) va être disponible mondialement pour un prix avoisinant les 300 dollars américains dans sa version de base et 450$ dans un paquetage plus complet. Ces deux versions étant destinées principalement aux développeurs, le nombre d'exemplaires disponibles est pour l'instant limité à 1000 exemplaires.
La version grand public sera quant à elle disponible dès le mois d'octobre, si les délais sont respectés, et comportera quelques améliorations avec :
Le premier modèle du Neo1973 (FIC-GTA01B_v4) va être disponible mondialement pour un prix avoisinant les 300 dollars américains dans sa version de base et 450$ dans un paquetage plus complet. Ces deux versions étant destinées principalement aux développeurs, le nombre d'exemplaires disponibles est pour l'instant limité à 1000 exemplaires.
La version grand public sera quant à elle disponible dès le mois d'octobre, si les délais sont respectés, et comportera quelques améliorations avec :
- un accélérateur graphique 2D/3D
- 2 Accéléromètres
- un processeur plus rapide : le Samsung S3C2442 (contre le S3C2410)
- le chipset WiFi Atheros AR6K
Sortie du noyau Linux 2.6.22
La dernière version du noyau Linux stable est téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org. Cette version 2.6.22 a suivi le processus normal et maintenant archi-classique des release candidate :
- La version RC-1 est apparue juste quinze jours après la sortie du noyau stable précédent. Linus a reconnu que le noyau 2.6.21 avait connu une gestation difficile et il espère que cette RC-1 annonce un progrès sur ce plan (traduction libre): «Je pense (et j'espère) que cela ne va pas être aussi douloureux que les gros changements du code des timers du noyau 2.6.21. Bien qu'il y ait ici aussi des changements importants (...) cela semble assez solide.»
- La version RC-2 a continué sur cette voie d'une version solide et bien debuggée et Linus a rappelé la règle qui interdit d'ajouter des nouvelles fonctions à ce stade du développement (traduction libre): «N'essayez même pas d'envoyer autre chose que des corrections de bugs ! Je pense que la situation actuelle semble raisonnablement bonne pour le noyau 2.6.22.»
- La sortie de la version RC-3 le 25 mai a donné l'occasion à Linus d'écrire un de ses petits bijoux humoristiques dont il a le secret. Il a lancé un appel pour que les gens téléchargent et testent cette RC-3 au lieu d'aller à la plage (traduction libre): «Nous sommes vendredi soir et les USA se préparent à un long week-end de trois jours, souvent considéré ici comme le début officiel de l'été. Donc que peut faire un nerd blanc comme un bidet ? Vous ne pouvez pas aller à la plage parce que les gens normaux vont rigoler en vous voyant et vont vous jeter du sable à la figure. Mais vous _pouvez_ faire quelque chose : vous pouvez télécharger le dernier noyau RC-3 et sourire d'un air suffisant en sachant que vous faites tourner la toute dernière merveille sur votre machine. Et tout d'un coup, cela n'a plus d'importance que ce soit l'été parce que vous pouvez rester dans votre sous-sol aux stores fermés à vous faire bronzer à la chaude lumière de votre écran LCD plutôt qu'à la dure lumière du jour. Donc ne vous inquiétez plus de ces dangereux rayons ultra-violets et prenez votre vitamine D sous la forme prévue par Dieu (et l'industrie pharmaceutique) : des petites pilules facilement avalables. Les plages sont très surfaites de toute manière, le sable s'introduit dans le ventilateur des ordinateurs portables et en un clin d'oeil plus rien ne fonctionne.
Puissiez vous avoir un bel été.»
- La version RC-4 s'est contentée de corriger divers bugs et régressions et, dix jours plus tard, Linus s'est félicité d'avoir trouvé le temps de sortir la RC-5 en dépit de la monstrueuse flame-war GPLv2/GPLv3 ayant eu lieu sur la liste de diffusion.
- Le 24 juin est apparue la -RC6 et le premier juillet la -RC7 qui semble satisfaire Linus (traduction libre): «Nous devrions être dans une très bonne situation. Le flot des patchs a vraiment ralenti et la liste de régression s'est beaucoup réduite.»
- Enfin la version finale a été annoncée le dimanche 8 juillet et Linus s'est interrogé dans son courriel pour savoir si il était vraiment nécessaire de publier une liste complète des changements (un gros fichier de plus d'une centaine de milliers de lignes) alors que presque tout le monde utilise directement le gestionnaire de code source Git pour consulter cette liste. C'est donc sans doute la dernière fois que ce fichier récapitulatif des changements (changelog) sera publié séparément.
La communauté du Libre au Québec
Dans le cadre des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre à Amiens, qui se déroule la deuxième semaine de Juillet, Valérie Dagrain consultante TIC présentera une conférence sur le Libre au Québec le jeudi 12 juillet, de 11h à 11h45.
Cette présentation rendra hommage aux représentants et membres de GULs qui font vivre cette réflexion au Québec.
Conférence:
Cette présentation rendra hommage aux représentants et membres de GULs qui font vivre cette réflexion au Québec.
Conférence:
- Dans un premier temps la présentation exposera en 5 points : le contexte et la réflexion politique du Libre au Québec ; les secteurs d’application des SSLL, les axes de recherches universitaires sur les logiciels libres ; la perception des médias et les freins culturels rencontrés par les associations pour la promotion du libre.
- Dans la deuxième partie seront développés principalement le portrait des acteurs associatifs et les projets majeurs du libre qu’ils mènent au Québec : La semaine québecoise de l’Informatique libre (SQIL) et l’association FACIL qui coordonne les présentations sur les ateliers et enjeux du libre ; l’ampleur du phénomène Koumbit - coopérative de travail libre ; Ile sans Fil et son maillage territorial avec un routeur libre et des services de proximité ; le réseau d’acteurs tels W3Qc, ISOC Qc (Internet SOCiety), le LabCMO, Studio XX, la SAT. Chacun de ces acteurs apportent de façon complémentaire sa réflexion sur les normes et les standards, les enjeux de l’expression citoyenne et les TIC, l’accès à la société de l’information.
- La conclusion portera sur le changement de modèle économique, de conscience des enjeux et l’accroissement des échanges (partenariats) de ces groupes associatifs.
Open Arena 0.7 disponible le 07/07/07 !
Open Arena est le projet de reprise des graphismes et éléments artistiques du moteur libéré Quake III pour en faire un jeu complètement libre (datas, mods, persos inclus).
Open Arena est un jeu de tir subjectif disponible pour GNU/Linux sous licence GPL.
Il est sorti le 7 Juillet 2007 en version 0.70 avec beaucoup de cartes ajoutées, de nouveaux modèles de personnages, de nouvelles musiques en Ogg/Vorbis.
Le jeu est opérationnel en mode Deathmatch, 1 vs 1, CTF, Tournoi et si vous préférez jouer "seul" (ou sans connexion internet), les bots ont un niveau redoutable.
Open Arena est un jeu de tir subjectif disponible pour GNU/Linux sous licence GPL.
Il est sorti le 7 Juillet 2007 en version 0.70 avec beaucoup de cartes ajoutées, de nouveaux modèles de personnages, de nouvelles musiques en Ogg/Vorbis.
Le jeu est opérationnel en mode Deathmatch, 1 vs 1, CTF, Tournoi et si vous préférez jouer "seul" (ou sans connexion internet), les bots ont un niveau redoutable.