Plus de deux ans après la sortie de la dernière version officielle 6.0.1 (qui fût aussi la première version chapeautée entièrement par la communauté des utilisateurs ), la nouvelle version de SME Server (anciennement E-smith) est sortie le 1er juillet, après 26 alphas, 9 bétas et 3 release candidates. C'est dire si le développement, ayant commencé il y a une bonne année, a été soigné, et mené de main de maître par Charlie Brady, Gordon Rowell, Shad Lords et consorts.
SME Server n'est pas une distribution Linux comme les autres : elle est destinée à un usage de passerelle réseau, firewall ou "serveur à tout faire" (LAMP, mail, partage de fichiers), et propose une interface web pour son administration. Elle peut autant servir de serveur personnel pour apprendre l'administration système chez soi, ou faire office de passerelle pour une PME, voire de plus grandes entreprises.
Son principal avantage est sa facilité d'installation et de configuration : en 30 minutes, le système est installé ET configuré, et fait office de firewall/passerelle pour les ordinateurs du réseau local.
Gtk 2.10 est en finale
Suivant de très près la sortie de Cairo, voici la nouvelle version stable de la bibliothèque GTK.
Elle fait partie de la série 2.x est est donc compatible avec toutes les versions précédentes de cette série.
Une part de l'activité de développement est la conséquence du projet Ridley, qui consiste à consolider et intégrer un certain nombre de fonctionnalités disponibles dans des bibliothèques externes. En effet, la qualité de ces bibliothèques était remise en question par leur isolement et la faiblesse de la maintenance, ainsi qu'une mauvaise définition de leurs objectifs. L'intégration dans GTK des fonctionnalités les plus intéressantes devrait permettre de maintenir une meilleur qualité de code et de garantir sa pérennité.
Parmi les nouveautés de cette version, on notera :
Elle fait partie de la série 2.x est est donc compatible avec toutes les versions précédentes de cette série.
Une part de l'activité de développement est la conséquence du projet Ridley, qui consiste à consolider et intégrer un certain nombre de fonctionnalités disponibles dans des bibliothèques externes. En effet, la qualité de ces bibliothèques était remise en question par leur isolement et la faiblesse de la maintenance, ainsi qu'une mauvaise définition de leurs objectifs. L'intégration dans GTK des fonctionnalités les plus intéressantes devrait permettre de maintenir une meilleur qualité de code et de garantir sa pérennité.
Parmi les nouveautés de cette version, on notera :
- Une nouvelle API pour les opérations d'impression, s'appuyant sur Cairo et fonctionnant soit avec CUPS, soit avec lpr, grâce à des modules chargés dynamiquement ;
- Un ensemble de widgets pour la gestion des fichiers récemment utilisés ;
- Le support du glisser/déposer des onglets du widget GtkNotebook ;
- Un widget multiplateforme GtkStatusIcon pour la création des icônes de notification ;
- GtkAssistant, pour la création de boites de dialogue d'assistance (wizard) ;
- La boîte de dialogue de sélection de fichier est maintenant asynchrone et donc ne se fige pas lors d'accès lent sur le système de fichier ;
- De multiples améliorations du widget GtkTreeView, comme la possibilité d'affichage d'une grille et d'afficher le widget de recherche dans une autre fenêtre, et la sélection multiple par zone rectangulaire (rubberband).
GCstar : Logiciel de gestion de collections
GCstar est une application sous GPL permettant de gérer diverses collections. Écrite en Gtk2-perl, elle s'intègre donc bien dans un environnement Gnome ou XFCE.
Bien qu'étant un projet récent (la 0.2 vient de sortir), il s'appuie sur GCfilms. GCstar propose donc tous ses modules pour la récupération d'informations automatiques depuis des sites Internet ou la transformation des collections depuis ou vers d'autres formats. Les traductions en 12 langues (dont bien sûr le français) sont aussi présentes même si certaines nécessitent encore de petites adaptations. Péri, la mascotte de GCfilms créée par le Spektre, est aussi de la partie et devient la mascotte de GCstar.
La version 0.2 sait gérer les collections de films et de jeux vidéos. De nouveaux types seront ajoutés dans les versions suivantes.
Bien qu'étant un projet récent (la 0.2 vient de sortir), il s'appuie sur GCfilms. GCstar propose donc tous ses modules pour la récupération d'informations automatiques depuis des sites Internet ou la transformation des collections depuis ou vers d'autres formats. Les traductions en 12 langues (dont bien sûr le français) sont aussi présentes même si certaines nécessitent encore de petites adaptations. Péri, la mascotte de GCfilms créée par le Spektre, est aussi de la partie et devient la mascotte de GCstar.
La version 0.2 sait gérer les collections de films et de jeux vidéos. De nouveaux types seront ajoutés dans les versions suivantes.
Un nouveau jeu libre : "Ri-li" v.1.0
Ri-li est un nouveau jeu de type arcade distribué sous licence GPL. Vous dirigez une petite locomotive en bois et vous devez ramasser tous les wagons pour gagner la partie.
Ri-li est disponible pour Linux (sources et RPM), Mac OS X et Windows. La version 1.0.2 est disponible depuis le 29/06/2006.
La version 1.0 comprend 8 langues, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français, japonais, russe. De belles et fluides animations, 40 niveaux, 3 superbes musiques et pleins d'effets sonores.
Ri-li est disponible pour Linux (sources et RPM), Mac OS X et Windows. La version 1.0.2 est disponible depuis le 29/06/2006.
La version 1.0 comprend 8 langues, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français, japonais, russe. De belles et fluides animations, 40 niveaux, 3 superbes musiques et pleins d'effets sonores.
Fedora Core et Creative Commons lancent le concours Open Video
L'équipe Marketing du Projet Fedora et CreativeCommons annoncent le lancement du concours Open Video ! Le but de ce concours est de promouvoir les copyrights « flexibles », la vidéo libre et le Projet Fedora.
Comment participer ?
Envoyez vos vidéos à l'adresse e-mail suivante, avant le 20 juillet 2006 : openvideo@fedoraproject.org.
Votre vidéo doit être au format OGG Theora, peser moins de 10Mo et durer moins de 30 secondes. Elle doit également être sous la licence Attribution-ShareAlike-2.5. Vous pouvez réutiliser du contenu déjà librement disponible (musique et vidéos sous licence CC).
Et les récompenses ?
Le joli camescope que l'on voit sur cette page. Les 150 premiers envois recevront une paire de tongues estampillées Fedora. Ça sent les vacances !
Comment participer ?
Envoyez vos vidéos à l'adresse e-mail suivante, avant le 20 juillet 2006 : openvideo@fedoraproject.org.
Votre vidéo doit être au format OGG Theora, peser moins de 10Mo et durer moins de 30 secondes. Elle doit également être sous la licence Attribution-ShareAlike-2.5. Vous pouvez réutiliser du contenu déjà librement disponible (musique et vidéos sous licence CC).
Et les récompenses ?
Le joli camescope que l'on voit sur cette page. Les 150 premiers envois recevront une paire de tongues estampillées Fedora. Ça sent les vacances !
Concours de graphisme pendant les RMLL 2006
Un concours de graphisme sera organisé, dans le cadre des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre, le mercredi 5 juillet 2006. Le sujet sera disponible à 8h30 sur la page du thème Graphisme des RMLL. Les images seront à rendre au plus tard à 17h30.
Il consistera en une idée, phrase, thème ou citation que vous serez libre d’illustrer à votre goût. Le concours est ouvert à tous, amateur ou professionnel. Il n’est en aucun cas nécessaire d’être présent au RMLL pour participer même si vous êtes les bienvenus pour partager votre créativité dans la convivialité et l’aide d’autres utilisateurs.
L’image devra être originale et en aucun cas ne reprendre des travaux plus anciens ou en provenance de bibliothèques d’images. Tout au long de la réalisation de votre travail, il vous sera demandé des captures d’écran afin de juger de l’originalité de votre travail et de son évolution.
Il consistera en une idée, phrase, thème ou citation que vous serez libre d’illustrer à votre goût. Le concours est ouvert à tous, amateur ou professionnel. Il n’est en aucun cas nécessaire d’être présent au RMLL pour participer même si vous êtes les bienvenus pour partager votre créativité dans la convivialité et l’aide d’autres utilisateurs.
L’image devra être originale et en aucun cas ne reprendre des travaux plus anciens ou en provenance de bibliothèques d’images. Tout au long de la réalisation de votre travail, il vous sera demandé des captures d’écran afin de juger de l’originalité de votre travail et de son évolution.
La fondation Eclipse sort Callisto
Un an tout juste après la sortie d'Eclipse 3.1, la fondation Eclipse a frappé un grand coup avec le projet Callisto : une compilation de dix de ses projets.
L'objectif était de se caler sur les cycles de développements de ses partenaires et contributeurs et d'accélérer l'adoption des technologies Eclipse, cela permet également d'éliminer toute incertitude autour des versions de chaque projet.
Callisto est composé de :
On retiendra bien évidemment le composant principal : l'environnement Eclipse qui passe donc en version 3.2. Le nombre de changement est, comme à chaque fois, impressionnant. Les principaux ajouts sont détaillés avec des copies d'écrans sur la page new noteworthy.
L'objectif semble atteint puisqu'après le compteur que l'on a pu suivre sur la page principale, les projets sont effectivement disponibles au téléchargement.
Le projet est disponible sur GNU/Linux (x86/PPC/x86_64), Windows, Solaris8 (SPARC), Mac OSX, AIX (PPC), HP-UX (HP9000)
L'objectif était de se caler sur les cycles de développements de ses partenaires et contributeurs et d'accélérer l'adoption des technologies Eclipse, cela permet également d'éliminer toute incertitude autour des versions de chaque projet.
Callisto est composé de :
- Business Intelligence and Reporting Tools (BIRT)
- C/C++ IDE (CDT)
- Data Tools Platform (DTP)
- Eclipse Modeling Framework (EMF)
- Graphical Editing Framework (GEF)
- Graphical Modeling Framework (GMF)
- Eclipse IDE
- Eclipse Test and Performance Tools Platform Project (TPTP)
- Eclipse Web Tools Platform Project (WTP)
- Visual Editor (VE)
On retiendra bien évidemment le composant principal : l'environnement Eclipse qui passe donc en version 3.2. Le nombre de changement est, comme à chaque fois, impressionnant. Les principaux ajouts sont détaillés avec des copies d'écrans sur la page new noteworthy.
L'objectif semble atteint puisqu'après le compteur que l'on a pu suivre sur la page principale, les projets sont effectivement disponibles au téléchargement.
Le projet est disponible sur GNU/Linux (x86/PPC/x86_64), Windows, Solaris8 (SPARC), Mac OSX, AIX (PPC), HP-UX (HP9000)
Cairo 1.2 met le feu
Cairo est une bibliothèque graphique 2D qui permet de générer plusieurs types de sortie, soit en mode image, via les backends image, xlib et win32, soit en mode vectoriel, à l'aide des backends PDF, Postscript et SVG. Elle incorpore aussi en certain nombre de backends expérimentaux, dont OpenGL (glitz), Quartz et XCB.
Elle est ou sera utilisée par un nombre croissant d'applications, comme par exemple librsvg, Mono ou les prochaines versions stables de Firefox et de Gnumeric. La suite du développement de Cairo sera principalement consacrée à l'optimisation et à l'amélioration des performances de Cairo.
La nouvelle version stable de la bibliothèque graphique Cairo vient de voir le jour. Les principales nouveautés sont l'officialisation des backends PDF et Postscript, ainsi que l'apparition du backend SVG. À la différence des versions expérimentales des backends PDF et Postscript présentes dans Cairo 1.0, les fichiers générés sont maintenant principalement vectoriels, et le recours à des images de substitution n'a lieu qu'en dernier ressort. C'est sur cette version que s'appuiera la très prochaine bibliothèque GTK+ 2.10 pour le support de l'impression.
Elle est ou sera utilisée par un nombre croissant d'applications, comme par exemple librsvg, Mono ou les prochaines versions stables de Firefox et de Gnumeric. La suite du développement de Cairo sera principalement consacrée à l'optimisation et à l'amélioration des performances de Cairo.
La nouvelle version stable de la bibliothèque graphique Cairo vient de voir le jour. Les principales nouveautés sont l'officialisation des backends PDF et Postscript, ainsi que l'apparition du backend SVG. À la différence des versions expérimentales des backends PDF et Postscript présentes dans Cairo 1.0, les fichiers générés sont maintenant principalement vectoriels, et le recours à des images de substitution n'a lieu qu'en dernier ressort. C'est sur cette version que s'appuiera la très prochaine bibliothèque GTK+ 2.10 pour le support de l'impression.
Le développement d'ext4 a commencé
Suite à la proposition de différents patchs pour ext3 (la dernière mouture du système de fichiers spécifique à Linux) par des développeurs du noyau, une discussion a eu lieu sur la LKML entre ceux en faveur de changement mettant potentiellement à mal la stabilité du noyau et ceux qui préféreraient aller de l'avant, laissant les problèmes de stabilité aux distributeurs (rappelons que ceci est officiellement la nouvelle politique du noyau, bien que les développeurs évitent bien sûr autant que possible de tout casser).
Étant donné la base d'utilisateurs d'ext3, les inquiétudes portant sur la stabilité du code et du format sur disque après intégration de patchs importants ont été nombreuses, et Linus y a été particulièrement sensible (étant donné qu'un système de fichier instable mettrait en péril le travail des développeurs qui l'aident, on peut le comprendre).
Il a donc été décidé d'ajouter un système de fichier ext4 dans le code du noyau, et de faire les changements dangereux sur celui-ci. La stabilisation du code est prévu dans environ 12 à 18 mois, bien que de nombreuses améliorations seront probablement proposées.
L'article qui suit est une traduction complète du mail de Théodore Ts'o (mainteneur, avec d'autres, d'ext2/3) détaillant le mode de développement prévu pour ext4.
NdM Merci a patrick_g de nous avoir proposé une dépèche sur le même sujet.
Étant donné la base d'utilisateurs d'ext3, les inquiétudes portant sur la stabilité du code et du format sur disque après intégration de patchs importants ont été nombreuses, et Linus y a été particulièrement sensible (étant donné qu'un système de fichier instable mettrait en péril le travail des développeurs qui l'aident, on peut le comprendre).
Il a donc été décidé d'ajouter un système de fichier ext4 dans le code du noyau, et de faire les changements dangereux sur celui-ci. La stabilisation du code est prévu dans environ 12 à 18 mois, bien que de nombreuses améliorations seront probablement proposées.
L'article qui suit est une traduction complète du mail de Théodore Ts'o (mainteneur, avec d'autres, d'ext2/3) détaillant le mode de développement prévu pour ext4.
NdM Merci a patrick_g de nous avoir proposé une dépèche sur le même sujet.
Le picnic du libre en Savoie le 1er juillet
Alpinux, le lug de Savoie fête l'arrivée des vacances avec un dernier rendez-vous en forme de picnic.
Qui ? Toute personnes prête à passer une bonne journée en parlant du libre
Quoi ? Un pique-nique. Pour les martiens, de quoi manger et boire sur le gazon !
Quand ? le samedi 1er juillet, à partir de 11 H.
Où ? La plage des Mottets, au bord du lac du Bourget.
Qui ? Toute personnes prête à passer une bonne journée en parlant du libre
Quoi ? Un pique-nique. Pour les martiens, de quoi manger et boire sur le gazon !
Quand ? le samedi 1er juillet, à partir de 11 H.
Où ? La plage des Mottets, au bord du lac du Bourget.
Le projet de loi DADVSI adopté
C'est en ce 30 juin 2006, peu après 15h00, que vient d'être adopté en France, sans grande surprise, le projet de loi DADVSI, à la veille des vacances parlementaires. Ce vote (à main levée, au Sénat comme à l'Assemblée nationale) est donc finalement passé, malgré l'opposition des groupes socialistes, communistes, ainsi que des parlementaires Verts et de certains députés UDF (d'autres ayant préféré l'abstention ou l'absence).
C'est le texte issu de la commission mixte paritaire qui vient d'être adopté, avec toutes les composantes décriées par les opposants à ce projet de loi (protection des mesures techniques de protection (MTP), protection très limitée de l'interopérabilité, menaces sur les développeurs de logiciels de partages et de contournement des protections, ...).
Ceci met donc un terme à la longue procédure d'adaptation de la directive européenne EUCD, qui s'est déroulée dans un climat souvent houleux, ponctué de nombreuses suspensions de séances, et dont le calendrier a étrangement coïncidé avec les périodes de faible affluence (séances tardives, juste avant les fêtes de fin d'année ou juste avant les vacances parlementaires).
Le mouvement d'opposition mené ces derniers mois par de nombreux collectifs d'internautes ne devra pas cesser pour autant, et il conviendra de ne pas baisser les bras après cette lourde défaite. C'est la seconde fois, après la directive sur les brevets logiciels, qu'un texte sur un sujet proche de l'informatique voit autant de personnes impliquées dans le débat, notamment au travers la pétition EUCD.info, qui a recueilli plus de 170 000 signatures, par les nombreuses manifestations organisées, les députés étant eux-mêmes étonnés par la fréquentation assidue des flux vidéo (de piètre qualité et en formats fermés, soit dit en passant) de l'Assemblée nationale et du Sénat.
L'opposition a d'ores et déjà fait savoir qu'un recours sera déposé devant le Conseil constitutionnel, dont elle a exposé les moyens à l'Assemblée, et qu'elle compte remettre totalement à plat cette loi en cas de victoire en 2007.
NdM : Merci à Francois Revol qui a aussi proposé une dépêche.
C'est le texte issu de la commission mixte paritaire qui vient d'être adopté, avec toutes les composantes décriées par les opposants à ce projet de loi (protection des mesures techniques de protection (MTP), protection très limitée de l'interopérabilité, menaces sur les développeurs de logiciels de partages et de contournement des protections, ...).
Ceci met donc un terme à la longue procédure d'adaptation de la directive européenne EUCD, qui s'est déroulée dans un climat souvent houleux, ponctué de nombreuses suspensions de séances, et dont le calendrier a étrangement coïncidé avec les périodes de faible affluence (séances tardives, juste avant les fêtes de fin d'année ou juste avant les vacances parlementaires).
Le mouvement d'opposition mené ces derniers mois par de nombreux collectifs d'internautes ne devra pas cesser pour autant, et il conviendra de ne pas baisser les bras après cette lourde défaite. C'est la seconde fois, après la directive sur les brevets logiciels, qu'un texte sur un sujet proche de l'informatique voit autant de personnes impliquées dans le débat, notamment au travers la pétition EUCD.info, qui a recueilli plus de 170 000 signatures, par les nombreuses manifestations organisées, les députés étant eux-mêmes étonnés par la fréquentation assidue des flux vidéo (de piètre qualité et en formats fermés, soit dit en passant) de l'Assemblée nationale et du Sénat.
L'opposition a d'ores et déjà fait savoir qu'un recours sera déposé devant le Conseil constitutionnel, dont elle a exposé les moyens à l'Assemblée, et qu'elle compte remettre totalement à plat cette loi en cas de victoire en 2007.
NdM : Merci à Francois Revol qui a aussi proposé une dépêche.
Timers haute résolution et horloge dynamique.
Thomas Gleixner et Ingo Molnar ont produit un patch pour le noyau Linux 2.6.17 qui apporte deux améliorations concernant l'horloge et les interruptions associés sur architecture x86 (y compris SMP) et prochainement sur x86_64, PPC et ARM.
La première amélioration concerne la précision de l'horloge, cette modification permet aux timers POSIX et à la fonction nanosleep() d'atteindre la précision offerte par le matériel, typiquement 1µs sur un PC classique, et ceci de manière totalement transparente. L'implémentation classique du noyau s'appuie sur la valeur de HZ, ce qui offre une précision médiocre de 1ms à 10 ms (1ms pour les noyaux compilés avec HZ=1000Hz)
La seconde amélioration appelée "tickless kernel" pourrait être traduite par "Noyau sans tic d'horloge" ou "sans métronome". Il est possible de choisir à la compilation un mode dans lequel il n'y a plus de signal d'horloge périodique, l'horloge est alors programmée à chaque fois en fonction de la prochaine interruption d'horloge nécessaire. S'il n'y a aucun besoin pendant 1,5 secondes, le processeur restera réellement en état IDLE pendant 1,5 secondes. D'après les développeurs, les interruptions d'horloge sont réduites à 1 ou 2 par seconde. L'implémentation actuelle du noyau fait qu'une interruption d'horloge arrive avec la périodicité définie à la compilation (100Hz, 250Hz ou 1000Hz) même lorsque cela n'est pas nécessaire.
Cette amélioration permet de réduire la consommation du processeur et de ce fait, réduire la chaleur dégagée et augmenter l'autonomie de la batterie dans le cas d'ordinateurs portables. En prime c'est une solution à un problème récent: certains utilisateurs des Core-Duo d'Intel, en particulier sur les MacBook d'Apple, se plaignent d'entendre les interruptions de l'horloge lorsque leur processeur est au repos (probablement à cause des pics de courant générés avec une fréquence audible et d'un couplage inductif), l'absence de ces interruptions devrait leur permettre de retrouver le silence.
La première amélioration concerne la précision de l'horloge, cette modification permet aux timers POSIX et à la fonction nanosleep() d'atteindre la précision offerte par le matériel, typiquement 1µs sur un PC classique, et ceci de manière totalement transparente. L'implémentation classique du noyau s'appuie sur la valeur de HZ, ce qui offre une précision médiocre de 1ms à 10 ms (1ms pour les noyaux compilés avec HZ=1000Hz)
La seconde amélioration appelée "tickless kernel" pourrait être traduite par "Noyau sans tic d'horloge" ou "sans métronome". Il est possible de choisir à la compilation un mode dans lequel il n'y a plus de signal d'horloge périodique, l'horloge est alors programmée à chaque fois en fonction de la prochaine interruption d'horloge nécessaire. S'il n'y a aucun besoin pendant 1,5 secondes, le processeur restera réellement en état IDLE pendant 1,5 secondes. D'après les développeurs, les interruptions d'horloge sont réduites à 1 ou 2 par seconde. L'implémentation actuelle du noyau fait qu'une interruption d'horloge arrive avec la périodicité définie à la compilation (100Hz, 250Hz ou 1000Hz) même lorsque cela n'est pas nécessaire.
Cette amélioration permet de réduire la consommation du processeur et de ce fait, réduire la chaleur dégagée et augmenter l'autonomie de la batterie dans le cas d'ordinateurs portables. En prime c'est une solution à un problème récent: certains utilisateurs des Core-Duo d'Intel, en particulier sur les MacBook d'Apple, se plaignent d'entendre les interruptions de l'horloge lorsque leur processeur est au repos (probablement à cause des pics de courant générés avec une fréquence audible et d'un couplage inductif), l'absence de ces interruptions devrait leur permettre de retrouver le silence.
PC de marque avec Linux pré-installé
Serait-ce le signal que de nombreux libristes attendaient ?
Si l'on avait déjà vu des PC de marque livrés pré-installés avec Linux, notamment avec HP et Mandriva, Acer va plus loin. Cette société offre en effet la possibilité, sur une configuration matérielle donnée, de comparer les prix entre Linux et la "taxe Windows". Linux permet donc de faire une économie de 100 EUR HT soit 20% du prix d'une configuration de base.
En outre, les distributions Linux grand public comprennent une ou plusieurs suites bureautiques compatibles avec la norme ISO 26300 et n'obligent pas à un passage par la taxe antivirus.
Si l'on avait déjà vu des PC de marque livrés pré-installés avec Linux, notamment avec HP et Mandriva, Acer va plus loin. Cette société offre en effet la possibilité, sur une configuration matérielle donnée, de comparer les prix entre Linux et la "taxe Windows". Linux permet donc de faire une économie de 100 EUR HT soit 20% du prix d'une configuration de base.
En outre, les distributions Linux grand public comprennent une ou plusieurs suites bureautiques compatibles avec la norme ISO 26300 et n'obligent pas à un passage par la taxe antivirus.
PTT 1.0 : outil de trace pour la NPTL
PTT (POSIX Thread Trace Toolkit) est un outil distribué sous licence LGPL ayant pour but de simplifier le débogage ainsi que l'optimisation d'applications multithreadées utilisant la NPTL (Native POSIX Thread Library) sous Linux. La version 1.0 de cet outil est disponible sur SourceForge.
Depuis la sortie de la version 0.10.0 (voir cette dépêche à ce sujet), PTT s'est enrichi d'un nouvel outil permettant de mesurer la contention durant l'exécution des applications. Cet outil permet entre autre de lister les objets (mutex, sémaphores...) les plus contendants ou de fournir la durée des périodes d'attente pour chaque thread. L'analyse de ces informations est une aide précieuse pour identifier les goulots d'étranglement dans un programme et permettre au développeur de focaliser ses efforts d'optimisation sur les parties du code réellement critique.
Depuis la sortie de la version 0.10.0 (voir cette dépêche à ce sujet), PTT s'est enrichi d'un nouvel outil permettant de mesurer la contention durant l'exécution des applications. Cet outil permet entre autre de lister les objets (mutex, sémaphores...) les plus contendants ou de fournir la durée des périodes d'attente pour chaque thread. L'analyse de ces informations est une aide précieuse pour identifier les goulots d'étranglement dans un programme et permettre au développeur de focaliser ses efforts d'optimisation sur les parties du code réellement critique.
La France 5ième au dernier TOP 500 des supercalculateurs
La France est 5ième dans le dernier classement du TOP 500 des plus puissants supercalculateurs avec 42.9 TFlop/s.
Il s'agit du Supercalculateur du CEA à Bruyeres-le-Chatel (le Tera-10 construit par BULL). Il comporte 8704 Processeurs 64 bits Itanium 2 à 1.6 Ghz et 26000 Giga de mémoire. Il tourne sous Linux.
Le numéro 1 est toujours le BlueGene/L (IBM) avec 280.6 TFlop/s. Il comporte 131072 processeurs IBM PowerPC. Premier depuis les 3 derniers top 500, il est installé au Lawrence Livermore National Laboratory en Californie.
Le classement par système d'exploitation est assez significatif et montre bien la domination sans faille de Linux qui atteint presque les trois quarts du parc, suivi par les Unix qui font presque tout le restant. On peut aussi remarquer que Windows vient de doubler sa part en passant de une à deux machines.
Le prochain classement aura lieu dans 6 mois.
Il s'agit du Supercalculateur du CEA à Bruyeres-le-Chatel (le Tera-10 construit par BULL). Il comporte 8704 Processeurs 64 bits Itanium 2 à 1.6 Ghz et 26000 Giga de mémoire. Il tourne sous Linux.
Le numéro 1 est toujours le BlueGene/L (IBM) avec 280.6 TFlop/s. Il comporte 131072 processeurs IBM PowerPC. Premier depuis les 3 derniers top 500, il est installé au Lawrence Livermore National Laboratory en Californie.
Le classement par système d'exploitation est assez significatif et montre bien la domination sans faille de Linux qui atteint presque les trois quarts du parc, suivi par les Unix qui font presque tout le restant. On peut aussi remarquer que Windows vient de doubler sa part en passant de une à deux machines.
Le prochain classement aura lieu dans 6 mois.