Journal Encore des nouvelles de Fortran

33
6
mai
2021

Mon précédent article Des nouvelles de Fortran du 3 mai 2020 commençait par ces mots : « Punk is not dead, Fortran non plus ». Et voilà que dans le TIOBE Index d'avril 2021, le Fortran fait son retour dans le top 20 avec un saut de la 34e position à la 20e, après 10 ans d'éclipse. Avec un taux de 0,91 %, on pourrait se contenter de s'étonner et penser que l'on est dans le bruit (…)

OpenMOLE 5: Interface web et Market Place

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, bubar🦥 et tuiu pol. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
19
25
sept.
2015
Science

La version 5 d'OpenMOLE - surnommé Loving Lobster (homard aimant) - vient d'être publiée. Pour mémoire OpenMOLE est un logiciel permettant de distribuer des explorations d'espaces de paramètres, de listes de fichiers, d'algorithme d'optimisation, d'analyse de sensibilité… sur des environnements de calcul type serveurs multi-processeurs, fermes et grilles de calcul. Il permet d’intégrer facilement votre code exécutable quelque soit le langage (C++, R, Python, Java, NetLogo…) et déporte son exécution de manière entièrement transparente, sans aucune installation préalable du coté de l'environnement d'exécution. Il permet de concevoir des workflows de calcul à très grande échelle générant des millions de jobs et des centaines de Go de données.

Voir les changements depuis la version 4 en seconde partie de dépêche.

Nous donnons régulièrement des formations ouvertes au public d'OpenMOLE à l'Institut des Systèmes Complexes à Paris. La prochaine aura lieu courant octobre, elle sera annoncée très prochainement.

Où vont les supercalculateurs ? D’où on vient, quels sont les problèmes, où l’on va (1re partie)

Posté par  . Édité par Davy Defaud, Ontologia, Thomas Debesse, Nÿco, patrick_g, Benoît, Yala, Benoît Sibaud et palm123. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
121
5
juil.
2013
Technologie

Il y a un bail, j’avais dit que je voulais un jour parler des architectures haute performance, et de leur potentiel futur. Je me lance donc ici, en espérant que certains se permettront de me corriger là où j’aurai fait des erreurs (sans doute nombreuses).

Je vais diviser ces explications en trois parties. La première (qui suit juste après) va juste faire un rappel sur les architectures « séquentielles » de base. La deuxième partie (à venir très bientôt) s’occupera de décrire les systèmes multi‐processeurs et multi‐cœurs, ainsi que la raison de leur existence. J’en profiterai pour aussi expliquer les problèmes récurrents liés à l’exploitation de systèmes haute performance. La dernière partie parlera des efforts effectués en ce moment pour fabriquer les supercalculateurs du futur (disons à l’horizon 2020-2025).