Pour ceux qui ne savent pas encore, le film d'animation le plus complexe mélangeant 3D 2D et « coups de crayon », Spirit l'étalon des plaines est dans nos salles de cinéma actuellement. Et dans le casting... Linux bien sûr !
Ce chez-d'oeuvre de Dreamworks vaut vraiment le coup d'oeil.
Note du modérateur : plus de détails techniques et des photos des machines dans les liens 2 et 3. Le dernier lien pointe vers une dépêche précédente sur le sujet.
Quel est le rapport entre les mots suivants : Opensource , Walt-Disney, Java ?
Et bien Walt Disney Internet Group a un site opensource.go.com où il met en ligne différents outils de publication web. C'est écrit en java (servlet, bibliothéque, et environnement de développement).
Ils sont au nombre de 5 :
- TeaServlet : le moteur des templates
- Tea : un language de template
- Trove : une bibliothèque utilisée par Tea et TeaServlet
- Kettle : IDE pour éditer les templates Tea
- BeanDoc
La licence est dérivée de la licence apache.
Certains trouveront génant qu'elle ne soit pas compatible avec la GPL de GNU, d'autres non. Toujours est-il que c'est un point positif comme exemple de logiciel libre venant d'un groupe connu.
Note du modérateur : un anonyme nous signale aussi que « les studios d'animation Disney ont annoncé hier leur intention d'utiliser le système d'exploitation GNU Linux. Apres Dreamworks, SKG, Pixar Animation Studios ou encore Industrial Light ». Voir l'article Le Temps
Le supplément du quotidien Les Echos daté du lundi 17, présente en première page un article sur l'adoption de Linux auprès de certains studios d'animations de la MPAA. Le sujet est surtout traité d'un point de vu économique et financier, ie. des contrats qu'ont les studios avec HP et IBM, mais l'article rappelle aussi l'évolution de Linux comme ferme de rendu seulement vers les solutions actuelles 100% Linux.
Figure également une interview d'Ed Leonard (DreamWorks) assez élogieuses pour Linux est l'OpenSource. "Traditionnellement, nous sommes une industrie du secret (...), or Linux est une plate-forme « communautaire » qui, je l'espère, va nous forcer à communiquer sur la question de l'infrastructure technologique. Par exemple, notre application 2D Image Playback (...) est disponible dans le domaine public et peut servir de nouveau standard".
Petit bémol, la double page du journal présente aussi un studio, français lui, fier de prétendre avoir choisi MSWin car "On ne voulait pas prendre de risque quand à l'OS utilisé", comme quoi, en France, c'est pas encore ca...
Page 11 du même journal figure un article sur l'arrivée de Mozilla 1.0 et son influence dans la guerre des navigateurs. L'article est globalement bon, meme si le journaliste semble croire que Mozilla = Netscape (et prete ainsi des intentions bassement mercantiles à Mozilla). Retenons quand meme cette phrase pour le moins étonnante: « Les premiers utilisateurs apprécient tout particulièrement la fonction de navigation indexée ("tabbed browsing") qui permet de créer des liens entre les pages que l'on consulte lors d'une recherche en ligne ».
Petit détail amusant, une dépèche intitulée « Encore une faille dans les logiciels de Microsoft » est située juste à coté.
Encore une preuve que Linux ne reste pas cantoné à un certain domaine d'utilisation et qu'il est ouvert à tout.
VariCAD un logiciel de dessin orienté construction mécanique se veut être un proche parent du logiciel phare dans ce secteur : AutoCAD. Il est aussi, selon l'article, facile à prendre en main et 'l'investissement en temps de formation devrait se réduire au strict minimum' car, précisons-le, ce logiciel est propriétaire. Selon l'auteur, ce logiciel est suceptible d'orienter une entreprise vers autre chose que AutoCAD et compagnie...
A noter quand même que l'introduction de cet article souligne le fait que les grands studios d'art grahique n'utilisent que des logiciels classiques (sous entendu windows) mais que des studios d'effets spéciaux cinématographiques utilisent du Linux (relire les articles sur DreamWorks à ce sujet).
La célèbre compagnie Dreamworks continue de faire passer ses stations de travail sous Linux... 150 ont ete utilisées pour leur dernière production présentée à Cannes (Spirit) et 350 le sont pour leur projet d'animation en cours de réalisation (Sinbad).
Chose intéressante, ils retouchent leurs images avec Photoshop sur leurs boites Linux... grâce à VMWare. Enfin, ils indiquent que leur choix continue de se porter sur Linux et pas sur MacOS X car ils sont "really happy with what Linux is allowing us to do with commodity software."
Newsforge rapporte la décision prise par Dreamworks (« Antz », « Shrek ») d'utiliser Linux sur l'ENSEMBLE des serveurs de leur ferme de calcul 3D, ainsi que sur leurs stations de travail.
A la casse, donc, les serveurs SGI tournant sous Irix. Les voilà remplacés par des stations HP x4000 sous Linux.
On apprend aussi que le prochain film d'animation des studios Dreamworks, intitulé « Spirit : Stallion of the Cimarron », a déjà été produit sur ces nouveaux systèmes.
Slashdot reprend cet article en ajoutant qu'Adobe se préparerait a sortir des versions Linux de ses produits, dans le but de conserver ses clients migrants sous Linux.
Note du modérateur : la partie Adobe de la dépêche est à prendre au conditionnel, puisque rien ne l'étaie. Voir aussi les commentaires de Slashdot sur le DMCA et l'affaire Adobe ebook.
Pour ceux qui l'ignorent, Shrek est un film d'animation : ce n'est pas un dessin animé, mais un film complètement en images de synthèse, produit par les studios DreamWorks (Small Soldiers, FourmiZ, Le prince d'Egypte, Gladiator...)
L'histoire est digne des meilleurs classiques : une princesse est retenue dans un château gardé par un dragon, un prince veut l'épouser pour devenir roi, et envoit un ogre faire le sale travail...
Un classique genre Disney ? Pas du tout. Shrek est le type de l'anti-héro : il est sale, rote et effraie tout le monde. Le monde de la féérie médiévale est tourné en dérision (mais pas en ridicule), et le résultat est assez jubilatoire : un âne parlant avec la voix surexitée d'Eddy Murphy, une belle princesse qui réagit comme Lara Croft sur le coup de la colère, des références permanentes (et tournées en ridicule cette fois) aux "grands classiques" Disney, le tout agrémenté d'une musique plus rock'n'roll que moyen-âgeuse. En fait, c'est complètement délirant.
Naturellement, il y a une morale : ne vous fiez pas aux apparences. Le gros sale n'est pas forcément mauvais, la jolie princesse romantique n'est pas forcément nunuche, ni celle que l'on croit...
Bref, un très bon moment pour les "grands", et les "petits" devraient également y trouver leur compte - même sans remarquer toutes les références, c'est quand même aussi destiné aux enfants. Dernier mot pour la petite histoire, DreamWorks utilise massivement Linux pour ses gigantesques calculs...
Dans cet article de ZDNet, on apprend que Linux est en train de remplacer petit à petit Irix (l'Unix made in SGI) et Microsoft Windows NT dans le monde des studios d'effets spéciaux.
Ainsi on y apprend que DreamWorks pense beaucoup de bien de Linux en terme de retour sur investissement, que ILM se prépare à remplacer la moitié de ses 1300 stations SGI par des stations sous Linux, et que Pixar a lui aussi décidé de convertir ses stations SGI en stations Linux après avoir un temps penser à prendre des stations Windows NT.
Un film à ne pas manquer : The ring!
C'est un film japonais, qui a connu un grand succes, ring 2 et ring 3 existe d'ailleurs (et oui ring date de 98...) et dreamworks à racheté les droits pour en faire un remake.
Le film commence par deux filles se racontant des histoires à faire peur. Mais une des histoires fait fremir vraiment une des filles : Le visionage d'une video malefique provoque la mort exactement une semaine apres...
Ce film est vraiment tres bon. Il fait peur à la maniere de shinning pour les connaisseurs. Rien a voir avec les navets comme Blair witch ou scream avec lequel il est souvent comparé. J'en tremble encore et pourtant je ne suis pas tres impressionnable :)
Voici le dernier film d'animations sorti des studios DreamWorks. Le thème central est la liberté assortie de la survie et de l'entraide. Il met en scène une colonie de poules enfermées dans un camp de concentration et obligées de pondre sous peine de mort. En effet Mrs Tweedy qui est trés à cheval sur la rentabilité a le rôle de chef, et son mari celui de gardien aidé par 2 gros mollosses. Ginger la meneuse, avec l'aide d'une amie va déployer une imagination hors du commun pour construire des plans d'évasions dont les premiers sont des fiascos. L'arrivée d'un dénommé Rocky va bouleverser la vie de cette petite colonie.
Je suis admiratif devant le travail réalisé. Malgré quelques moments de fous rires ce film m'a déplu par les sujets traités qui sont graves et qui n'ont pas être mélangés avec une technique qui adoucit l'image:
- l'exploitation humaine et l'aliénation des autres.
- Ce que j'appellerai du féminisme (En effet les rôles de pouvoirs sont joués des personnages féminins et les rares personnages masculins sont gardien bête, vendeur invétéré, menteur vantard et radoteur ). Autant je trouve cela bien dans des films comme "Girlfight" ou "la squale" qui sont trés bien au passage.
- Les clichés américains: le mythe du héros volant (superbe mâle costaud comme superman), un vieillard anglais un peu sénile (représentant le vieux continent qu'est l'Europe), la productivité, ...
Le point positif et que cela fera peut-être partie des références des enfants qui en auront une vision autre que la mienne. Les 2 clins d'oeils que j'ai envie de faire sont à la série Papa Schultz (pour la liberté d'actions à l'intérieur du camp) et aux Mystérieuses Cités d'Or (pour la préparation d'envol de l'oiseau salvateur lorsqu'il déploit ses ailes). N'ayant pas vu Wallace et Gromit, je ne peut pas faire de comparaison intéressante.