Il est courant, au sein de la communauté du logiciel libre, de présenter une distribution GNU/Linux comme une simple intégration ou un assemblage de tous les logiciels qu’elle propose. Une sorte de glu entre eux.
La distribution Fedora va au‐delà de ce constat. Ses objectifs et sa communauté lui permettent de réaliser d’autres choses. En effet, depuis sa création, Fedora est une « vitrine technologique » et à ce titre a essayé de mettre en avant ou de développer des solutions novatrices pour le logiciel libre. Mais depuis Fedora 21, sortie fin 2014, Fedora s’est découpée en trois produits distincts : Workstation, Server et Atomic. Si Fedora Workstation et Server ont accès aux mêmes paquets, le projet a souhaité fournir des expériences utilisateur adaptées à chaque cas d’usage dès la fin de l’installation. Par conséquent, Fedora Workstation a sa liste de travail pour intégrer et développer de nouvelles solutions pour améliorer l’usage bureautique de l’utilisateur.
Et si la distribution Fedora est souvent considérée comme une version de tests pour la distribution Red Hat Enterprise Linux (RHEL) nous allons constater que finalement toute la communauté tire des bénéfices de ses travaux.
Le présent article est une adaptation des articles de blogs ici et là de Christian Schaller qui m’en a donné l’autorisation. Il a fait l’objet d’une conférence lors des JM2L de fin novembre 2017 dont vous pouvez retrouver le support.