Attendue depuis longtemps par tous les cinéastes amateurs sous Linux, Cinelerra est désormais disponible en version 4. C'est un logiciel libre d'édition et de montage vidéo non-linéaire pour Linux, développé par Adam Williams (alias Heroine Virtual Ltd.). C'est actuellement le logiciel libre le plus puissant de sa catégorie.
La fonctionnalité majeure de cette version est le support des shaders OpenGL pour accélérer la pré-visualisation des effets vidéos (pour les cartes graphiques Nvidia uniquement).
Si Kino (http://www.kinodv.org/) reste le logiciel le plus connu et le plus facile à utiliser pour faire du montage vidéo sous Linux à partir d'un caméscope DV, Cinelerra est nettement plus polyvalent et plus puissant. En effet, il travaille uniquement en mode pré-visualisation : tout le montage, tous les effets sont calculés en temps réel, et peuvent donc être modifiés à n'importe quel moment. Ce n'est qu'à la fin du montage que le film final est généré, lors du rendu.
Cinelerra passe donc la plupart de son temps à calculer une pré-visualisation en temps réel du film ; c'est pourquoi l'utilisation d'OpenGL pour accélérer l'affichage est une très bonne nouvelle. Certains effets (par exemple le nouveau effet "Lens") qui s'affichent de manière saccadée en X11-Xv, sont très fluides en mode X11-OpenGL.
Point sur deux logiciels de graphisme GIMP et Blender
Durant cet été plusieurs versions mineures des logiciels libres de graphisme sont sorties :
- Blender 2.47 une suite logicielle de modélisation et rendu 3D.
- Gimp 2.4.7 (version stable) et 2.5.2 (version de développement) un logiciel libre de traitement d'image bitmap.
L'occasion également de présenter les évolutions futures de ces deux logiciels de graphisme sous Linux et du projet YoFrankie!
SCons 1.0
SCons est un logiciel libre sous licence MIT, écrit en Python, de construction de logiciels. Il permet d'automatiser les compilations comme avec les logiciels libres autoconf et automake, et contient un cache comme ccache. Il est conçu pour être plus rapide, facile et fiable que le traditionnel make et son implémentation GNU Make. Il fonctionne sur les systèmes POSIX (Linux, *BSD, Unix, etc.) et sur Microsoft Windows.
La version 1.0 de SCons a été atteinte, le mardi 12 août 2008. Elle est fonctionnellement identique à la version 0.98.5, seules des mises à jour de documentation sont les nouveautés. Les API 1.0 resteront compatibles durant toute la vie de la série 1.x. La version 1.0.1 est déjà prévue pour septembre, incluant des corrections de bugs et améliorations de performances.
Les fichiers de configuration de SCons sont écrits en Python, ce qui offre une très grande souplesse et de nombreuses possibilités. Il analyse automatiquement des dépendances C/C++/Fortran. SCons permet de construire à partir de dépôts centraux de code source (SCCS, RCS, CVS, BitKeeper et Perforce) et/ou de cibles pré-construites, il utilise des signatures MD5 pour détecter des changements dans les fichiers et peut compiler en parallèle.
Ardour, Blender, VMware sont des exemples d'applications construites avec SCons. Les paquets sont disponibles sous forme de tarball, paquet zip, DEB et RPM, en source et binaire (et installeur Microsoft Windows).
La version 1.0 de SCons a été atteinte, le mardi 12 août 2008. Elle est fonctionnellement identique à la version 0.98.5, seules des mises à jour de documentation sont les nouveautés. Les API 1.0 resteront compatibles durant toute la vie de la série 1.x. La version 1.0.1 est déjà prévue pour septembre, incluant des corrections de bugs et améliorations de performances.
Les fichiers de configuration de SCons sont écrits en Python, ce qui offre une très grande souplesse et de nombreuses possibilités. Il analyse automatiquement des dépendances C/C++/Fortran. SCons permet de construire à partir de dépôts centraux de code source (SCCS, RCS, CVS, BitKeeper et Perforce) et/ou de cibles pré-construites, il utilise des signatures MD5 pour détecter des changements dans les fichiers et peut compiler en parallèle.
Ardour, Blender, VMware sont des exemples d'applications construites avec SCons. Les paquets sont disponibles sous forme de tarball, paquet zip, DEB et RPM, en source et binaire (et installeur Microsoft Windows).
Sortie du bépo 1.0rc1
Après 5 ans de développement, la disposition dvorak-fr bépo est sortie. Le projet bépo a pour but de créer une disposition des lettres et symboles présents sur les claviers afin de faciliter la saisie du français (en respectant les règles de typographie) et des différents langages informatiques tout en donnant accès à de nombreux caractères présents dans d’autres langues. Cette répartition se fonde sur un certain nombre de règles, dont celles établies par le Dr August Dvorak.
La version 1.0rc1 indique que la carte simplifiée est figée. Nous ne changerons plus la place des principaux caractères et les seules évolutions possibles sont celles touchants sur les touches secondaires. Vous pouvez désormais apprendre le Bépo sans peur de changements de la disposition.
Ergonomie :
Tout cela aboutit à un meilleur confort lors de la frappe, qui à défaut d’étude sérieuses sur le sujet est ressenti par tous les utilisateurs.
Au niveau du français le bépo est prévu pour taper tous les caractères de notre belle langue :
NdM : Merci à tiot pour son journal qui est l'origine de cette dépêche.
La version 1.0rc1 indique que la carte simplifiée est figée. Nous ne changerons plus la place des principaux caractères et les seules évolutions possibles sont celles touchants sur les touches secondaires. Vous pouvez désormais apprendre le Bépo sans peur de changements de la disposition.
Ergonomie :
- La frappe se fait principalement au centre du clavier, c'est à dire sur les touches QSDFJKLM ;
- La frappe est alternée (main gauche puis main droite) et la charge entre les mains est mieux réparties ;
- La distance de frappe est très réduite, les touches les plus utilisées sont celles qui sont près du centre du clavier ;
- Les digrammes (deux touches à la suite) à un doigt et à une main sont limités.
Tout cela aboutit à un meilleur confort lors de la frappe, qui à défaut d’étude sérieuses sur le sujet est ressenti par tous les utilisateurs.
Au niveau du français le bépo est prévu pour taper tous les caractères de notre belle langue :
- Les guillemets français «» ainsi que les guillemets de second niveaux “” ;
- Les ligatures œ et æ (cœur, sœur et cætera) ;
- Les majuscules accentuées ÉÈÙÀ ainsi que ŒÆÇ sont accessible via la touche « Maj » ;
- Les tirets cadratins et demi cadratins — et – pour vos dialogues, incises… ;
- Les points de suspensions typographiques … en un caractère (et non ...) ;
- L'espace insécable est en Maj + espace et la ponctuation double (?!;:) est aussi en Maj pour faciliter la frappe.
NdM : Merci à tiot pour son journal qui est l'origine de cette dépêche.
GNOME 2.24 approche
Le mois prochain, si tout va bien, sort la version 2.24 du fameux environnement de bureau GNOME avec son lot de nouveautés.
On commence par une des améliorations de Nautilus, attendue depuis un petit moment : l'apparition des onglets. Cette fonctionnalité est très pratique et évite de s'encombrer avec plein de fenêtres Nautilus. Le fonctionnement semble identique aux onglets présents dans Firefox par exemple. Il serait intéressant de voir si on peut facilement déplacer des fichiers d'un onglet à l'autre, vu que Nautilus supporte un grand nombre de protocoles cela pourra s'avérer fort pratique. Les vues en colonnes font également partie des améliorations du gestionnaire de fichiers.
Le navigateur Epiphany utilise encore le moteur de rendu de Mozilla Gecko, la bascule sur le moteur WebKit étant reportée à GNOME 2.26, c'était à l'origine prévu pour GNOME 2.24.
Evolution bénéficie d'améliorations de stabilité, de la prise en charge des contacts Google, des contacts sur WebDAV et des modèles de messages. Il devrait lui aussi un jour basculer sur WebKit, probablement à la prochaine version 2.26.
Empathy, le logiciel de messagerie instantanée et de présence, et de VoIP voix/vidéo, continue son chemin, il supporte les connexions vers les standards ouverts Jabber/XMPP, Google Talk, Salut (zeroconf), et les propriétaires AIM, ICQ, MSN, Yahoo et GroupWise, ainsi que les appels audio et vidéo sur les protocoles ouverts SIP et Jingle. Pour rappel, Empathy utilise la bibliothèque Telepathy pour gérer tout cela.
Cheese, le logiciel de narcissisme sur webcam, bénéficie de nouveaux effets vidéo, d'une meilleure intégration au bureau et synchronisation de données.
La migration sur GIO/GVFS pour la gestion des systèmes de fichiers (distants ou non) continue avec de nouvelles applications qui reposent maintenant dessus, comme Eye of Gnome (eog, File-roller (gestionnaire d'archives, Totem (lecteur multimédia), Baobab (analyseur d'espace disque), Anjuta (environnement de développement), etc.
On peut aussi citer l'amélioration du gestionnaire de résolution/écran du Gnome Control Center, qui supporte maintenant les extensions RandR 1.2. Le client VNC Vinagre s'améliore lui aussi du côté du système de marque-page entre autres, qui deviennent dynamiques grâce à Avahi : les serveurs VNC déclarés sur le réseau local apparaissent dans les signets.
Cette nouvelle version de GNOME inclura aussi de nouveaux thèmes, de nouveaux fonds d'écran, permettant ainsi de personnaliser encore plus son apparence. Il est déjà possible d'avoir un avant-goût de cette version GNOME, en testant par exemple les pré-versions de Fedora 10, Mandriva Linux 2009.0 et Ubuntu 8.10.
NdM : Merci à madko pour son journal très détaillé - résumant l'article Interesting Improvements In GNOME 2.24 - qui est l'origine de cette dépêche.
On commence par une des améliorations de Nautilus, attendue depuis un petit moment : l'apparition des onglets. Cette fonctionnalité est très pratique et évite de s'encombrer avec plein de fenêtres Nautilus. Le fonctionnement semble identique aux onglets présents dans Firefox par exemple. Il serait intéressant de voir si on peut facilement déplacer des fichiers d'un onglet à l'autre, vu que Nautilus supporte un grand nombre de protocoles cela pourra s'avérer fort pratique. Les vues en colonnes font également partie des améliorations du gestionnaire de fichiers.
Le navigateur Epiphany utilise encore le moteur de rendu de Mozilla Gecko, la bascule sur le moteur WebKit étant reportée à GNOME 2.26, c'était à l'origine prévu pour GNOME 2.24.
Evolution bénéficie d'améliorations de stabilité, de la prise en charge des contacts Google, des contacts sur WebDAV et des modèles de messages. Il devrait lui aussi un jour basculer sur WebKit, probablement à la prochaine version 2.26.
Empathy, le logiciel de messagerie instantanée et de présence, et de VoIP voix/vidéo, continue son chemin, il supporte les connexions vers les standards ouverts Jabber/XMPP, Google Talk, Salut (zeroconf), et les propriétaires AIM, ICQ, MSN, Yahoo et GroupWise, ainsi que les appels audio et vidéo sur les protocoles ouverts SIP et Jingle. Pour rappel, Empathy utilise la bibliothèque Telepathy pour gérer tout cela.
Cheese, le logiciel de narcissisme sur webcam, bénéficie de nouveaux effets vidéo, d'une meilleure intégration au bureau et synchronisation de données.
La migration sur GIO/GVFS pour la gestion des systèmes de fichiers (distants ou non) continue avec de nouvelles applications qui reposent maintenant dessus, comme Eye of Gnome (eog, File-roller (gestionnaire d'archives, Totem (lecteur multimédia), Baobab (analyseur d'espace disque), Anjuta (environnement de développement), etc.
On peut aussi citer l'amélioration du gestionnaire de résolution/écran du Gnome Control Center, qui supporte maintenant les extensions RandR 1.2. Le client VNC Vinagre s'améliore lui aussi du côté du système de marque-page entre autres, qui deviennent dynamiques grâce à Avahi : les serveurs VNC déclarés sur le réseau local apparaissent dans les signets.
Cette nouvelle version de GNOME inclura aussi de nouveaux thèmes, de nouveaux fonds d'écran, permettant ainsi de personnaliser encore plus son apparence. Il est déjà possible d'avoir un avant-goût de cette version GNOME, en testant par exemple les pré-versions de Fedora 10, Mandriva Linux 2009.0 et Ubuntu 8.10.
NdM : Merci à madko pour son journal très détaillé - résumant l'article Interesting Improvements In GNOME 2.24 - qui est l'origine de cette dépêche.
OpenArena 0.8.0 disponible depuis le 08/08/08
OpenArena est un jeu de tir subjectif (FPS) disponible pour GNU/Linux sous licence GPL. Il reprend le moteur graphique de Id Tech 3 du jeu Quake III développé par le projet ioquake3 et remplace tous les médias par des équivalents libres. À l'origine, ce jeu se voulait un clone de Quake III pour des machines modestes, mais les choix récents de sa conceptrice lui ont donné d'autres objectifs (plus aucun rapport avec Quake III et des options graphiques poussées qui limitent son utilisation sur des machines modestes).
La version 0.8.0 apporte son lot de nouveautés :
Les principales nouveautés du moteur ioquake3 sont l'utilisation d'IPv6 et de la VoIP.
Bien que compatible avec la plupart des ressources créées pour Quake III, du fait que la multitude de cartes, de personnages et de textures existants pour Quake III ne sont généralement pas sous licence libre, l'équipe d'OpenArena cherche toujours à ajouter des médias libres supplémentaires outre ceux créés par l'équipe.
La version 0.8.0 apporte son lot de nouveautés :
- première version avec le « missionpack » dont les armes sont disponibles dans le jeu de base (Nailgun, mines de proximité et chaingun)
- nouvelles voix pour le commentateur et nouveaux sons pour les événements en mode Capture du drapeau (CTF)
- nouvelles cartes (oa_bases7, pul1ctf, schism) et nouveau modèle (Sorceress)
- mise à jour de certaines cartes avec de nouvelles textures (q3dm6ish, oa_bases3, oa_minia, dm6ish)
- les armes ont de nouveaux effets sonores (shotgun, railgun et le changement d'arme)
- les modèles ont été amélioré (Beret, Ayumi, Kyonshi)
- des démos (traces de parties jouées) sont disponibles afin de faire des tests de performances
Les principales nouveautés du moteur ioquake3 sont l'utilisation d'IPv6 et de la VoIP.
Bien que compatible avec la plupart des ressources créées pour Quake III, du fait que la multitude de cartes, de personnages et de textures existants pour Quake III ne sont généralement pas sous licence libre, l'équipe d'OpenArena cherche toujours à ajouter des médias libres supplémentaires outre ceux créés par l'équipe.
Messagerie instantanée : QQ pour GNU/Linux
Un obstacle de taille vient d'être enfin franchi pour la développement de GNU/Linux en Chine : La société Chinoise Tencent offre un service de messagerie QQ utilisé par 60 % des internautes chinois. On estime le nombre de compte QQ à plus de 100 millions.
"For Linux, For the Future !". C'est avec ces mots qu'une version Linux du client QQ est désormais disponible sur le site officiel. Il n'existait pas de version officielle de QQ pour Linux ; en libre, Pidgin ou LumaQQ offrent bien la possibilité de se connecter à QQ, mais l'évolution de ce protocole fermé rend souvent ces versions dépassées (il existe d'autres alternatives libres).
Cette bonne nouvelle est toutefois à nuancer. Si la société Tencent a développé une version officielle pour Linux de son client, c'est avant tout pour éviter l'apparition de client non-officiel. En effet, la version officielle impose une publicité à l'utilisateur. Et elle peut légitimement craindre qu'un client se développe sous Linux et offre la possibilité d'utiliser leur service sans publicité. Néanmoins ceci va aider le développement des miniPC sous GNU/Linux en Chine. Imaginez un eeePC qui ne peut se connecter à MSN !
NdM : en effet, dans le monde des messageries instantanées, QQ est en situation de quasi-monopole en Chine, comme AIM aux USA, NateOn en Corée du Sud, Gadu-Gadu en Pologne, ICQ en Europe centrale, Europe de l'est et Russie, Yahoo! Messenger en Inde et dans les pays d'Asie du sud-est, ou encore MSN en Europe de l'Ouest et dans quelques autres pays du continent américain. Toutes ces messageries instantanées sont incompatibles. La bonne nouvelle, c'est que le seul standard ouvert, XMPP est présent dans tous les pays à hauteur de 10 % au moins via Jabber et GTalk.
"For Linux, For the Future !". C'est avec ces mots qu'une version Linux du client QQ est désormais disponible sur le site officiel. Il n'existait pas de version officielle de QQ pour Linux ; en libre, Pidgin ou LumaQQ offrent bien la possibilité de se connecter à QQ, mais l'évolution de ce protocole fermé rend souvent ces versions dépassées (il existe d'autres alternatives libres).
Cette bonne nouvelle est toutefois à nuancer. Si la société Tencent a développé une version officielle pour Linux de son client, c'est avant tout pour éviter l'apparition de client non-officiel. En effet, la version officielle impose une publicité à l'utilisateur. Et elle peut légitimement craindre qu'un client se développe sous Linux et offre la possibilité d'utiliser leur service sans publicité. Néanmoins ceci va aider le développement des miniPC sous GNU/Linux en Chine. Imaginez un eeePC qui ne peut se connecter à MSN !
NdM : en effet, dans le monde des messageries instantanées, QQ est en situation de quasi-monopole en Chine, comme AIM aux USA, NateOn en Corée du Sud, Gadu-Gadu en Pologne, ICQ en Europe centrale, Europe de l'est et Russie, Yahoo! Messenger en Inde et dans les pays d'Asie du sud-est, ou encore MSN en Europe de l'Ouest et dans quelques autres pays du continent américain. Toutes ces messageries instantanées sont incompatibles. La bonne nouvelle, c'est que le seul standard ouvert, XMPP est présent dans tous les pays à hauteur de 10 % au moins via Jabber et GTalk.
OpenSpell : jeu libre d'apprentissage des langues
OpenSpell est un logiciel libre sous licence GPL d'aide à l'apprentissage des langues étrangères, principalement destiné à l'apprentissage des mots courants et de leur prononciation. On y trouve trois parties :
Techniquement le jeu est en Java ; il utilise le codec Speex (version jspeex), qui est optimisé pour la voix et libre de brevets. Les fichiers sons sont marqués .spx, mais ce sont des Ogg avec encodage Speex.
Les langues disponibles sont les 11 langues Sud-Africaines (dont l'anglais) pour la version sud-africaine proposée sous Linux. Une version sénégalaise avec le français, l'arabe et le wolof est disponible sous forme de .exe (pour du java c'est idiot), on peut l'utiliser sous Linux en décompressant sous Wine et en utilisant le script run_openspell de la version sud-africaine.
NdM : information issue de la revue de presse de l'April. Merci à fleny68 pour avoir posté un journal à ce propos.
- écouter : voir une image et entendre le mot correspondant, d'abord épelé puis prononcé ;
- pendu (le pendu est remplacé par des oiseaux sur une branche). C'est celui qui est le plus difficile, parce qu'il n'y a pas d'image ni de son pour aider. Et deviner un mot dans une langue étrangère est difficile. Surtout si le mot est court ;
- écouter et épeler : on voit et on entend un mot. Il faut trouver comment il s'épelle. Les lettres utilisent un clavier à l'écran, ce qui est bien pratique pour l'arabe par exemple. C'est la partie la plus intéressante, elle permet de travailler sur l'écoute et la reconnaissance des sons. La fille de fleny68 (quasi 9 ans) s'est frottée à l'anglais et s'est rendu compte que ce n'est pas si facile à comprendre sans entraînement. Ça change de la prononciation franchouillarde de sa maîtresse.
Techniquement le jeu est en Java ; il utilise le codec Speex (version jspeex), qui est optimisé pour la voix et libre de brevets. Les fichiers sons sont marqués .spx, mais ce sont des Ogg avec encodage Speex.
Les langues disponibles sont les 11 langues Sud-Africaines (dont l'anglais) pour la version sud-africaine proposée sous Linux. Une version sénégalaise avec le français, l'arabe et le wolof est disponible sous forme de .exe (pour du java c'est idiot), on peut l'utiliser sous Linux en décompressant sous Wine et en utilisant le script run_openspell de la version sud-africaine.
NdM : information issue de la revue de presse de l'April. Merci à fleny68 pour avoir posté un journal à ce propos.
OrbisGIS : un SIG open source pour la recherche
L'IRSTV (Institut de recherche en sciences et techniques de la ville) annonce la sortie de la version 1.2.2 de son Système d'Information Géographique (SIG) open source.
Dénommé OrbisGIS, ce dernier offre les caractéristiques suivantes :
OrbisGIS est publié sous licence GPLv3.
Dénommé OrbisGIS, ce dernier offre les caractéristiques suivantes :
- Visualisation de données vectorielles et matricielles (raster) ;
- Cartographie thématique sur des données vectorielles (intervalles, symboles proportionnels...) ;
- Interrogation et traitement des données avec un langage SQL spatial.
OrbisGIS est publié sous licence GPLv3.
G'MIC : Un nouvel outil libre de manipulation d'images.
G'MIC est un nouveau venu dans le paysage de la manipulation d'image par outils en ligne de commande : Il permet de charger/sauver, manipuler, traiter et visualiser des images ou des groupes d'images qui peuvent être 1D, 2D ou 3D et multi-spectrales, ce qui comprend les images couleurs classiques bien sûr, mais aussi les images volumiques avec plus de 3 composantes par pixel.
En ce sens, il vient compléter les outils disponibles comme ImageMagick ou GraphicsMagick. Mais là où ces deux programmes se focalisent sur la prise en charge de nombreux formats de fichiers différents (principalement pour les images 2D), G'MIC s'intéresse plutôt à la manipulation proprement dite, avec la définition d'un certain nombre de commandes qui peuvent s'enchaîner pour définir des filtres personnalisés. Le site du projet en montre quelques possibilités. G'MIC possède également des modules simples de visualisation d'images et d'objets 3D (pour visualiser des isophotes/isosurfaces ou des cartes d'élévations), très pratiques pour explorer des données images 2D ou 3D.
Cela en fait un compagnon idéal pour les traiteurs d'images de tout poil. G'MIC a été développé dans l'équipe IMAGE du laboratoire GREYC, et est distribué sous licence libre CeCILL 2.0.
En ce sens, il vient compléter les outils disponibles comme ImageMagick ou GraphicsMagick. Mais là où ces deux programmes se focalisent sur la prise en charge de nombreux formats de fichiers différents (principalement pour les images 2D), G'MIC s'intéresse plutôt à la manipulation proprement dite, avec la définition d'un certain nombre de commandes qui peuvent s'enchaîner pour définir des filtres personnalisés. Le site du projet en montre quelques possibilités. G'MIC possède également des modules simples de visualisation d'images et d'objets 3D (pour visualiser des isophotes/isosurfaces ou des cartes d'élévations), très pratiques pour explorer des données images 2D ou 3D.
Cela en fait un compagnon idéal pour les traiteurs d'images de tout poil. G'MIC a été développé dans l'équipe IMAGE du laboratoire GREYC, et est distribué sous licence libre CeCILL 2.0.
Bon anniversaire txt2tags !
Txt2tags est un générateur de documents et un pré-processeur de texte, écrit par Aurélio Marinho Jargas.
Il vient de passer en fin de mois dernier à la version 2.5, et en a profité pour fêter par la même occasion ses sept ans d'existence, tout en gardant continuellement à l'esprit le fameux KISS-principe de ses débuts : simple, mais non limité.
Les grandes nouveautés sont :
Il vient de passer en fin de mois dernier à la version 2.5, et en a profité pour fêter par la même occasion ses sept ans d'existence, tout en gardant continuellement à l'esprit le fameux KISS-principe de ses débuts : simple, mais non limité.
Les grandes nouveautés sont :
- le support de l'exportation vers les syntaxes Mediawiki, Google Code Wiki et Dokuwiki
- une nouvelle interface PHP permettant d'utiliser du code txt2tags dans un navigateur (cas d'un intranet par exemple, ou sur un serveur internet utilisant Python)
- ajout des hyperliens locaux pour LaTeX (ancres)
- meilleur support de l'UTF-8
- quelques nouveaux outils optionnels (greffon NanoBlogger, script Python pour générer des sites etc.)
SqueakGtk
Dans le cadre du google summer of code j'ai été amené à re-développer un binding de Gtk pour Squeak qui est une implémentation du langage Smalltalk.
Smalltalk est un langage de programmation objet, tout est objet dans ce langage : les chaînes de caractères, les entiers, les booléens, les définitions de classes, les blocs de code, les piles et la mémoire sont représentés en tant qu'objets.
Le portage est complet, il manque peut-être certains événements ou bien certaines méthodes mais vous pouvez développer un programme sans avoir à souffrir de ces manques. J'en ai profité pour rajouter un support de WebKit-Gtk et de Cairo il y a déjà une ébauche d'un mini-browser SqueakZilla.
Le seul gros problème est que vous ne pouvez pas pour le moment sauver l'état de l'image. Pour ceux qui ne connaissent pas Smalltalk, une image peut être vue comme une persistance. Quand vous quittez l'environnement Squeak l'état est sauvegardé - un peu comme le mode veille - et quand vous rechargez l'image vous retrouvez l'environnement tel qu'il était.
Smalltalk est un langage de programmation objet, tout est objet dans ce langage : les chaînes de caractères, les entiers, les booléens, les définitions de classes, les blocs de code, les piles et la mémoire sont représentés en tant qu'objets.
Le portage est complet, il manque peut-être certains événements ou bien certaines méthodes mais vous pouvez développer un programme sans avoir à souffrir de ces manques. J'en ai profité pour rajouter un support de WebKit-Gtk et de Cairo il y a déjà une ébauche d'un mini-browser SqueakZilla.
Le seul gros problème est que vous ne pouvez pas pour le moment sauver l'état de l'image. Pour ceux qui ne connaissent pas Smalltalk, une image peut être vue comme une persistance. Quand vous quittez l'environnement Squeak l'état est sauvegardé - un peu comme le mode veille - et quand vous rechargez l'image vous retrouvez l'environnement tel qu'il était.
Nouvelle version Om 2008.8 pour les smartphones OpenMoko
William Lai, de l'équipe de développement d'Openmoko, la plateforme libre de smartphone, a annoncé la sortie publique de la distribution Om 2008.8, connue sous le nom de code ASU.
Om 2008.8 est l'aboutissement de 6 mois de travail et vous trouverez dans le corps de l'article les principales nouveautés.
Pour faire simple, l'Om 2008.8 est le successeur de l'Om 2007.2. Il a été annoncé le 8 août 2008 (08/08/08) et apporte comme principales nouveautés l'utilisation d'EFL pour le lanceur, des interfaces graphiques personnalisables et la partie téléphonique est basée sur Qtopia.
Om 2008.8 supporte maintenant les applications basées sur EFL, Qtopia et GTK+
De profondes améliorations ont également été apportés dans la gestion de l'énergie, la mise en veille et l'utilisation des diodes, sans parler de l'utilisation courante que l'on peut faire du téléphone.
Om 2008.8 est l'aboutissement de 6 mois de travail et vous trouverez dans le corps de l'article les principales nouveautés.
Pour faire simple, l'Om 2008.8 est le successeur de l'Om 2007.2. Il a été annoncé le 8 août 2008 (08/08/08) et apporte comme principales nouveautés l'utilisation d'EFL pour le lanceur, des interfaces graphiques personnalisables et la partie téléphonique est basée sur Qtopia.
Om 2008.8 supporte maintenant les applications basées sur EFL, Qtopia et GTK+
De profondes améliorations ont également été apportés dans la gestion de l'énergie, la mise en veille et l'utilisation des diodes, sans parler de l'utilisation courante que l'on peut faire du téléphone.
Sortie d'OpenSceneGraph 2.6
La sortie d'OpenSceneGraph 2.6 a été annoncée par OpenSceneGraph Professional Services. OSG est un moteur de graphe de scène, conçu pour accélérer le développement d'applications 3D et pour améliorer les performances graphiques 3D.
OpenSceneGraph 2.6, entièrement programmé en C++ standard et utilisant OpenGL, offre aux développeurs oeuvrant dans les marchés de la simulation visuelle, du développement de jeux, de la réalité virtuelle, de la visualisation scientifique et de la modélisation un outil de visualisation temps réel qui, selon ses développeurs, éclipserait les outils de graphe de scène commerciaux, à la fois en termes de fonctionnalité, de stabilité et de performance. OpenSceneGraph 2.6 peut fonctionner sur toutes les plate-formes Microsoft Windows, Mac OS X, GNU/Linux, IRIX, Solaris, HP-UX, AIX et FreeBSD.
Voir la liste des nouveautés et la traduction partielle du communiqué dans la suite de la dépêche.
OpenSceneGraph 2.6, entièrement programmé en C++ standard et utilisant OpenGL, offre aux développeurs oeuvrant dans les marchés de la simulation visuelle, du développement de jeux, de la réalité virtuelle, de la visualisation scientifique et de la modélisation un outil de visualisation temps réel qui, selon ses développeurs, éclipserait les outils de graphe de scène commerciaux, à la fois en termes de fonctionnalité, de stabilité et de performance. OpenSceneGraph 2.6 peut fonctionner sur toutes les plate-formes Microsoft Windows, Mac OS X, GNU/Linux, IRIX, Solaris, HP-UX, AIX et FreeBSD.
Voir la liste des nouveautés et la traduction partielle du communiqué dans la suite de la dépêche.
MeriseAcide, un outil d'aide à la modélisation Merise
MeriseAcide, programme sous licence GPL3, permet de faciliter la modélisation et la création de base de données en exploitant la méthode Merise.
Ce programme en interface console prend en entrée un fichier texte définissant un MCD (Modèle Conceptuel de Données) avec une syntaxe très simple. Il est possible d'obtenir le MCD et le MPD (Modèle Physique des Données) sous forme graphique, les éléments étant positionnés de manière entièrement automatique.
Enfin, le dictionnaire des données et le script SQL de création de la base de données peuvent aussi être générés.
MeriseAcide génère les diagrammes graphiques en PNG ou PDF, et positionne les éléments de manière entièrement automatique, grâce à l'utilisation de la bibliothèque Graphviz.
Ce programme en interface console prend en entrée un fichier texte définissant un MCD (Modèle Conceptuel de Données) avec une syntaxe très simple. Il est possible d'obtenir le MCD et le MPD (Modèle Physique des Données) sous forme graphique, les éléments étant positionnés de manière entièrement automatique.
Enfin, le dictionnaire des données et le script SQL de création de la base de données peuvent aussi être générés.
MeriseAcide génère les diagrammes graphiques en PNG ou PDF, et positionne les éléments de manière entièrement automatique, grâce à l'utilisation de la bibliothèque Graphviz.