Cette semaine encore, un numéro du Lama Déchaîné, sortait ce mercredi 23 octobre. Toujours avec quatorze rubriques à découvrir. Toujours pour soutenir financièrement l'April, mieux connaitre ses actions, mais pas que.
Journal [HS] 3 Gigas par semaine ...
C'est tellement débile, à coté de la plaque, lunaire que je n'ai même pas envie d'y mettre du cloud ou des romuliens ou des standards interopérables.
Notre ex ministre de l'éducation et potentielle future première dame (je mets un peu de piment histoire d'avoir des commentaires outrés mais ne faites pas attention) Najat Vallaud Belkacem vient de balancer un parpaing dans la presse au prétexte qu'il faudrait "rationner internet". Je ne sais pas qui est le pimpim qui lui a (…)
Lien Selon un rapport parlementaire, le ministère des Armées risque de tomber dans le « piège Microsoft »
Lien L'UGAP, nouvelle tenancière de l'Open Bar Microsoft du ministère des Armées
Lien Fin de l'Open Bar, l'Armée ne prendra plus directement sa dose chez Microsoft (April,via sebsauvage)
Lien L'approbation d'une ministre pour migrer vers le logiciel libre serait secret défense ? - L'April
Journal Belgique: données télécoms, en veux-tu, en voilà
Bonjour,
En Belgique, la ministre Maggie De Block a autorisé la transmission des données télécoms à un tier privé, la société Dalberg Data Insights, afin d'aider dans le suivi de la pandémie.
Une société qui se targue de faire un usage des données pour le bien (data for good).
Je trouve le geste ahurissant mais aussi, j'aurais attendu de Proximus, Telnet et Orange de pouvoir faire ce travail eux-même.
Dalberg m'est inconnu, ce n'est même pas une société européenne.
Pourquoi (…)
Lien Réponse du Ministère des armées à la question écrite sur l'Open bar
Open Bar Microsoft/Défense : une rentrée dense en informations
Pour celles et ceux qui suivent le dossier Open Bar Microsoft/Défense, la rentrée est assez dense en informations : un renouvellement de contrat, l'éditeur de logiciel Nexedi qui annonce vouloir l'attaquer, divers articles de presse sur le sujet, et un responsable du contrat nommé DSI des armées.
Pour rappel, on désigne par contrat Open Bar Microsoft/Défense le contrat conclu en 2009 entre le ministère de la Défense français (devenu ministère des Armées en mai 2017) et la société Microsoft, sans appel d'offres ni mise en concurrence et contre l'avis des experts militaires. Reconduit en 2013 puis en 2017 pour des périodes de 4 ans, cet « accord » livre le ministère pieds et poings liés aux intérêts de l'entreprise monopolistique américaine.
Plus de détails dans la suite de la dépêche.
Revue de presse de l'April pour la semaine 21 de l'année 2015
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
- [Next INpact] Le discret contrat de 11 millions d'euros entre l'État et Microsoft Irlande
- [urbanew] Innovation urbaine: Open is the new Green!
- [JDN] Open Source ou Open Core: pourquoi s'en soucier?
- [AlterInfos] «La technologie ne peut se concevoir isolée de la politique»
- [L'OBS] Loi renseignement: et si le Sénat nous sauvait…
- [Les Echos] La Russie veut s’affranchir d’Apple et Google en lançant son propre OS
Quand la cybernétique hiberne l'éthique
La 19 février 2015, le ministère français de la défense a mis en ligne (sur Youtube) une cybervidéo pour nous parler de la cyberdéfense afin d'arrêter les cybermenaces des cyberméchants. Cette vidéo a notamment été reprise dans Les liens idiots du dimanche de NextINpact sous le titre « Cyberdéfense : la drôle de publicité de l'armée ». Le titre officiel « La cyberdéfense : le combat numérique au cœur des opérations » est plus vendeur.
Le « nouveau terrain d'affrontement » est l'occasion de parler de « propagande djihadiste, des pirates cagoulés qui tapent au hasard sur des claviers, les Anonymous, Stuxnet, etc. avant d'enchainer sur des avions de chasse, sous-marins, hélicoptères et autres artilleries lourdes. »
Évoquons un peu (dans la seconde partie de la dépêche) cette vidéo, avant de faire un petit résumé des épisodes précédents dans l'armée française.
Open Bar Microsoft/Défense : des documents confirment les jeux de pouvoir et la décision politique
PC INpact avait révélé début février 2013 la renégociation en cours de l'offre « Open Bar » de Microsoft au Ministère de la Défense. En 2009, le Ministère de la défense signait avec Microsoft un accord-cadre qui a été surnommé « Open Bar ». Cet accord-cadre permettait, pendant toute la durée du marché (4 ans), un droit d’usage d’un certain nombre de produits Microsoft et de services associés. Ce droit d'usage revient à un contrat de location : à l'échéance de l'accord cadre, le Ministère doit soit le renouveler, soit acheter les licences des logiciels, soit abandonner leur usage en acquittant un prix de sortie.
L'April avait fait une demande de documents administratifs pour en savoir plus sur ce contrat. L'association a récemment reçu trois documents de la part du ministère de la défense qui montrent que le choix d'un contrat Open Bar fait bien suite à une décision politique qui a visiblement été prise en amont des études sur la faisabilité et les risques. Documents qui montrent également que ces mêmes études ont été ignorées lorsqu'elles ne correspondaient pas aux décisions déjà prises.
(voir un résumé de l'historique dans la seconde partie de la dépêche)
L'accord cadre « Open Bar » Microsoft/Défense en cours de renégociation
PC INpact avait révélé début février 2013 la renégociation en cours de l'offre « Open Bar » de Microsoft au Ministère de la Défense. En 2009, le Ministère de la défense signait avec Microsoft un accord-cadre qui a été surnommé « Open Bar ». Cet accord-cadre permettait, pendant toute la durée du marché (4 ans), un droit d’usage d’un certain nombre de produits Microsoft et de services associés. Ce droit d'usage revient à un contrat de location : à l'échéance de l'accord cadre, le Ministère doit soit le renouveler, soit acheter les licences des logiciels, soit abandonner leur usage en acquittant un prix de sortie.
Cet accord-cadre avait été signé avec la société Microsoft Irlande. L'accord prévoyait également la création d'un centre de compétences Microsoft (CCMS) situé dans les locaux même du ministère. Passé sans appel d'offres, ni mise en concurrence ou publicité préalable, et au dépit des règles des marchés publics, cet accord serait donc sur le point d'être reconduit, toujours sans concurrence, appel d'offres ou transparence.