• # Faites ce que je dis...

    Posté par  . Évalué à 5 (+4/-0).

    Le contenu a l'air intéressant.
    Dommage qu'il soit hébergé sur un site qui repose largement sur les Gafam (Google+Amazon selon ublock).

    aussi sur le salon xmpp:linuxfr@chat.jabberfr.org?join

    • [^] # Re: Faites ce que je dis...

      Posté par  . Évalué à 1 (+0/-0).

      Tu as tout à fait raison et c'est regrettable. Tu peux, comme moi, leur en faire part via le formulaire de contact.

      Malgré son mauvais titre, le sujet principal de l'article et l'absence de neutralité des technologies et l’aveuglément d'une partie de l'humanité face au solutionnisme technologique.

  • # De quoi parle-t-on ?

    Posté par  . Évalué à 1 (+1/-1).

    Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.

    Sans ces éléments essentiels, il est très difficile d’avoir une discussion dont on peut tirer quelque chose.

    L’exemple frappant est celui de l’ordiphone : cet outil offre des potentialités d’émancipation gigantesques, mais tout autant des risques de surveillance intrusive.

    Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

    • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

      Posté par  . Évalué à 5 (+4/-0). Dernière modification le 24 décembre 2024 à 12:15.

      Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.

      C'est entièrement faux, ne serait-ce que parce que la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants.

      Je ne vois que trop souvent ce mythe d'une soi-disant neutralité de la technologie. Ce qui permet d'évacuer tout débat sur sa pertinence en renvoyant les critiques au modèle Amish.

      • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

        Posté par  . Évalué à 1 (+0/-0).

        C'est entièrement faux, ne serait-ce que parce que la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants.
        Je ne vois que trop souvent ce mythe d'une soi-disant neutralité de la technologie. Ce qui permet d'évacuer tout débat sur sa pertinence en renvoyant les critiques au modèle Amish.

        euh, l'article :

        le ministre O proférait en privé à ses équipes rapprochées que les Français avaient non seulement un droit à être « connectés » mais un « devoir de connexion ».

      • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

        Posté par  . Évalué à 1 (+0/-0).

        C'est entièrement faux, ne serait-ce que parce que la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants.

        Où ai-je écrit le contraire ? Ce que je questionne, c’est que ce changement soit nécessairement mauvais (à rebours de l’optimisme béat).

        Il est évident que nous avons aujourd’hui très peu de prise sur quels usages et comment une nouveauté changera nos habitudes : en bref, nous n’avons pas les moyens de décider si nous souhaitons ou pas faire nôtre les dits changements.

        Reprenons l’exemple de l’ordiphone. Dernièrement sur un blog consacré au vélo, j’ai reçu une volée de bois vert (qui n’apparait pas sur le site) consécutivement à mon commentaire sur un article vantant la sortie d’une nouvelle carte papier Michelin des voies vertes( https://www.isabelleetlevelo.fr/2024/08/24/michelin-publie-une-carte-des-veloroutes-et-voies-vertes-de-france/) où j’écrivais ne pas comprendre l’intérêt d'une carte nécessairement datée, quand n’importe quel ordiphone donne accès à des ressources libres de qualité.

        Personnellement, ayant longtemps usé de carte papier, je pense que pouvoir se balader en ayant la possibilité de savoir où l’on est plutôt un « progrès », parce qu’une carte papier sans point d’origine n’a pas grand intérêt, et j’ai fait souvent des détours à l’insu de mon plein gré avant de réussir à me resituer.

        « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

        • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

          Posté par  . Évalué à 3 (+2/-0).

          Il n'est pas question de penser que le progrès ou la technologie seraient nécessairement mauvais.

          Le problème et d'être apte à questiionner notre dépendance toujours plus grande aux technolgies et de faire la balance entre un côté libérateur et l'autre aliénant.

          À ce titre ton exemple est parfaitement choisi puisque l'on peut facilement en inverser le bilan. L'utilisation d'un smartphone / GPS / Application de localisation et de cartographie a un bilan environnemental catastrophique par rapport à une carte papier. Ces outils tombent en panne et nécessitent une batterie suffisamment chargée et ne sont pas exemptes d'erreurs, loin de là. La plupart ce ces applications pistent leurs utilisateurs. En prenant l'habitude de les utiliser tu as perdu ta capacité à te repérer et t'orienter avec un carte papier et peut-être aussi la capacité à avoir des interaction sociales pour demander ton chemin.

          • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

            Posté par  . Évalué à 5 (+4/-0).

            À ce titre ton exemple est parfaitement choisi puisque l'on peut facilement en inverser le bilan. L'utilisation d'un smartphone / GPS / Application de localisation et de cartographie a un bilan environnemental catastrophique par rapport à une carte papier. Ces outils tombent en panne et nécessitent une batterie suffisamment chargée et ne sont pas exemptes d'erreurs, loin de là. La plupart ce ces applications pistent leurs utilisateurs. En prenant l'habitude de les utiliser tu as perdu ta capacité à te repérer et t'orienter avec un carte papier et peut-être aussi la capacité à avoir des interaction sociales pour demander ton chemin.

            • Le bilan environnemental catastrophique des ordiphones est dû principalement à leur renouvellement frénétique. De son côté, l’industrie papetière n’est pas exempte d’impacts écologiques délétères.
            • comme les cartes papiers, les cartes numériques peuvent comporter des erreurs qui peuvent dans ce dernier cas être facilement corrigées si l’on opte pour une cartographie libre.
            • ça n’est pas parce que certaines applications sont intrusives qu’il faudrait rejeter celles qui ne le sont pas.
            • on peut très bien utiliser des cartes numériques ET savoir se repérer ; c’est même indispensable pour pouvoir contribuer à l’enrichissement des cartes libres.
            • la communication sociale autour de cartes numériques se fait aussi bien qu’avec une carte papier et ne se trouve pas limité par la nature de la carte. J’ai même des interactions sur le forum des contributeurs d’OSM.

            Pour finir, nous ne sommes pas « toujours plus » dépendant à certaines techniques, nous sommes dépendants tout court, hier à la fabrique et à la diffusion des cartes papiers, aujourd’hui à l’écosystème ordiphone et OSM. Il se trouve que dans le second cas, je peux participer à l’élaboration de la carte, ce qui était réservé à tout petit cercle auparavant.

            « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

      • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

        Posté par  . Évalué à 1 (+0/-1).

        la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants

        La technologie crée de nouveaux besoins (c'est le moteur de la société de consommation) en exploitant le fameux "principe de plaisir", idée avancée pour la première fois par Gustav Fechner au 19° siècle puis développée par Sigmund Freud au 20° siècle dans sa théorie psychanalytique, théorie qu'il mettra en pratique dans des expériences cliniques.

        " Le principe de plaisir (Lustprinzip) ou principe de plaisir/déplaisir, s'oppose en psychanalyse au principe de réalité. Il s'agit chez Freud d'un principe économique visant à réguler le fonctionnement de l'appareil psychique : éviter le déplaisir (frustrations, NDLR) afin de procurer le plaisir "

        Ce qui est fou, c'est que la satisfaction des besoins de plaisirs/frustrations crée de nouveaux déplaisirs/frustrations, engendrant de nouveaux besoins de plaisirs, à l'infini.

    • [^] # Re: De quoi parle-t-on ?

      Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

      Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.

      Oui, il me semble que, depuis quelques décennies, on utilise moins qu'avant le terme "progrès", et qu'on lui préfère le terme innovation. Peut-être parce que le concept de progrès a de nombreuses faiblesses : qui définit ce qu'est un progrès, quand, un progrès pour qui, un progrès dans quelle direction, etc. Alors qu'une innovation, c'est beaucoup moins prétentieux, ça dit juste que c'est nouveau. Exemple "Regardez, j'ai inventé un smartphone en beurre ! C'est complètement con, mais c'est drôlement innovant !"

      J'aime bien cet aphorisme qui qui exprime tout un pan de la pensée de Jacques Ellul sur la technologie : "la technologie n'est ni bonne, ni mauvaise, ni neutre : elle est ambivalente."

  • # étonnant

    Posté par  . Évalué à -2 (+0/-3).

    1. l'auteur du livre est décédé
    2. le journaliste écrit sous pseudonyme apparemment
    3. sans le JS activé, y'a une méchante ligne qui s'affiche quand on clique sur le nom de l'auteur pour accéder à sa page :

    Warning: Attempt to read property "ID" on array in /home/u823650706/domains/lvsl.fr/public_html/wp-content/plugins/wp-rest-yoast-meta/frontend/class-frontend.php on line 624

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