Je vais écouter, c'est clair qu'il y a des problèmes de fond dans la police en France, et ce n'est pas nouveau.
On pouvait déjà voir où ça allait, depuis les divers scandales couverts des années 60, comme le massacre de Charonne, ou les « suicidés par balle » de la seine en octobre 61. Pour les années 70, je vous conseille de voir l'excellent film "Dupont-Lajoie", et sa page Wikipédia sur les incidents de tournage. C'est librement inspiré des affaires de 1973, et de la couverture de certains agents de police de l'époque).
Puis l'affaire Malik Oussékine, en 86, et il faut voir la mini-série, très réaliste, pour comprendre que rien n'a vraiment évolué, notamment avec l'affaire Maria / Angelina en 2018.
Finalement, dans les années 90, à voir absolument, L.627, qui a scandalisé les ministres et représentants en place de l'époque et bien sûr, La haine.
J'en oublie certainement, je vous laisse compléter dans les commentaires.
Il y a une omerta sur les violences et un racisme dans de fond. L'inspection générale de la police nationale couvre parfois les violences, par exemple dans l'affaire Maria, voir le lien plus bas. Des agents recrutés en masse, formés à la va-vite, maintenant à la gâchette facile et adeptes du passage à tabac à l'ancienne. Des brigades motorisées qui changent de nom (e.g. BRAV-M), mais pas de méthodes, etc.
Cette institution est trop souvent violente, encouragée par des politiques en manque de reconnaissance, de Maurice Papon, en 61, jusqu'à Sarkozy et son Karcher en 2005, en passant par Pasqua et Chevènement, et leurs adjectifs accrocheurs, comme sauvageons, racaille, et j'en passe.
Comme déjà lu dans un journal il y a quelques mois, pas la peine d'avoir peur de l'extrême droite, elle est déjà bien implantée.
Quelques liens, pour la culture cinématographique ou de l'histoire, selon votre humeur
C'est intéressant tous ces liens, mais un peu fourre-tout, non? Le podcast me semble surtout parler des agents, ceux en uniforme. Tandis que, à l'image de notre vaste police, tu mêles police judiciaire, CRS, Brigades anti-émeutes, RG, etc. Métiers qui ne sont pas les mêmes.
Sans parler du fait que certains politiques en font des caisses sur le soi-disant racisme au sein de la police sans être capables de comprendre que les policiers et gendarmes sont en première ligne pour gérer tout ce que nos sociétés créaient de plus vils et barbares.
Quand des "jeunes" font des rodéos urbains et manquent de renverser à peu près n'importe qui sur leur passage, il faut bien des gens pour essayer d'y mettre fin, et ce souvent au péril de leur propre vie.
Par contre si un "jeune" se fait abattre parce qu'il est allé trop loin on a droit a des émeutes et certains politiques/médias pour nous parler de racisme.
L'individualisme est en train de tuer la collectivité parce trop de gens ne sont plus capables de se mettre à la place des autres (en l’occurrence ici des policiers mais c'est assez général).
Par ailleurs il existe une autre catégorie de métier en première lignes: les profs.
On parle jamais de racisme systémique les concernant (historiquement ils sont généralement considérés comme de gauche et assez universalistes) et pourtant il y a exactement le même malaise de fond avec des difficultés de recrutement qui conduisent inévitablement à une baisse de la qualité.
Ces pseudo raisonnements manichéens sont une véritable plaie qui masquent la complexité du monde.
C'est commode parce que c'est facile à assimiler mais ça règle aucun problème et ça empêche toute solution.
Pour participer à la communauté, il faut s'y intéresser un minimum; toi qui déplore l'individualisme; tu devrais, à minima, ouvrir les yeux et te documenter un peu, il n'y a rien de pire pour une communauté qu'une bande de suiveurs qui hurlent avec les loups.
Nier les problèmes, les masquer, c'est justement l'amplifier, et ne peut que faire monter la pression, jusqu'à l'éclatement. Refuser de condamner les mauvais agissement, défendre l'indéfendable, va, de fait, faire des tyrans et des opprimés; la police chasse ceux qui veulent dénoncer ses dérives.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
Le racisme systémique de la police française est bien documenté
Exact, ce racisme est bien documenté mais pas celui de la population française. La police française ressemble à la population dont elle est issue, ni plus, ni moins. Un racisme larvé sévit à gauche et à droite. On parle plus du racisme de la police parce qu'elle dispose d'un pouvoir de violence et d'impunité.
Il faudrait aussi revenir à l'origine du racisme: la colonisation.
La police française ressemble à la population dont elle est issue, ni plus, ni moins.
On peut quand même en douter que le policier moyen reflète la population française moyenne quel que soit le critère considéré. C'est un métier qui attire certains profils et fait rebuter d'autres personnes (qui n'aiment pas la violence, ont peur du risque associé, ne veulent pas ces contraintes, etc.), qui est confronté à des situations spécifiques et tout ceci a une influence sur la culture des policiers mais aussi de leur profession en général.
Et typiquement le fait qu'ils soient confrontées à des crimes, à des personnes violentes, etc. à longueur de journée a une influence sur leur état d'esprit mais aussi sur leur réflexion par rapport aux causes.
Par exemple à force de voir des personnes étrangères ou issues de l'immigration surreprésentées dans leur travail peut leur faire prendre rapidement le raccourcis que c'est génétique, culturel ou quoique ce soit lié à cette nature. Alors que cela pourrait s'expliquer plutôt par la pauvreté et précarité.
Il faudrait aussi revenir à l'origine du racisme: la colonisation.
La colonisation n'est pas nécessaire pour expliquer le racisme, il est même plutôt probable que le racisme précéde la colonisation.
il est même plutôt probable que le racisme précède la colonisation.
Oui, et d'ailleurs, la démarche colonialiste procède du racisme; sans racisme, pas de colonisation. Ensuite, la colonisation a révélé le racisme, l'a accentué, l'a importé des colonies vers la France.
Par contre si un "jeune" se fait abattre parce qu'il est allé trop loin
Tu as des infos qu'on a pas ?
car pour Mort_de_Nahel_Merzouk on a bien un policier qui tir pour tuer une personne sans que lui, ses collègues, ou quiconque ne soit en danger, et ce indépendamment des version relaté par les différents protagonistes, sachant que la version initiale de la police et du préfet a été mise à mal par la vidéo.
pour les problèmes de racismes dans la police, il y'a aussi un lien dans la page wikipedia, mais si tu veux encore un autre étalage des abus
avec à chaque fois une protection inconditionnelle de l'ensemble de la professions accourant à la défense de leur collègue sans aucune distance.
Il faut bien comprendre que lorsque la police ment sous serment distribue des amendes pour ne pas avoir la bonne tête, ça pose un vrai problème; les 'jeunes racisés' comme on dit, l'ont tous vécu, et ceux à qui ils peuvent se plaindre sont leur bourreau. Pour eux lorsque je leur dis que je sortait rarement avec ma CNI, c'est pour eux inconcevable.
L'individualisme est en train de tuer la collectivité
Justement le problème de la police est tout autre, il faut, c'est impératif, virer les policier se comportant mal (doux euphémisme), mais la profession se protège elle même, et elle enquête sur elle même.
C'est un vrai problème; pour être respecté, il faut être respectable; si le respect vient de la peur de l'arbitraire, on est sur une très mauvaise pente. Il faut généraliser les caméra piéton, ne plus considérer la parole du policier comme supérieur à celle du citoyen (ils ont trop menti, et avec la caméra piéton, ce n'est plus nécessaire), et systématiquement dégager les flics ripoux et non les protéger.
Ce n'est pas un métier facile, surtout avec des ordre illégaux venant d'en haut; mais en laissant la gangrène s'installer, ça fait fuir ou pourrir les gens bien. Il faut agir avant que la gangrène ne soit totale.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
100% d’accord. L’apaisement dans la société civile, et donc de meilleures conditions de travail dans la police également, semble assurément devoir passer par l’exemplarité des autorités.
J’ajouterais un lien vers l’affaire Zecler dont les récents rebondissements paraissent emblématique d’une situation en putréfaction : comment des policiers dont il est prouvé qu’ils sont des menteurs violents dangereux et xénophobes, osent-ils encore prétendre avoir un témoignage fiable devant les magistrats ? Ça me dépasse.
Merci pour le lien sur les amendes forfaitaires dans l’espace public. Bon à transmettre pour l’éducation des enfants. Ça corrobore mon observation personnelle : toute la famille avait été surprise que mon adolescent soit le seul parmi 300 personnes à subir une fouille pour accéder à la cathédrale de Bayeux. Normal dans la France d’aujourd’hui.
Enfin une remarque sur les enseignants : certainement nous sommes en première ligne, assurément il peut nous arriver de mal réagir à cause de préjuger non maîtrisés. Mais je crois qu’heureusement ça n’a guère coûté que quelques points sans qu’aucune victime n’en décède ou ne s’en trouve molestée.
Etant donné que la police est une nécessité, on a vraiment affaire à un non raisonnement qui se veut malin.
Si il y a un problème de démission massive au sein de la police, il est urgent d'en comprendre le causes et trouver des solutions sous peine de voir le service se dégrader rapidement (les difficultés de recrutement conduisent inévitablement à une baisse de la qualité des recrutements).
C'est un indicateur qui est pertinent, en gardant à l'esprit que la lutte contre la corruption a un sacré coup dans l'aile, cf. agrément Anticor.
Les métriques de l’Énap; l’École nationale d’administration pénitentiaire ; donne une bonne idée aussi, ça tombe bien ils sont sous les projecteurs en ce moment.
On pourrait relever les métriques des plaintes également (acceptées, refusées, en cours, abouties).
Pareil côté IGPN, mis très très sceptique à ce sujet.
Les sources qui m'intéressent seraient sur:
Si il y a un problème de démission massive au sein de la police,
On en est arrivé à avoir la nostalgie de cette époque où le lieutenant Masson disait "Nous, on fait des bosses, mais on fait pas de trous!".
Finalement, c'était un chic type, pédagogue "viril mais correct". Je crois me souvenir que sa participation à ce reportage avait gravement nuit à sa carrière.
En tant que militant cgt je préfère 1000 fois avoir en face des gars comme lui et ses gusses de l'époque que les fadas mal formés qui sont à l'oeuvre maintenant.
# De quoi ça cause
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 9.
Histoire de l'institution, comparaison avec les autres pays, Grande Démission dans la police nationale et la gendarmerie, police nationale vs police municipale… suite à la publication de la BD Global police par Fabien Jobard et Florent Calvez chez Delcourt
# Problème de fond bien ancien
Posté par Andre Rodier (site web personnel) . Évalué à 10.
Je vais écouter, c'est clair qu'il y a des problèmes de fond dans la police en France, et ce n'est pas nouveau.
On pouvait déjà voir où ça allait, depuis les divers scandales couverts des années 60, comme le massacre de Charonne, ou les « suicidés par balle » de la seine en octobre 61. Pour les années 70, je vous conseille de voir l'excellent film "Dupont-Lajoie", et sa page Wikipédia sur les incidents de tournage. C'est librement inspiré des affaires de 1973, et de la couverture de certains agents de police de l'époque).
Puis l'affaire Malik Oussékine, en 86, et il faut voir la mini-série, très réaliste, pour comprendre que rien n'a vraiment évolué, notamment avec l'affaire Maria / Angelina en 2018.
Finalement, dans les années 90, à voir absolument, L.627, qui a scandalisé les ministres et représentants en place de l'époque et bien sûr, La haine.
J'en oublie certainement, je vous laisse compléter dans les commentaires.
Il y a une omerta sur les violences et un racisme dans de fond. L'inspection générale de la police nationale couvre parfois les violences, par exemple dans l'affaire Maria, voir le lien plus bas. Des agents recrutés en masse, formés à la va-vite, maintenant à la gâchette facile et adeptes du passage à tabac à l'ancienne. Des brigades motorisées qui changent de nom (e.g. BRAV-M), mais pas de méthodes, etc.
Cette institution est trop souvent violente, encouragée par des politiques en manque de reconnaissance, de Maurice Papon, en 61, jusqu'à Sarkozy et son Karcher en 2005, en passant par Pasqua et Chevènement, et leurs adjectifs accrocheurs, comme sauvageons, racaille, et j'en passe.
Comme déjà lu dans un journal il y a quelques mois, pas la peine d'avoir peur de l'extrême droite, elle est déjà bien implantée.
Quelques liens, pour la culture cinématographique ou de l'histoire, selon votre humeur
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par orfenor . Évalué à 9.
C'est intéressant tous ces liens, mais un peu fourre-tout, non? Le podcast me semble surtout parler des agents, ceux en uniforme. Tandis que, à l'image de notre vaste police, tu mêles police judiciaire, CRS, Brigades anti-émeutes, RG, etc. Métiers qui ne sont pas les mêmes.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Florian.J . Évalué à -10.
Sans parler du fait que certains politiques en font des caisses sur le soi-disant racisme au sein de la police sans être capables de comprendre que les policiers et gendarmes sont en première ligne pour gérer tout ce que nos sociétés créaient de plus vils et barbares.
Quand des "jeunes" font des rodéos urbains et manquent de renverser à peu près n'importe qui sur leur passage, il faut bien des gens pour essayer d'y mettre fin, et ce souvent au péril de leur propre vie.
Par contre si un "jeune" se fait abattre parce qu'il est allé trop loin on a droit a des émeutes et certains politiques/médias pour nous parler de racisme.
L'individualisme est en train de tuer la collectivité parce trop de gens ne sont plus capables de se mettre à la place des autres (en l’occurrence ici des policiers mais c'est assez général).
Par ailleurs il existe une autre catégorie de métier en première lignes: les profs.
On parle jamais de racisme systémique les concernant (historiquement ils sont généralement considérés comme de gauche et assez universalistes) et pourtant il y a exactement le même malaise de fond avec des difficultés de recrutement qui conduisent inévitablement à une baisse de la qualité.
Ces pseudo raisonnements manichéens sont une véritable plaie qui masquent la complexité du monde.
C'est commode parce que c'est facile à assimiler mais ça règle aucun problème et ça empêche toute solution.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
La racisme systémique de la police française est bien documenté !
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Florian.J . Évalué à -6.
Bravo, tu m'as convaincu !
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par fearan . Évalué à 10.
faut vraiment vivre dans une bulle pour ne pas le savoir
ça date et on a des rapport depuis au moins les années 90
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
et si un rapport réclamé par le gouvernement récuse le terme systémique, il caractérise le racisme de la par de la police comme 'préoccupante'
https://www.humanite.fr/societe/racisme/lintegralite-de-la-note-officielle-sur-le-racisme-dans-la-police-que-le-gouvernement-a-enterree
même l'étranger nous fait la leçon
https://information.tv5monde.com/societe/france-pourquoi-des-institutions-internationales-accusent-la-police-de-racisme-2652461
et si tu veux encore un peu plus de lecture avec des référence :
https://www.hrw.org/fr/news/2023/09/29/le-racisme-au-sein-de-la-police-en-france-necessite-une-surveillance-internationale
…
Pour participer à la communauté, il faut s'y intéresser un minimum; toi qui déplore l'individualisme; tu devrais, à minima, ouvrir les yeux et te documenter un peu, il n'y a rien de pire pour une communauté qu'une bande de suiveurs qui hurlent avec les loups.
Nier les problèmes, les masquer, c'est justement l'amplifier, et ne peut que faire monter la pression, jusqu'à l'éclatement. Refuser de condamner les mauvais agissement, défendre l'indéfendable, va, de fait, faire des tyrans et des opprimés; la police chasse ceux qui veulent dénoncer ses dérives.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Maderios . Évalué à 4.
Exact, ce racisme est bien documenté mais pas celui de la population française. La police française ressemble à la population dont elle est issue, ni plus, ni moins. Un racisme larvé sévit à gauche et à droite. On parle plus du racisme de la police parce qu'elle dispose d'un pouvoir de violence et d'impunité.
Il faudrait aussi revenir à l'origine du racisme: la colonisation.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 6.
On peut quand même en douter que le policier moyen reflète la population française moyenne quel que soit le critère considéré. C'est un métier qui attire certains profils et fait rebuter d'autres personnes (qui n'aiment pas la violence, ont peur du risque associé, ne veulent pas ces contraintes, etc.), qui est confronté à des situations spécifiques et tout ceci a une influence sur la culture des policiers mais aussi de leur profession en général.
Et typiquement le fait qu'ils soient confrontées à des crimes, à des personnes violentes, etc. à longueur de journée a une influence sur leur état d'esprit mais aussi sur leur réflexion par rapport aux causes.
Par exemple à force de voir des personnes étrangères ou issues de l'immigration surreprésentées dans leur travail peut leur faire prendre rapidement le raccourcis que c'est génétique, culturel ou quoique ce soit lié à cette nature. Alors que cela pourrait s'expliquer plutôt par la pauvreté et précarité.
La colonisation n'est pas nécessaire pour expliquer le racisme, il est même plutôt probable que le racisme précéde la colonisation.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par Maderios . Évalué à 2.
Oui, et d'ailleurs, la démarche colonialiste procède du racisme; sans racisme, pas de colonisation. Ensuite, la colonisation a révélé le racisme, l'a accentué, l'a importé des colonies vers la France.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par orfenor . Évalué à 6.
Un policier me disait un jour que la police rend raciste… à force d'entendre les réflexions des policiers plus anciens.
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 9.
quand tu écris les "jeunes" j'ai l'impression que tu as en tête les personnes racisées ?
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par fearan . Évalué à 10.
Tu as des infos qu'on a pas ?
car pour Mort_de_Nahel_Merzouk on a bien un policier qui tir pour tuer une personne sans que lui, ses collègues, ou quiconque ne soit en danger, et ce indépendamment des version relaté par les différents protagonistes, sachant que la version initiale de la police et du préfet a été mise à mal par la vidéo.
pour les problèmes de racismes dans la police, il y'a aussi un lien dans la page wikipedia, mais si tu veux encore un autre étalage des abus
https://basta.media/30-000-euros-de-dette-et-pas-encore-18-ans-quand-les-amendes-forfaitaires
on peut aussi parler l'Affaire_Hedi, ou encore quelques indélicatesses
avec à chaque fois une protection inconditionnelle de l'ensemble de la professions accourant à la défense de leur collègue sans aucune distance.
Il faut bien comprendre que lorsque la police ment sous serment distribue des amendes pour ne pas avoir la bonne tête, ça pose un vrai problème; les 'jeunes racisés' comme on dit, l'ont tous vécu, et ceux à qui ils peuvent se plaindre sont leur bourreau. Pour eux lorsque je leur dis que je sortait rarement avec ma CNI, c'est pour eux inconcevable.
Justement le problème de la police est tout autre, il faut, c'est impératif, virer les policier se comportant mal (doux euphémisme), mais la profession se protège elle même, et elle enquête sur elle même.
C'est un vrai problème; pour être respecté, il faut être respectable; si le respect vient de la peur de l'arbitraire, on est sur une très mauvaise pente. Il faut généraliser les caméra piéton, ne plus considérer la parole du policier comme supérieur à celle du citoyen (ils ont trop menti, et avec la caméra piéton, ce n'est plus nécessaire), et systématiquement dégager les flics ripoux et non les protéger.
Ce n'est pas un métier facile, surtout avec des ordre illégaux venant d'en haut; mais en laissant la gangrène s'installer, ça fait fuir ou pourrir les gens bien. Il faut agir avant que la gangrène ne soit totale.
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
[^] # Re: Problème de fond bien ancien
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 6.
100% d’accord. L’apaisement dans la société civile, et donc de meilleures conditions de travail dans la police également, semble assurément devoir passer par l’exemplarité des autorités.
J’ajouterais un lien vers l’affaire Zecler dont les récents rebondissements paraissent emblématique d’une situation en putréfaction : comment des policiers dont il est prouvé qu’ils sont des menteurs violents dangereux et xénophobes, osent-ils encore prétendre avoir un témoignage fiable devant les magistrats ? Ça me dépasse.
Merci pour le lien sur les amendes forfaitaires dans l’espace public. Bon à transmettre pour l’éducation des enfants. Ça corrobore mon observation personnelle : toute la famille avait été surprise que mon adolescent soit le seul parmi 300 personnes à subir une fouille pour accéder à la cathédrale de Bayeux. Normal dans la France d’aujourd’hui.
Enfin une remarque sur les enseignants : certainement nous sommes en première ligne, assurément il peut nous arriver de mal réagir à cause de préjuger non maîtrisés. Mais je crois qu’heureusement ça n’a guère coûté que quelques points sans qu’aucune victime n’en décède ou ne s’en trouve molestée.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Il suffit de traverser la rue…
Posté par NiKaro (site web personnel) . Évalué à 8.
…et changer de métier.
[^] # Re: Il suffit de traverser la rue…
Posté par Florian.J . Évalué à 0.
Etant donné que la police est une nécessité, on a vraiment affaire à un non raisonnement qui se veut malin.
Si il y a un problème de démission massive au sein de la police, il est urgent d'en comprendre le causes et trouver des solutions sous peine de voir le service se dégrader rapidement (les difficultés de recrutement conduisent inévitablement à une baisse de la qualité des recrutements).
[^] # Re: Il suffit de traverser la rue…
Posté par Xanatos . Évalué à 5.
Sources ?
Pour la qualité c'est déjà dégradé depuis 10ans, à minima.
[^] # Re: Il suffit de traverser la rue…
Posté par Florian.J . Évalué à 1.
Je vois pas comment on pourrait mesurer finement la qualité de service de la police ou de la gendarmerie, mais une bonne métrique est l'indice de corruption:
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/la-police-nationale-fait-face-a-une-hausse-de-la-corruption-de-basse-intensite-dans-ses-rangs-20240304_GHKNTDEWINFH5OB7IYQ56CYN2I/
https://www.bfmtv.com/police-justice/petits-services-tricoche-dealers-informes-la-police-face-au-fleau-de-la-corruption-de-basse-intensite_AV-202403070349.html
[^] # Re: Il suffit de traverser la rue…
Posté par Xanatos . Évalué à 4.
C'est un indicateur qui est pertinent, en gardant à l'esprit que la lutte contre la corruption a un sacré coup dans l'aile, cf. agrément Anticor.
Les métriques de l’Énap; l’École nationale d’administration pénitentiaire ; donne une bonne idée aussi, ça tombe bien ils sont sous les projecteurs en ce moment.
On pourrait relever les métriques des plaintes également (acceptées, refusées, en cours, abouties).
Pareil côté IGPN, mis très très sceptique à ce sujet.
Les sources qui m'intéressent seraient sur:
# les combattants de l'Ordre (nouveau)
Posté par bistouille . Évalué à 10.
Bonjour,
On en est arrivé à avoir la nostalgie de cette époque où le lieutenant Masson disait "Nous, on fait des bosses, mais on fait pas de trous!".
Finalement, c'était un chic type, pédagogue "viril mais correct". Je crois me souvenir que sa participation à ce reportage avait gravement nuit à sa carrière.
En tant que militant cgt je préfère 1000 fois avoir en face des gars comme lui et ses gusses de l'époque que les fadas mal formés qui sont à l'oeuvre maintenant.
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