Bon il le dit pas tout à fait comme ça, en fait. Il dit :
Ce choix est un "échec" selon lui et "établit un précédent dangereux" : celui du pouvoir "d'un individu ou d'une entreprise sur le débat public". Il suggère "une réflexion collective sur les actions des réseaux sociaux et sur les événements qui nous entourent".
Je connais pas le gars (sans blague) mais j'aime bien ce que je lis
Posté par gUI (Mastodon) .
Évalué à 2.
Dernière modification le 15 janvier 2021 à 08:23.
Alors j'étais grosso-merdo sur l'avis que bannir Trump était un abus, voire assez facile à la fin de son mandat, quand je suis tombé ce matin sur la chronique Blockbusters sur France Inter (pub gratos) et sur cette contre-vision que j'aime beaucoup : le vrai problème à la base dans cette histoire c'est que le président des USA utilise Twitter pour communiquer.
J'aime bien. C'est bien ça le soucis, et pas que Twitter ait décidé de lui couper la chique du jour au lendemain : un tel outil - entièrement privé et gouverné unilatéralement - devrait uniquement être utilisé pour des utilisations futiles, ou tout du moins non critiques. Si il a décidé d'utiliser Twitter, il doit en subir les conséquences.
Un compte Twitter n'est pas un droit.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
un tel outil - entièrement privé et gouverné unilatéralement
Mais c'est le cas de tout à part si tu veux revenir à l'ORTF (bof).
Un compte Twitter n'est pas un droit.
On a bien à droit à l'eau, l'électricité, Internet, un compte en banque… Donc pourquoi pas Twitter?
Perso, je préfère l'angle du compte privé : on oubli trop facilement que ce n'est pas le compte du président des USA (@POTUS) qui a été bloqué, mais celui d'une personne privée donc qui doit être considéré comme une personne privée au même titre que toi et moi (et donc le bloquer ne change rien à la com' du président des USA, dont le compte est toujours actif) pour la procédure hypothétique d'appel contre la décision.
Je crois que ce qu'il veut dire, c'est que Trump aurait pu utiliser son instance mastodon s'il ne voulait pas que ça arrive.
Après il suffit qu'il passe par un intermédiaire comme une hébergeur et pouf l'instance disparait aussi comme Parler a péter avec Amazon donc ce n'est pas aussi simple.
Le président des états unis se faire de l’argent à titre privé pour des communications d’intérêt public en tant que président. Brillant. Il n’est déjà pas assez clickbait et mélange des genres comme ça.
On a bien à droit à l'eau, l'électricité, Internet, un compte en banque… Donc pourquoi pas Twitter?
Déjà c'est le cas : ce n'est pas un droit, tu le signes en acceptant les CGV de Twitter. Par contre l'eau est un droit, ça doit être écrit quelque part dans la loi Française (qui parle peu de Twitter d'ailleurs)
Le compte en banque est un bon exemple. On a droit à un compte en banque, mais on ne dit pas "un compte à la BNP est un droit". Ça n'empêche donc pas la BNP de te refuser de créer un compte en banque chez eux.
Si Trump veut s'exprimer sur Internet, qu'il le fasse. Mais les solutions existent autre que Twitter non ? De même que pour parler à la TV on a des solutions différentes sans forcément vouloir une TV d'état. Idem pour la presse écrite.
Au passage, diffuser de l'information sur LinuxFR.org n'est pas un droit non plus. On explose assez de messages et de comptes chaque jour, de manière tout aussi unilatérale que Twitter, pour le savoir.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
On a droit à un compte en banque, mais on ne dit pas "un compte à la BNP est un droit".
Tu marques un point, mais j'essaye de défendre : un compte ailleurs que la BNP est utilisable pour faire un virement vers la BNP.
Pour Twitter, le droit serait de pouvoir envoyer un message aux abonnés Twitter, le droit dit "un" et si Twitter est le seul fournisseur…
On explose assez de messages et de comptes chaque jour, de manière tout aussi unilatérale que Twitter, pour le savoir.
C'est toute la problématique que ceux qui trouvent le blocage "pas bien" n'arrivent pas à expliquer comment on ferait en pratique, en effet.
un compte ailleurs que la BNP est utilisable pour faire un virement vers la BNP.
Pour Twitter, le droit serait de pouvoir envoyer un message aux abonnés Twitter, le droit dit "un" et si Twitter est le seul fournisseur…
C'est exactement là le point. Celui qui a un compte en banque n'est pas dépendant de sa banque (il peut se barrer et aller ailleurs), celui qui a misé toute sa communication sur Twitter est comme un con si il se fait fermer la porte.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
# Verbatim
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 3.
Bon il le dit pas tout à fait comme ça, en fait. Il dit :
Je connais pas le gars (sans blague) mais j'aime bien ce que je lis
[^] # Re: Verbatim
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 janvier 2021 à 08:23.
Alors j'étais grosso-merdo sur l'avis que bannir Trump était un abus, voire assez facile à la fin de son mandat, quand je suis tombé ce matin sur la chronique Blockbusters sur France Inter (pub gratos) et sur cette contre-vision que j'aime beaucoup : le vrai problème à la base dans cette histoire c'est que le président des USA utilise Twitter pour communiquer.
J'aime bien. C'est bien ça le soucis, et pas que Twitter ait décidé de lui couper la chique du jour au lendemain : un tel outil - entièrement privé et gouverné unilatéralement - devrait uniquement être utilisé pour des utilisations futiles, ou tout du moins non critiques. Si il a décidé d'utiliser Twitter, il doit en subir les conséquences.
Un compte Twitter n'est pas un droit.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: Verbatim
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 janvier 2021 à 08:44.
Mais c'est le cas de tout à part si tu veux revenir à l'ORTF (bof).
On a bien à droit à l'eau, l'électricité, Internet, un compte en banque… Donc pourquoi pas Twitter?
Perso, je préfère l'angle du compte privé : on oubli trop facilement que ce n'est pas le compte du président des USA (@POTUS) qui a été bloqué, mais celui d'une personne privée donc qui doit être considéré comme une personne privée au même titre que toi et moi (et donc le bloquer ne change rien à la com' du président des USA, dont le compte est toujours actif) pour la procédure hypothétique d'appel contre la décision.
[^] # Re: Verbatim
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 2.
Je crois que ce qu'il veut dire, c'est que Trump aurait pu utiliser son instance mastodon s'il ne voulait pas que ça arrive.
Après il suffit qu'il passe par un intermédiaire comme une hébergeur et pouf l'instance disparait aussi comme Parler a péter avec Amazon donc ce n'est pas aussi simple.
[^] # Re: Verbatim
Posté par Gilet_sans_manches . Évalué à -3.
Trump a son site web et apparement une application sur l'app et play store.
Il aurait même pu peut-être générer du revenu via le trafic. :)
Quant au message de Dorsey, pouvez-vous le faire parvenir au gouvernement FR ?
[^] # Re: Verbatim
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
Le président des états unis se faire de l’argent à titre privé pour des communications d’intérêt public en tant que président. Brillant. Il n’est déjà pas assez clickbait et mélange des genres comme ça.
[^] # Re: Verbatim
Posté par Gilet_sans_manches . Évalué à -3. Dernière modification le 15 janvier 2021 à 22:25.
Sauf qu'il n'est plus président (J-5) et il a été censuré.
J'imagine qu'il n'allait pas arrêter la politique tout de suite.
Et accessoirement, mon message était une boutade.
[^] # Re: Verbatim
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 6.
Déjà c'est le cas : ce n'est pas un droit, tu le signes en acceptant les CGV de Twitter. Par contre l'eau est un droit, ça doit être écrit quelque part dans la loi Française (qui parle peu de Twitter d'ailleurs)
Le compte en banque est un bon exemple. On a droit à un compte en banque, mais on ne dit pas "un compte à la BNP est un droit". Ça n'empêche donc pas la BNP de te refuser de créer un compte en banque chez eux.
Si Trump veut s'exprimer sur Internet, qu'il le fasse. Mais les solutions existent autre que Twitter non ? De même que pour parler à la TV on a des solutions différentes sans forcément vouloir une TV d'état. Idem pour la presse écrite.
Au passage, diffuser de l'information sur LinuxFR.org n'est pas un droit non plus. On explose assez de messages et de comptes chaque jour, de manière tout aussi unilatérale que Twitter, pour le savoir.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: Verbatim
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3.
Tu marques un point, mais j'essaye de défendre : un compte ailleurs que la BNP est utilisable pour faire un virement vers la BNP.
Pour Twitter, le droit serait de pouvoir envoyer un message aux abonnés Twitter, le droit dit "un" et si Twitter est le seul fournisseur…
C'est toute la problématique que ceux qui trouvent le blocage "pas bien" n'arrivent pas à expliquer comment on ferait en pratique, en effet.
[^] # Re: Verbatim
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 3.
C'est exactement là le point. Celui qui a un compte en banque n'est pas dépendant de sa banque (il peut se barrer et aller ailleurs), celui qui a misé toute sa communication sur Twitter est comme un con si il se fait fermer la porte.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: Verbatim
Posté par flan (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 janvier 2021 à 12:46.
Faut-il comprendre que le choix qu'il a fait a plombé le cours des actions de sa boîte et qu'il le regrette profondément ?
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