Journal Nouveau Site de Guarapita avec la discographie en ligne !

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2
14
déc.
2008
Et oui! Il est enfin en ligne! Toujours en retard comme à notre habitude!

http://guarapita.net/

Nous avons voulu revenir à la simplicité et je pense que nous y sommes parvenus! Le site permet une navigation rapide et un accès plus direct à nos productions musicales.
Non seulement les 2 premiers disques ( SI HAY ET LIKE A HUELE PEGA) sont écoutables et téléchargeables dans leur intégralité mais également le tout nouveau maxi FAR FAR WEST LINE, le tout sous licence CC by-nc-sa.

COPIEZ ET DIFFUSEZ !

Nous tenons à ce propos à remercier les labels Maloka et FZM!

Enfin un accent a été mis sur l'accessibilité et le respect des standards CSS/XHTML.
Et pour votre information le site est désormais hébérgé en autonomie totale sur le serveur http://keupon.com que nous administrons Abfab et moi avec force et robustesse.

Un grand salut également à l'équipe de Dogmazic qui héberge nos musiques avec talent ;o)

La Guarapita est toujours heureuse de prendre la route et de participer à des concerts organisés près de chez vous : n'hésitez pas à nous contacter!

@ plus sur la route!

http://guarapita.net/
  • # Presque!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Accessible, respect des standards, tout semblait parfait.

    Dommage que ce ne soit pas libre (-NC) :(.

    (oui, je sais, certains acceptent qu'une clause essentielle à la diffusion et au partage soit nécessaire pour un logiciel mais pas pour de la musique, mais cette clause empêche une diffusion large. Et c'est dommage de limiter la diffusion, ça ressemble plus à de la musique gratuite que libre pour le coup)

    Petite question : pourquoi ne pas diffuser en libre, vraiment libre après avoir fait un bon pas dans la direction?
    • [^] # Re: Presque!

      Posté par  . Évalué à 5.

      Franchement, autant je vois l'intérêt de publier un logiciel sous une licence « libre » , autant pour de la musique, cela me semble moins crédible/pertinent.

      Je ne vois pas comment faire quelque chose à partir d'une musique, c'est à dire un travail dérivé pouvant améliorer l'original.

      Je pense que ça nuit au travail artistique de concevoir la musique ou une oeuvre quelconque ramenée à un simple objet.

      Ton idée ça me fait penser à quelqu'un qui viendrait dans un musée faire un graffiti sur un tableau de leonard de vinci, car « tu as le droit c'est une licence libre » .

      Je ne sais pas. J'ai l'impression que ça ne colle pas.

      Autrement, la plupart des compositeurs s'inspirent les uns des autres, c'est une réalité. Mais je ne vois aucun problème de licence derrière ça. Ça c'est toujours pratiqué, je ne vois pas ce qu'une licence viendrait faire là dedans.
      • [^] # Re: Presque!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        La licence -NC empêche la diffusion de la musique dans les bouquin avec CD, empêchent la diffusion de la musique par le biais de sites web qui mettent de la pub pour financer la bande passante.

        Ceci a déjà été discuté maintes fois : la licence est très contraignante côté diffusion.

        Je ne vois pas comment faire quelque chose à partir d'une musique, c'est à dire un travail dérivé pouvant améliorer l'original.

        La licence n'est pas -ND, donc ce n'est pas la question : ils autorisent déjà la modification (et c'est bien).
        Toute l'argumentation que tu donnes est pour -ND, pas pour -NC.

        Je ne sais pas. J'ai l'impression que ça ne colle pas.

        Pour toi peut-être, mais peut-être que pour les autres c'est différent. Pourquoi limiter les autres à ton idéologie? (idéologie que je ne critique absolument pas, ma critique est la limitation que tu imposes "parce que pas utile", utilité que tu définis)
      • [^] # Re: Presque!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Tu fais de la musique ? Tu fais du dessin ? Si non, bah je comprends que tu ne puisse pas voir l'intérêt. Et même si tu en fais, je trouve bien bancal ton opinion qui prétends que ne pas rendre illégal certaines possibilités de conceptions artistiques nuirait à la dite conception.

        Aussi, je ne sais pas si tu t'es déjà baladé dans un musé, mais si c'est le cas tu auras peut être remarquer qu'on y croise de dangereux terroristes qui font souvent partie d'un des groupuscule extrémiste tel que «beaux arts» ou encore «histoire de l'art». C'est salopard se permettent de recopier les œuvres exposés et, ô sacrilège, parfois même de les déformer!

        Copier, c'est la plus grande source de diversité de l'humanité.
    • [^] # Re: Presque!

      Posté par  . Évalué à 6.

      De surcroît, si l'auteur souhaite que sa musique soit interdite d'utilisation commerciale, c'est peut être une option philosophique qu'il serait mal venu de critiquer avec une telle absence d'argument.
      • [^] # Re: Presque!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        c'est peut être une option philosophique qu'il serait mal venu de critiquer avec une telle absence d'argument.

        Les arguments ont été maintes fois donné : pelle-mêle l'impossibilité de livrer ces oeuvres sur de CD Linux sans limité la liberté, limitation dans la diffusion (bouquin, sites avec pub etc... Je vous rassure, j'ai redonné mon opinion générale, je ne vais pas me relancer dans les réponses à tous ceux qui disent que -NC c'est bien, on ne bougera ni les uns ni les autres de de position), décision à la place des autres d'une idéologie précise (le libre ne limite l'idéologie).

        Et je demande pourquoi cette limitation, car moi elle me limite dans mes possibilités de diffuser la musique, donc il doit y avoir une raison pour ne pas le faire.

        Dire "j'interdis par défaut car j'en vois pas personnellement l'utilité", c'est bizarre aussi tu ne trouves pas? Je pars du principe que l'interdiction de diffuser (sauf exception) est voulue (sinon pourquoi interdire la diffusion, sauf exception?)
        • [^] # Re: Presque!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          les réponses à tous ceux qui disent que -NC c'est bien, on ne bougera ni les uns ni les autres de position

          oh bah si ya moyen de changer de position, mais je ne sais pas, je n'ai jamais eu de réponse précise ou convaincante lorsque j'ai présenté
          http://faq.tuxfamily.org/Licence/Fr#Pourquoi_une_licence_lib(...)
          (des réponses pour le ND j'en ai eu, rarement pour le -NC hormis un choix respectable et réfléchi de ne pas vouloir qu'il y ait d'argent fait point barre, qui est le seul légitime tant que les conséquences en sont comprises).
          Perso, je n'ai pas de souci (comme toi) tant qu'on n'essaie pas de me faire croire que ce serait du libre, mais j'aime bien avoir le fin mot à la question simple "et pourquoi pas du libre ?", qu'est-ce-qui est bloquant pour faire du libre, vraiment ; cela, ça m'intéresse.
          • [^] # Re: Presque!

            Posté par  . Évalué à 2.

            Salut baud123,

            En fait, tout dépend de ta vision de la musique, de ce que tu vises et de ton rapport à la propriété.

            Certains groupes que je côtoie mettent à disposition leur musique sans aucune licence.
            Ils considèrent que les morceaux ne leur appartiennent pas et qu'ils sont de ce fait à tout le monde.
            Et s'il y a un usage commercial qui est fait, ce n'est pas grave puisque de toutes façons le style musical fait qu'il y a peu de récupération possible.

            Ce n'est pas ma vision des choses mais je comprends le point de vue.

            J'avais cité l'exemple de deezer qui proposait notre musique sur leur site. Deezer en tout bon acteur du web 2.0, fait de la monétistion de contenu tout comme Myspace, FaceBook etc. C'est à dire qu'il génère du profit avec des créateurs de contenu non rémunérés (en l'occurence deezer réverser de l'argent à la sacem reverse à son tour ...aux plus gros vendeurs).

            Nous avons contacté le site pour qu'ils retirent nos morceaux car nous ne voulons pas participer à cette économie là, en mettant en avant la clause NC de notre licence.
            J'ai même vu des sites qui proposait des téléchargements payants de nos morceaux!

            Voilà quelques exemples... mais encore une fois c'est très mineur et lorsqu'on nous demande l'autorisation nous la donnons tout le temps.
            et au final c'est ce qui importe non?


            Au passage n'hésitez pas à jeter un oeil à ce billet sur la monétisation du web :
            http://leboblog.la-balayette.net/index.php?2007/12/09/208--d(...)


            @ bientôt
            • [^] # Re: Presque!

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              mais encore une fois c'est très mineur et lorsqu'on nous demande l'autorisation nous la donnons tout le temps.

              Euh... D'une si vous la donnez tout le temps pourquoi ne pas la mettre automatiquement dans la licence alors? De deux vous avez demandé à Deezer de retirer votre musique, j'imagine donc que si ils demandent l'autorisation ils ne l'auront pas, ce qui contredirait ta phrase.
              Donc : Si Deezer demande l'autorisation, la recevra-t-elle de votre part pour coller à ton affirmation "lorsqu'on nous demande l'autorisation nous la donnons tout le temps."?

              au final c'est ce qui importe non?

              Pas forcement.
              D'une parce que vous vous gardez un droit de censure (donc le "tout le temps" est faux), et de deux lorsque je diffuse du libre, je n'accepte pas de limiter les possibilités de diffusion à mon destinataire, ou alors je le prend pour ce que c'est : une musique à rediffusion interdite (sauf exception). Admettons que tu me donnes l'autorisation de diffusion, mon destinataire ne l'aura pas, et devra te le demander. Et c'est très lourd, en plus d'être limitatif. Surtout que les "gros" diffuseurs, ceux qui pourraient te donner une visibilité, ne vont pas s'emmerder à faire une demande pour chaque morceau qu'ils vont diffuser.

              Si vous avez fait un choix en acceptant les conséquences, OK, mais la tu dis "on accepte tout le temps" en disant juste après "mais en fait, non, on accepte qu'à la tête du client, dépend si il est propre ou pas", c'est pas très cohérent.

              Alors ce choix est-il fait en acceptant les conséquences (limitation de la diffusion en contre-partie, pas libre)?
              Tu dis dans le journal "copiez et diffusez", et tu dis ensuite que tu interdis à Deezer de copier et diffuser, où est la cohérence?

              Note : je ne "crache" pas sur ton point de vue, tu fais ce que tu veux, si j'ai bien compris tu refuses la monéitsation de tes chansons, mais par contre je n'accepte pas le "lorsqu'on nous demande l'autorisation nous la donnons tout le temps" avancé : vous la donnez quand ça vous chante. Et à votre mort, vous ne donnerez plus aucune autorisation, la musique ne sera pas diffusée. Et vous ne voulez pas qu'on copie et diffuse, vous voulez qu'on copie et qu'on diffuse suivant vos conditions idéologiques.

              PS : j'ai vu sur http://blog.guarapita.net/spip.php?article42 que le PAF est à 5€. Il y a donc commerce fait de vos chansons (vendre étant un acte commercial, vos chansons étant le produit d'appel pour que les gens vienne au concert, et donc clients pour les PAF qui vont payer donc commerce pour le PAF), comment ceci s'intègre-t-il dans votre idéologie de refuser la commercialisation de vos chansons? Puisque vous en faite commerce vous-même du coup, et que donc ça donne l'impression que la partie commerciale est possible si on est gentils avec vous.
              • [^] # Re: Presque!

                Posté par  . Évalué à 3.

                Pour faire bref,

                Pour ton info, dans "notre scène" les prix sont fixés pour assurer un défraiement au groupe (prix du voyage) et éventuellement du bonus qui permettra de d'investir dans d'autres projets.
                Sur ce concert nous n'avons rien touché. Les entrées sont allées au défraiement de Inner Terrestrials qui venait d'Angleterre.
                La majorité de nos concerts, servent à faire du soutien et donc à ramener de l'argent aux organisations et associations qui nous font jouer. C'est un système différent.
                Sinon nous ferions de la variété et effectivement rentrerions dans un système de vente classique.

                "comment ceci s'intègre-t-il dans votre idéologie de refuser la commercialisation de vos chansons"
                Je crois que tu confonds faire du commerce dans un but lucratif et faire que le groupe s'équilibre financièrement.

                Il n'y a rien d'incohérent à être payé.
                Et ce n'est pas contradictoire avec la licence non plus, puisqu'elle n'interdit que les utilisations commerciales avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord.
                Il ne faut pas être 'gentil avec nous', il faut simplement nous expliquer la démarche.
                C'est ce qui fait que nous vendons également nos disques.

                On ne vit (hélas) pas dans au pays des bisounours. Organiser un concert ça coute de l'argent, enregistrer un disque ça en coute encore plus.

                Il faut arrêter de chercher la petite bête en nous renvoyant nos contradictions.
                Je n'ai ni le temps ni l'envie de me prêter à ce petit jeu.
                Nous ne sommes pas parfait et nous n'essayons pas d'être des modèles. Nous tenons juste à être cohérent avec nous même et nos ambitions musicales...

                bon finalement je n'ai pas été bref ;o)
  • # Négatif ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

    Le journal est pour l'instant dans le négatif... alors certes, la discussion de la licence est normale mais merde ! PAS DE RÉPRESSION... PAS DE SOUMISSION... UNE SEULE SOLUTION... L'ACTION

    (GUARAPITA GUARAPITA)
  • # Salut skwal

    Posté par  . Évalué à 1.

    Apres toutes années c'est marrant de te retrouver ici, toujours à promouvoir des trucs cools. J'espère que ça se passe bien a Mexico.

    Amitiés berurières.

    (Un ancien de l'UTC)
  • # Au niveau de la forme du journal

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Ce serait bien de commencer par présenter un peu de quoi tu parles. Là à te lire on croirais qu'il s'agit de la nouvelle que tout le monde attendais, et que tes interlocuteurs connaissent forcément le sujet.

    Bon bien sur on peut toujours aller voir le site, mais tout de même, préciser le genre musical du groupe, est-ce donc moins important que de préciser les détails techniques de l'hébergement de son site ?

    À ce propos, c'est bien de vouloir respecter les standards du web, bravo. Cela étant dis, je trouve le site plus lisible sans css : les icônes qui servent de menu à la place du texte, pourquoi pas, mais ce serait bien d'avoir au moins une indication textuelle au survol (avec title par exemple). Là on ne sais pas trop sur quoi on va tomber, la seule indication est la destination du lien à savoir «spip-fragment-n», pas franchement très révélateur.

    Niveau copyleft, oui mais non. Le copyleft, c'est un principe lié aux licences libres, le fameux «all rights reversed». La licence CC-by-nc-sa n'est pas libre et n'entre donc pas dans ce qu'est la mouvance copyleft. Si c'est dans ce mouvement que vous voulez vous inscrire, je vous conseil plutôt d'utiliser la licence art libre. En tout cas, il serait bon aussi de rectifier la phrase «L’ensemble des productions du groupe est sous Licence Creative Commons», car elle est trop vague. Un peu comme si on te disais qu'un programme est sous licence GNU, sans plus de précision, et qu'il s'avérait que ce fut sous licence GNU verbatim. Bref, vous entretenez un gros amalgame, sans doute bien malgré vous.

    L'un des avantages que vous tireriez à utiliser la licence art libre, c'est la possibilité de reprendre tout ou partie de morceaux d'autres auteurs sous licence art libre et les jouer sur scène et inversement pour les autres groupes copyleft, pour peu que les noms des auteurs originaux soient cités (un ptit récital en fin de concert ou en début/fin de morceau ça ne mange pas de pain). Avec la licence que vous utilisez actuellement, je ne pourrais pas légalement reprendre un de vos morceaux et le jouer sur scène, du moins pas sans devoir vous demander l'autorisation. Pour peu que vous soyez injoignable (en tourné sans accès au net, par exemple) cela deviens impossible.

    Pour le logo «anti-myspace», j'était un peu dubitatif au début, puis après lecture du document, cela semble sentir la prise de tête face à des demandes répétées. À votre place je ne mettrais cependant pas autant ce document en valeur. D'une part, cela fait de la publicité à myspace (même mauvaise, ça reste de la pub). D'autre part, ça donne au site un genre «true rebelz» d'entrée de jeux. Du moins c'est mon ressentie. Un peu comme si sur la page d'accueil de linuxfr il été écrit «anti-micro$oft!!!». Je ne connais pas le groupe, donc c'est peut être là ce que vous cherchez, mais à la lecture du document ce n'est pas l'impression que j'ai eu.

    Voilà, j'espère que mon commentaire aura une quelconque utilité. :)
    • [^] # Re: Au niveau de la forme du journal

      Posté par  . Évalué à 2.

      Salut,


      "Ce serait bien de commencer par présenter un peu de quoi tu parles. Là à te lire on croirais qu'il s'agit de la nouvelle que tout le monde attendais, et que tes interlocuteurs connaissent forcément le sujet."


      Oui c'est du à un manque de temps. J'ai repris l'annonce de notre blog et des forums.
      A propos du site, il reste encore des retouches et corrections (comme passer à SPIP 2.0), ça se fera au fur et à mesure.


      "Bon bien sur on peut toujours aller voir le site, mais tout de même, préciser le genre musical du groupe, est-ce donc moins important que de préciser les détails techniques de l'hébergement de son site ?"


      Idem. Et ce message s'adressait plutôt aux autres groupes qui sont hébergés sur des sites remplis de bannières de publicité. Rentrer dans le détail n'aurait pas été forcement adapté au public... Et sur Linuxfr on sait tous comment marche un serveur ;o)


      "«L’ensemble des productions du groupe est sous Licence Creative Commons», car elle est trop vague."


      C'est pour éviter la redondance. Les termes de la licence sont écrits un peu partout, je ne trouvais pas utile de rentrer une nouvelle fois dans le détail.
      A l'époque, (2004 ?) j'avais choisis cette licence car n'étant pas à la SACEM nous devions apposer le terme PAI sur nos disques (Propriétaire Actuellement Inconnu).
      Je n'ai plus les détails en tête mais c'est ce qui m'avait semblé le plus intéressant.


      "Avec la licence que vous utilisez actuellement, je ne pourrais pas légalement reprendre un de vos morceaux et le jouer sur scène, du moins pas sans devoir vous demander l'autorisation. Pour peu que vous soyez injoignable (en tourné sans accès au net, par exemple) cela deviens impossible."


      Je comprends bien ce que tu veux dire... mais très sérieusement pour moi c'est du chipotage ;o)
      Clairement nous n'avons que d'en de rares occasions refusé l'usage commercial de notre musique. Et cela concernait de grands médias.
      Et puis tout n'est pas en binaire dans la vie, il y a une certaine souplesse ;o)

      L'important est de pouvoir mettre facilement notre musique à disposition tout en nous protégeant pour éviter la récupération.
      C'est peut-être contraire au "libre" mais cela nous confère un contrôle total sur nos productions et nous donne des arguments "légaux" pour dissuader l'usage non autorisé de notre musique.

      Je ne dis pas que nous avons raison. Je dis juste que cela nous convient parfaitement pour continuer à faire de la musique comme nous l'aimons.

      Et encore une fois, en comparaison à la musique de variété de l'industrie du disque et de la SACEM, je n'ai aucun scrupule à qualifier notre musique de libre.

      Concernant le Logo Anti-myspace, je l'ai mis et je ne suis pas près de le retirer ;o)

      Cela fait maintenant des années que je traine sur le net et que je trouve que la publicité est une véritable plaie.
      J'ai donc très tôt participé à des projets proposant des hébergements alternatifs, gratuits et sans publicités aux groupes et associations qui le désirent.
      Nous avions même monté un sites hébergeant des contenus musicaux Copyleft punk bien avant Dogmazic et Jamendo...
      Comme tu vois j'ai un peu de background dans ce domaine, et le web 2.0 à la mode "monétisation de contenu tiers" a le don de m'horripiler ;o)

      Nous appartenons à la mouvance punk Do It Yourself et je trouve aberrant que des groupes avec des paroles "engagées" puissent se servir (quand ce n'est pas carrément une mise en avant) d'un média tel que Myspace.

      Nous ne faisons pas de la variété.

      Cela ne sert à rien de créer et participer à des structures parallèles, échapper au système de distribution classique si c'est pour voir son contenu récupéré par Rupert Murdoch.
      Ce document est certes un peu "to much" mais il a le mérite d'être clair.

      Merci pour tes remarques!
      • [^] # Re: Au niveau de la forme du journal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Concernant le Logo Anti-myspace, je l'ai mis et je ne suis pas près de le retirer ;o)

        Comme le dit Mathieu : avec ce logo tu leur fais de la pub, et juste de la pub ("parlez de moi, même en mal, mais parlez de moi, ça fait mon business").
        Avec ce côté "anti", tu donne de la nourriture à MySpace.
        Tu aimerais que MySpace disparaisse? Mais la tu fais le nécessaire pour qu'il continue.

        J'ai donc très tôt participé à des projets proposant des hébergements alternatifs, gratuits et sans publicités aux groupes et associations qui le désirent.

        C'est bien joli, mais du coup ça marche si c'est tout petit, c'est toi qui sort les sous de ta poche, mais est-ce que cette idéologie est viable à long terme et à grande échelle?
        Ca reste du contestataire, sans possibilité de sortir de son petit trou, ça ne changera pas le monde du fait que le monde ne peut techniquement pas fonctionner comme ça. Une proposition viable serait plus intéressante à discuter.

        je trouve aberrant que des groupes avec des paroles "engagées" puissent se servir (quand ce n'est pas carrément une mise en avant) d'un média tel que Myspace.

        Ah ça... Ca fait partie des incohérences des pseudo-"anti" qui consomment ce qu'ils critiquent, et il y en a beaucoup! Mais du coup, je ne pourrai pas te critiquer la dessus, le site étant bien "carré" sur le sujet.
      • [^] # Re: Au niveau de la forme du journal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


        C'est pour éviter la redondance. Les termes de la licence sont écrits un peu partout, je ne trouvais pas utile de rentrer une nouvelle fois dans le détail.
        A l'époque, (2004 ?) j'avais choisis cette licence car n'étant pas à la SACEM nous devions apposer le terme PAI sur nos disques (Propriétaire Actuellement Inconnu).
        Je n'ai plus les détails en tête mais c'est ce qui m'avait semblé le plus intéressant.


        Ils sont peut être écrit partout, ça ne change rien au fait que Creative Commons, ça ne veut rien dire. by-nc-sa serait bien plus pertinent.


        Je comprends bien ce que tu veux dire... mais très sérieusement pour moi c'est du chipotage ;o)
        Clairement nous n'avons que d'en de rares occasions refusé l'usage commercial de notre musique. Et cela concernait de grands médias.
        Et puis tout n'est pas en binaire dans la vie, il y a une certaine souplesse ;o)


        Je sais pas trop quel est ton but en fait. Personnellement, si les grands media utilisent des œuvres libres, tant mieux, du moment qu'ils respectent la licence. L'important n'est pas d'éviter toute relations avec ces grands media, mais de ne le faire que dans la mesure où ce ne sont pas eux qui décident des règles du jeux, pour ainsi dire. Avec une licence libre copyleft, c'est exactement ce que j'ai.


        L'important est de pouvoir mettre facilement notre musique à disposition tout en nous protégeant pour éviter la récupération.
        C'est peut-être contraire au "libre" mais cela nous confère un contrôle total sur nos productions et nous donne des arguments "légaux" pour dissuader l'usage non autorisé de notre musique.


        Tu as toujours un argument légal pour empêcher l'usage non autorisé d'une œuvre, puisque justement il s'agit d'un usage non autorisé. La question est donc de savoir ce que l'on veut autoriser. Avec la licence art libre, j'ai des arguments légaux : si tu ne respecte pas les termes de la licence, tu ne peux pas faire valoir les droits qu'elle accorde, et tu ne peux donc pas légalement l'utiliser.

        Pour ma part je ne veux pas d'un contrôle total sur les œuvres que je publie. Pour moi ce serait ni plus ni moins qui me positionner en tant que dictateurs de mon prochain à travers mes œuvres. C'est comme ça que je le ressent.


        Et encore une fois, en comparaison à la musique de variété de l'industrie du disque et de la SACEM, je n'ai aucun scrupule à qualifier notre musique de libre.


        Si tu veux mais ma remarque était sur le terme copyleft. Vos œuvres ne sont pas copyleft.


        Concernant le Logo Anti-myspace, je l'ai mis et je ne suis pas près de le retirer ;o)


        C'est ton choix.



        Nous appartenons à la mouvance punk Do It Yourself et je trouve aberrant que des groupes avec des paroles "engagées" puissent se servir (quand ce n'est pas carrément une mise en avant) d'un média tel que Myspace.


        Moi je trouve particulièrement ironique que par peur que vos œuvres soient utilisés par les «grands media», finalement vous faites leur jeux en bannissant des libertés essentiels à leur diffusion. Mais bon, c'est jamais que mon humble avis.


        Nous ne faisons pas de la variété.

        Cela ne sert à rien de créer et participer à des structures parallèles, échapper au système de distribution classique si c'est pour voir son contenu récupéré par Rupert Murdoch.
        Ce document est certes un peu "to much" mais il a le mérite d'être clair.


        Moi c'est votre démarche que je trouve «not enough» en fait. Savoir ce qu'on ne veut pas, c'est un point de départ, mais se construire tout entier dans un principe d'opposition, c'est se faire dépendant de ce à quoi on s'oppose.

        Au lieu de fixer les objectifs par rapport aux buts que vous voulez atteindre, vous fixez les objectifs pour tenter de les empêcher d'atteindre leurs buts et donc vous vous alignez sur leurs objectifs.

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