Journal Le ciel ne tombe pas sur le tête de tout le monde

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12
16
avr.
2010
Alors que les yeux de la Gaule sont tournés vers le Nord-Ouest de peur que le ciel de lui tombe sur la tête, si bien que nos avions ne peuvent plus voler, une petite industrie résiste encore.
En effet, l'industrie du frisbee (non, pas freesbee) vole (selon le sens qu'on donne à ce mot) toujours !

On apprend ainsi dans un article du Point :
[http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2010-04-10/controle-(...)]
(Je résume juste le début)
Un rapport de la Commission permanente qui contrôle (notamment) les sociétés de perception, qui gère les droits des artistes et producteurs jette une lumière crue sur les rémunérations de leurs dirigeants. "Accablant pour certains d'entre eux !"

Une société est particulièrement dans le collimateur : la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques), dont le directeur général, Marc Guez, perçoit le deuxième salaire le plus important des dirigeants du secteur (entre 250.000 et 300.000 euros annuels).
Il semblerait que le patron de la SCPP soit trop payé pour le service qu'il rend à ses sociétaires.
"J'ai moins de salariés que les autres sociétés, mais ils sont meilleurs, pourquoi en serais-je pénalisé ?", s'insurge Marc Guez. Du reste, nous sommes l'une des sociétés les mieux gérées.

Et le Point de se poser les questions suivantes : comment les patrons de l'industrie du disque peuvent-ils justifier de conserver des rémunérations très élevées, alors même que le marché de la musique s'est effondré de 50 % en cinq ans ? Comment peuvent-ils justifier de tels salaires, alors que l'âge d'or est désormais plus que révolu ?

Je vous invite à suivre le lien plus haut pour plus de détails. Il ne pleut pas des cendres partout.
  • # Lecture du document

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Hello,

    je suis en train de lire (on est jamais mieux servi que par soi-même en terme d'analyse) le fameux rapport qui est disponible ici: http://www.ccomptes.fr/fr/CPCSPRD/documents/divers/Rapport-a(...) .

    Je n'en suis qu'au début mais un élément me frappe déjà: page 9 du rapport, les chiffres des montants de perception, c'est à dire (je cite): les sommes versées par les différents redevables : organisateurs de spectacles, chaînes de télévision, radios, fabricants de supports de reproduction, discothèques, etc. au cours d’une année ne font qu'augmenter depuis 2000 !

    Étant donné qu'on nous balance que les ventes de disques diminuent fortement, je m'attendais à y voir une baisse. C'est bien le contraire qui se passe, chiffres à l'appui !
    Bien entendu, on peut se demander ce qui est à l'origine de cette hausse de "chiffre d'affaire" (inflation, augmentation du prix unitaire d'un CD, contrats avec des diffuseurs, etc..) mais, ça montre clairement qu'il y a d'autres sources de financement que l'industrie du disque pour les artistes.

    Cette piste est largement étayée par le tableau de la page 11 qui indique les évolutions des différents postes de perception. On y constate que "la reproduction mécanique" est en baisse mais que d'autres affichent une belle progression...

    Du coup, je pense que ce qu'on appelle "crise" de l'industrie musicale doit être relativisée: les résultats financiers montrent qu'il y a simplement un tassement de la progression des revenus (en gros, le fric perçu rentre toujours mais moins fort qu'avant) et en aucune manière une décroissance dans le système (il y a toujours de plus en plus de fric perçu).

    Très intéressant ce rapport !
    • [^] # Re: Lecture du document

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      C'est peut-être parce que l'industrie de la musique utilise des chiffres bidons : http://www.pcinpact.com/actu/news/56380-piratage-etude-chiff(...)

      "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

    • [^] # Re: Lecture du document

      Posté par  . Évalué à 0.

      Je crois qu'il faut dissocier les droits perçus par les auteurs et la santé globale de l'industrie musicale, une évolution positive des droits n'a pas forcément un impact positif sur le chiffre d'affaires ou la rentabilité des maisons de disque, c'est loin d'être le seul élèment à prendre en compte.

      Le chiffre d'affaire de la vente des CDs semble bel et bien être en forte baisse depuis quelques années (-50% en six ans):
      http://observatoire.cite-musique.fr/observatoire/document/Co(...)
      • [^] # Re: Lecture du document

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Le chiffre d'affaire de la vente des CDs semble bel et bien être en forte baisse depuis quelques années (-50% en six ans):

        Nooooon, pas possible… Et le chiffre d'affaire de la vente des cassettes audio et des disques 33 tours, il est en baisse ? Il touche le fond, je crois.
        • [^] # Re: Lecture du document

          Posté par  . Évalué à 1.

          OK super, merci pour l'info, mais en quoi cette imparable déclaration démontre t'elle qu'il n'y a pas de baisse du chiffre d'affaires de l'industrie de la musique ?
          • [^] # Re: Lecture du document

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Je ne démontre pas qu'il n'y a pas de baisse du chiffre d'affaire de l'industrie du divertissement de masse (désolé, mais « industrie de la musique » est un terme que je ne peux pas supporter).

            Je démontre simplement que l'argument avancé par cette industrie « les ventes de CD baisse, donc notre chiffre d'affaire baisse » est faux. Et que le fait constaté « les ventes de CD baissent » est normal et par conséquent ne doit pas servir de base pour quelque action corrective que ce soit.
            • [^] # Re: Lecture du document

              Posté par  . Évalué à -2.

              En l'occurence, je démontre simplement que l'argument avancé "les droits perçus augmentent donc l'industrie musicale se porte bien" est faux. Et que le fait constaté que l'on ne vend plus beaucoup de 33 tours n'a pas franchement de rapport avec ça.
              • [^] # Re: Lecture du document

                Posté par  . Évalué à 3.

                En gros, ce qu'il essaie de te dire, c'est que la baisse des ventes de cassettes et de vyniles n'a pas empêché l'industrie musicale d'augmenter son chiffre d'affaire.

                Partant de là, pourquoi ce serait différent pour les CD ?

                Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

                • [^] # Re: Lecture du document

                  Posté par  . Évalué à -1.

                  Parce qu'il est dans le même temps incapable de me montrer par quoi cette baisse des ventes de CD est compensée.

                  Sur la même logique, est ce que l'on pourrait dire que l'industrie textile en France se porte bien, puisque à l'époque ils n'avaient pas souffert de la baisse des ventes des corsets ?
                  • [^] # Re: Lecture du document

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Parce qu'il est dans le même temps incapable de me montrer par quoi cette baisse des ventes de CD est compensée.


                    t'es au courant pour iTunes ?
                    • [^] # Re: Lecture du document

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      Tu as regardé le lien que j'ai donné plus haut ?
                      • [^] # Re: Lecture du document

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        En même temps il faudrait regarder les autres marchés... par exemple celui du cinéma (les salles se portent bien, merci pour elles, elles enchaînent les années record), du jeu vidéo, des loisirs en général (et de la nourriture qui a augmenté, et de l'essence qui a augmenté plus vite que la baisse de la consommation, etc.). En bref, si le taux d'épargne des ménages a peu bougé l'argent qu'ils ne mettent plus dans la musique va forcément ailleurs.
  • # Le problème des gros salaires...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Le problème est plus général que dans ce secteur.
    Comment évaluer qu'un salaire est indécent ?
    Qui se souvient que la première mesure de notre président est justement d'augmenter son salaire ?

    Il existe pourtant différentes solutions, pour ce domaine, c'est la licence libre, pour les entreprises en général, c'est le statut de coopérative. Dans le dernier film de Michael Moore, il présente une entreprise gérée en coopérative où les salaires les plus bas sont de 60 000 $ par an (pour des ouvriers) tandis que dans le privé les pilotes de ligne touchent 17 000 $ par an...

    ça semble même difficile à croire tellement le fossé est énorme...

    Axel
    • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

      Posté par  . Évalué à 4.

      tandis que dans le privé les pilotes de ligne touchent 17 000 $ par an...

      Je n'y crois pas un instant ou tu as oublie au minimum 1 zeros. Un salaire comme cela aux USA c'est minable et tres tres tes en dessous de la moyenne et meme de la mediane.
    • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ben la coopérative, c'est bien, mais géré plusieurs milliers d'employés, voire plus, en coopérative, ça va être plus compliqué.

      On va donc élire des représentants chargés de prendre des décisions formellement. Si les employés trouvent qu'ils n'en ont pas assez, ils peuvent changer de représentant.

      Tiens? Ça me rappelle le principe de la République démocratique.

      On peut donc en conclure qu'après avoir atteint une masse critique d'employés et un peu d'usure, c'est qu'un petit nerveux va prendre les commandes d'un groupe très fort de représentants, devenir PDG, s'augmenter, se gaver, et en faire profiter... ses potes.

      Toute ressemblance avec un personnage politique qui se trouve être Président de la République Française serait fortuite (et quand j'ai pensé à lui, j'ai eu du mal à mettre les majuscules...).
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Hello,

        Ben la coopérative, c'est bien, mais géré plusieurs milliers d'employés, voire plus, en coopérative, ça va être plus compliqué.

        Peut-être que justement, le modèle de la coopérative est de travailler avec un effectif réduit dans le but justement de moins diluer les responsabilités. Mais, je ne suis pas un spécialiste des organisations du travail.

        Je remarque juste que certaines très grosses coopératives agricoles me semblent avoir une démarche très proche des entreprises traditionnelles: points de ventes multiples, présence de magasins à destination autre qu'agricole, politique publicitaire à destination du grand public, etc... Bref, on est assez loin de la "société de personnes" mise en place pour permettre aux agriculteurs sociétaires d’avoir de meilleurs prix pour leur activité.
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Peut-être que justement, le modèle de la coopérative est de travailler avec un effectif réduit dans le but justement de moins diluer les responsabilités.

          Oui, mais ça risque d'être difficile de parvenir au même résultat dans certaines domaines d'activité. Je pense par exemple aux technologies de pointe: est-il imaginable de construire un micro-processeur dans un monde de coopératives?

          THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Justement, les lois anti-trusts visent à éviter les mastodontes...

            On peut imaginer plusieurs coopératives qui travaillent ensemble, l'une qui créer les schémas, l'une qui fait des tests, l'une qui fait la construction etc.

            Quand l'objectif est de subvenir aux besoins des salariés, il n'y a plus d'objectifs ultimes de "grossir à tout prix"...

            Aujourd'hui, beaucoup de petites boîtes sont rachetés par des boîtes plus grosses parce que leur propriétaire veut faire une bonne vente.
            Si les boîtes sont gérés par les salariés, qu'ils ont un super statut/salaire et qu'ils peuvent décider d'être racheté, je ne suis pas certains qu'ils acceptent...

            Axel
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  . Évalué à 2.

            est-il imaginable de construire un micro-processeur dans un monde de coopératives?

            oui.
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Exemple de grosse coopérative : Fagor.
            Je donne le lien neutre wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Corporation_Mondragon -il existe beaucoup de données par ailleurs sur ce géant qui intéresse les spécialistes du monde du travail et de la production.
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Le groupe dont l'entreprise Fagor fait partie est une coopérative
        92 773 employés d'après Wikipedia

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondrag%C3%B3n_Cooperative_Corp(...)
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Les principales sources d'emploi étant les PME, ça serait pas spécialement un si gros problème en pratique.
    • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Et que penser également des salaires des sportifs de haut niveau, qui touchent bien plus en 3 mois qu'un PDG de grosse boîte en 3 ans...
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  . Évalué à -1.

        Pour ce cas là, je pense qu'il ne faut pas se faire d'avis trop rapidement.

        De mon point de vue, un sportif va certes gagner beaucoup d'argents lors de sa carrière sportive, mais après ? Je ne suis pas sur que la reconversion soit facile. En gros on va leur demander beaucoup de travail, sur une courte période, qui leur permettra de gagner beaucoup d'argent. Après souvent, ils sont à la retraite (je raccourci beaucoup).
        Un peu comme un/une mannequin, qui gagnerait beaucoup au début, mais dont la reconversion après peut ne pas être évidente.
        Je pense que le fort salaire au début peut-être une sorte de compensation face à ça. A savoir qu'ils n'ont pas intérêt à ne pas placer de l'argent si ils veulent continuer à vivre correctement à la fin de leur carrière. Je crois que certaines célébrité se font avoir comme ça : gros train de vie tant qu'on gagne beaucoup, puis dès que ça s'arrête, le compte fini par se vider réellement et le retour à la réalité peut faire mal.
        Il y a aussi le coté "rêve" auprès des gens, un sportif qui ne gagnerait pas grand chose ne ferait pas rêver les gens, on ne lui porterait peut-être pas le même intérêt (selon le sport). Ça fait partie du jeu, même si ça énerve, ces personnes fournissent un boulot directement visible et ne peuvent pas trop tricher (pas autant qu'un patron de la SACEM).

        Bon après j'ai peut-être tord, pour l'instant c'est comme ça que je vois les choses pour un sportif / une célébrité. Il ne faut pas oublier que pour eux ça peut vite devenir éphémère, et certains se réveillent ruinés après avoir mener et continuer trop longtemps un train de vie de riche alors qu'ils étaient en fin de carrière.
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  . Évalué à 8.

          On peut faire un calcul simple : en prenant un salaire d'un peu plus de 1500€ par mois net pendant 40 ans ça fait 720k€ (ordre de grandeur de la durée de vie active).
          C'est moins que ce qu'a touché l'entraîneur de l'équipe de France comme *prime* seulement pour la qualification à la coupe du monde de foot (900k€). Et encore, il n'est pas joueur... et peut donc difficilement se prostituer dans des publicités (on ne compte plus les célébrités en tout genre qui apparaissent dans des pubs... les contrats sont tellement énormes là aussi !)

          Sinon concernant le sport, si ce n'est pas la performance, la stratégie, la subtilité etc. du sport qui en font son intérêt mais l'argent que touchent les sportifs, franchement, ça serait à vous dégoûter du genre humain.
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  . Évalué à 8.

          Oui enfin certains sportifs gagnent en 1 mois ce que ne gagnent pas la plupart des gens en 20 ans de taff... Je trouve cela personnellement indecent mais bon c'est mon opinion. Je veux bien le talent etc mais bon je ne connais pas un seul scientifique ou informaticien (un gars qui programme je parle pas un commercial) qui gagne autant.
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            je ne connais pas un seul informaticien qui gagne autant.

            Bah oui, c'est pas en moulant sur la tribune que tu vas rencontrer des vrais informaticiens qui travaillent :-)

            Bougez pas, c'est moi qui ------> []
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          Effectivement, il ne faut pas se faire d'avis trop rapidement !

          Sur le plan des sportifs de haut niveau qui gagnent des sommes folles, il n'y a pas photo: ils touchent en 3 mois ce que je mettrais ma vie à gagner. Même s'ils sont taxés à 50% de leur revenu, il n'y a qu'à bosser 3 mois de plus...

          Dans ce cas, la difficulté de la reconversion, je n'y crois absolument pas... Le fait d'avoir plein d'argent permet d'avoir une épargne de rente. De plus, en général, tu disposes d'une notoriété qui permet d'avoir un réseau d'amis capables de te trouver une place en or pour te reconvertir.

          L'argument de la difficulté de reconversion ne tient pas, passé un certain niveau de revenu.

          On pourrait même aller plus loin en ajoutant que pour un ouvrier (dont le salaire est visiblement très faible dès le départ) qui verrait se terminer sa carrière prématurément (licenciement, accident du travail invalidant, etc...), il aurait sans doute encore plus de difficultés de reconversion qu'un sportif ou un mannequin même de niveau moyen. Je pense, en plus, qu'il aurait beaucoup de mal à s'apitoyer sur le sort d'un pauvre artiste éphémère qui aurait bouffé la boutique trop rapidement.

          Ma conclusion (qui n'engage que moi): passé un certain seuil, percevoir un gros salaire, c'est indécent pour les autres personnes qui vivent dans notre société,et ce, quelque-soit l'activité qui permet cette rémunération. La difficulté principale est de définir ce niveau avec justesse. Mais il est très facile de situer les revenus les plus importants bien au delà de ce niveau .
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  . Évalué à 0.

            Je me ralie à ton avis pour la reconversion.

            Mais je continue de penser, que le fait qu'ils gagnent beaucoup d'argent est un mal nécessaire pour que ça marche.
            En effet, une célébrité payée trop raisonnablement ne ferait pas autant rêver les gens. J'entend par là qu'au delà du fait qu'une personne soit célèbre, sa fortune est là aussi pour faire envie, faire acheter, etc.

            C'est indécent, mais sans ça, je doute que les célébrités attireraient autant. C'est un peu comme au loto, qu'est-ce qui te donne le plus envie ? Le jeu ou l'argent que tu pourrai gagner ?
            Bref, c'est le coté inatteignable qui fait vendre ces gens là. Paradoxalement, ça créer aussi des richesses par ailleurs. Ces gens dépensent des fortunes qui en font travailler beaucoup d'autres. Ça devient indécent surtout si leur salaire se fait au détriment d'un autre (ce qui est plus le cas d'un patron, que d'une célébrité je pense).

            Je vais dire ce qui pour moi est une évidence, si il n'y avait pas ces salaires indécent, il n'y aurait pas ce coté "rêve", nécessaire à une société capitaliste (ou non) dont l'intérêt est justement de nous faire ainsi consommer (achats de produites dérivées, etc qui enrichissent encore plus ces personnes aux salaires indécents).

            Pour en revenir aux patrons, ceux qui se payent des extras abusifs sur le dos de leur boite, alors qu'ils ont déjà de quoi se les payer seuls, je trouve ça réellement indécent vis-à-vis de leurs salariés.
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Pour mieux résumer ma penser sur les deux mondes :
              -Une célébrité est là pour faire rêver, le salaire va avec (même si je le trouve aussi souvent indécent !)
              -Un patron est là pour élever son entreprise ET les personnes qu'il emploie, pas pour juste s'en mettre plein les poches-rien-que-pour-lui-et-toc.
              • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                >>>-Un patron est là pour élever son entreprise ET les personnes qu'il emploie, pas pour juste s'en mettre plein les poches-rien-que-pour-lui-et-toc.

                Depuis les années 1990, un patron vaut ce qu'il arrive à se faire payer par son conseil d'administration. C'est tout.
                Si on ajoute à cela l'échelle de perroquet (tel autre PDG gagne 2 fois ce que je gagne, je devrais donc gagner au moins autant que lui), les salaires des patrons ont explosé depuis une vingtaine d'années.

                ウィズコロナ

                • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Je ne sais pas si les patrons qui dépendent d'un conseil d'administration constituent les principales sources d'emploi.

                  Mais certes ça n'empêche pas que les salaires des dirigeants des plus grosses boites sont souvent complètement débiles de disproportion.
                  • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                    les salaires des dirigeants des plus grosses boites sont souvent complètement débiles

                    Le problème de la rémunération des dirigeants ne sont pas que lié au montant des salaires. Le problème c'est d'avoir des salaires complètement déconnectés de l'apport de la personne à la société.
                    Le pire du pire (et même Parisot est d'accord) ce sont les dirigeants qui sont payés des millions d'euros, qui coulent l'entreprise et qui repartent avec un parachute doré. C'est complètement délirant.

                    L'autre chose c'est d'avoir des systèmes comme les jetons de présence.Moi aussi je veux gagner 5000 € parce que je me suis déplacé à une réunion : http://www.eads.com/1024/fr/corporate_governance/Board_of_Di(...)
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              C'est indécent, mais sans ça, je doute que les célébrités attireraient autant. C'est un peu comme au loto, qu'est-ce qui te donne le plus envie ? Le jeu ou l'argent que tu pourrai gagner ?

              Ca reste vrai pour le loto, puisque les sommes restent petites, mais le loto reste un jeu d'argent qui fait commencer à jouer de l'argent. En général l'argent que l'on peu gagner est ce qui donne envie de jouer, mais pour un grand joueur ce n'est pas ce qu'il peut gagner mais ce qu'il peut perdre qui le fait jouer. Toute prise de risque génère une montée d'adrénaline, et c'est ça qui fait jouer. C'est pour ça que celui qui vient de tout gagner remet aussitôt en jeu la totalité de son gain, il n'avait jamais eu l'opportunité d'être autant excité avant, il ne refusera pas l'avance de la prise de risque. On peut faire le parallèle avec les sports extrêmes.

              Normalement on n'achète pas une musique parce que l'auteur est riche, mais parce qu'on aime la musique, je suis d'accord cependant qu'avec un battage médiatique on peut se forcer d'aimer parce que ça fait bien de montrer qu'on aime cette musique, mais c'est seulement dans ce cas là où il devient possible d'acheter de la médiocrité par identification à la médiocrité qui l'a produit. Les gens pourraient continuer à acheter sans la débauche d'argent mis dans la promotion, et sans la débauche d'argent donné à ces fournisseurs d'entre-deux-pubs. Mais il y a le risque que les gens n'achètent que ce qu'ils aiment vraiment, et pire, du beau ou de la qualité.

              Et pour la carotte qui donnerait envie de faire de devenir musicien quand on voit les grandes stars, tout comme le jeu d'argent, ça ne marche au mieux que pour investir dans une gratte, mais n'empêchera pas de la mettre au placard à la prise de conscience du travail conséquent nécessaire pour en faire quelque chose de bien. La personne qui persévère des années pour produire un titre au bout de sa peine, ce n'est pas le salaire d'un pantin qui l'a fait persévérer, il a du trouver d'autres satisfactions pendant tout ce temps là (le plaisir de s'entraîner entre potes par exemples).

              L'envie de ce qui brille n'est pas forcément ce qui fait passer à l'acte, ni ce qui inscrit cet acte dans ce temps, ce sont en générale des petites choses chaque jours, ce qui brille ça fait au mieux commencer pour échouer.

              Paradoxalement, ça créer aussi des richesses par ailleurs.
              Ca crée un fort un déplacement de valeur marchande, une forte agitation monétaire qu'on peut taxer et plus-valuer, pour la richesse je suis plus dubitatif.

              ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  . Évalué à 5.

              Je vais dire ce qui pour moi est une évidence, si il n'y avait pas ces salaires indécent, il n'y aurait pas ce coté "rêve"

              Je suis d'accord avec ton analyse. Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. En revanche, il ne s'agit pas de rêve, mais d'envie. La différence est que cette dernière est nocive pour la société. Cela crée un climat de tension où les gens se jalousent. Je crois aussi que le sentiment de pauvreté est en grande partie relatif (sans parler de vraie pauvreté : ne pas avoir de toit, de quoi manger, de quoi s'habiller...) et est exacerbé par la publicité. On se sent pauvre parce qu'on n'arrive pas à combler toutes nos envies. En bref, la publicité crée l'envie qui crée la pauvreté.

              Alors effectivement, maintenant les gens admirent les « people » dont beaucoup ne sont connus que parce qu'ils sont riches ou qu'ils sont passés à la télé. La qualité artistique passe en second plan. C'est un fait, la richesse et le passage a la télé ont un fort pouvoir publicitaire, même si on peut le déplorer.
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Hello,

              C'est indécent, mais sans ça, je doute que les célébrités attireraient autant.
              ou encore
              Bref, c'est le coté inatteignable qui fait vendre ces gens là.,
              ou pourquoi pas: Je vais dire ce qui pour moi est une évidence, si il n'y avait pas ces salaires indécent, il n'y aurait pas ce coté "rêve", nécessaire à une société capitaliste (ou non) dont l'intérêt est justement de nous faire ainsi consommer (achats de produites dérivées, etc qui enrichissent encore plus ces personnes aux salaires indécents).

              Bon, on va faire simple: Richard Stallman, Linus Torvalds, Alan Cox sont des célébrités pour moi et ils m'attirent énormément !
              Ils sont, dans leur catégorie "inatteignable" (quoique en bossant bien, je dois pouvoir m'améliorer).
              Mais, ils n'ont pas de salaires indécents !

              Ce qui fait qu'ils sont respectables et respectés est uniquement leur action et leur engagement dans un milieu, pour un ensemble d'idées, pour la beauté du geste.

              Dans le même genre, une équipe de foot peut très bien devenir célèbre et ce que les supporters apprécient c'est le foot, pas le fric que les joueurs gagnent. A une époque pas si éloignée que ça, le rugby était un sport amateur. Ca n'empêchait pas les coupes du monde !

              Certes, pour compenser mon engouement, on pourra me rétorquer que depuis qu'il est devenu pro, le rugby attire plus de personnes, que c'est enfin devenu un sport reconnu, etc... En réponse, je dirais qu'être pro , bon joueur n'implique pas d'avoir une rémunération de folie !
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  . Évalué à 5.

              En effet, une célébrité payée trop raisonnablement ne ferait pas autant rêver les gens. J'entend par là qu'au delà du fait qu'une personne soit célèbre, sa fortune est là aussi pour faire envie, faire acheter, etc.

              En considérant que le "rêve", c'est pousser à la surconsommation, ce qui entraîne pollution d'un côté, envie et frustration de l'autre, on peut dire que les sportifs qui gagnent des sommes folles sont néfastes.

              Ça devient indécent surtout si leur salaire se fait au détriment d'un autre

              A partir du moment ou on dépasse un certain seuil, on ne peut plus considérer que la personne qui gagne cet argent l'a produit. Est-ce qu'un sportif (mais ça marche aussi pour un grand patron à 1M k€/an) a véritablement produit autant de richesses que son revenu l'indique ? A ce niveau, il semble évident que non. Le surplus est donc forcément pris chez d'autres, ou issu de la création d'"argent virtuel" (la spéculation).
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        la plupart des sportifs médaillés olympiques ont un autre métier à côté...

        ça pourrait être intéressant de comparer les sportifs par sport et par tranche de salaires... je pense que le pourcentage de sportifs qui en vivent ne sont pas légion...

        Et on pourrait également chercher les chiffres des salaires "par carrière"...

        C'est un peu comme si tu gagnais au loto et que tu décides d'arrêter de travailler... ça marche pas pour tous les gagnants du loto...

        Axel
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

          il me semble que ce n'est pas la plupart, mais *tous*. Il n'y a pas de sportifs professionnels aux JO, tout simplement parce que ça ne leur est pas ouvert. (pas confondre avec les coupes du mondes de ceci cela, souvent ouverts aux sportifs pro)
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

            Avant 1981 seul les amateurs pouvaient participer aux jeux olympiques. Tu as juste 30 ans de retard.
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  . Évalué à 3.

              Prenons les joueurs de tennis médaillés par exemple:

              Justine_Henin (médaille d'or 2004) gain en tournois: 20 514 106 $

              Rafael_Nadal (médaille d'or 2008) gain en tournois: 27 224 163 $

              Novak_Dokovic (médaille de bronze 2008) gain en tournois: 16 635 498 $

              S'il n'y a pas moyen d'en vivre, il y a un problème. Les skieurs aussi ne sont pas trop mal payé il me semble. Mais il me semble que c'est plus une exception dans les JO que la norme.

              « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  . Évalué à 9.

        Ce qui me choque, ce n'est pas que le métier X rapporte plus que le métier Y, mais que dans une même entreprise, certains gagnent mille fois plus que d'autres.

        La répartition des rémunérations ne devraient pas être complètement déconnectée des apports de chacun.

        Un certain président avait promis de faire en sorte que cette répartition soit à part égale entre le capital, le travail et l'investissement.

        On attends toujours des mesures concrètes...
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Un certain président avait promis de faire en sorte que cette répartition soit à part égale entre le capital, le travail et l'investissement.

          En même temps, cette proposition, c'est un peu n'importe quoi. Il faudrait déjà savoir de quoi il parle : le CA ou les bénéfices ? Si c'est le CA, la majorité passe dans les salaires des employés, encore heureux. Alors, réduire cette part à 1/3...
          On parle donc plutôt des bénéfices. Ça veut dire que les 10000 employés d'une grosse boîte toucheront autant que les 100 actionnaires réunis (chiffres au pifomètre)...
      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  . Évalué à 3.

        C'est juste bien fait. Exactement comme les salaires des patrons de la Sacem. Je veux dire: ils ont parfaitement raison de se gaver. Ils devraient même être payés encore plus.

        Personne ne force les artistes à signer à la Sacem, personne n'est obligé d'acheter les disques sacemisés. De même, aller voir un match de foot, ou le regarder devant sa TV, ou acheter les produits dérivés, n'est strictement pas nécessaire.

        Il y a des gens prêts à acheter un CD à 25€, une place pour aller voir un match à 50€? Ils en redemandent? Ben c'est leur choix. Tant pis pour eux, tant mieux pour ceux qui ramassent le blé.

        La problématique est bien sûr différente quand il s'agit de la fonction publique (traitement des ministres, députés, sénateurs..), ou lorsqu'on n'a tout simplement pas le choix: pour certaines catégories de bien (énergie par exemple), on est bien obligé de gaver les poches de patrons qui se foutent de la gueule du monde.

        Mais autrement, on a le choix. Et, chaque fois qu'on a le choix, on n'a aucune raison de se plaindre ou de trouver ça 'indécent'. À tout prendre, il y a encore plus indécent qu'un sportif très bien payé: ceux qui le paient et qui râlent.

        THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Mais autrement, on a le choix. Et, chaque fois qu'on a le choix, on n'a aucune raison de se plaindre ou de trouver ça 'indécent'.

          Je ne suis pas d'accord.
          J'ai l'impression dans ta réponse que tu glisses de « des gens payent et participent volontiers à cet hyper-enrichissement donc ils ne devraient pas trouver ça indécent » à « personne ne devrait trouver cela indécent ».
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Ce qui est indécent, c'est que c'est ces gens là qui cherchent à criminaliser les ados qui téléchargent sur le net et pour qui mettre 10€ pour un CD c'est pas forcément évident.
          Ils ne cherchent pas à bloquer une industrie faisant de la diffusion d'oeuvre de manière illégale, ils cherchent à s'attaquer à la classe moyenne (et au-dessous) sans aucun discernement ni aucune intelligence. Des cons, en gros.

          "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  . Évalué à 2.

            ils cherchent à s'attaquer à la classe moyenne
            En même temps la classe moyenne elle est bien cool :
            * elle représente quand même de l'argent (pas beaucoup par personne oui, mais la classe est assez large)
            * elle n'a pas vraiment les moyens de s'en laver les mains (cf la fable du riche qui ne vient plus payer sa bière http://www.suchablog.com/impots-une-explication-a-la-biere ) ni de se défendre :
            elle a (juste) assez d'argent pour payer les compromis forfaitaires où "en échange de quelques centaines d'euros on ne vous fera pas un procès, mais faut pas recommencer, hein" mais pas assez pour prendre un avocat et plaider je ne sais quelle tache de procédure qui au pire ne fera que reculer l'inévitable, mais ajoutera suffisamment de pression pour que l'extorqueur de fond aille chercher une victime plus facile (tel ce lecteur de linuxfr qui avait eu l'ô combien ingénieuse idée de proposer à son FAI de consigner les (ridicules face au coût horaire d'un juriste pour le FAI) sommes en litige chez un notaire)

            le seul ennui que poseront les classe moyennes, sera quand elles commenceront à se rendre compte de leur poids ( Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. ). En attendant, discréditons le travail de ces empêcheurs de tourner en rond espèces de syndicats associations de consommateurs.
            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  . Évalué à 2.

              La fable de la bière n'est pas terrible, car elles parlent de riches et de pauvres qui sortent de nulle part.

              Dans la vraie vie, si le "riche" arrête complètement de payer, les "pauvres" arrêtent de travailler pour lui et/ou le pendent à un arbre.

              Donc dans la vraie vie, le riche essaye de faire payer les moins riches que lui, mais discrètement.
          • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ce qui est indécent, c'est que c'est ces gens là qui cherchent à criminaliser les ados qui téléchargent sur le net et pour qui mettre 10€ pour un CD c'est pas forcément évident.

            Je ne vois pas ce que ça a d'indécent. Ceci dit, si les artistes passent par ces sociétés d'auteur et ces majors, quitte à toucher 1€ sur le CD vendu 10€, c'est que ça leur rapporte plus de thune que de proposer aux ados de télécharger et de verser 1€: ils ne les verseront pas.

            Du coup, c'est plutôt le fait de se baser sur la promo et le contenu vendus par les majors, de ne pas regarder ailleurs, et ensuite de se plaindre de leur modèle économique, qui est indécent. De toute la foule qui réclame qu'on devrait pouvoir télécharger la musique gratuitement, combien sont allés ne serait-ce qu'une fois sur Jamendo? Combien ont filé ne serait-ce que 1€ à un artiste qui leur plaît? Ah mais la musique de Jamendo elle passe pas sur M6.

            THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

            • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Je ne parle pas du modèle économique, je parle de lobbying auprès des gouvernements.

              "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

              • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

                Posté par  . Évalué à 2.

                Lobbying qui se fait grâce à de généreux donateurs qui ne rechignent pas, malgré tout, à acheter un DVD ou à aller au ciné de temps en temps.

                THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

      • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Comparer les PDG et les sportifs de haut niveau est délicat.

        Les PDG sont payés pour leur prétendue capacité de gestion. Sauf qu'en étant cumulards dans les conseils d'administration, comités de surveillance et autres (en tous cas en France):
        - ils sont à l'abri d'une perte de revenu soudain
        - comme ils sont entre potes, ils se cooptent et se votent leurs salaires

        Pour les sportifs de haut niveau, c'est totalement un autre mode de rémunération. Certains sont salariés d'un club, d'autres touchent les gains obtenus en compétition (comme les joueurs de tennis). À ça il faut ajouter l'argent obtenu par les pubs et les sponsors.
        Bref, le sportif de haut niveau est à la fois l'agent d'un spectacle (où la plastique peut rapporter plus que la compétence, cf Kournikova) et un travailleur qui gagne en fonction de ses résultats.
        Mais bon, la plupart du temps, si il y a des masses d'argent qui arrivent, c'est parce que des clients ont décidé d'acheter du Real de Madrid ou du Tiger Woods. Beaucoup de demande, beaucoup de pognon.

        Donc dans ce système immoral où certains touchent des milliers de fois plus que le pékin moyen, je trouve limite plus juste la rémunération des sportifs que celle des patrons.
        • [^] # Re: Le problème des gros salaires...

          Posté par  . Évalué à 6.

          J'ai du mal à croire ce que je lis par moment. On ne peut nier certains abus de patron, mais de là à justifier que les salaires de sportifs soient plus juste, ça me semble hallucinant. Quelle est la responsabilité d'un sportif ? Aider à gagner/perdre un évènement sportif. Autant dire que sa responsabilité est nulle. Au contraire, un dirigeant a une responsabilité énorme sur la vie de ses employés. Chacune des ses décisions va avoir un impact considérable sur un nombre de personnes élevé.

          Je me rappelle encore de la tête de mon oncle. Il est patron d'une boite de 400 employés depuis une dizaine d'années et il a dû fermer il y a 3 ans une usine de 70 employés environ en raison d'un marché qui se contractait énormément d'année en année. Je pense que personne n'imagine le stress qu'il vivait pour leur annoncer, et l'énergie qu'il a due déployer pour recaser la plupart des employés. Quand j'entends que lui devrait gagner moins qu'une personne payé à taper dans un ballon, ça me fait proprement déprimer.
  • # PCImpact

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    A noter l'excellent article de Marc Rees sur ce sujet : http://www.pcinpact.com/actu/news/56327-hadopi-crise-cour-co(...)
    • [^] # Re: PCImpact

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Correction : c'est PCINpact avec un N ;)

      S'il y a un problème, il y a une solution; s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

  • # Le problème de la méthode globale

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    J'ai appris à lire avec la méthode globale et j'ai un problème : à chaque fois qu'est écrit le mot "phonographiques" je lis autre chose.
    • [^] # Re: Le problème de la méthode globale

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Je suis le pornographe
      Du phonographe,
      Le polisson
      De la chanson !
    • [^] # Re: Le problème de la méthode globale

      Posté par  . Évalué à 7.

      J'ai appris avec la méthode syllabique, je te rassure, j'ai aussi lu autre chose sur le coup :-D
      • [^] # Re: Le problème de la méthode globale

        Posté par  . Évalué à 1.

        Comment vous faites pour savoir ça ??? Je n'ai pas la moindre idée de comment on m'a appris à lire. Quoique pour moi ça ne tient guère, je savais lire avant d'entrer en CP ; mais même si j'ai appris quasi seul, je ne sais pas quelle méthode on a subi en CP :)
        • [^] # Re: Le problème de la méthode globale

          Posté par  . Évalué à 1.

          J'ai très peu de souvenir de mes années d'école (et même assez peu du collège, plutôt parcellaires du lycée et un peu vague du supérieur -- alors que j'ai fini il y a 4,5 ans) et je pense pourtant me souvenir avoir appris à lire en syllabique (je pense que le global m'aurait traumatisé d'une manière telle que je m'en souviendrais sans hésiter aujourd'hui, donc même ma vague hésitation me fait pencher pour du syllabique :p ).
          • [^] # Re: Le problème de la méthode globale

            Posté par  . Évalué à 5.

            Oui, moi aussi c'était en syllabique. Je partage assez bien cette opinion que le global semble un peu tiré par les cheveux comme méthode d'apprentissage de la langue.

            Systemd, the bright side of linux, toward a better user experience and on the road to massive adoption of linux for the desktop.

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