On parle ici depuis quelques jours de cette fameuse application de traçage pour pouvoir sortir du confinement.
L'EPFL, qui participe au projet européen PEPP-PT pour développer cette application, a mis en ligne pour répondre aux questions qu'elle soulève naturellement, que ce soit sur son intérêt, sur la vie privée ou encore sur la lutte contre le spam.
https://ncase.me/contact-tracing/
Par ailleurs, une étude du MIT estime qu'il suffit que 60% des gens installent l'application pour que le système marche, ce qui n'est pas si élevé que ça.
Bonne lecture !
# 60%
Posté par dj_ (site web personnel) . Évalué à 5.
A Singapour, il y a 16% de la population qui a installé le logiciel…
La CNIL indique ( article abonné de nextinpact )
[^] # Re: 60%
Posté par Anonyme . Évalué à 10.
ce qui me fait peur en france c'est -> marché public pour avoir l'application faite par Atos -> 250 millions d'euros
et application "à la francaise" -> usine à gaz qui nécéssite des patchs pour fonctionner 5 ans de devellopement -> €€ -> ho ! le vaccin est trouvé !!!
cours des comptes à N+8 : le projet est assez peu efficace pour le cout total supporté par la taxe covid mis en place pour ce pb -> hop poubelle
sinon si l'OMS se sent de le faire why not.
[^] # Re: 60%
Posté par Melodie (site web personnel) . Évalué à 2.
En Chine c'est Alibaba qui a développé une app.
Texte du lien
ça ne leur a pas pris longtemps. /o\
# White paper
Posté par passant·e . Évalué à 2.
Le document complet
Les auteurs ont également identifiés le problème des attaques par répétitions et de broadcasting rapidement survolées dans un autre journal
Fake contact events.
A fake contact event could make a person believe that they are
at-risk, even though they have never been in contact with an infected person. Attackers could try to generate such fake contact events. Especially unlimited-budget adversaries can
cause large-scale fake contact events by relaying and broadcasting EphIDs widely
Fake contact events cannot be completely avoided. A malicious
tech-savvy user can always use a large antenna to artificially increase their broadcast range. If the broadcasted identifiers belong to a (later) infected person, then any recipient will
conclude that they are now at risk.
Ils mentionnent également un problème de brouillage qui permettraient d'empêcher de savoir qu'on a été en relation avec une personne infectée et des attaques permettant de déterminer qui est infecté…
Dans l'état d'esprit actuel je doute que ces risques vont peser lourd dans la balance :-)
Je trolle dès quand ça parle business, sécurité et sciences sociales
[^] # Re: White paper
Posté par eingousef . Évalué à 2. Dernière modification le 15 avril 2020 à 17:22.
Est-ce que ce ne serait pas possible de faire en sorte que les EphID de cas confirmés soient signés par le médecin qui a fait le diagnostic ? Les inconvénients que je vois sont :
on perdrait un peu en vie privée (on saurait que la personne qui nous a infecté est allée voir le docteur Machin), mais ça ne me semble pas énorme
ça complexifie le système en y rajoutant de la crypto (et peut-être que les EphID signés seraient trop gros pour être envoyés facilement par bluetooth ? je ne sais pas trop comment marche le bluetooth)
*splash!*
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