Journal Quelle licence pour une application libre avec possibilité d'hébergement payant ?

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
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21
nov.
2012

Bonjour tout le monde,

Dans le cadre d'un projet de startup, nous sommes en train de développer un cloud personnel privé, en gros une plateforme libre de gestion d'applications webs. Le principe est simple : l'utilisateur héberge ce logiciel sur son serveur, qui lui permet ensuite d'installer d'autres applications webs facilement. Ces applications webs peuvent être développées par n'importe qui, soit par nous, soit par un utilisateur qui veut se faire sa propre web app. Je ne rentre pas dans le détail des fonctionnalités du projet, cela fera l'objet d'une annonce dédiée (nous avons tout de même un site avec plus d'infos).

Notre but étant de redonner le pouvoir à l'utilisateur sur ses web applications, nous souhaitons mettre ce logiciel sous licence libre. Toutefois nous avons une contrainte que voici :

Il ne faudrait pas que la licence de la plateforme ait une incidence sur celle des applications développées par des tiers et visant à être déployées dessus. Dit autrement, il faut que les tiers proposant des web applications pouvant être installées sur notre plateforme puissent choisir la licence qu'ils veulent.

Au départ nous étions tentés par une licence AGPL. Mais son fort pouvoir contaminant nous inquiète à propos du point évoqué ci-dessus. Lors des JDLL nous avons rencontré plusieurs personnes reconnaissant que la question n'était pas évidente et nous ont suggéré l'idée de la poser à la communauté LinuxFR. Ce que je fais aujourd'hui: quelle licence vous semble la plus adaptée ? AGPL, licence custom… ?

  • # WTFPL ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/WTF_Public_License

    désolé mais j'aime beaucoup celle là !

  • # exception

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    J'aurais tendance à dire que vous voulez faire de la LGPL en fait.

    De mémoire, il existe 2 projets GPL avec des exceptions pour pouvoir faire ce que l'on veut avec une liste d'interface déclaré : eCos, et la lib runtime de gcc (celle lié à tous les binaires pas la libc).

    https://en.wikipedia.org/wiki/GPL_linking_exception

    La LGPL est plus contraignante car elle impose que l'on puisse remplacer le code de lib, par une nouvelle version par exemple. Il est ainsi impossible de faire une lib statique.

    La GPL exclue les libraries système de son champ d'application, vous pouvez aussi peut-être partir de là, en partant du principe que votre framework est une sorte de système (un peu comme le noyau linux et ses applications user).

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: exception

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Merci pour l'exemple de Linux, c'est une bonne piste pour y réfléchir.

      • [^] # Re: exception

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        La "linking exception" à l'avantage de prendre en compte une liste de composant acceptant une liaison vers du code propriétaire. Cela évite la complexité de gestion des modules proprio, comme pour linux (module externe toléré, si code utile ailleurs mais avec des "api GPL only").

        "La première sécurité est la liberté"

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # MIT / apache / bsd

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

    Si je me trompe pas, une tendance à l'époque de l'ancienne GPL c'était de mettre les bibliothèques sous une de ces licences pour être lié sans qu'il y ait de propagation.

    Ça a changé avec la lgpl mais ton cas est un peu particulier et je pense qu'une de ces licences un peu plus permissive serait plus approprié.

    note, j'ai volontairement utilisé un vocabulaire neutre :
    propagation = contamination comme un virus
    plus permissive = vraiment libre
    :)

  • # Quelles caractéristiques souhaitées ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    En dehors du fait que votre plateforme soit libre, vous n'en dîtes pas beaucoup :

    • gauche d'auteur : aucune, standard, forte (il est sans doute possible de ne pas trop influencer la licence des logiciels utilisés via une exception FOSS)
    • clause prenant en compte les brevets logiciels
    • considération que l'exécution à travers le réseau est une distribution
    • simplicité
    • validité en France / Union Européenne

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