Le monsieur a dit «sans logiciel open source». Parce qu'il n'en a rien à foutre du libre, comme 99,999% de ses copains.
Du coup, grand bien leur fasse, la bise.
Et ses serveurs ne tournent pas sur Linux? Et je serait curieux de savoir quel language de programmation non open-sourcz ils utilisent? Cobol ou ObjectiveC, de mémoire se sont les 2 seuls disponibles (et les spécifications de C++)…
Je pourrais continuer avec les serveurs Web ou Ssh.
Bref il ment mais il est sans doute vrai que l'open-source a moins la cote.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
C'est effectivement le sens de la phrase, mais cela va ensemble. S'ils utilisent des logiciels libre, tôt ou tard ils auront des besoins spécifiques non implémenté, ou découvert des bugs à résoudre… elles seront donc amenées à y contribuer.
Ce qu'il peut se passer c'est que si elle n'adhère pas à la philosophie elle le fasse à la marge au lieu d'être de plus gros contributeurs. Ce serait vraiment une lourde perte pour tous. Dans ce domaine, on a connu Amazon, qui interdisait à ses employés de contribuer, puis qui les as autorisé mais sous leurs comptes perso… pour finalement, contribuer un peu à l'Open-Source. Ce fût aussi la démarche d'Apple. Ces entreprises restent des contributeurs mineurs à l'opposé de Google. Mais l'exemple de Google qui grâce à l'Open-Source à pu imposer Androïd, Chrome (Qui rapellont le fait tourner les navigateurs de Microsoft, Opéra, et Cie à la seul exception de Firefox) et ses protocoles a montrer aux autres l'intérêt de l'Open-Source. Sans parler du Google Summer of Code qui sert de cabinet de recrutement et de boite à idée.
L'Open-Source doit et devra toujours se battre pour défendre sa vision du monde, mais il n'est plus un petit acteur en péril et surtout pas à la Silicon-Valley.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Mais l'exemple de Google qui grâce à l'Open-Source à pu imposer Androïd, Chrome (Qui rapellont le fait tourner les navigateurs de Microsoft, Opéra, et Cie à la seul exception de Firefox) et ses protocoles a montrer aux autres l'intérêt de l'Open-Source.
Bof même si les autres de la Silicone Valley veulent tous être Google, ils ne le sont pas. Google est le principal exemple que tu peux citer car il a d'autres leviers pour imposer ses choix et générer du revenu. L'autre grand exemple étant Microsoft qui est dans le même cas.
Tu as l'air d'insister sur philosophie Open-Source, j'imagine que c'est parler de code sous licence libre avec objectif de libre concurrence. Personnellement je ne suis pas sûr qu'avoir des entreprises qui s'attaquent aux libertés des utilisateurs par des moyens détourné soit d'excellents exemples de la direction vers la quelle aller.
Personnellement j'ai l'impression que dans les logiciels serveurs disons middleware (les bases de données, les brokers de messages, etc - grosso modo ce que tu peux trouver en SaaS -), à tort ou à raison il y a un mouvement de sortie du libre pour ceux qui ne se sont pas fait un trou avant le cloud, qui ne sont pas fait par une grosse entreprise et/ou dont le logiciel en question est l'activité principale.
L'Open-Source doit et devra toujours se battre pour défendre sa vision du monde, mais il n'est plus un petit acteur en péril et surtout pas à la Silicon-Valley.
L'Open-Source au sens code sous une licence libre, non. Les libertés des utilisateurs par contre je n'en suis pas si sûr.
(au fait tu oublie safari comme navigateur qui n'est pas basé sur chrome ou blink)
Personnellement je ne suis pas sûr qu'avoir des entreprises qui s'attaquent aux libertés des utilisateurs par des moyens détourné soit d'excellents exemples de la direction vers la quelle aller.
Ce que je veux dire, c'est que certes c'est une mauvaise nouvelle d'avoir moins d'entreprises contributrices ou du moins avec moins de philosophie. Cependant, il ne faut pas croire qu'elle se débarrasseront totalement de l'Open-source demain (C'est le sens du message original). je prends l'exemple de Google mais il y en a bien d'autres qui utilisent et contribuent à l'Open-source à des degrés divers et si elles le font, c'est parfois par adhésion humaniste mais aussi souvent par intérêt économique. si Google essaye de maintenir Android avec le noyau linux, ce n'est pas par fantaisie, c'est pour bénéficier du travail "gratuit" fait par toute la communauté. C'est donnant-donnant, et si les entreprise contribuent c'est pour ne pas avoir à maintenir seul un fork entier. Elle modifie le logiciel pour qu'il réponde à leur besoins et bénéficient ensuite dudit logiciel qui est patché, modifié par d'autres. Ce qu'il ne faut pas croire, c'est que l'Open-source vit de la générosité tel un parasite, il est totalement intégré dans une équation économique rentable… bien plus rentable qu'un modèle purement capitaliste…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
C'est le PDG qui a décidé de passer d'une licence open source qui a fait connaître son produit à une licence non open source car plus bankable une fois le produit connu et utilisé, car ça marche pour le moment plutôt pas mal comme méthode pour maximiser le business.
Il n'est donc pas contre l'open source, juste pas pour dans la deuxième partie de vie d'un produit, et comme il a fait un changement dernièrement il est surtout à faire le service après-vente du changement de licence du fait que des utilisateurs forkent (merci l'open source pour permettre ça) et que ce forke open source nuit à son business plan.
Le monde du FLOSS grandit, des fois perd des gens (qui n'y croyaient en fait pas trop à part pour récupérer de la réputation au début), mais ça ne change pas la trajectoire, et c'est au monde du FLOSS de montrer que de quitter l'open source coûte plus cher que de gain, on est juste dans une zone intermédiaire où le monde du FLOSS doit encore trouver les bonnes parades, pour le moment il y a quelques forks qui perdurent mais ça ne flingue pas encore assez la version non open source pour calmer les suivants.
Nouveau challenges, il faut laisser un peu de temps au monde du FLOSS pour trouver la bonne parade. La charge contre Linux Foundation peut montrer que Linux Foundation est sans doute une bonne voie.
C'est le PDG qui a décidé de passer d'une licence open source qui a fait connaître son produit à une licence non open source car plus bankable une fois le produit connu et utilisé, car ça marche pour le moment plutôt pas mal comme méthode pour maximiser le business.
Ça n'est pas un rappel, c'est le sujet de l'article.
Pour ceux qui lisent plus les commentaires que les articles. Le PDG d'Hashicorp réagi au fait que la Linux Fondation héberge le fork sous licence MPL de Terraform qui est passé sous BUSL en août dernier. Évidement qu'il n'est pas content. La phrase mise en avant vient du fait qu'il dit qu'il n'est que l'une des entreprises qui ont fait ce mouvement et il croit que si le libre « n'évolue pas » tous les acteurs finiront par faire ce mouvement.
Je pense que la question peut tout de même être intéressante posée autrement :
Il existe un mouvement depuis quelques années de logiciel qui sortent du libre comme ça. D'où est-ce que ça vient et où est-ce que ça va aller ? Et peut être est-ce qu'il y a un moyen de l'endiguer et est-ce que c'est souhaitable ?
ça, je l'ai déjà répondu ( = c'est plus bankable de sortir du libre à un moment donné, quand on est assez connu; je rajoute et avec beaucoup d'utilisateurs pour qui le libre est surtout synonyme de gratuit et qui sont en fait prêt à payer une fois la première dose gratuite fournie).
où est-ce que ça va aller
C'est un jeu de va et vient, normal après une grosse montée, pour le moment je ne vois pas vraiment de grosse tendance vers la fin du libre (au contraire), juste quelques grosses boites qui n'y croyaient pas et juste voulaient profiter.
Et peut être est-ce qu'il y a un moyen de l'endiguer
Oui, par exemple avec Linux Fundation, et continuer à montrer que le libre c'est utile, même pour les gros.
et est-ce que c'est souhaitable ?
En fait pas forcément, c'est naturel que des gens partent, il ne faut pas chercher à garder tout le monde à tous prix, surtout pas ceux qui cherchent à maximiser le profit, c'est trop tard pour eux (mais on peut forker, et la version libre peut continuer à vivre en concurrence, que le meilleur gagne).
Il me semble que l'on a un tropisme à ce sujet. La Chine et le Brésil font beaucoup de choses qu'on ne connaît pas trop. Et pour la Chine ils ont même leurs Big tech qui font du libre à la marge quand ça les arrange à la Google.
# Ou pas
Posté par Pinaraf . Évalué à 10.
Le monsieur a dit «sans logiciel open source». Parce qu'il n'en a rien à foutre du libre, comme 99,999% de ses copains.
Du coup, grand bien leur fasse, la bise.
# et ses serveurs ?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.
Et ses serveurs ne tournent pas sur Linux? Et je serait curieux de savoir quel language de programmation non open-sourcz ils utilisent? Cobol ou ObjectiveC, de mémoire se sont les 2 seuls disponibles (et les spécifications de C++)…
Je pourrais continuer avec les serveurs Web ou Ssh.
Bref il ment mais il est sans doute vrai que l'open-source a moins la cote.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: et ses serveurs ?
Posté par raphj . Évalué à 4.
Ils ont tous les deux des implémentations libres :-)
Il y a un compilateur Cobol pour GCC et clang compile Objective C. GCC semble aussi prendre en charge une partie du langage.
Mais bon, ils doivent pouvoir s'arranger pour choisir des langages pour lesquels on trouve des compilateurs propriétaires.
[^] # Re: et ses serveurs ?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 2.
Le sens de la phrase c'est : les entreprises de la Silicone Valley ne feront plus de LL pas n'en utiliseront plus.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: et ses serveurs ?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
C'est effectivement le sens de la phrase, mais cela va ensemble. S'ils utilisent des logiciels libre, tôt ou tard ils auront des besoins spécifiques non implémenté, ou découvert des bugs à résoudre… elles seront donc amenées à y contribuer.
Ce qu'il peut se passer c'est que si elle n'adhère pas à la philosophie elle le fasse à la marge au lieu d'être de plus gros contributeurs. Ce serait vraiment une lourde perte pour tous. Dans ce domaine, on a connu Amazon, qui interdisait à ses employés de contribuer, puis qui les as autorisé mais sous leurs comptes perso… pour finalement, contribuer un peu à l'Open-Source. Ce fût aussi la démarche d'Apple. Ces entreprises restent des contributeurs mineurs à l'opposé de Google. Mais l'exemple de Google qui grâce à l'Open-Source à pu imposer Androïd, Chrome (Qui rapellont le fait tourner les navigateurs de Microsoft, Opéra, et Cie à la seul exception de Firefox) et ses protocoles a montrer aux autres l'intérêt de l'Open-Source. Sans parler du Google Summer of Code qui sert de cabinet de recrutement et de boite à idée.
L'Open-Source doit et devra toujours se battre pour défendre sa vision du monde, mais il n'est plus un petit acteur en péril et surtout pas à la Silicon-Valley.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: et ses serveurs ?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 2.
Bof même si les autres de la Silicone Valley veulent tous être Google, ils ne le sont pas. Google est le principal exemple que tu peux citer car il a d'autres leviers pour imposer ses choix et générer du revenu. L'autre grand exemple étant Microsoft qui est dans le même cas.
Tu as l'air d'insister sur philosophie Open-Source, j'imagine que c'est parler de code sous licence libre avec objectif de libre concurrence. Personnellement je ne suis pas sûr qu'avoir des entreprises qui s'attaquent aux libertés des utilisateurs par des moyens détourné soit d'excellents exemples de la direction vers la quelle aller.
Personnellement j'ai l'impression que dans les logiciels serveurs disons middleware (les bases de données, les brokers de messages, etc - grosso modo ce que tu peux trouver en SaaS -), à tort ou à raison il y a un mouvement de sortie du libre pour ceux qui ne se sont pas fait un trou avant le cloud, qui ne sont pas fait par une grosse entreprise et/ou dont le logiciel en question est l'activité principale.
L'Open-Source au sens code sous une licence libre, non. Les libertés des utilisateurs par contre je n'en suis pas si sûr.
(au fait tu oublie safari comme navigateur qui n'est pas basé sur chrome ou blink)
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: et ses serveurs ?
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Ce que je veux dire, c'est que certes c'est une mauvaise nouvelle d'avoir moins d'entreprises contributrices ou du moins avec moins de philosophie. Cependant, il ne faut pas croire qu'elle se débarrasseront totalement de l'Open-source demain (C'est le sens du message original). je prends l'exemple de Google mais il y en a bien d'autres qui utilisent et contribuent à l'Open-source à des degrés divers et si elles le font, c'est parfois par adhésion humaniste mais aussi souvent par intérêt économique. si Google essaye de maintenir Android avec le noyau linux, ce n'est pas par fantaisie, c'est pour bénéficier du travail "gratuit" fait par toute la communauté. C'est donnant-donnant, et si les entreprise contribuent c'est pour ne pas avoir à maintenir seul un fork entier. Elle modifie le logiciel pour qu'il réponde à leur besoins et bénéficient ensuite dudit logiciel qui est patché, modifié par d'autres. Ce qu'il ne faut pas croire, c'est que l'Open-source vit de la générosité tel un parasite, il est totalement intégré dans une équation économique rentable… bien plus rentable qu'un modèle purement capitaliste…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
# il ne pouvait pas dire autre chose
Posté par Thomas Clavier (site web personnel) . Évalué à 8.
Après la propriétarisation de terraform il ne pouvait pas dire autre chose. Et ils n'ont jamais été super pro logiciel libre.
# Rappel
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 10.
C'est le PDG qui a décidé de passer d'une licence open source qui a fait connaître son produit à une licence non open source car plus bankable une fois le produit connu et utilisé, car ça marche pour le moment plutôt pas mal comme méthode pour maximiser le business.
Il n'est donc pas contre l'open source, juste pas pour dans la deuxième partie de vie d'un produit, et comme il a fait un changement dernièrement il est surtout à faire le service après-vente du changement de licence du fait que des utilisateurs forkent (merci l'open source pour permettre ça) et que ce forke open source nuit à son business plan.
Le monde du FLOSS grandit, des fois perd des gens (qui n'y croyaient en fait pas trop à part pour récupérer de la réputation au début), mais ça ne change pas la trajectoire, et c'est au monde du FLOSS de montrer que de quitter l'open source coûte plus cher que de gain, on est juste dans une zone intermédiaire où le monde du FLOSS doit encore trouver les bonnes parades, pour le moment il y a quelques forks qui perdurent mais ça ne flingue pas encore assez la version non open source pour calmer les suivants.
Nouveau challenges, il faut laisser un peu de temps au monde du FLOSS pour trouver la bonne parade. La charge contre Linux Foundation peut montrer que Linux Foundation est sans doute une bonne voie.
[^] # Re: Rappel
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 6.
Ça n'est pas un rappel, c'est le sujet de l'article.
Pour ceux qui lisent plus les commentaires que les articles. Le PDG d'Hashicorp réagi au fait que la Linux Fondation héberge le fork sous licence MPL de Terraform qui est passé sous BUSL en août dernier. Évidement qu'il n'est pas content. La phrase mise en avant vient du fait qu'il dit qu'il n'est que l'une des entreprises qui ont fait ce mouvement et il croit que si le libre « n'évolue pas » tous les acteurs finiront par faire ce mouvement.
Je pense que la question peut tout de même être intéressante posée autrement :
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Rappel
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 7.
ça, je l'ai déjà répondu ( = c'est plus bankable de sortir du libre à un moment donné, quand on est assez connu; je rajoute et avec beaucoup d'utilisateurs pour qui le libre est surtout synonyme de gratuit et qui sont en fait prêt à payer une fois la première dose gratuite fournie).
C'est un jeu de va et vient, normal après une grosse montée, pour le moment je ne vois pas vraiment de grosse tendance vers la fin du libre (au contraire), juste quelques grosses boites qui n'y croyaient pas et juste voulaient profiter.
Oui, par exemple avec Linux Fundation, et continuer à montrer que le libre c'est utile, même pour les gros.
En fait pas forcément, c'est naturel que des gens partent, il ne faut pas chercher à garder tout le monde à tous prix, surtout pas ceux qui cherchent à maximiser le profit, c'est trop tard pour eux (mais on peut forker, et la version libre peut continuer à vivre en concurrence, que le meilleur gagne).
# Riche connard
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 6.
Qu'est-ce que cela dit pour le futur des travailleurs, si des fondations les prennent et leur donnent une maison ?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
# et l'inverse ?
Posté par inkey . Évalué à 10.
"une Silicon Valley sans logiciel libre".
Moi mon rêve, c'est le logiciel libre sans Silicon Valley.
[^] # Re: et l'inverse ?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 3.
Il me semble que l'on a un tropisme à ce sujet. La Chine et le Brésil font beaucoup de choses qu'on ne connaît pas trop. Et pour la Chine ils ont même leurs Big tech qui font du libre à la marge quand ça les arrange à la Google.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
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