Journal CockroachDB se proprietarise complètement.

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22
16
août
2024

https://www.cockroachlabs.com/enterprise-license-update/

Pour rappel, en 2019 cette base de donnée libre avait changé sa licence de Apache-2.0 à Business Source License 1.1 qui est une licence propriétaire de type "source disponibles" qui a une clause de libération du code source après un délais de plusieurs années.

Cockroach Labs a décidé d'abandonner ce modèle et de ne fournir Cockroach Enterprise que via deux licences propriétaires de type "source disponible" sans la clause de libération du code source.

Journal Tout le monde (ou plutôt, trop de gens) continue de se foutre des licences en 2023

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20
jan.
2023

Traditionnellement, le mois de Janvier est suivi par le mois de Février, et qui dit Février dit échange de microbes lors du FOSDEM.

Et en échangeant avec mes collègues au sujet de l'impact des licenciements de masse chez Google sur le programme du FOSDEM (la rumeur disant qu'un des speakers a du annuler sa présentation pour trouver un travail), j'ai décidé d'aller voir le programme.

En général, je ne passe pas trop de temps dessus. Je favorise le contact humain (…)

Virevoltantes valses de licences libres et non libres dans les bases de données

Posté par  (site web personnel) . Édité par bubar🦥, patrick_g et Ysabeau 🧶. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
54
3
fév.
2021
Justice

Sur les cinq dernières années, nous avons assisté un ballet impressionnant de changements de licences dans les « bases de données » (au sens large ici) libres (SQL ou NoSQL) : on parle ici de MariaDB (base relationnelle), Elasticsearch (moteur de recherche)/Kibana (visualisation de données), MongoDB (base orientée documents), Redis (base clé valeur), Confluent (gestion d’événements), CockroachDB (SQL distribué), Graylog (gestion de journaux système), et j’en oublie peut-être.

La trame

Les entreprises qui éditent ces bases se voient attaquées dans leur modèle (double licence libre et payante, open core, service, etc.). Selon ces entreprises, d’autres acteurs leur taillent des croupières, leur piquent leur chiffre d’affaires, se placent en intermédiaires captant la valeur, souvent avec une approche « base de données à la demande » de type opérateur d’infrastructure de cloud (mais ça pourrait aussi être un simple intégrateur de solution), et le tout sans contribuer.

Et souvent la solution retenue pour stopper ce qui est perçu comme une dérive est un changement de licence, vers une licence non-libre, respectant généralement les critères suivant :

  • le code est visible / disponible (on part quand même d’une solution libre/open source, si le code n’était pas visible le changement serait brutal)
  • « ça change rien pour toi utilisateur final » (soit tu ne payais pas et c’est encore le cas, soit tu payais déjà (pour le service, le support, etc.) et ça va continuer identiquement)
  • il est interdit de faire du « à la demande » sans publier le code qui te permet de le faire.