Y'a Engie qui partage en Open Data les données de quelques éoliennes du parc de la Haute-Borne.
J'ai bricolé un truc en Django pour les analyser. Ça se passe ici.
On peut voir des trucs intéressants, tel que les secteurs dominants de vents, la variation saisonnière de la production ou qu'il y a rarement assez de vent (>12m.s⁻¹) pour que ces éoliennes produisent à leurs plein potentiel (2MW)
# Sous exploité
Posté par Mimoza . Évalué à 4.
Comme tu le dit, la vitesse de vent nécessaire pour une production a plein potentiel est quasiment inexistant. 90% du temps ça produit à 20% de la capacité …
[^] # Re: Sous exploité
Posté par rahan . Évalué à 2.
Les données interrogent sur la rentabilité d'un tel site. La production a l'air vraiment sous-optimale. Tu es sûr des données ?
Je ne comprends pas comment un tel site a pu être construit. Il y a peut-être un paramètre fiscal/subventions que j'ignore…
C'est d'autant plus étonnant que c'est l'unique site mis en open-data par Engie. Ce n'est pas la meilleure pub pour l'éolien…
[^] # Re: Sous exploité
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 5.
Je me lancerais pas dans les calculs mais d'après Wikipedia le facteur de charge moyen pour de l'éolien terrestre en Europe est de 24%. Donc ça paraît pas déconnant.
Facteurs de charges typiques
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Sous exploité
Posté par rahan . Évalué à 1.
D'après ce que je lis des graphs, le facteur de charge de ces éoliennes est entre 15 et 19 %. (Si on considère la puissance nominale de chaque éolienne à 2 MW comme le laisse supposer la première courbe; une énergie fournie sur 5 ans de 13 à 17 MWh). On est donc bien en-dessous de la moyenne européenne.
[^] # Re: Sous exploité
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 2.
Tout à fait, mais c'est une moyenne dont je ne connais pas l'écart type. Déjà en France il semble varier de 8 à 26% selon les régions et il me semble que le facteur de charge s'améliore continuellement (je crois que c'est lié aux capacités des éoliennes à se déclencher avec moins de vent et à continuer à être utiliser malgré des plus grand vents).
Bref je n'y connais pas grand chose, mais il faut bien plus contextualiser pour pouvoir épiloguer sur la pertinence d'un site.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
# Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par marzoul . Évalué à 10. Dernière modification le 19 octobre 2022 à 00:19.
Super ton "truc bricolé" ! :-)
Beaucoup de gens mal éclairés pourraient être d'un avis de pur dénigrement au vu d'un chiffre sorti de son contexte facile à affubler d'une interprétation biaisée.
Je vais essayer de donner un éclairage technique pragmatique.
Le fait que 90% du temps, on ne récupère pas la puissance max des éoliennes est parfaitement pris en compte à la conception du site et au dimensionnement des éoliennes qu'il convient d'y placer.
Un site qui produit la puissance nominale des éoliennes 10% du temps, c'est le Graal en termes de récupération d'énergie du vent. Les meilleurs sites permettent de générer dans les 30% de la puissance max des éoliennes, en moyenne sur une année.
Depuis que les "meilleurs" sites ont été équipés (comprenez, le bon rapport entre distance aux civilisations d'intérêt et puissance de vent récupérable), l'industrie et les politiques ciblent maintenant les sites suivants, et obtenir 20% de la puissance max des éoliennes sur l'année c'est pas mal.
N'oubliez pas que le vent est par nature hyper variable, et que les pointes de tempête même les fréquentes sont un danger de destruction autant qu'une opportunité de récupération. Les éoliennes doivent donc être sur-dimensionnées pour y résister, et parfois être arrêtées temporairement pour les protéger.
Il y a toujours des incitations étatiques pour installer des éoliennes, ne serait-ce que que pour réduire le montant des importations de pétrole/gaz (pré-covid et pré-guerre, ça cause un déficit commercial direct de 65 milliards d'euros à la France… par an). Cependant, l'éolien en tous cas en mer est rentable même sans ça - selon le site et selon les tarifs de l'électricité verte qu'on peut en tirer évidemment. Déjà pré-covid, un exploitant britannique se passait des subventions pour un de ses parcs et mer du Nord, parce qu'ainsi il n'était pas asservi à un régulateur étatique qui lui plafonne certains revenus. Je suppose qu'avec les prix de l'électricité actuels et futurs, il sabre le champagne tous les jours.
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par rahan . Évalué à 1.
Justement, c'est ce qui m'interpelle : ce sont des éoliennes de plus de 10 ans. Elles auraient dû être installées sur un site rentable. Et là, elles ne semblent qu'atteindre 15-19 % de la puissance max.
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par marzoul . Évalué à 10.
Le site éolien en question est un site sur terre (en anglais "onshore"), pas en mer ("offshore"). Les éoliennes elles-mêmes coûtent beaucoup moins cher à construire et surtout à installer et à relier à quelque chose.
L'aspect du coût "à installer et à relier" est assez clair, je ne détaille pas.
Pour le coût de l'éolienne en elle-même, ça mérite en effet une explication.
C'est lié à 2 choses :
1) en mer, il faut poser une technologie qui a besoin du moins d'entretien possible, alors que d'un autre côté
2) sur terre, on peut poser facilement des chose beaucoup plus balèzes.
Pour le 1) Pour les éoliennes en mer, la technologie "puissance++ et sans entretien" disponible est un alternateur à base d'aimants permanents en terres rares et tout, et pas de boîte de vitesse mécanique. Donc en plus des éoliennes, il faut prévoir des trucs de transformation balèzes du type convertisseur AC-DC-AC (certaines parties potentiellement mutualisées entre éoliennes). Là, les électroniciens voient directement qu'une telle bête prévue pour du méga-watt ça se facture en méga-euros (et je ne vous dis pas quand il y a pénurie de fournitures ! …), et en plus il faut le concevoir façon "sans entretien" aussi pour des dizaines d'années… en mer… ou prévoir une installation sur terre supplémentaire du coup parce que c'est plus facile, en tirant beaucoup plus de gros câbles… et ceux-là, moins il y en a, mieux on se porte, s'ils on réduit les coûts là-dessus en mettant un blindage électromagnétiques non adapté.
Alors que sur terre, on pose un gros alternateur sans aimants permanents (pareil que pour les barrages, centrales à gaz etc) dans une nacelle géante avec une boite de vitesses dedans. C'est hyper lourd mais c'est de la techno industrielle standard pas chère, éprouvée, qu'il suffit de venir graisser de temps en temps, dont les équipes qualifiées ne manquent pas. Mais au moins, pour les petits parcs, ça réduit énormément les installations de conversion AC-DC-AC pour au final injecter correctement de l'électricité à la bonne tension et à la bonne fréquence dans le réseau EDF local.
Pour le 2)
L'aspect contraintes d'installation est hyper important. Sur terre on peut installer des trucs beaucoup plus lourds, ou bien en plusieurs pièces qu'on peut prendre le temps d'assembler tranquillou en haut. Sur terre, on mobilise des équipes de grutiers et de monteurs de charpente comment le pays en a par milliers sur le territoire, et on peut décider du jour au lendemain que c'est bon on y va il n'y aura pas trop de vent ce jour-là. Alors qu'en mer, il faut prévoir la disponibilité de la barge-grue modèle top-moumoute dont le planning est prévu des années à l'avance… seules les grosses boîtes peuvent se lancer dans ce genre d'installation en prévoyant tout.
En mer il faut aussi étudier le fond vaseux longtemps pour concevoir l'ancrage du pylône qui conviendra (et qui potentiellement devra être enlevé une fois l'éolienne obsolète). Sur terre, les travaux de BTP impliqués sont assez standards, différentes techniques, des nouvelles arrivent de temps en temps. Exemple de lien pas spécialement récent, ni exhaustif, mais qui vous illustrera certaines installations avec des chiffres, et aussi une ouverture sur les autres défis en jeu pour verdir un poil plus l'éolien (terrestre) :
https://decrypterlenergie.org/betonisation-et-artificialisation-des-terres-quelle-contribution-de-leolien
Côté subventions et tarifs réglementés, les périmètres réglementaires sont différents entre terre et mer pour tenir compte de ces différences de coût, et accompagner le développement des 2 filières sans en tuer une. Jamais tous ses oeufs dans le même panier !
https://www.ecologie.gouv.fr/eolien-terrestre
Tout ça pour dire. Ca coûte tellement moins cher à poser sur terre, que la quantité de vent disponible sur site pour être rentable est beaucoup plus faible qu'en mer. L'éolienne est conçue pour le profil de vent disponible sur l'année. C'est pour ça que de nombreuses municipalités veulent et peuvent avoir leur petit parc éolien… surtout depuis que les tarifs de l'énergie en général ont explosé et que des coupures sont possibles. Si c'est installé en ayant prévu le coup (à financer en supplément !), alors un réseau local d'EDF peut continuer à tourner de façon autonome même si c'est tombé au niveau national, s'il y a une production suffisante locale. Là, on a dépassé le cadre de la seule exigence de rentabilité au sens purement pécunier !
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 19 octobre 2022 à 14:41.
Oui d'accord mais ne pourrait t'on pas installer des éolienne configurées pour offrir un max de puissance à 5-6 nœuds de vent (vitesse majoritaire du vent) quitte a perdre un peu plus lors des vents forts. Je sais la puissance disponible est exponentielle avec la vitesse du vent donc évidemment on a assez peu à récupérer à ses vitesses. Néanmoins, je pense que les éolienne seraient ainsi plus économiques à produire. Je suppose que le calcul à été fait.
Pour ce qui est du financement, je te rejoins. On ne peut pas dire que le nucléaire n'ai pas bénéficier d'aides bien plus importantes. C'est une énergie très cher si on compte toute sa durée de vie (conception, construction, maintenance, destruction, accidents (donc assurance)) mais évidemment les gens ne regardent que la production … Je ne suis pas contre le nucléaire, mais dire qu'il est pas cher est une aberration.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par alkino . Évalué à 0.
Bâ y'a qu'à regarder ITER, qui au final prendra sans doute 30 ans de construction et de coûts pour au final n'être même pas sûr que l'énergie qui en sort soit supérieure à celle nécessaire pour créer le plasma.
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par Dareg . Évalué à 4.
Il n'est pas prévu qu'ITER produise plus d'électricité qu'il en consomme. Le réacteur est construit pour démontrer la faisabilité de la fusion nucléaire pour produire de l'électricité. Il ne s'agit que d'une expérience de recherche, pas d'un prototype industriel.
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par alkino . Évalué à 2.
Je sais bien, c'était pour répondre que la pénurie aujourd'hui n'est pas dû aux écologistes qui bloquent les investissements sur le nucléaire.
Wikipedia nous dit :
[^] # Re: Ce n'est pas sous-exploité, tout va bien
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 4.
Quand il parle de surdimensionnement, c'est notamment dans la conception de la base, du mât et des pâles pour ne pas casser dès que le vent est fort.
Ce n'est pas tellement une question de rendement électrique par vitesse de vent, je ne suis pas sûr que ce que tu proposes fasse vraiment sens en fait.
D'ailleurs aussi on augmente la taille et la hauteur des éoliennes pour capter du vent plus haut car le vent y est plus régulier que près du sol, et plus la taille de l'éolienne est grande, plus tu récupères car tu augmentes le volume d'air qui passe dedans (pour une surface occupée relativement équivalente).
L'important en vrai n'est pas tellement d'être à 100% le maximum de temps, l'important est surtout d'avoir une production régulière. Augmenter la taille améliore ce point.
# en équivalent nucléaire
Posté par Papey . Évalué à 4. Dernière modification le 19 octobre 2022 à 00:27.
On peut faire le calcul de coin de table suivant :
Les 4 éoliennes totalisent sur 5 ans une production de 57 GWh, soit une puissance moyenne combinée de 57 / 5 ans / 8760 heures = 1,3 MW. Pour remplacer un réacteur nucléaire de 900 MW il faudrait donc 900 / 1,3 = 692,3 groupes de 4 éoliennes soit 2769 éoliennes en tout.
Par ailleurs les éoliennes en question semblent avoir été vendues avec une capacité nominale de 3 MW chacune, on est donc à 43% de cette capacité nominale en moyenne sur 5 ans.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par rahan . Évalué à 2. Dernière modification le 19 octobre 2022 à 08:14.
Je crois que tu te trompes dans ton calcul de facteur de charge.
1.3 MW de production moyenne totale
1.3 ÷ 4 = 325 kW de production moyenne par éolienne
2 MW de puissance nominale (voir première colonne des graphiques)
325 ÷ 2000 = 16 % de facteur de charge moyen.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 10.
Pas tout à fait.
EDF me dit que un réacteur de 900 MW produit en moyenne chaque mois 500 000 MWh
D'après l'étude montrée dans ce journal, chaque éolienne produit chaque mois 57GWh / 4 éoliennes / 5 ans / 12 mois = 237MWh
Il faut donc 500000/237 = 2110 éoliennes pour remplacer un réacteur de 900MW (le plus courant, on en a 32).
Aujourd'hui on a en France 8000 éoliennes, on serait donc sur un équivalent de 3-4 réacteurs. D'après cette même source, on vise 35000 (donc l'équivalent de 16 réacteurs) d'ici 2028.
C'est loin d'être le grand remplacement, mais n'étant jamais fan de mettre tous mes œufs dans le même panier, je trouve que ce mix a son intérêt.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par dest . Évalué à 2. Dernière modification le 19 octobre 2022 à 14:22.
Sans oublier que si t'as pas de vent, t'as pas d'électricité non plus. Sinon, faut prévoir des batteries pour stocker et lisser la disponibilité. Là où le lissage se fait plus facilement avec le nucléaire.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par GG (site web personnel) . Évalué à 6.
Sachant que pour une centrale nucléaire, il y a aussi de longues périodes de maintenances. Non seulement la production de la tranche s'arrête, mais, il faut alimenter le site en énergie, et c'est loin d'être négligeable.
Une centrale nucléaire coupée/isolée du réseau, c'est toujours un problème. D'une part il faut s'assurer qu'il y ait assez d'énergie, mais autrement, il faut pouvoir évacuer le trop plein d'énergie produite, parce qu'une centrale nucléaire met un peu de temps à s'arrêter (et ça ne leur fait jamais du bien).
Ce sont des technologies différentes, pas les mêmes coûts, pas les mêmes impacts, pas les même temps de constructions etc.
Mais oui, avec une centrale nucléaire ou bien un barrage hydro-électrique, la production est un peu plus prévisible.
Comme dit ailleurs, c'est mieux de ne pas avoir tous les œufs dans le même panier, et d'isoler thermiquement, mais la France est très en retard sur ce point.
Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par fortytwo . Évalué à 1.
Une différence majeure est que la maintenance d'une centrale nucléaire se planifie (même si le COVID a montré qu'il y avait une limite à cette planification), alors que le vent non. Et les fluctuations de vent ne s'équilibrent pas à l'échelle européenne, donc on ne peut pas compter sur les voisins pour amortir les variations.
Comme tu le soulignes, le pilotage de la production d'une centrale nucléaire à la hausse ou à la baisse impose des délais incompressibles. C'est pour ça qu'il faut garder en réserve des centrales à gaz ou charbon pilotables avec un préavis plus faible que le nucléaire pour absorber les fluctuations de l'électricité éolienne.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par tisaac (Mastodon) . Évalué à 6.
Les maintenances sont peut-être prévues mais peut-on dire que c'est le cas de tous les arrêts ? Pas sur ;-)
Surtout, ne pas tout prendre au sérieux !
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 4.
Pour information une éolienne aussi ça tombe en panne ou a des opérations de maintenance.
Ce n'est pas une installation que tu installes et que tu laisses en place sans y toucher jusqu'à son démantèlement. ;)
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 3.
Je crois d'ailleurs que la question de que faire des vieilles pales n'est pas résolue complètement. Je me rappelle qu'il y avait une université en lituanie qui avaient développé une méthode pour séparer fibre et résine et réutiliser ces deux séparément mais je ne crois pas qu'il y ait un quelconque projet industriel pour le moment.
[^] # Re: en équivalent nucléaire
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 3.
C'est un sujet de recherches, apparemment il y a des pistes et surtout un travail en amont avec des pâles conçues pour être facilement retraitées.
Actuellement il semble qu'il y a deux choix, méthode américaine où on enterre les pâles, méthode européennes où on les brûle dans de grosses machines, comme cela est fait pour des pneus ou autres déchets pour éviter l'usage de combustible fossile direct.
# orientation
Posté par louson . Évalué à 1.
C'est possible de rajouter l'orientation de l'éolienne pour vérifier si la distribution en dépend ?
[^] # Re: orientation
Posté par marzoul . Évalué à 2.
Je ne suis pas sûr de comprendre la question.
Les éoliennes pivotent pour s'orienter dans la direction du vent en temps réel, il n'y a donc pas une orientation fixe comme sur certaines installations de panneaux solaires.
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