Posté par Maderios .
Évalué à 3.
Dernière modification le 04 août 2023 à 15:55.
Un article de la revue «Nature» confirme le caractère inédit du dérèglement climatique et démonte un argument phare des climatosceptiques. Cette étude inédite des cercles concentriques de troncs de pins de Scandinavie a permis de remonter la grande histoire de la météo
Cette étude montrerait que les glaciers antarctique ont enregistré les traces des optimums passés. Ça remettrai un peu en cause le cantonnement à l’hémisphère nord de ces réchauffements passés.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
L'étude que tu indiques montre qu'il y a eu des progressions des glaciers de la péninsule antarctique au VIIIe, XIIe, et XVIIIe siècle. Si l'optimum climatique médiéval avait été généralisé, je ne vois pas comment les glaciers auraient pu s'étendre ainsi pendant cette période.
Ce qui est également intéressant, c’est de constater des avancées successives, et donc des reculs successifs (3 en mille ans) alors qu’on parle aujourd'hui de changement climatique comme si avant l’ère industrielle tout est égal.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Personne de sérieux ne prétend que tout était égal avant la période industrielle.
Il a fait plus chaud qu'aujourd'hui sur Terre il y a très longtemps. Et aussi beaucoup plus froid à d'autres époques.
Ensuite, il faut faire des comparaisons toutes choses égales par ailleurs. Comparer à des époques ou la puissance rayonnée par le soleil n'avait rien à voir avec celle d'aujourd'hui, avec des époques ou la composition de l’atmosphère était radicalement différente (avant la catastrophe de l'oxygène par exemple), avec des époques ou la répartition des continents étaient différente (pas de lien entre les Amérique par exemple) n'a aucun sens. Ou alors en prenant en compte tous ces paramètres pour en comprendre l'influence.
Par ailleurs, une part du problème est la vitesse du changement. Usuellement les changements climatiques majeures (glaciation par exemple) s'installent en plusieurs milliers d'années. Le temps pour les écosystèmes d'évoluer.
l'objectif de ces alarmistes du climat c'est juste de servir la soupe aux mondialistes (capitalistes) qui poussent vers des restrictions de liberté qui deviendront vite insupportables.
C'est la nouvelle mode des climato-dénialistes, détourner les conclusions d'une étude scientifique pour essayer d'invalider le consensus scientifique sur le réchauffement climatique.
Cette étude démontre juste que les grands glaciers de la péninsule antarctique réagissent rapidement aux températures estivales plus chaudes, et que les scientifiques ont modélisé que les glaciers se sont étendus dans le passé en raison de températures plus fraîches et non d’une augmentation des précipitations. En datant les mousses au radiocarbone, Dulcinea Groff et son équipe ont découvert que les glaciers avaient progressé trois fois au cours des 1 500 dernières années ce qui prouve des phases de conditions plus fraîches et potentiellement plus humides qu’aujourd’hui. L'article de presse Groff de l’UW dirige une étude sur la chronologie des avancées glaciaires passées dans le nord de la péninsule antarctique donne plus de détails.
Je vous signale une nouvelle fois que les optima climatiques sont des températures exceptionnellement chaudes dans certaines régions, cependant la planète était globalement plus froide que les conditions actuelles. C'est ce que confirme l'étude No evidence for globally coherent warm and cold periods over the preindustrial Common Era publiée dans la revue scientifique Nature en juillet 2019.
Les cinq auteurs de l'étude ont récupéré les températures à partir de la base internationale Past Global Changes qui compile des températures à partir de près de 700 indicateurs : les anneaux d’arbres, des carottes glaciaires, des sédiments des lacs et des coraux, mais aussi des outils plus récents comme des thermomètres… Sur les reconstitutions paléoclimatiques mondiales pour les 2 000 dernières années, les auteurs de l'étude ne constate aucune preuve de la cohérence globale des époques froides et chaudes préindustrielles.
Les auteurs de l'étude constatent que la période la plus chaude des deux derniers millénaires s'est produite au cours du XXe siècle pour plus de 98 % de la planète. Cette étude scientifique fournit des preuves solides que le réchauffement climatique anthropique est non seulement sans précédent en termes de températures absolues, mais également sans précédent en termes de cohérence spatiale dans le contexte des 2 000 dernières années.
Merci d'éviter de diffuser de fausses informations scientifiques sur le réchauffement climatique.
# Résumé succinct
Posté par Maderios . Évalué à 3. Dernière modification le 04 août 2023 à 15:55.
# Et le résumé en graphique
Posté par cg . Évalué à 4.
Avec des dessins rigolos : Earth Temperature Timeline
# C'était comme ça quand je suis arrivé
Posté par abbe_sayday . Évalué à 2.
C'est pas nous, c'était déjà chaud au Moyen-âge (même si c'est pas vrai).
Nec spe, nec metu
# Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par PhRæD . Évalué à -3.
Cette étude montrerait que les glaciers antarctique ont enregistré les traces des optimums passés. Ça remettrai un peu en cause le cantonnement à l’hémisphère nord de ces réchauffements passés.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par sobriquet . Évalué à 4.
L'étude que tu indiques montre qu'il y a eu des progressions des glaciers de la péninsule antarctique au VIIIe, XIIe, et XVIIIe siècle. Si l'optimum climatique médiéval avait été généralisé, je ne vois pas comment les glaciers auraient pu s'étendre ainsi pendant cette période.
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par PhRæD . Évalué à -5. Dernière modification le 05 août 2023 à 20:15.
c’est effectivement discuté comme l’indique la page Wikipédia sur le sujet.
Ces décalages seraient d’une certaine manière c’est comparable à ce qui semble contradictoire quand on annonce à la fois un réchauffement global, et en même temps un possible refroidissement de l’Europe suite à l’affaiblissement du Gulf stream.
Ce qui est également intéressant, c’est de constater des avancées successives, et donc des reculs successifs (3 en mille ans) alors qu’on parle aujourd'hui de changement climatique comme si avant l’ère industrielle tout est égal.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 3.
Personne de sérieux ne dit ça. Tu devrais arrêter la climato freelance, ça ne te réussi pas visiblement.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par bertrand . Évalué à 3.
Personne de sérieux ne prétend que tout était égal avant la période industrielle.
Il a fait plus chaud qu'aujourd'hui sur Terre il y a très longtemps. Et aussi beaucoup plus froid à d'autres époques.
Ensuite, il faut faire des comparaisons toutes choses égales par ailleurs. Comparer à des époques ou la puissance rayonnée par le soleil n'avait rien à voir avec celle d'aujourd'hui, avec des époques ou la composition de l’atmosphère était radicalement différente (avant la catastrophe de l'oxygène par exemple), avec des époques ou la répartition des continents étaient différente (pas de lien entre les Amérique par exemple) n'a aucun sens. Ou alors en prenant en compte tous ces paramètres pour en comprendre l'influence.
Par ailleurs, une part du problème est la vitesse du changement. Usuellement les changements climatiques majeures (glaciation par exemple) s'installent en plusieurs milliers d'années. Le temps pour les écosystèmes d'évoluer.
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par zurvan . Évalué à -10.
l'objectif de ces alarmistes du climat c'est juste de servir la soupe aux mondialistes (capitalistes) qui poussent vers des restrictions de liberté qui deviendront vite insupportables.
https://www.youtube.com/watch?v=nPMF6c28fTM
« Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 10.
S'il y a bien une choses que les capitalistes veulent, c'est moins de normes, de limitations et plus de liberté (comme celle de polluer).
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par mahikeulbody . Évalué à 6.
Tu veux dire qu'il n'y a pas réelles raisons de s'alarmer à propos du climat ?
S'il y en a qui ne veulent pas qu'on vienne gâcher leur vision court-termiste des profits, ce sont bien les capitalistes justement.
Du coup, je me demande quel était ton objectif à toi avec ce commentaire…
[^] # Re: Tiens, pas de lien vers cette étude-ci ?
Posté par Lawless . Évalué à 9.
C'est la nouvelle mode des climato-dénialistes, détourner les conclusions d'une étude scientifique pour essayer d'invalider le consensus scientifique sur le réchauffement climatique.
Non, l'étude scientifique Kill dates from re-exposed black mosses constrain past glacier advances in the northern Antarctic Peninsula publiée le 20 janvier 2023 dans la revues scientifique Geology n'invalide pas le consensus scientifique sur le réchauffement climatique.
Cette étude démontre juste que les grands glaciers de la péninsule antarctique réagissent rapidement aux températures estivales plus chaudes, et que les scientifiques ont modélisé que les glaciers se sont étendus dans le passé en raison de températures plus fraîches et non d’une augmentation des précipitations. En datant les mousses au radiocarbone, Dulcinea Groff et son équipe ont découvert que les glaciers avaient progressé trois fois au cours des 1 500 dernières années ce qui prouve des phases de conditions plus fraîches et potentiellement plus humides qu’aujourd’hui. L'article de presse Groff de l’UW dirige une étude sur la chronologie des avancées glaciaires passées dans le nord de la péninsule antarctique donne plus de détails.
Je vous signale une nouvelle fois que les optima climatiques sont des températures exceptionnellement chaudes dans certaines régions, cependant la planète était globalement plus froide que les conditions actuelles. C'est ce que confirme l'étude No evidence for globally coherent warm and cold periods over the preindustrial Common Era publiée dans la revue scientifique Nature en juillet 2019.
Les cinq auteurs de l'étude ont récupéré les températures à partir de la base internationale Past Global Changes qui compile des températures à partir de près de 700 indicateurs : les anneaux d’arbres, des carottes glaciaires, des sédiments des lacs et des coraux, mais aussi des outils plus récents comme des thermomètres… Sur les reconstitutions paléoclimatiques mondiales pour les 2 000 dernières années, les auteurs de l'étude ne constate aucune preuve de la cohérence globale des époques froides et chaudes préindustrielles.
Les auteurs de l'étude constatent que la période la plus chaude des deux derniers millénaires s'est produite au cours du XXe siècle pour plus de 98 % de la planète. Cette étude scientifique fournit des preuves solides que le réchauffement climatique anthropique est non seulement sans précédent en termes de températures absolues, mais également sans précédent en termes de cohérence spatiale dans le contexte des 2 000 dernières années.
Merci d'éviter de diffuser de fausses informations scientifiques sur le réchauffement climatique.
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