Le titre du lien reprend le titre de l'article mais je m'interroge sur le terme de "fuite" qui ne me parait pas approprié ici. L'article mentionne que :
Les documents qui ont fait l'objet de la fuite sont constitués de plus de 32 000 soumissions faites par des gouvernements, des entreprises et d'autres parties intéressées à l'équipe de scientifiques chargée de rédiger un rapport des Nations unies visant à rassembler les meilleures preuves scientifiques sur la manière de lutter contre le changement climatique.
Pour quelle(s) raison(s) ces documents sont confidentiels ? Que des entités privées, étatiques ou individuelles rédigent des documents pour influencer les conclusions d'un rapport, il n'y a pas de grande surprise. Que ces documents ne soient pas ouverts/disponibles au public, c'est cela qui me choque le plus. Plutôt que "fuite" ne faudrait-il pas plutôt parler ici, comme pour du code, de "libération" ?
Dans le process de rédaction d'un rapport du GIEC, des drafts sont soumis à révision aux experts et aux différents gouvernements pour qu'ils puissent faire leurs retours. Évidemment certains retours sont fortement biaisés, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont pris en compte. Ça veut juste dire qu'ils vont être étudiés. Aucune pression particulière, uniquement un process scientifique bien mené à grande échelle qui permet de garantir que les auteurs du rapport ont examiné toutes les pistes et les arguments contraires soumis et donc que le résultat sera de bonne qualité.
Les drafts et les commentaires ne sont pas publics parce que justement ce n'est pas finalisé. Si ça l'était, on verrait plein d'articles de presse annoncer que le GIEC a dit X ou Y alors que c'était juste des hypothèses de travail. Par contre, une fois le rapport finalisé, les drafts et les commentaires sont bien publiés, ce qui permet à tout à chacun d'analyser le processus. Par exemple, les commentaires du rapport V sont disponibles ici : https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg3/drafts/ipcc_wg3_ar5_sod_comments_chapter3.pdf. Certes on pourrait regretter que les commentaires ne sont pas attribués, mais l'objectif du GIEC est de fournir un état des lieux objectif d'une situation, pas de chercher des coupables ou des négationnistes. De toute façon, quand il s'agit des gouvernements, c'est assez facile de connaître leurs opinions (qui vont de "Rien à foutre" à "Faut pas écouter le GIEC sinon je vais perdre des sous").
Bref, juste un titre d'article de "presse" qui n'est là que pour générer du trafic, certainement pas pour informer. Ceci dit l'article est plus modéré que le titre, il explique un peu le process de révision.
# Sur le terme de "fuite"
Posté par nico4nicolas . Évalué à 6.
Le titre du lien reprend le titre de l'article mais je m'interroge sur le terme de "fuite" qui ne me parait pas approprié ici. L'article mentionne que :
Pour quelle(s) raison(s) ces documents sont confidentiels ? Que des entités privées, étatiques ou individuelles rédigent des documents pour influencer les conclusions d'un rapport, il n'y a pas de grande surprise. Que ces documents ne soient pas ouverts/disponibles au public, c'est cela qui me choque le plus. Plutôt que "fuite" ne faudrait-il pas plutôt parler ici, comme pour du code, de "libération" ?
# Titre putaclic
Posté par NicolasP . Évalué à 6.
Dans le process de rédaction d'un rapport du GIEC, des drafts sont soumis à révision aux experts et aux différents gouvernements pour qu'ils puissent faire leurs retours. Évidemment certains retours sont fortement biaisés, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont pris en compte. Ça veut juste dire qu'ils vont être étudiés. Aucune pression particulière, uniquement un process scientifique bien mené à grande échelle qui permet de garantir que les auteurs du rapport ont examiné toutes les pistes et les arguments contraires soumis et donc que le résultat sera de bonne qualité.
Les drafts et les commentaires ne sont pas publics parce que justement ce n'est pas finalisé. Si ça l'était, on verrait plein d'articles de presse annoncer que le GIEC a dit X ou Y alors que c'était juste des hypothèses de travail. Par contre, une fois le rapport finalisé, les drafts et les commentaires sont bien publiés, ce qui permet à tout à chacun d'analyser le processus. Par exemple, les commentaires du rapport V sont disponibles ici : https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg3/drafts/ipcc_wg3_ar5_sod_comments_chapter3.pdf. Certes on pourrait regretter que les commentaires ne sont pas attribués, mais l'objectif du GIEC est de fournir un état des lieux objectif d'une situation, pas de chercher des coupables ou des négationnistes. De toute façon, quand il s'agit des gouvernements, c'est assez facile de connaître leurs opinions (qui vont de "Rien à foutre" à "Faut pas écouter le GIEC sinon je vais perdre des sous").
Bref, juste un titre d'article de "presse" qui n'est là que pour générer du trafic, certainement pas pour informer. Ceci dit l'article est plus modéré que le titre, il explique un peu le process de révision.
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