Lu à l'instant sur le blog de Thierry Stoehr
(http://formats-ouverts.org/blog/2005/02/23/299-une-importante-remis(...))
Pour information, OASIS (http://www.oasis-open.org/home/index.php(...)) est un organisme de standardisation de formats ouverts, en particulier DocBook, et qui soutient le format OpenDocument d'OpenOffice. Le W3C avait déjà songé à accepter que certains de leurs standards soient brevetés, mais avaient finalement fait machine arrière après le tollé que ça avait provoqué. C'est au tour d'OASIS de montrer qu'ils n'ont rien appris des erreurs du passé.
# Une question
Posté par Samuel Pajilewski . Évalué à 1.
[^] # Re: Une question
Posté par symoon . Évalué à 2.
Encore faut-il avoir les moyens de se défendre, je vois mal un développeur bénévole se lancer dans une action en justice :-(
[^] # Re: Une question
Posté par Pooly (site web personnel) . Évalué à 2.
http://www.redhat.com/legal/patent_policy.html(...)
[^] # Re: Une question
Posté par fabb . Évalué à 0.
[^] # Re: Une question
Posté par applex . Évalué à 1.
[^] # Re: Une question
Posté par fabb . Évalué à 0.
C'est comme la guerre, on peut être contre mais il faut aussi des armes pour ce défendre et ne pas attendre béatement de se faire descendre.
# Par qui ?
Posté par Gael Beaudoin (site web personnel) . Évalué à 2.
Qui déposerait des brevets sur ces formats ? Le plus rapide ? OASIS lui même ?
Quelqu'un qui a bien compris pourrait-il nous éclairer ?
[^] # Re: Par qui ?
Posté par Matthieu Weber . Évalué à 3.
Sinon, OASIS pourrait aussi par exemple décider d'accepter de standardiser le format .doc de Microsoft (qui est déjà bardé de brevets), auquel cas on aurait bien un format standardisé et breveté.
Les brevets doivent être non-discriminatoires et/ou sans royalties (je doute donc que Microsoft veuille faire standardiser leur format DOC), mais en dehors de ça, la personne qui veut implémenter une application utilisant un tel standard doit négocier les termes avec le détenteur du brevet (comme dit dans http://www.oasis-open.org/news/oasis_news_02_07_05.php(...)).
Les standards brevetés sont donc publics (c'est l'idée, à la base, de les rendre publics afin d'assurer l'interopérabilité des applications qui utilisent ces standards), mais leur utilisation est soumise au bon vouloir du détenteur du ou des brevets. Si le standard devient un must incontournable, le brevet peut servir à limiter l'utilisation qui est faite du format de document (p.ex pas le droit d'implémter le standard si le logiciel est libre ou open-source), et/ou de se faire de l'argent avec (1 centime par copie du logiciel, c'est pas cher payé, mais ça oblige le créateur du logiciel à tenir des comptes du nombres de copies, donc de restreindre le droit de copie, donc exit la publication du logiciel sous forme de logiciel libre).
[^] # Re: Par qui ?
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Du coup, une entreprise peut très bien déposer l'année X un brevet, proposer juste après un nouveau standard (ou une extension d'un standard existant) couvert par ce brevet sans mentionner l'existence du brevet, et annoncer l'existence du brevet en X+2. C'est ce qui s'est passé pour JPEG.
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