Cher journal,
Aujourd'hui a été une journée formidable. J'ai commencé par me lever (pas trop tôt, quand même) et par prendre un délicieux petit déjeuner, rythmé par l'agréable son d'une tronçonneuse élaguant un pauvre cerisier (qui point tant n'en demandait) à un peu moins de 3 mètres de moi, une fenêtre se trouvant à équidistance des deux points.
Le déjeuner du matin ingurgité, c'est avec courage que je me suis décidé à enfiler mon uniforme, afin de paraître sérieux aux yeux de mes confrères. J'ai donc rapidement passé un slip, un bermuda et un T-Shirt bleu et plus très neuf. Après cet intense effort, je me suis dirigé vers mon lieu de travail. Pour y arriver, et tout d'un coup ça m'apparait comme bien surprenant, j'ai pris, depuis la salle de bain, un pull et un virage à droite, et j'ai ouvert une porte.
Une fois arrivé, j'ai lancé mon outil de travail, qui est aussi mon animal de compagnie, ainsi que ma compagne (de compagnie aussi, bien qu'elle soit de Paris et non de Compiègne). Il m'a accueilli à coups de joyeux bips sonores et de petites loupiotes s'allumant, s'éteignant, s'allumant, s'éteignant, s'allumant, s'éteignant, bref, clignotant (cher journal, si tu n'as pas encore trouvé de quel outil il s'agît, je peux quand même te donner une astuce : ce n'est pas une voiture. Ni une moto).
Ceci fait, j'ai passé la journée assis ci-devant (si, si !) à tapoter sur le clavier de l'outil en question (qui est fort bien outillé, pour le coup). Je crois que j'ai mangé quelque chose quelques heures plus tard (une pizza, il me semble, mais j'ai déjà oublié). Ma compagne n'a rien pris, elle n'en avait pas besoin. Elle est restée devant moi toute la journée à me regarder, elle est adorable. Moi aussi je suis resté toute la journée à la regarder, d'ailleurs. Et d'ailleurs, je m'adore aussi, ça tombe bien. Le hasard fait bien les choses, comme disait Socrate, avant d'être tiré au sort pour boire la cigüe.
Après ça, je me suis rendu compte qu'il commençait à se faire tard, et je suis allé me rassasier une seconde fois (je crois que j'ai aussi pris une pizza, mais pas moyen de me souvenir. Heuresement que ma compagne garde tout en mémoire pour moi, hein, fouyaya, sinon, je sais pas ce que je deviendrais). J'ai fermé les volets, aussi, parce que je n'aime pas que les gens me regardent depuis dehors (alors qu'il y fait sombre) quand moi j'ai la lumière allumée.
Ça fait longtemps que je ne suis pas allé dehors, d'ailleurs, mais bon, apparemment, il y fait froid en ce moment, ça doit pas être terrible.
Bon, je te laisse, je vais faire caca.
# Re: Lundi 14 février, pas loin de 22h
Posté par Jean-Yves B. . Évalué à 1.
# Re: Lundi 14 février, pas loin de 22h
Posté par Moby-Dik . Évalué à 1.
[^] # Re: Lundi 14 février, pas loin de 22h
Posté par Netsabes . Évalué à 1.
Ceci dit écrit, il est trop tard pour écrire la suite maintenant, d'autant que je ne me rappelle absolument pas de ce que j'ai fait après. Je crois que j'ai sombré dans un étrange coma nommé sommeil, mais pas moyen de me souvenir. Dur, dur.
[^] # Re: Lundi 14 février, pas loin de 22h
Posté par Moby-Dik . Évalué à 1.
"Free as a bird", comme dit le disque.
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