Je viens de tomber sur un article de lemonde.fr qui évoque le fait que les écoles privé catolique ont refusé plus de 30000 personnes cette année.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-953104,0.h(...)
Une phrase m'a particulirement révolté dans l'article :
Cette dérive tient en partie à celle des parents, qui ont une attitude de plus en consumériste à l'égard de l'institution éducative dans son ensemble.
Cette phrase dont le mote consumériste a une connotation très négative sous entend que les parents ont tord de rechercher la performance à tout prix. Bref, il ferait mieux de laisser leur enfant dans l'école de leur quartier même si elle est minable.
Moi qui pensait bettement que les parents étaient avisé de fuir une école qui n'aurait pas de directeur depuis plusieurs années. (par exemple)
Cela me rappelle aussi, une femme qui avait changé ses enfants d'école (d'un quartier pas top) parce que l'enseignant avait dit que medecin était hors de porté de sa fille et qu'elle devait plutot viser infirmière ! Un professeur des écoles ! Qui parle à un gamin de moins de 10 ans !
J'ai plus l'impression que l'école a de plus en plus de problèmes de moyen mal réparti que d'un problème de consumérisme des parents...
# Moyen
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 4.
Or, on est loin d'avoir 50% des enfants dans le privé, même dans des régions ou le privé est historiquement fort comme la bretagne.
Sinon, les règles du privé (sous contrat) ont changé à ce que l'on m'a dis. En gros, le directeur n'aurait plus aucun pouvoir sur l'évaluation des prof. Les enseignants du privé sont donc au même régime que dans le public.
Bref, on se demande parfois au dela de l'aspect polémique, qu'elle est la différence réelle entre le public et le privé (sous contrat).
[^] # Re: Moyen
Posté par A0cC0Fk . Évalué à 9.
Au risque de passer pour un grand naïf : la possibilité laissée à la direction de l'établissement de sélectionner les élèves à l'entrée, ce qui est beaucoup plus rare dans le public ?
[^] # Re: Moyen
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 5.
[^] # Re: Moyen
Posté par peau chat . Évalué à 2.
AMHA la principale différence entre le public et le privé, c'est que dans le privé les effectifs sont gérés par l'établissement lui-même ainsi que par les directions diocésaines, alors que dans le public les effectifs sont gérés par les académies.
Cela évite au privé les situations ubusques classiques dans le public, du genre : Un prof a une opération chirurgicale prévue depuis 3 mois, et le jour où il va a l'hôpital il n'est pas remplacé parce que l'académie part du principe que jusqu'au dernier moment le prof peut décider de ne pas se faire opérer.
Mais ça, c'est un problème d'administration au sein de l'Éducation Nationale, les profs n'ont rien à voir là-dedans. Et ce n'est pas en supprimant des postes de d'enseignant que les choses vont changer.
# ...
Posté par fabien . Évalué à 9.
l'enseignant avait dit que medecin était hors de porté de sa fille et qu'elle devait plutot viser infirmière
juste pour faire une remarque, c'est pas pour en faire une règle mais c'est juste du vecu :
dans une ecole bien privé comme il faut, en classe de 5eme (bon ok, j'avais pas 10 ans mais un peu plus) en fin d'année, monsieur le directeur est passé dans les classes pour nous apporter la bonne parole ("amen" serait-je tenté de dire)
De nous dire que seul les trois quart d'entre nous iront jusqu'au bac, et la moitié continura ses etudes.
J'etait avant dernier de ma classe, à l'ecouter je n'avais donc aucune chance d'aller au bac.
et bien, je l'emerde ce gros con de suffisant : j'ai bel et bien continué et obtenu mon diplôme d'ingé.
[^] # Re: ...
Posté par Obsidian . Évalué à 7.
Quand j'étais au lycée, j'avais un prof' principal qui, lui, visait 100% de réussite au bac, ce qui nous faisait doucement sourire. On a beaucoup moins rigolé quand on s'est rendu compte qu'il s'arrangeait pour éjecter au cours de l'année les élèves qui, selon lui, n'aurait apparement pas le niveau au jour J. Pour le reste, j'ai eu la même année des enseignants formidables qui, outre la qualité de leurs cours, ont été les premiers à sonner l'alarme quand j'ai commencé à être très en difficulté.
Bref, être professeur, plus que n'importe quel autre métier, se doit d'être une vocation. Malheureusement, comme dans toute filière, on aura des carriéristes qui porteront préjudice à leurs élèves.
C'est pour cela que je refuse de jeter l'anathème sur le système scolaire en général, même s'il m'a beaucoup déçu à certaines époques. Ensiegner n'est pas facile et, même dans la plus pourrie des écoles de quartier, il y a toujours un enseignant qui fait son travail avec beaucoup de conscience et qu'il faut soutenir.
Vouloir le meilleur pour ses enfants est parfaitement normal et j'en ferais autant, mais le problème de " l'attitude consumériste ", selon moi, c'est que l'on sait très bien que de cette manière, il n'y aura pas de place pour tout le monde. Faire jouer la concurrence n'est valable que si toutes les écoles deviennent privées, et ce n'est pas souhaitable. Même les familles les plus aisées devraient avoir le droit à un enseignement public de qualité, au même titre que tous les autres.
Le vrai problème est de pouvoir s'impliquer dans la vie de l'école, en tant qu'élève ou en tant que parent d'élève, pour pouvoir y faire changer les choses quant elles ont réellement besoin de l'être. Et notamment, trouver des financements.
Je n'ai rien contre le fait de "pousser les murs" des écoles privées en soi, si ce n'est que cela risque de conduire à la fermeture de plus de classes et d'écoles, avec des gamins obligés de faire 40 kms par jour par rallier la plus proche. Et tout cela sans garantie que les programmes privés tiennent leurs promesses.
[^] # Re: ...
Posté par Calim' Héros (site web personnel) . Évalué à 10.
En plus c'est pas toujours évident de déterminer les qualité d'un prof. Je me souvient d'un prof de bio que j'ai eu au lycée, son cours était très fouillis à tel point que pour le bac j'ai réviser sur le bouquin et non les cours... je pensais vraiment que le bac serais dur avec son cours... Et pourtant, avec le recul, ce prof nous (au moins à moi en tout cas) à appris "la démarche scientifique" (réfléchir, manipuler, questionner, se remettre en cause...)
Et en y repensant après, en deug de bio (avant que je change pour l'informatique) ce qu'il m'a appris m'a été bien plus utile que tout le bourrage de crane, même claire, d'autres profs.
[^] # Re: ...
Posté par Wawet76 . Évalué à 9.
Le lycée ou j'ai fait ma terminale (à Paris) visait aussi 100% de réussite pour le BAC C. En pratique ils retenaient beaucoup d'élèves avant la terminale (on était très peu à n'avoir jamais redoublé), et des élèves étaient en cours d'année "redirigé vers un lycée plus adapté".
La différence avec les expérience ci-dessus, c'est que c'était une école publique (tada!!!).
Avant d'atterrir dans ce lycée j'étais dans le privé (en Bretagne) et je n'avais pas constaté de telles dérives.
[^] # Re: ...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 7.
Comme dans toutes compétition personne n'aime être le dernier. Le but est de pousser à l'amélioration.
Lors de la libération de la carte scolaire, une personne du gouvernement disait qu'il y aurait "des plans" pour aider les établissements ou l'on fuit mais que si cela ne suffisait... il serait fermé.
Et finalement, c'est pas complètement idiot. Il vaut mieux augmenter les capacité des 2 ou 3 collègues autour et de fermer le mauvais au milieu.
J'imagine que les parents ne se laissent pas berné par un établissement avec 100% de réussite au bac, qui virent ses élèvent avant d'en arrivé là. Le taux de réussite au bac en partant de la seconde est bien plus révélateur du niveau du lycée. (et les super lycées privés parisiens paraissent tout de suite moins reluisant)
Quand on écoute les diagnostisques de l'école, j'attend surtout parler d'un état du nord qui n'a pas de redoublement, ni d'échec scolaire. En gros, à la première difficulté, les élèves ont des cours particuliers (gratuit, et publique) pour les aider à reprendre le rythme.
Finalement, c'est donner "le même enseignement pour tous" la bétise. chauqu'un n'ayant pas les mêmes acquis et les même capacités, seul les meilleurs (ou les mieux aidés) s'en sortent.
nicO
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 2.
Tout à fait car l'égalité n'est pas la justice.
L'égalité dans la chaussure c'est que tout le monde aie chaussure à son pied (égalité et justice), pas que tout le monde porte des rangeos pointure 36 (égalité et injustice).
Et si, pour revenir à l'enseignement, chacun n'a pas les mêmes capacités, ce ne sont pas seulement les meilleurs ou les mieux aidés qui s'en sortent, pour ça il faut d'abord être dans le moule.
Puisque c'est la mode de raconter sa petite annecdote perso je citerai la première d'une longue série (prof de CP) : "Ce n'est pas parceque vos fils sont nuls que je doit ralentir la classe".
Le cours ne m'étant pas adressé je n'ai pas eu de CP mais une année de glandouille, pourtant je suis allé jusqu'au bac S sans redoublement pour être pris en école d'ingénieur, bon, là ok, premier échec scolaire j'ai quitté en fin de deuxième année de prépa intégrée, mais c'est peut-être du au fait que lorsqu'on n'a pas appris à travailler dès le primaire, en passant sa première année scolaire à dessiner en cours et rendre des copies blanches, c'est dur de s'y mettre après le bac.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: ...
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
[^] # Re: ...
Posté par Dr BG . Évalué à 6.
[^] # Re: ...
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
[^] # Re: ...
Posté par Lu (site web personnel) . Évalué à 9.
Penses-tu qu'un enseignant, quel que soit la classe dont il s'occupe (CE2 ou terminale) pourra s'occuper correctement de chacun des élèves pour s'assurer que tout le monde a compris et peut progresser s'ils sont 38 plutôt que 20 ?
L'actuel président a beau dire que « une mère de famille qui rentre du travail a autre chose à faire le soir que de s'occuper des devoirs de ses enfants » (sic), tout mettre sur le dos de l'école est un peu facile. Les premières personnes qui m'ont appris à lire et écrire n'ont pas été mes instits, mais mes parents. Si, quand tu as huit ans, tes parents se foutent complètement de tes devoirs et de ton apprentissage pour ne s'intéresser qu'à tes notes, comment veux-tu avoir envie d'étudier ?
Être parent, c'est aussi s'occuper de ses enfants, sans laisser la société s'en occuper seule pour ensuite l'accuser de ses propres manquements.
[^] # Re: ...
Posté par freeze . Évalué à 3.
C'est «aussi» ?? pas «surtout» ?
[^] # Re: ...
Posté par Xavier Poinsard . Évalué à 2.
Les programmes sont les mêmes pour tous (au moins pour le privé sous contrat).
[^] # Re: ...
Posté par Larry Cow . Évalué à 4.
Dans ce cas, tu te souviens certainement de l'attitude des profs de prépa. A côté, ton directeur de collège, c'était un gentil :)
[^] # Re: ...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ...
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 4.
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: ...
Posté par fabien . Évalué à 2.
Bon, moi c'est un prepa TA de lyon mais bon, il y en a tellement peu que c'est dejà remarquable.
les prof de prepa vraiment étaient super ceci dit.
[^] # Re: ...
Posté par argt (site web personnel) . Évalué à 5.
C'est certainement impossible de généraliser, mais mes profs étaient de vrais pédagogues, à tel point que, parfois, je regrette de pas avoir fait 5/2.
J'imagine que ça ne doit pas être comme ça dans toutes les prépas, mais mon expérience de la prépa fut excellente, comme celle de tous mes amis de classe je pense.
Pour ceux qui pensent que prépa = tu te fonds dans le moule, j'ai eu l'impression complétement inverse, aillant un contact souvent personnel avec les profs (oui on est 40 en classe, mais quand tu as un prof plus de 10 heures par semaine, il finit par te connaître un peu et inversement) et l'internat était formidable pour se faire des amis.
[^] # Re: ...
Posté par belzo . Évalué à 3.
Pour ma part, en fin de troisième (juin 1993), un pseudo_psycho_QI test m'a annoncé que ma voie devait être dans la comptabilité. Tout cela après une batterie de tests, dicté par je ne sais quel savant de l'orientation et faisant référence. Heureusement mon professeur principal, qui lui a eu l'esprit critique nécessaire (ce qui est rare), m'a finalement orienté vers un BEP électrotech.
Aujourd'hui je suis bac +5 et fier de l'être, mais pas du tout dans la filière qui aurait du l'être si j'avais écouté le "naz" d'orienteur de ma troisième. Je 'nai pas suivi du tout un parcours classique mais j'y suis arrivé.
Je ne suis absolument un cas général, mais lorsque l'on veut on peut.
Pour conclure, l'éducation doit à mon sens éviter les gaspillages, faire le ménage dans ses effectifs non productif, et donner le libre choix aux familles avant de statuer sur un cas ou un autre.
D'un autre côté, bien trop de parents s'appuient sur l'école pour éduquer leurs enfants (la politesse par exemple) mais les profs ont les mains liées. Oups...
La concurrence a toujours été positive sur la productivité. Cela evite souvent l'immobilisme (caractère intrinsèque de l'éducation).
L'éducation, à mon sens, est en monumentale perte de vitesse sur la société. C'est vraiment dure de changer un prof qui est en rythme de croisière.
[^] # Re: ...
Posté par Batchyx . Évalué à 8.
Le pire avec ces tests c'est quand on veut aller vers des filières un peu minoritaires (graphisme, métiers manuels, tout ça ...), Il faut avoir coché des réponses qui souvent sont complètement délirantes car imprégnées de bon gros préjugés.
Franchement à tout les niveaux les conseillers en orientations ou les CIO que j'ai vu sont très mal informé de la réalité et n'hésitent pas à envoyer vers des filières bouchées. Et dire aussi que je vais rentrer dans une école d'ingé qu'ils ne connaissaient même pas !
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 1.
LoL t'as bien raison.
Le problème, c'est qu'il y a beaucoup d'enseignants qui sont frustrés d'en être là où ils sont, et ils refusent d'admettre que 75% de leurs élèves sont plus intelligents qu'eux, et/ou iront beaucoup plus loin qu'eux dans leurs études.
En fait, les meilleurs profs et les plus intelligents sont ceux qui considèrent que même le dernier de leur classe peut aller beaucoup plus loin qu'eux-même si on lui en donne les outils.
Bloquer arbitrairement le cursus d'un élève, c'est facile.
Permettre à un élève de résoudre ses difficultés afin de continuer son cursus, c'est beaucoup plus difficile et c'est à ça qu'on reconnait un bon prof.
[^] # Re: ...
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 4.
Hé bé, t'étudies où pour avoir des élèves aussi balaises ?
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 1.
[^] # Re: ...
Posté par Aldoo . Évalué à 3.
Donc oui, c'est où ces classes où plus des trois quarts des élèves vont faire une thèse ? À part normale sup', je ne vois pas...
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 2.
Il faut faire 2 ans d'IUFM oui.
Mais le BAC+3 n'est pas une condition nécessaire pour entrer en IUFM.
Si tu fais 3 gosses, tu en as aussi le droit, même sans le moindre diplôme.
Enfin, pas tout à fait, il faut les faire et les élever. Donc les placer à la DDASS ou dans le tiroir du congélateur ça ne marche pas.
Ceci dit, je n'ai jamais vu en quoi le fait d'élever 3 gosses donnait une quelconque compétence pour instruire les gosses des autres.
[^] # Re: ...
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 2.
Peut-être le fait d'être en ZEP change-t-il la donne...
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: ...
Posté par Aldoo . Évalué à 3.
Mais la voie normale reste d'obtenir une licence et de faire l'IUFM.
[^] # Re: ...
Posté par khivapia . Évalué à 3.
Ensuite, pour parler des compétences, on peut penser que si les parents en question ont élevé trois enfants ils seront capables de "tenir" une classe.
Reste alors seulement le problème des compétences du futur instituteur dans les matières qu'il/elle aura à enseigner, à mon avis ça ne devrait pas poser trop de problème dans la majorité des cas. De toutes façons il y a une formation...
Ensuite est-ce que l'intelligence se mesure forcément par le niveau d'études ?
Avec les professeurs, dans les questions d'orientation, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que l'intelligence qui dicte leurs conseils : il y a aussi (et même surtout) leur expérience !! Des élèves, ils en ont vu passer, et comme d'habitude dans une classe il y en a qui réussissent bien et d'autres moins bien, donc ils ont l'habitude : chaque année leur apporte une expérience supplémentaire... Cela n'empêche pas qu'ils puissent se tromper, comme tout le monde, mais la multitude des passerelles existantes et des conseils donnés (conseillers d'orientation, etc.) et la réflexion individuelle sur la base de ces conseils devraient suffire...
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 1.
Non, aucune condition d'âge. Cf les décrets n°81-317 du 7 avril 1981et n° 2007-74 du 19 janvier 2007.
On s'en fiche que ce soit la majorité ou pas, quand ça tombe sur ton gosse, ça te fait une belle jambe de savoir que dans 90% des cas ça n'arrive pas.
Je ne vois vraiment pas le rapport. Surtout qu'on ne sait même pas si les 3 enfants sont bien élevés.
Je n'ai jamais dit ça ! Mais on pourrait au moins exiger qu'un instituteur sache lire et écrire correctement ! Parce que une nunuche qui n'a pas fait d'études mais qui a fait 3 gosses, qui est entrée en IUFM une année où il y avait de la place, ça te fait une instit qui fait une faute d'orthographe tous les 2 mots, et qui part pour 35 ans de carrière.
Après on peut toujours me dire que ça ne concerne que 5% des instits, je m'en fiche, tout ce que je constate c'est que pour ma fille aînée cela a été 2 instits sur 3, et pour ma seconde fille 1 instit sur 3.
Ah mais j'oubliais, les enseignants, eux, connaissent tous les bons tuyaux, donc leurs propres enfants ne sont jamais dans ces classes là.
Donc tout va bien dans le meilleurs des mondes, dormez tranquilles braves gens.
[^] # Re: ...
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Donc quelqu'un qui a suivi la licence , l'iufm itou, il est forcément plus pédagogue et sait forcément mieux gérer des gamins qu'une personne qui en a eu trois ?
Marrant mais j'ai des doutes.
Comment tu peux partir sur un cas particulier sans rien savoir de ce cas particulier justement ?
Supposons qu'on ait une superbe formation de nos profs.
Tu vas nous expliciter qu'elle est pas bien parceque il y a forcément 0.00001% (dans la supposition initiale) des gamins qui va avoir un moment un prof qui en a rien a foutre, ou qui traverse une mauvaise passe.
Bref on a rien appris, juste que tu n'était pas d'accord avec le système et que donc il était nul ce système \o/
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 1.
On peut raisonnablement supposer (encore que...) que quelqu'un qui a une licence sache écrire à peu près correctement.
Je débarque de la planète Mars ou quoi ? Ce n'est pas raisonnable d'exiger que des instituteurs sachent lire, écrire et parler en français à peu près correctement ?
Il peut bien avoir eu 12 gosses, je m'en fiche, je lui demande pas d'éduquer mes enfants, je lui demande seulement de les instruire.
Pas plus.
Pas moins non plus.
Résultat des courses, tous les parents d'élèves de la classe achètent des cahiers de devoirs de vacances et les font faire dans l'année scolaire à leurs enfants...
[^] # Re: ...
Posté par SF . Évalué à 2.
Si l'IUFM laisse passer des gens qui ne savent pas écrire c'est grave maintenant je ne pense pas qu'exiger un doctorat d'état de chaque candidat changerait quoi que ce soit au problème.
[^] # Re: ...
Posté par Bozo_le_clown . Évalué à 6.
Mais je croyais que le fait d'être parent de 3 enfants dispensait de détenir un diplôme pour pouvoir s'inscrire à un concours pas que ca faisait automatiquement de vous un prof.
http://209.85.129.104/search?q=cache:hLUzWWUFNeMJ:www.bretag(...)
Or, pour réussir ce genre de concours je suppose que ce n'est pas en cochant au hasard dans un QCM que l'on peut l'obtenir. Je croyais qu'il s'agissait de concours avec des quotas en nombre de places offertes et non sur l'obtention d'une moyenne. Concours ou bien souvent des surdiplômés postulent par ailleurs.
Bref un parent de 3 enfants sans diplôme qui l'obtiendrait ne devrait pas ca au hasard.
Ah mais c'est vrai la selection francaise se fait plus par le diplôme que par l'expérience. [troll inside]Les mêmes conservateurs de droite qui mettent en avant le modèle américain pour sa rémunération au mérite se retranchent souvent derrière le diplôme lorsqu'il s'agit de leur propre progéniture sans qu'aucune contradiction ne les effleure.[/troll inside]
Ceci dit je connais peu l'EN et ses règlements et je peux me tromper
[^] # Re: ...
Posté par Aldoo . Évalué à 4.
Rhétorique sarkozesque...
Similaire aux arguments pour faire passer la loi contre la récidive ("On s'en fiche que ce soit extrêmemement rare ou pas, quand ça tombe sur ton gosse, ça te fait une belle jambe de savoir que le taux de récidive est infinitésimal. Allez, prison à vie pour tous les délinquants futur récidivistes, voire tous les futurs délinquants !").
Bref tourner un argument sur l'émotionnel comme cela n'élève pas son homme ! Surtout quand il était facile de le formuler ainsi :
"On s'en fiche que dans 90% des cas ça n'arrive pas. Il est inacceptable que 10% des élèves ne soient pas éduqués correctement."
En effet, 10% reste raisonnablement énorme comme taux de déchet...
Bon, le problème, de tout ça est que plusieurs hypothèses sont certainement fausses : 10% je pense que c'est largement sur-estimé. De plus, comme le souligne briaeros007, avoir élevé trois gosses, ce n'est pas rien. Enfin, de toute manière, il y a un concours pour entrer en 2e année d'IUFM, et la titularisation en fin d'IUFM n'est pas non plus complètement assurée. Cela réduit grandement les chances de lâcher dans la nature des PE incompétents.
[^] # Re: ...
Posté par peau chat . Évalué à 1.
Ça, c'est le nouveau point Godwin à la mode...
Mais je m'en fou, quel est le rapport entre élever un enfant et instruire d'autres enfants ? Moi aussi j'élève mes enfants, cela ne me donne aucune compétence pour enseigner !
En plus de ça, les enfants mal élevés, ce n'est pas ce qui manque.
Si tu as 50 analphabètes pour 10 places, tu donneras tes 10 places à 10 analphabètes.
Et bien pourtant il y en a.
Et je peux le prouver.
Parce que quand il faut lire à voix haute un mot écrit par le PE pour essayer de le comprendre tant il est incompréhensible, ont peut se poser de sérieuses questions quant à sa capacité à enseigner la lecture et l'écriture.
[^] # Re: ...
Posté par Aldoo . Évalué à 4.
Non, cela s'appelle un point Eolas©.
De toute manière, point truc ou point machin, le fait est qu'on ne peut pas raisonner avec des émotions. On peut convaincre les foules, oui, mais dans une discussion raisonnée entre deux personnes, cela ne fait pas avancer les choses d'un iota.
"Quel est le rapport entre PE et instruire des enfants ?", pourrais-je te rétorquer.
Instruire les enfants fait partie du métier, mais il n'y a qu'à Bisounoursland que ce métier se résume à cela... en particulier face à une classe de 30 sauvageons des cités !
Certes, mais s'il n'y avait que des analphabètes qui se présentent (ce qui n'est heureusement pas le cas !), il faudrait en tirer les conclusion qui s'imposent : à savoir que l'attractivité du métier doit être largement augmentée (par exemple en le payant à sa juste valeur... ).
M'enfin, quoiqu'il en soit, on prend les 10 meilleurs, donc si jamais quelqu'un est rentré sans licence et est sélectionné, là encore il faut tirer les conclusions qui s'imposent.
Certes...
Il existe aussi des plombiers malhonnêtes, des prètres pédophiles, des politiciens véreux...
Mais doit-on condamner l'ensemble de ces corps de métiers pour quelques brebis galeuses (même si certains de ces corps en ont plus que d'autres... )?
De plus il ne me semble pas que l'incompétence caractérise plus particulièrement le corps enseignant qu'une autre profession. Ou bien aurais-tu des chiffres ? (Non, bien évidemment !)
[^] # Re: ...
Posté par Dr BG . Évalué à 4.
Ayant deux Masters (bac+5), je pourrais alors les additionner (bac+10), où faire comme ici, en années d'études (bac+6), parce que j'en ai suivi un de bout en bout (5 ans) et l'autre juste fait la dernière année (1 an). Mais je trouve plus raisonnable de dire que j'ai bac+5 pour les deux, c'est le, niveau qui compte, pas le temps.
Bref, je suis d'accord pour dire que les instits ont fait 5 ans d'études, mais pour moi ils ont en quelque sorte un bac+3 et un bac+2, pas un bac+5
[^] # Re: ...
Posté par Aldoo . Évalué à 2.
Cela n'a rien à voir avec le fait de cumuler des licences ou des masters qui n'ont rien à voir entre eux.
Ensuite, en pratique, dans la grille des salaires de l'EN, le traitement des PE est indexé sur Bac+3, ce qui tendrait à te donner raison, mais à part un souci pour le ministère de faire des économies, je ne vois pas quelle logique sous-tend ce point de vue.
[^] # Re: ...
Posté par Dr BG . Évalué à 3.
On parle souvent en bac+x et à mon avis ça veut tout et rien dire. Mais on a tout de même deux possibilités :
- cela désigne le nombre d'années d'études après le bac (c'est sensé être ça, effectivement)
- cela désigne un degré se spécialisation équivalent à x années d'études après le bac (donc dans le même domaine).
Il y a sans doute des gens qui interpréteront différemment de moi, mais pour ma part, quand on me dit bac+x, je pense à la deuxième définition. Tout simplement parce qu'on peut arriver au niveau x de différentes manières par un chemin plus ou moins long. Ce qu'on attend de quelqu'un, c'est un certain niveau de spécialisation et on se fout pas mal du chemin qu'il a pris pour en arriver là. Et cela est de plus en plus vrai.
Alors effectivement, ici ce chemin est quasi-obligatoire pour être instituteur. Mais il me semble que les 2 ans d'IUFM ne sont pas la continuité de la licence acquise, mais une formation complémentaire. Donc pour être cohérent avec ma définition, je vois cette formation comme bac+3 et bac+2 : spécialisation de 3 ans dans un domaine particulier suivi de deux ans de formations complémentaires dans "l'éducation".
Après ma définition est discutable et même ici discutée, mais c'est à mon avis la plus cohérente (même si elle pose tout de même des problèmes). Enfin perso, parler de bac+x ne veut bien souvent rien dire (et n'est pas un très bon indicateur du niveau de compétence). Mais on est sur linuxfr alors faut bien troller :-)
Bon, ensuite si c'est pour définir les grilles de salaire, je n'ai pas tellement d'avis là-dessus.
# Mouaip
Posté par Guillaume Denry (site web personnel) . Évalué à 10.
Mouais, excuse-moi, mais je vois pas le rapport avec le choucroute. Cette phrase fait un peu l'effet d'un saupoudrage d'un peu de critique du corps enseignant pour assaisonner ton journal. Des cons y'en a partout.
[^] # Re: Mouaip
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
"La première sécurité est la liberté"
# Boh!
Posté par Prae . Évalué à 7.
Oh! c'est pas pire qu'un directeur de lycée qui nous avait dit - ma mère et moi - avec un ton de reproche :
"Maaais ! Vous savez, vous coûtez 75.000 euros par an à l'Education nationale !"
C'était la première fois qu'on se voyait, je venais juste m'inscrire à son lycée en début d'année...
Tellement dégouté que j'ai préféré partir direct.
J'ai presque envie de le revoir et lui dire :
"Maaaaiiis ! Vous savez que votre retraite me coûte XXX euros par an ?!"
[^] # Re: Boh!
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Boh!
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 3.
[^] # Re: Boh!
Posté par briaeros007 . Évalué à 3.
un collégien coute autant qu'un .... prépa !
de l'ordre de 12 k¤ (et non pas 75 k¤)
un 'faqueux' coute 7k¤
pour les écoles d'ingé (privée comme publique) je n'ai pas en tete les subvention (educnat mais aussi cci) mais ca dépasse allégrement les 3k¤. Il est vrai que les entreprises participe aussi (cci), mais l'état aussi.
Si quelqu'un a des chiffres plus précis, je suis preneur.
[^] # Re: Boh!
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
A l'époque, on parlait beaucoup de l'X ou de central et de son super campus qui faisait monter la facture à 140kF par élèves et par an. J'imagine que cela a du monter un peu, cela fait en gros 20k¤.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Boh!
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
(d'où le terme allégrement, comme j'ai pas de chiffre précis ;))
sinon j'ai trouvais un site indiquant le cout d'un éleve ingénieur :
http://www.finances.gouv.fr/performance/cout_politique/loi_f(...)
ca fait en 2007 78k/3 = 26 K/élèves.
ensuite il faudrait savoir le cout pris en charge par l'état toussa.
[^] # Re: Boh!
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Boh!
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
C'était surtout pour avoir des chiffres ;)
[^] # Re: Boh!
Posté par ɹǝıʌıʃO . Évalué à 4.
# hum...
Posté par Calim' Héros (site web personnel) . Évalué à 6.
Consumériste et individualiste je dirais même, si les parents votaient pour que l'éducation obtienne les moyen necessaire, il n'y aurait pas/moins ce genre de dérive et il n'y aurais pas/moins d'écoles "pourries" . Enfin, quand je vois que des parents râlent si il y a des devoir à faire, que d'autre partent en week end faisant louper des jours d'écoles à leurs enfants...
Quand au faite qu'une gamine ne soit pas apte à médecin, à 10ans c'est dure de lui dire, mais c'est peut être pas faut surtout si ladite gamine à des facilité et ne glande rien par exemple... Bref ça mérite au moins d'être remis dans son contexte.
[^] # Re: hum...
Posté par matthieu bollot (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Quant au fait qu'une gamine ne soit pas apte à être médecin, à 10 ans c'est dur de lui dire, mais ce n'est peut-être pas faux, surtout si ladite gamine a des facilités et ne glande rien par exemple...
Pour parler d'éducation, il faut faire un peu attention si l'on veut être pertinent.
note : j'attendrai que l'on me corrige, avant de dire que j'ai été bien élevé, dans une école publique, par conviction politique et religieuse.
[^] # Re: hum...
Posté par Bozo_le_clown . Évalué à -1.
Oui, tu as raison. Attends encore un peu.
[^] # Re: hum...
Posté par Calim' Héros (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: hum...
Posté par matthieu bollot (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
[^] # Re: hum...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
D'autres pays avec beaucoup moins de moyen s'en sorte mieux. La france a augmenter relativement ses dépenses (x2?) depuis 30 ans sans réellement avoir d'amélioration.
Quand au faite qu'une gamine ne soit pas apte à médecin, à 10ans c'est dure de lui dire, mais c'est peut être pas faut surtout si ladite gamine à des facilité et ne glande rien par exemple... Bref ça mérite au moins d'être remis dans son contexte.
je pense que justement la gamine était très capable, mais elle devait être issue de l'imigration ou devait être de couleur. Mais même si elle était moyenne, cela ne justifie pas de dire ça.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: hum...
Posté par moo4 . Évalué à 10.
T'es déjà aller voir un vrai prof une fois ton nez sortit du journal pour lui demander si il avait vu son budget grossir au fil du temps ? Ou alors ta certitude t'as fait gagné du temps ? Oui il y a bien de l'argent qui rentre dans l'education national mais etrangement il arrive pas forcément en meme quantité ou il faut.
L'excuse à la con habituelle. "les autres ils font plus mieux donc nous faire pareil", si ils ont la solution miracle, partage un peu : quel pays ? et comment font il ?
Sinon il y a un pays avec des écoles comme MIT, Harvard, Princeton, et dans ce même pays ben quand on regarde le reste du système scolaire, c'est tout de suite moins classe...
Et ben, t'en deduis des choses... Non c'est sympa pour le type, on sait pas pourquoi il a dit ça, quelles sont les conditions, le lieu, mais t'en deduis déjà qu'il est plus ou moins raciste. Je vais faire comme toi dans l'autre sens, "je pense que la gamine souffre d'hyperactivité, d'ou sa volonté d'être medecin pour aider les gens qui souffre comme elle", voila une belle phrase possible qui avance personne et qui est inverifiable.
Donc quand t'auras fini d'assimiler ta bouillie journalistiques si tu pouvais arreter de faire des suppositions à la con en te basant sur rien de solide ce serait bien de te poser la question "Mais pourquoi les journaux parlent t-ils d'un fait aussi dérisoir et pas de quelque chose comme le prix de faire des conseils des ministres délocalisés ou autres ?"
[^] # Re: hum...
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
ma foi non :)
le probleme c'est que dés que l'on parle prof, il y en a toujours pour dire que ce sont de pauvre malheureux, qui se donne a 200%.
sauf pour l'eleve qui a des difficultées
sauf pour l'eleve qui a un milieu social plutot faible
sauf pour l'eleve qui a une trop grande bouche
sauf quand il faut faire un peu de social
[^] # Re: hum...
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
Pour les autres je veux encore bien, parce que c'est pas forcément simple de faire de l'individuel tout le temps dans une classe, mais pour le milieux social plus faible je vois vraiment pas pourquoi il serait traité moins bien que les autres.
Ceux qui ont des difficultés à suivre en cours méritent sans doute une attention particulière, mais il faut aussi gérer les autres en même temps, pas forcément évident de faire la balance. Celui qui a une grande gueule, pas forcément facile à gérer question discipline, mais c'est général à toute la classe, la discipline. Scolairement il n'est pas forcément moins bon que les autres, sauf si c'est parce qu'il suit pas qu'il l'ouvre. Le social, sinon, pas simple, à part prévenir les services sociaux si il y a lieux, parler aux parents, le prof dans sa classe il peut pas faire grand chose.
[^] # Re: hum...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Sinon, le budjet dont je parle, c'est pas les 3 sous gérer par un enseignant mais la totalité des salaires, travaux, et frais de gestion de l'éducation national. Tout quoi.
Sinon les autres écoles qui marchent bien mieux, comme dit ailleurs, il s'agit d'un pays nordique (norvège ?). Le principe de base utilise des cours particuliers dés qu'un élève décroche. Il n'y a pas de rédoublement, ni d'echec scolaire dans le pays en question.
"Mais pourquoi les journaux parlent t-ils d'un fait aussi dérisoir et pas de quelque chose comme le prix de faire des conseils des ministres délocalisés ou autres ?"
Peut-être parce que c'est totalement dérisoire par rapport à la question de l'éducation ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: hum...
Posté par moo4 . Évalué à 3.
Dis tu lis avec un oeil fermé et de la cire chaude dans celui qui reste ouvert ? Aller encore une fois : Oui il y a bien de l'argent qui rentre dans l'education national mais etrangement il arrive pas forcément en meme quantité ou il faut.
Si je te parle des "3 sous gérer par un enseignant" c'est parce que c'est eux qui effectivement apprennent aux enfants. Et que c'est aussi eux qui sont dans les syndicats. (Cherche bien il y a une déduction à faire de ces deux phrases).
Donc maintenant tu va m'expliquer comment en donnant plus de cours particuliers il arrivent à utiliser moins d'argent dans leur education ? A moins que ce soit les parents qui paye pour ces cours et dans ce cas je vois absolument pas ce que ça vient fouttre ici puisque ça ne depend pas de l'education national.
C'est l'argument le plus débile dans la série scolaire (bien que je doute enormement de ce que tu avance)... Depuis quand ça signifie qu'il y a du niveau ça ? Si on pose "Que font 2 + 2 ?" comme seule question à chaques examens on aura exactement la même chose.
Attend tu te plaint que trop d'argent passe dans l'education national et tu trouve plus interessant le fait qu'un prof reponde mal à une fillette que l'argent que tu perd juste pour aller fouttre le conseil des ministres plus loin ?
[^] # Re: hum...
Posté par SF . Évalué à 4.
Maintenant la question qui se pose est de savoir si une année de redoublement est plus efficace que des heures de cours personnalisés.
[^] # Re: hum...
Posté par beleys (site web personnel) . Évalué à 4.
Si vous en tirer les avantages d'un coté pour mettre en defaut le système francais c'est très simple, mais il ne fait pas oublier
-qu'ils ont ont un nombre MAXIMUM d'élève par classe de 24 élèves
http://www.info-finlande.fr/societe/education/article/Lhisto(...)
Alors oui, avec 24 élève vous pouvez faire plus d'accompagnement, vous avez plus de temps à consacrer à chaques élèves.
En france, au risque de me répeter, 24 élèves par classe pour un groupement scolaire correspond presque à une fermeture de classe, et il faut en moyenne 33 élèves par classe pour un groupement pour une ré-ouverture.
Ajouter la dessus, que la plupart du temps, les classes sont divisés en plusieurs niveaux et expliquer à nos professeurs comment ils peuvent prendre du temps pour gérer de manière continu un élève en grande difficulté sans risquer de pénaliser le reste de la classe.
++ Beleys
[^] # Re: hum...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: hum...
Posté par khivapia . Évalué à 2.
il s'agit donc plus d'un problème de gestion, courant dans les grandes structures (grandes entreprises/état), qu'un problème de moyens.
On pourra lire avec intérêt le rapport du sénateur Gouteyron (disponible sur le site du Sénat, http://www.senat.fr/rap/l01-087-315/l01-087-315_mono.html ), bien qu'il date un peu.
Notamment : "Ces explications sont d'autant moins convaincantes que le ministère a refusé de transmettre à votre rapporteur spécial le détail des hypothèses retenues dans le cadre de ses nouvelles estimations de besoins de recrutement, en se contentant de manière désinvolte de renvoyer à la page de son site Internet destinée à renseigner les candidats potentiels aux concours de recrutement. "
au sujet des recrutements de professeurs ; les syndicats ont dit "on recrute des enseignants, mais sans indiquer pour quoi faire."
[^] # Re: hum...
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 7.
Moi à 5 ans, je voulais être pompier. Ou un truc dans le genre.
Elle a pas non plus du tout le temps de changer son rapport à l'école et au travail. Ou d'évaluer elle même ses chances de réussites en apprenant à se connaitre. C'est pas comme si on était censés être murs à 10 ans.
Donc le coup de lui dire "tu seras jamais qu'une grosse merde, c'est même pas la peine d'y penser," c'est soit plutot bien genre "je vais lui prouver que je peux le faire à cette connasse" soit plutot destructeur genre "je suis une grosse merde, j'y arriverait jamais."
# Rien compris
Posté par Jeanuel (site web personnel) . Évalué à 10.
C'est que tu n'as rien compris à la phrase.
Une attitude consumériste (ce mot n'existe pas, c'est un néologisme absent de la plupart des dictionnaires) c'est une attitude de consommateur. Cette attitude se caractérise par une polarisation sur les aspects marchands d'un service "je paie, j'obtiens le service", une absence d'implication et une exigence de résultat sans implication personnelle.
Certains parents pensent que puisqu'ils paient pour mettre leurs enfants à l'école, le service qu'ils achètent leur évitera de devoir s'investir dans l'éducation de leurs enfants.
Ainsi, une attitude consumériste n'est pas synonyme de la recherche du meilleur mais de la recherche du moindre effort. Elle s'oppose à une attitude impliquée, participative ou tout simplement active dans laquelle les parents sont conscient qu'ils doivent faire partie intégrante de l'éducation de leurs enfants.
A titre d'exemple, une attitude consumériste consiste à acheter MSOffice, "pour ne pas être embêté" et non pas parce que c'est le meilleur produit.
Remarque post-liminaire.
Je n'ai rien contre l'enseignement privé. Je connais les difficultés qui existent dans certaines écoles publiques. Je suis conscient que l'attitude de certains parents qui mettent leurs enfants dans le privé n'est pas consumériste.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Bastien Leblanc (site web personnel) . Évalué à 4.
La décision de mettre un enfant au privé est -je trouve- plutôt l'inverse du consumérisme (pardonnez le néoglogisme).
C'est justement pour moi une manière de s'investir beaucoup plus dans l'éducation des enfants. Personnellement, mes enfants sont dans une école privé, et je m'investis beaucoup plus dans leur éducation et dans l'école globalement.
Maintenant il est vrai que notre société pousse beaucoup les parents à se dédouaner de leur métier de parents, et d'acheter des services pour éviter de devoir éduquer/assumer ses enfants.
Je pense que si les parents font l'effort (financier, et parfois au niveau trajets) de mettre leur enfants dans un privé, ça prouve aussi qu'ils veulent faire des efforts pour eux et ne pas se décharger de l'éducation, sous prétexte que l'école le ferait à leur place.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Jeanuel (site web personnel) . Évalué à 5.
l'inverse du consumérisme (pardonnez le néoglogisme).
- D'où la nécessité de nuancer les propos.
>Maintenant il est vrai que notre société pousse beaucoup les parents à se dédouaner de leur métier de parents,
Arg. Voilà qui est particulièrement spécieux. Le métier de parent n'existe pas et heureusement. Le rôle de parent, oui. Mais c'est ce que tu voulais dire, sans doute...
>Je pense que si les parents font l'effort (financier, et parfois au niveau trajets) [...] ça prouve aussi qu'ils veulent faire des efforts
Malheureusement, bien souvent, l'effort financier sert surtout à s'éviter tout autre effort plus "couteux"
[^] # Re: Rien compris
Posté par beleys (site web personnel) . Évalué à 4.
Etant marié avec une professeur des écoles du publique, c'est sur que mon jugement est faussé mais bon, j'avais déjà mes idées avant le mariage :D
Le privée, c'est pour moi :
- Une sélection basé sur l'argent et non sur le niveau (résultat y va, les cancres refoulés du publiques et les fils de "bourges" enfin, chez moi c'est comme cela que cela marche)
- Inscrire un enfant dans le privé c'est priver l'école publique de moyen car aujourd'hui grace à notre bon gouvernement, toute mairie est obligé de financer les écoles privés si un de ses enfants y est inscrit
-En conclusion je dirais seulement que si aucun financement publique n'allait au financement de l'école privée, l'école publique aurait plus de moyen, et la question d'aller dans le privé ne se poserait plus (sauf pour quelques cas de religion ... )
Après, c'est un fait aussi que je n'ai pas d'enfant et que j'habite une région calme ... et que donc mes conditions de vie et l'expérience de ma compagne ne sont pas généralisable à tous ...
++ Beleys
[^] # Re: Rien compris
Posté par Jeanuel (site web personnel) . Évalué à 4.
"Inscrire un enfant dans le privé c'est priver l'école publique de moyen car aujourd'hui grace à notre bon gouvernement, toute mairie est obligé de financer les écoles privés si un de ses enfants y est inscrit"
Il faut se poser la question : combien coute (à la collectivité) un enfant dans le public ? combien coute un enfant dans le privé ?
[^] # Re: Rien compris
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 6.
En théorie mettre son enfant dans le privé a pour conséquence pour le public d'avoir moins d'élèves (moins de coûts) pour un revenu identique.
Donc de base un enfant dans le privé coûte moins cher à la collectivité, et la collectivité a plus de moyens pour l'enfant dans le public.
Après rentrent justement en compte ces financements que la collectivité fait auprès du privé (sous contrat), qui ne sont pas injustifiés.
Calculer ce que coûte réellement un enfant dans le privé sous contrat et dans le public ne doit pas être aisé.
...ne parlons même pas de l'enseignement hors contrat avec encore des calculs différents.
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Rien compris
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 3.
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: Rien compris
Posté par Juke (site web personnel) . Évalué à 2.
Par contre je ne sais pas si ils ont une prime versée par l'établissement privé.
[^] # Re: Rien compris
Posté par gentildemon . Évalué à 2.
Ils font le même métier que leur collègue du public, passent le même concours, enseignent les mêmes programmes.
[^] # Re: Rien compris
Posté par gentildemon . Évalué à 3.
Un prof travaille normal 18h par semaine lorsqu'il est titularisé (c'est à dire qu'il a obtenu son concours, le CAFEP).
Dans le public, les 18h sont un "droit". Si un prof n'a que 10h dans un établissement, et qu'il lui prend l'envie de refuser un poste complémentaire dans un autre établissement, il sera payé temps complet.
Un prof du privé, il est payé en fonction de ses heures réelles, si il fait 10h au lieu de 18h, il est payé un 10/18ème du salaire temps complet.
Il faut également savoir que lorsqu'un prof est absent (maladie par exemple), en dessous de 3 jours d'absence, le remplacement n'est pas obligatoire. Généralement, dans le privé, il sera remplacé très rapidement (un autre prof prendra sa place et assurera au moins une permanence les premiers jours, puis un vrai remplaçant arrivera si nécessaire).
Tiens, encore un coup de pied dans la fourmilière, ça fait bien longtemps que dans le privé, un prof enseigne plusieurs matières. J'entends déjà s'indigner certains, c'est vrai quoi, comment enseigner les maths en 4ème alors qu'on a qu'une licence de physique-chimie... et ouais, c'est pas un sketch des inconnus, c'est rarement le prof de sport qui enseigne aussi le français...
PS: j'ai fait ma scolarité (jusqu'au lycée inclus) dans des écoles privées (primaire, collège, lycée). Pour le primaire et le collège, c'était clairement pas un truc pour richous ou pour élite, c'était simplement une école mieux tenue que les écoles publiques de la même ville où les élèves pouvaient sortir sur l'extérieur de l'école à chaque pause et partir faire l'école buissonnière (et oui, je n'affabule pas, c'était bien le cas).
Je rajoute une petite anecdote. Un mec de ma classe en 3ème a insulté tous les profs le dernier jour de l'année, il partait en apprentissage. L'artisan chez qui il faisait son apprentissage est mort durant l'année, du coup, le gars est retourné au collège public, mais il s'est fait viré à cause d'une histoire de drogues. Résultat, l'année d'après, il retournait au collège privé, et apparemment il se la ramenait un peu moins...
[^] # Re: Rien compris
Posté par Dr BG . Évalué à 3.
J'ai pourtant eu la cas en 4ième :-)
M'enfin, je pense que c'était plutôt un prof de français qui enseignait aussi le sport.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 6.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Rien compris
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
Non, il y a aussi une catégorie d'établissement privé "boite à bac", qui récupèrent les élèves de personnes fortunés mais très mauvaises. Le but étant de leur faire avoir le bac coute que coute mais le niveau global est mauvais.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Rien compris
Posté par dguihal . Évalué à 5.
Ayant fait quasiment toutes ma scolarité (cad de 4 à 20 ans) dans l'enseignement privé je peux te dire que ce n'est pas vraiment le cas. Ce que beaucoup de monde confonds c'est l'enseignement privé simple et celui sous contrat avec l'état (mon cas) et la différence est énorme.
Dans le 2°cas les profs sont payés par l'état et l'école se doit de respecter le programme scolaire défini par le ministère, la scolarité y est certes payante mais très modérée tout de même. Dans le 1° cas tout est financé par les frais de scolarités qui sont du coup nettement plus élevés
Je tiens à signaler que la population y était très cosmopolite (des enfants d'ouvriers/agriculteurs aux enfant de pharmaciens/médecins) et les résultats et la discipline bien meilleurs que ceux de l'établissement public voisin.
Cela correspondrait simplement à un transfert de moyens et non pas à des moyens supplémentaires. De plus il va falloir un jour que l'éducation nationale apprenne à faire mieux (ou au moins aussi bien) avec moins. Je rappelle que l'état perds plusieurs diziaine de milliard d'euros par ans
[^] # Re: Rien compris
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
Faudrait comparer les distributions entre population aussi. D'un point de vue strictement tatillon, question résultat, faudrait comparer aussi avec des moyens d'évaluations équivalents.
[^] # Re: Rien compris
Posté par dguihal . Évalué à 4.
[^] # Re: Rien compris
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 4.
Ben, y'a 16 milliards qui auraient pû rentrer cette année (et les années suivantes) mais qui ont été joyeusement refilés aux potes de note grand président.
Maintenant, faut augmenter la dette et faire des économies par ailleurs...
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: Rien compris
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
http://www.surfinvest.com/News/Lire/101886/index.html
[^] # Re: Rien compris
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Tu veux en venir où ? qu'il y a des actes illégaux? Oui c'est sur, et il y en aura toujours.
Tu remarqueras que la personne est accusé de détournement de fond. Donc oui c'est illégal et ca on le savait déja.
Le monsieur te parlais au dessus d'abus légaux (ou en tout cas extrement dur a démontré l'inverse) vu que c'est que du copinage.
Exemple con, tu fait un appel d'offre, et oh bizarre c'est toujours un pote du patron qui le remporte.
Tu peux rien dire, un appel d'offre a été lancé.
Ce genre de truc qui peut couter un sacré paquet de fric
[^] # Re: Rien compris
Posté par dguihal . Évalué à 1.
- le déduction des intérêts sur un prêt immo qui concerne a priori pleins de gens mais pas que les potes à Sarko
- chose suprenante le bouclier fiscal concernerait également beaucoup de revenus faibles car il y inclus les taxes foncières et d'habitations.
Donc oui il y a un cadeau alors que les finances ne sont pas au mieux de leur forme, mais pas si énorme que ca
[^] # Re: Rien compris
Posté par Moogle . Évalué à 4.
Ca reste quand même une aide surtout pour des gens plutôt aisés, sans parler de la hausse des taux d'intérêt et sans doute des prix de l'immobilier que cela va engendrer. C'est surtout un super cadeau pour les banques.
Je ne me souviens plus des chiffres exacts sur le bouclier fiscal, mais j'avais lu (Alter Eco je crois) que le bouclier fiscal profitait en majorité aux plus aisés (ce qui est assez logique d'ailleurs), la part qui profite aux revenus plus faible étant ridicule. Je pense qu'il aurait été plus intelligent de faire un bouclier fiscal progressif, en fonction du revenu, pour que les plus bas revenus qui auront de toute façon du mal a payer même 50% d'impots puissent mieux en bénéficier (genre les propriétaires de l'Ile de Ré).
[^] # Re: Rien compris
Posté par dguihal . Évalué à 2.
Pour ce qui est du bouclier fiscal il va effectivement toucher en valeur les plus riches, mais sur le nombre se sera surtout des foyers modestes
[^] # Re: Rien compris
Posté par Xavier Poinsard . Évalué à 2.
C'est un peu normal car tout le monde paie des impôts pour financer l'éducation nationale, et au niveau local les écoles communales.
C'est d'ailleurs pour cela que certains propose le Chèque Service Educatif...
[^] # Re: Rien compris
Posté par beleys (site web personnel) . Évalué à 6.
Tout le monde paie des impots pour financer des solutions publiques, pas pour financer des solutions privés.
Par exemple, tout le monde paie une redevance et des impots, ce qui permet de financer l'audivisuel publique pourtant beaucoup plus de francais regarde TF1 -> donc l'état doit financer TF1 ?
Sinon, le décret d'application de la loi obligeant les communes à financer l'école privée a été abrogé, donc désolé du bruit )
(ce qui prouve bien que ce n'était pas normal quand mm si même le gouvernement que l'on a fait marche arrière la desus !! )
http://www.cnal.fr/
[^] # Re: Rien compris
Posté par SF . Évalué à 2.
Le service public c'est bien, malheureusement parfois il faut savoir reconnaître qu'il peut s'avérer défaillant et que les inégalités sont colossales. Pour l'école, il est très facile d'être pour le publique dans certains quartiers, nettement moins d'en d'autres. Pour mes enfants c'est clair, il y a trois hypothèses de collèges/lycée. Un public où j'enverrai volontiers mes enfants, un privé pas terrible et un public lamentable. Si on m'impose le troisième, ils rentreront dans le privé.
Mes enfants vont à l'école du village, maternelle et primaire. Je consacre plusieurs samedi par an à réparer les vieux micros pourris que des parents donnent aux écoles. Bizarre... pourtant c'est au programme paraît-il... Mais suis-je bête je paye des impôts pour ça...
[^] # Re: Rien compris
Posté par beleys (site web personnel) . Évalué à 1.
"Après, c'est un fait aussi que je n'ai pas d'enfant et que j'habite une région calme ... et que donc mes conditions de vie et l'expérience de ma compagne ne sont pas généralisable à tous ..."
[^] # Re: Rien compris
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 5.
Dans ce cas là, il faut s'attaquer à l'améliorer, ce que les gvts successifs n'ont pas vraiment voulu - certains préfèrent se diriger vers un système d'éducation concurrentiel marchandisable, c'est comme la santé et les retraites, il y a d'énormes quantités d'argent en jeu et certains bavent devant.
Note: je sais, il y a aussi des freins du côté enseignant, des fois justifiés des fois injustifiables (je ne comprend toujours pas qu'un agrégé fasse moins d'heures en étant payé plus, simplement parce qu'il a l'aggrégation).
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: Rien compris
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
Je vais me faire l'avocat du diable : mais les risques sont ou ?
J'avais vaguement entendu parler il y a quelques temps de la formation à travers la vie. On avait estimer le cout de formation moyen d'un français de 150k¤. Certain parlait de faire gérer cela à chaque personne. Le but aussi était de pouvoir se former tout au long de la vie.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Rien compris
Posté par Moogle . Évalué à 8.
Comme pour la santé : la recherche du profit à court terme avant l'intérêt général. C'est comme ça qu'on se retrouve aux USA avec des hopitaux qui refusent les malades "non rentables", une éducation de qualité réservée à une élite, tandis que les plus pauvres se retrouvent à apprendre pourquoi le Big Mac est si délicieux dans des écoles sponsorisées par McDo.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Etre-ange . Évalué à 4.
Au niveau santé, tu peux déjà aller voir Sicko de M. Moore pour voir ...
Après au niveau de l'éducation, ça peut aboutir à obliger les enfants à regarder les pubs au milieu d'un "journal" pour enfant d'une boite privé, sous peine d'exclusion; comme ça a été fait aux USA ...
Après au niveau des retraites ça pousse à capitaliser sa retraite via la bourse avec les répercutions que ça a sur les entreprises (pressions des actionnaires) même étrangères ...
[^] # Re: Rien compris
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Ah ouais, je vois, une retraite par capitalisation du genre http://www.prefon.asso.fr qui est uniquement reservée aux fonctionnaires et interdite aux gens du privé ?
[^] # Re: Rien compris
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Rien compris
Posté par Moogle . Évalué à 4.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
Je ne dis pas que l'on ne se fait pas avoir, je dis que les pouvoir publiques sont aussi responsables.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Rien compris
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 2.
Tout à fait. Et lorsqu'ils poussent l'éducation sur la voie du privé en sabotant l'école publique, ce n'est pas par altruisme. C'est pour que certains puissent faire de l'argent, et cela ne peut aboutir que si l'état ne met pas trop de contraintes.
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: Rien compris
Posté par Juke (site web personnel) . Évalué à 2.
Ils peuvent (ou du moins pouvaient) demander un réduction (ou une suppression) de la redevance dans ces cas là.
[^] # Re: Rien compris
Posté par dguihal . Évalué à 2.
C'est faux, archi-faux, tout le monde paie des impots (enfin presque) mais après c'est l'état qui décide de ce qu'il finance.
Je signale qu'une partie de la R&D effectuée dans des entreprises ( donc privé) est financée par l'état.
Donc si un établissement privé correspond au besoin d'une population locale pourquoi ne serait-elle pas financée également ?
Concernant le fameux décret il n'obligeait pas les communes à financer, il autorisait les communes à financer les écoles privées à hauteur des écoles publiques, c'est très différent.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Batchyx . Évalué à 4.
Moi un collège public m'a refusé (Qu'on vienne pas me dire que ce n'était par ce que je travaillait pas assez !), d'un coté tant mieux : l'école avait des problèmes de violence, la sortie de l'école était parfois détournée pour raison de racket, des profs brillaient par leur incompétence, (certains ne font que faire faire des exercices et recopier des textes toute l'année pour s'entrainer au brevet !) n'acceptait aucun rendez vous de la part des parents et la directrice était tout simplement incompétente. Qu'on vienne pas me dire que donner plus de moyens remplace des compétences. Actuellement l'école résiste à coup de pétitions à des tentatives de fermetures.
Bon, j'ai le choix entre une école privée sous contrat un peu plus loin et une école publique encore plus loin. On à des moyen, donc on prend l'école privée. Les tarifs sont calculés sur le revenu des deux parents et du nombre d'enfants...
Peu avant la rentrée, l'école publique nous contacte pour nous dire que finalement ils veulent bien de moi. Quand ils ont appris que j'étais dans une école privée ils nous ont littéralement engueulés.
Les deux premières années se sont bien passée. Ils avaient de l'argent, du matériel et des surveillants. mais tout ce qui ne s'achète pas, ils en avait pas forcement.
Ensuite certains profs ont fait virer le proviseur et il fut remplacé par une idiote qui gaspillait les comptes, surtout pour le lycée privé. En troisième les cours de techno et d'art plastique ont sautés ...
Une fois le brevet passé, direction le lycée public. Ah ben non. Quand on viens d'un collège privé, à l'académie on n'en a rien à foutre de toi. ''Et puis vous savez, à partir de 16 ans l'école n'est plus obligatoire !''. Le lycée public est déjà rempli, et on est prié d'aller dans un lycée à 1h15 de chez moi, d'aller dans le lycée privé (qui est fauché) ou de changer de formation. Finalement en contactant le lycée public, ils ont finalement des places pour des bons élèves. :)
Plus que l'école privée, ce qui est vraiment déplorable c'est l'acharnement dont ils font l'objet. Et laisser des enfants sans école juste pour ce genre de raison, c'est vraiment très bas.
[^] # Re: Rien compris
Posté par beleys (site web personnel) . Évalué à -1.
Le public c'est pourrit car :
- Violence
-prof incapable
- manque de moyen
- refus de reprendre en charge des élèves qui ont quitté le secteur publique
Le privé, c'est pourrit car :
- Manque de moyen
- non respect du programme
Enfin de compte, puisque tout est pourrit, autant aller ou c'est gratuit non :D
++ Beleys
[^] # Re: Rien compris
Posté par Batchyx . Évalué à 2.
Si tu cherche une comparaison entre le système public et le système privé fallait aller ailleurs. T'est juste tombé sur une comparaison entre deux écoles.
[^] # Re: Rien compris
Posté par Destop . Évalué à 4.
Vive le capitalisme2.0
# Puisqu'on en parle...
Posté par MadStef . Évalué à 10.
- que les parents ont tord de rechercher
- problèmes de moyen mal réparti
- (je n'ai plus lé référence)
- J'etait avant dernier de ma classe
- déterminer les qualité d'un prof
- j'ai réviser sur le bouquin
- augmenter les capacité des 2 ou 3 collègues
- ne se laissent pas berné
- avant d'en arrivé là
- la bétise. chauqu'un n'ayant pas les mêmes
- que tout le monde aie chaussure à son pied
- sa petite annecdote perso
- il était demandé au personne pourquoi
- que l'éducation obtienne les moyen necessaire
- ...
o azar et non éxostif... sur un fil consacré à l'école, fallait oser ! :D
[^] # Re: Puisqu'on en parle...
Posté par SF . Évalué à 1.
Ecoles privées et publiques unies dans une même médiocrité ?
Bon j'ai relu mon précédent commentaire et j'ai eu honte, il y a fort à parier que j'ai à nouveau honte quand je relirai celui-ci.
[^] # Re: Puisqu'on en parle...
Posté par Calim' Héros (site web personnel) . Évalué à 1.
Toi t'es bon à point pour "Etes-vous plus fort qu'un enfant de 10 ans ?"
[^] # Re: Puisqu'on en parle...
Posté par Aldoo . Évalué à 7.
[^] # Re: Puisqu'on en parle...
Posté par matthieu bollot (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.
Passe à *bsd ou linux, ca change la vie ;)
[^] # Re: Puisqu'on en parle...
Posté par iznogoud . Évalué à 1.
# Quand tu t'aperçois que :
Posté par djibb (site web personnel) . Évalué à 10.
Lors d'une sortie AUCUN parent ne se dit prêt à s'investir
Dès que tu dois demander 5 euros pour un bouquin, tu as une levée de boucliers...
Il est impossible de joindre certains parents
les devoirs ne sont faits que dans 30% des cas
Aucun élève n'a appris sa leçon pour le jour même
Niveau travail à la maison, c'est ZE-RO.
Tu te demandes où est le soucis. MOi, je dis qu'il est du côté de certains parents. Quand l'enfant est en difficulté sévère, ce n'est pas pareil, mais sur un groupe classe hétérogène, on peut considérer que plus de 50% ne sont pas suivis/gérés chez eux au niveau du travail. Et ceci est inadmissible. Après, on me rétorquera que c'est la société qui est ainsi, personnellement, je peux vous dire que je serais derrière le dos de mes enfants jusqu'au bout... jusqu'à ce qu'ils aient un boulot où en ait marre de moi. (ce qui peut venir plus tôt que prévu ;) )
Mais dans l'ensemble, de l'autre côté du mirroir, je peux vous dire que j'en ai marre de ces parents qui se plaignent tout le temps et qui, par leur discours primaire anti-école, discrédite la moindre vélléité de leur enfant à apprendre.
"pourquoi j'apprendrais, mon père m'a dit que c'était des connards........"
Vous pouvez me moinsser tant que vous voulez, mais je suis un fils de prolo !! orphelin de père, qui n'a jamais pu s'acheter une paire de NIke ou de Reebok comme tout le monde. J'ai fait mon lycée pour ma mère, je suis aller en prépa pour ma mère, j'ai choisi d'être prof pour les autres. (j'avais possibilité de faire carrière dans une grande industrie chimique française en tant qu'ingénieur)
Dans mon coin, le privé, c'était pour ceux qui n'y arrivaient pas ou qui posaient des problèmes de comportement. En tout cas, j'ai jamais vu autant de fils à papa drogués que dans ces lycées là. Et je suis content que l'éducation nationale fût gratuite et ait pu m'emmener jusqu'à de grandes études. Je lui rends ce que je dois devoir et je fais des "enseignements innovants" dès que j'en ai la possibilité.
Le problème de mon côté, ce sont les parents qiu se croient tout permis parce qu'il "payent des impots", qui se permettent des jugements de valeurs sur la pédagogie alors qu'ils n'ont aucune formation, qui ne signent pas les sanctions de leurs enfants sous prétexte "il m'a dit que cela ne s'était pas passé comme cela et pas comme vous le dîtes", qui ne signent pas les carnets de correspondance tout court, qui ne viennent pas aux réunions parents-profs (durant ces réunions, j'arrive toujours à voir ceux que je ne veux pas voir (ceux qui n'ont pas de soucis) ... jamais ceux que je veux voir),
Bref, je ne suis pas DU TOUT d'accord avec ton discours. Je ne dis pas que tout va bien dans le meilleur des mondes. Je dis que pour faire un truc qui sorte de l'ordinaire, il faut trouver des thunes et personne ne t'en donne. (lycée/rectorat...)
Il y a beaucoup de choses à changer dans l'EN. L'immobilisme de la profession n'est pas tout à fait qu'un cliché ;) Mais il y a tout de même une grande partie du corps qui veut s'engager dans des voies de progrès et qui ne le peut faute de moyen.
Allez... je regarde mon calendrier... beh non, on est pas vendredi aujourd'hui !
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
Mais je notes une chose : les parents ne s'impliquent pas, c'est des irresponsables. Les parents s'impliquent trop : ce sont des emmerdeurs donneurs de leçon...
Et ne me parle pas de la pédagogie des profs, en France, ils sont à peine formé à cela. Donc, ils sont en moyenne aussi compétent que n'importe quel parent... (et c'est bien dommage)
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par lgmdmdlsr . Évalué à 2.
Résumé un peu trop bref et extrêmement déformé des propos tenus plus haut.
"Les parents qui s'impliquent trop" désigne les irresponsables qui placent leur rejeton sur un piédestal et qu'un imbécile de prof n'a pas à critiquer, et non pas ceux qui s'impliquent vraiment dans l'éducation de leurs enfants.
Et la prise en compte de l'expérience, tu y a pensé ? Peut-être bien qu'un petit nouveau dans la profession est aussi armé (voire moins) qu'un parent, en pédagogie. Mais, là où le parent suit en moyenne 2 enfants (et a sur eux une autorité accrue), le prof en voit plus d'une centaine par an; si ce dernier n'acquiert pas sur le tas des compétences, il se fait déborder très vite. Et jusqu'à preuve du contraire, il y a quand même plus de profs compétents que d'incompétents.
(désolé pour l'alimentation du troll, mais il ne faut pas exagérer ...)
--
lgmdmdlsr
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
L'expérience qu'il acquière est sur le fait de tenir une classe. Combien de fois, j'ai vu des profs utilisés des têtes de turcs pour s'en sortir en dirigeant les rires de la classe toujours sur la même personne. L'enfant en question a intérêt a n'avoir aucun problème d'égaux et d'avoir une santé mental à toutes épreuve pour ne pas détester la matière du profs, voir l'école dans son ensemble.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par lgmdmdlsr . Évalué à 4.
Mais bon, en tant que spécialiste de la Critique, tu devrais montrer à ces branleurs de profs "qui font rien que persécuter des têtes de turc" comment mener une classe, avec un compte-rendu expérimental evidemment (c'est un peu facile de critiquer du dehors ...)
(Ah oui, et il faudra apprendre à écrire dans un français correct, des fautes de frappe tout le monde peut en faire, mais confondre "égaux" et "ego" est plus problématique, surtout pour le Grand Expert en Psychologie que tu es ...)
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
J'aimerais aussi que tu me montres ou je traite les profs de branleurs. Cela m'interresserait beaucoup.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par djibb (site web personnel) . Évalué à 2.
ou la punition arbitraire : "TOI ! tu seras sanctionné"
Ca me rappelle les bonnes années 40-44... méthodes de destruction de l'ego.
(ego ;) pas egaux ;) )
Sans déconner... évidemment, on a tous eu un sadique dans nos vies... les profs sont un reflet de la société de toutes façons... donc il y a des sadiques.
/ma vie :
aujourd'hui, on vient d'apprendre que nous allons avoir une classe non dedoublée en seconde (TP à 34... je vous explique pas le topo). Le rectorat nous retire des heures. Pourquoi ?
Parce que nous n'avons pas assez rempli nos terminales.
Pourquoi ? On a eu 96% de réussite au bac S et 91% tout confondu... donc il manque le taf habituel des redoublants...
c'est y pas beau le public ?
CA, c'est un vrai problème, la ruéssite au bac !!! Ca, c'est un vrai pb les soucis de manque d'heure du rectorat pour faire tourner un lycée... Bref, arrêter de vous flageller et agissez sur des choses utiles.
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 3.
ça me rappelle une anecdote de 1ère S : personne n'avait ammené son livre d'histoire en cours ce jour là à part moi et deux autres et ça n'avait pas dérangé la prof pour faire son cours. Cependant à la fin de la séance on pouvait comptabiliser une punition : un des élève avait pris 4h de colle assaisonnées d'une engueulade bien remontée : moi, parceque je n'avais pas couvert le livre. :D
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par lgmdmdlsr . Évalué à 1.
Quelle belle façon d'esquiver de répondre au point principal que j'ai abordé (la généralisation abusive à partir d'une observation limitée et peut-être biaisée). Tu devrais faire de la politique (d'ailleurs c'est peut-être le cas), tu maitrises parfaitement la langue de bois ...
C'est vrai, le terme de "branleur" n'a pas été utilisé explicitement. Les propos que tu as tenus vont plutôt dans le sens "profs=incapables" (et par conséquent, le terme que j'ai moi employé n'est pas loin ...)
--
lgmdmdlsr
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par lgmdmdlsr . Évalué à 1.
[^] # Re: Quand tu t'aperçois que :
Posté par j_m . Évalué à 1.
Il faut trouver des solutions pour les autres, aussi.
# bien velu
Posté par brazz . Évalué à 1.
# Rappel des règles légales...
Posté par Paul POULAIN (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.
La règle, c'est que la proportion 80% / 20% est écrite dans le marbre. Cela signifie que si le privé a une fréquentation qui baisse pour faire, disons 15%, le financement sera à 85 / 15
Mais si la fréquentation du privé augmente, pour atteindre, disons, 25%, le financement sera à 80 / 20
Autrement dit : plus il y a d'élèves dans le privé, moins il est financé, et inversément pour le public : moins il y a d'élèves, plus ils est financé.
Dans les finances, je ne parle ici que du salaire des profs, et donc du nombre de classes. Donc on pourrait arriver à avoir des classes des 35 élèves dans le privé et 25 dans le public (ben oui, puisque le nombre de profs est limité par les 20% alors que le nombre d'élèves est théoriquement non maximisé)
Ajoutons pour faire bon poids : le financement de l'école privée ne concerne QUE les professeurs. Donc, les frais de scolarité sont consacrés : au personnel non enseignant, à l'entretien des locaux, aux frais pédagogiques.
Continuons d'alourdir la chose : les cantines du public sont subventionnées -généralement à 50%- par la commune. C'est interdit pour le privé. D'ou un coût de repas inférieur à 3¤ dans le public et supérieur à 5¤ dans le privé.
Enfin, petit témoignage personnel : j'ai 4 garçons, dont 3 scolarisés dans le privé (le 4eme ayant 6 mois, n'est évidemment pas scolarisé !)
Lorsque nous avons rencontré la directrice du primaire, nos motivations pour le privé ont été sincères : "nous sommes des chrétiens engagés, nous souhaitons un enseignement religieux -en plus de l'enseignement obligatoire-".
La réaction de la directrice : "ah, si vous saviez comme ca me fait plaisir de voir des parents qui me disent autre chose que : 'au moins, chez vous, je n'aurai pas 10 jours de grève par an comme dans le public'"
Donc je pense que le caractère "consummériste" dénoncé ci-dessus vient de là : nous avons eu 2 garçons dans le public, dans une très bonne école, mais 2 maitresses étaient "grévistes chroniques" (= elles les faisaient toutes), et la cantine heu... on va dire plus de 15 journées de grève annuelle. Je ne ment pas. Je pense que tous les marseillais qui me liront et qui ont un enfant dans le public connaissent l'ambiance des cantines sodhexo de la commune : entre les grèves "nationales EN", "locales EN", "spécifiques sodhexo"... on ne s'en sortait jamais. Le truc vraiment galère. Vraiment...
[^] # Re: Rappel des règles légales...
Posté par Aldoo . Évalué à 5.
# Petite mise au point personnelle
Posté par Anonyme . Évalué à 3.
Tout d'abord, si mes parents m'ont mis parfois dans le privé, ce n'était pas parce qu'ils étaient des « bourges » (mon père était fonctionnaire et ma mère femme au foyer, tirez-en les conclusions que vous voulez), mais plutôt que pour diverses raisons, c'était le meilleur compromis qualité de l'enseignement/distance de la maison. En France cela n'a peut-être pas d'importance, mais en Afrique par exemple, il en va tout autrement.
Contrairement à ce que je peux régulièrement lire, et bien qu'étant passé par au moins quatre établissements privés, je n'ai jamais été obligé de suivre un quelconque cours religieux, et jamais un instituteur ou professeur ne s'est avisé de nous faire du prosélytisme. Pour ceux qui étaient intéressés, et donc uniquement pour ces volontaires, il y avait des cours de catéchisme et autre en plus. Pour les jeunes comme moi, aucune différence entre une école privée et publique donc. Enfin, aucune c'est vite dit.
Je vais prendre l'exemple d'un pays d'Afrique où je suis allé, et où j'ai connu un collège privé (cinquième) et un autre public (quatrième). Le collège privé manquait cruellement de moyens, ce qui se ressentait au niveau des infrastructures (pas de fenêtres mais de simples ouvertures, pas de pelouse mais uniquement du sable, pas de coin ombragé, pas de CDI, etc.), mais l'enseignement y était de grande qualité, et aussi bien pour les populations locales que nous, petits français. Ainsi, nos classes étaient mixtes (composées d'environ deux tiers de locaux pour un tiers de français), et le niveau était élevé. Les élèves locaux étaient donc formés aussi bien que nous, et avec des moyens identiques. Aucun favoritisme donc, et un niveau global tiré vers le haut (et ce jusqu'aux cours de latin).
Lorsque je suis passé en quatrième, je me suis retrouvé pour des raisons que j'ignore dans un établissement public. Là, les moyens étaient autrement plus importants (on avait de la pelouse, quelques arbres, des fenêtres coulissantes, ah oui, j'oubliais même les quelques ordinateur TO/MO du plan informatique français qui ornaient le CDI, etc.). Les classes étaient toujours mixtes (composées pour moitié de français), mais le niveau y était déplorable. Les profs s'adaptaient à ce qu'ils s'imaginaient être le niveau de ces « bons petits nègres », et nous faisaient des cours à la teneur inimaginable qui ferait bondir bon nombre ici.
Par exemple, je pense que jamais il ne vous aura été possible d'entendre un prof d'histoire et géographie vous expliquer l'origine des couleurs de peau comme cela nous a été conté. En substance, « lorsque Allah décida de créer l'homme, il mélangea des ingrédients et mit la pâte au four. Une fois la cuisson achevée, il en ressortit un homme tout blanc, au goût mauvais. Il le jeta et en conclut qu'il n'était pas assez cuit. Il se lança dans l'élaboration d'un nouvel homme en suivant la même recette, mais en le faisant cuire davantage. Il en ressortit un homme tout noir, au goût meilleur, mais cependant trop cuît. Il en conclut qu'il était trop cuit, et entreprit d'en fabriquer un nouveau, à la cuisson parfaite. Il en ressortit un homme à la peau bronzée et au goût délicat, qu'Allah nomma "Égyptien". »
Les profs étaient souvent absents, voire n'hésitaient pas à s'absenter en plein cours (ou à fuir l'établissement en douce et à abandonner les élèves lorsqu'il y avait de l'agitation, comme pour les cents jours du bac), certains d'entre eux parlaient aux locaux comme à des mongoliens (ce qui -après coup- devait être l'expression d'une forme de racisme), et je n'ose même pas évoquer le cas de notre prof d'anglais qui s'est tapé une fille de notre classe durant l'année scolaire (on a quel âge en cinquième déjà ?). Les cours se faisaient au ralenti, de manière à s'adapter au rythme des cancres, ce qui nous faisait faire du sur-place plus qu'autre chose. Évidemment, lorsque je suis revenu en France après ça, mon niveau scolaire était plutôt mauvais (du niveau de la cinquième en fait, puisque je n'avais presque rien appris de mon année de quatrième), mais bon là n'était pas le problème.
Le problème, c'est que l'établissement public dans lequel mes parents voulaient m'inscrire pour ma troisième refusait de me prendre, simplement parce que j'étais « passé par un établissement privé dans ma scolarité »... Belle mentalité ! Bilan des courses, ils m'ont inscrit dans un autre établissement public, à l'autre bout de la ville, qui lui n'a pas fait de difficulté, et qui de toutes façons avait bien meilleure réputation. J'ai retrouvé cette haine du privé à de nombreuses reprises dans les établissements privés. De nombreux profs du public ont passé leur temps à m'en mettre plein la figure pendant les cours et à me saquer sur les notes « parce que je venais du privé » (ou parfois aussi « parce que j'avais un père militaire »). Ce n'est que quelques années après ces faits, maturité aidant, que j'ai pris conscience de leur importance, et du fait qu'ils étaient totalement inacceptables.
Heureusement tout de même que ce phénomène n'était pas généralisé, mais quant même, je crois qu'il va falloir qu'à un moment l'Éducation Nationale se sorte les doigts du cul et se rende compte que le « problème » vient d'elle, ce qui ne semble pas encore être le cas.
[^] # Re: Petite mise au point personnelle
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
# Consumérisme VS. Implication
Posté par Vincent Haverlant . Évalué à 2.
C'est une attitude d'autant plus critiquée par les représentants de l'enseignement catholique (qui n'est pas non plus tout l'enseignement privé) car ils souhaiteraient revenir à un enseignement où le projet éducatif implique plus l'identité catholique que la performance éducative.
C'est à mon avis d'autant plus d'actualité à l'heure ou on remet en cause les critères habituels de réussite scolaire et où on reconnait de plus en plus d'autres filières par rapport aux filières générales sur le mode: "du moment que ça te donne un métier c'est plutôt réussi".
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.