Jean Kevin m'oblige à déménager !

Salut mon journal à moi,

Ben nous y voilà, avec tous ces bruits de guerre dans le monde et la confusion ambiante, Jean Kevin a décidé de faire du "Satellorisme". Vu l'étonnement qui avait du être palpable au téléphone, Jean m'expliqua en quoi cela consistait.

Je sentis au travers du combiné que Jean devait arboré son plus beau sourire édenté (à force de se prendre des giffles à cause de ses conneries crasses), car il allait enfin m'apprendre quelque chose que moi, en vrai "lamer in the zone", je ne connaissais pas. Arf, devait il se dire.

Il m'expliqua donc que le terrorisme était pratiqué par des gens de la terre (?), ces gens là aimaient bien la terre et donc ils voulaient la protéger contre tous les autres à part eux. Ils étaient barbus et plein de terre et allaient pieds nus, en vivant de cueillette et de chasse. Voilà pourquoi les brigades anti-gangs les nommaient TERRosistes. Les peines accourrues pour de tels actes etaient de 300 ans jusqu'à ce mort s'en suive pour cause naturelle. Les juges n'étaient quand meme pas des tortionnaires.

Puis ce fut le tour des "CYBERrrosites". Ceux là étaient tous les méchants hackers de la mort qui tue sec et qui aimaient par dessus tout les ordinateurs. Leurs objectifs étaient de protéger les disques durs des ordinateurs pour que les vilains brigades anti-cybernétique ne zyeutent les secrets des gentils usagers qui ne se doutaient pas une seule seconde de la guerre qui faisait rage dans le cyber-espace. Ces cyber-criminels étaient comme tous les gens pas nets, barbus, couverts de puces electroniques, en sandales et généralement herbivores. Ceux là étaient assesz dangereux. Raison pour laquelles de nouvelles lois hypers coriaces avaient été votés dans tous les pays du monde entier. D'ailleurs, une de ces lois punitives consistait à pendre, noyer, fusiller et electrocuté un prévenu (soit en séquentiel, soit en parallèle. C'était au choix), pour être certains que ce maudit hacker n'allait pas retourné les juges en sa faveur, car le retournement de situation était leur force.

Jean me disait que ces deux catégories de criminels contre les "saigneurs" de la sociétés, etaient de vrais zonards de lamers. Pour lui c'etait trop facile de hacker une bouteille de nitro pour en faire une bombe H. Tout le problème étant de ne pas se volatiliser en fumée et y laisser sa peau en trafiquant les dosages des fioles. Quant à hacker un site d'une armée quelconque du monde, même un gosse de 2 ans, pouvait s'y adonner. Il suffisait de se faire passer au téléphone pour un "ingénieur social" (??). Là encore le problème étant de ne pas fondre comme de la guimauve à cause de la chaleur dégagée par les 4000 processeurs mis en cluster (un mot nouveau que Jean venait de découvrir) ou mourir de froid intense, car le hacker avait eu la géniale idée de foutre ses machines dans une chambre froide à -70° et vu qu'un vrai nerd est toujours en T-shirt, on comprend aisément le risque.

Lui plus malin que la moyenne de la population criminels (car Jean se considérait comme un vrai rebelz, surtout lorsque le nombre de bouteilles vides de Kro avait atteint une hauteur respectable) avait décidé de hacker un satellite militaire pour pénétrer dans les machines gouvernementales, dont l'accès était "palladiumisé" à mort. Il me fit juré de ne jamais dire à qui que ce soit, le nouveau terme qu'il avait trouvé tout seul, grace à son unique neurone, boosté aux prions de la vache qui rit (on commence à savoir pourquoi). Cette nouvelle catégorie de bandit romantique etait... "SATELLoriste", ceux qui hackaient les satellites. Il allait en devenir le précursseur. Vu, le point d'interrogation qui devait se voir au travers du téléphone, Jean enchaina que hacker un satellite etait de la logique pure comme du diamant. Ben oui, en hackant un satellite militaire, personne n'allait se méfier et comme seuls les militaires "satellisaient" les satellites, il était donc facile de ne pas se faire prendre et alors tous les ordinateurs palladiumisés allaient te faire confiance et ouvrir tous leurs backdoors, pour un trifouillage en règle, croyant qu'il s'agissait de militaire. "Et là, et là mon vieux" clamait il au téléphone, "tu es le roi du système solaire !!!". En effet, vu le nombre de ces engins au dessus de notre tête, les brigades anti-satelloristes allaient avoir un mal fou à le retrouvé. Mais que lui en bon prince, il allait quand même signé son passage sur ces OVBI-PM (Objets volants Bien identifiés Par les Militaires), avec un KJ en rouge (pas fou tout de même, il va pas signer JK !!!). Tout son problème (mais faile à regler d'après lui) était de trouver un lieu assez haut pour réduire les 35 000 kms qui le séparaient de ses cibles géostationnaires.

Vu mon silence, après une telle hérésie, Jean surexcité me demandait : "Alors t'es sur le cul mon salaud, hein !?. Je t'avais dit que j'allais entrer dans l'histoire du hack, par la grande porte. Personne n'a encore fait ce que je vais faire. Le Mitnick de mes deux, va passer pour un gamin attardé !!!"

J'ai préféré ne pas répondre devant tant bêtise, devenue un art chez Jean Kevin. Je reposais tranquillement le combiné sans brusquerie de peur de froisser JK. J'ai toujours entendu dire qu'il ne faut jamais mettre en doute la parole d'un fou, sinon on en devient la cible privilégié. Devenir une fixation pour Jean Kevin etait la pire chose qui pouvait m'arriver en ce moment.

@++ mon journal à moi. Voilà, je dois me trouver un nouveau logement et une nouvelle identité. Jean m'a trop compromis dans ses fantasmes de hacker de la mort qui tue sec. Je suis sur que toutes les polices du monde sont sur mon téléphone ou à jumeller mon appart :(