Journal Jean Kevin Vs Knopper

Salut mon journal à moi,

Ah, voilà que j'ai reçu les dernières nouvelle de Jean Kevin. Et comme toujours quand il me fait signe c'est parce-que "quelque chose" ne tourne pas tres bien dans ses synapses foudroyés.

Et cette fois quelle est l'origine des maux de mon pote ?

Knopper ou plus exactement la distribution Knoppix réalisée par ce géni... heu enfoiré de linuxien allemand (d'après les mots de JK). L'histoire de Jean contre Knopper a commencé lors d'un dejeuner dominical au domicile de son tonton firmin. Son petit cousin pierrot (10 ans et déjà chef d'entreprise aguérri en fabrication et revente de divx et mp3 dans la cours de récré de son école) lui avait montré que lui aussi pouvait devenir un ZHaKer de la mort qui tue sec, en utilisant linux, tout comme son grand modèle de cousin Jean Kevin (qui, ma foi retirait une certaine fierté de l'admiration que lui portait son petit cousin, comme le reste de son entourage d'ailleurs). A l'idée que Pierrot pouvait prétendre utiliser Linux (Son LINUX à lui, Jean Kevin !), un sourire de condescendance se dessinait sur le visage de Jean. Arf (pensait il, déjà que lui peinait depuis des mois, avec le montage en ligne de commande d'un cdrom).

Dans la chambre du gamin et devant le pc, quelle ne fut pas la surprise de mon pote quand il vit sur l'écran le bureau...le bureau de KDE !!!. Quoi ??? comment une telle chose avait elle pu se produire !? se demandait Jean prit d'un soudain malaise intérieur. Il dut s'assoir assez vite sur la chaise du bureau pour ne pas tomber à la renverse. Se tournant vers son diabolique petit salopard de cousin dont le visage était illuminé du sourire des innocents, Jean demandait avec difficulté comment il avait pu installer linux sur son pc. Le gamin lui tendit simplement un cdrom libellé de manière maladroite le mot "knoppix v.3", en précisant que lui aussi n'utilisait plus winmerde (berk, berk) pour ses copies de divx. Jean Kevin prit simplement le cdrom et quitta assez rapidement le domicile de son oncle, en sueur, sans rien dire et surtout sans attendre le gateau au chocolat qu'il affectionnait tant.

Une fois arrivé dans sa chambre-bunker qui lui servait de salle d'expérience/centre d'écoute/hacking/cracking/phreaking/linuxking et autre kingage en tout genre, il incéra le cylindre de plastique dans le lecteur d'une de ses machines hybrides conçu par ses soins. Après avoir rebooté "la chose" comme lui avait suggéré son morveux de petit salopard de cousin, le monde de Jean Kevin venait de s'écrouler à tout jamais. Le cdrom était tout simplement une distribution linux à base de Debian (Arghhhhhh !, pensa t-il tout haut) et elle reconnaissait tout le matériel (une prouesse extra-terrestre, vu les composants "exotiques" utilisés par Jean) de son pc et un bureau fonctionnel de KDE apparaissait sur l'écran et cela sans rien installer sur le disque dur !. Ne croyant pas la chose possible, il recommença l'opération de bootage sur une autre de ses machines encore plus exotique. Même constat: il se retrouvait toujours et encore avec un magnifique bureau Kde, avec en plus une voix féminine annonçant le lancement. Ce fut l'occasion de l'éclatement spontané de quelques boutons d'acnée qui ornait le visage de Jean, les boutons éclataient en émettant des pop-pops comme des grains de mais sec dans un four à micro-ondes, tant la stupeur fut grande !

Avec Knoppix, Jean venait de comprendre que son monde mystérieux des Zhakers linuxiens de la mort qui tue sec venait de prendre fin. Plus besoin de passer trois jours de chamanisme, mixé au vaudou, à réciter par coeur les sourates du vieux grimoire interdit "Hacker Voice" en peau de gnou, à offrir une semaine avant, des offrandes à la statue du gros barbu en sandales, pour utiliser "son linux à lui". Fini pour fini les incantations magiques en dansant la danse du "matériel compatible" pour invoqué les "daemons" du NK (ou le No Kernelpanicium, l'equivalent du grand Enfer brulant, dans la terminologie des "autenthiques bidouilleurs du noyau profond"- une frange dissidente de la confrérie, où la moindre erreur de manipulations peut être source d' ultimes souffrances), ainsi que les douleurs que l'on devait s'infliger obligatoirement en passant une nuit sur une planche de clous rouillé et la marche sur un chemin de braise en vue de supporter les douleurs autant mentales que physiques pour une installation de linux sur un pc. Il comprit avec une grande tristesse que tout un chacun (le tout un chacun étant pour Jean, tout le reste de l'humanité, à part lui) pouvait à partir de ce Knoppix, utiliser linux dans toute sa splendeur et cela sans rien connaitre à l'incompréhensible sorcellerie de la magie informatique. La claque morale (que lui Jean, avait ressenti comme des coups de poignard dans son ame de ZHackers devant l'Eternel RMS) infligé par son cousin, devenait un supplice de plus en plus suffoquant. Comment avait on pu lui faire une saloperie de cette taille là ? Comment un esprit malade avait il pu vouloir rendre linux abordable par tous y compris par les windosiens (les non vivants)!?. Jean en avait eu les larmes aux yeux, tant sa souffrance était immense. Ce monde devenait de plus en plus injuste pour lui, car le seul domaine où sa vie avait un sens venait de s'écrouler en vulgarisant de cette lache manière son linux à lui et en plus une Debian, le nectar des vrais Zhackers linuxiens, ceux qui "savaient".

Essuyant d'un revers de sa manche la morve qui coulait de ses narines, Jean venait de prendre une nouvelle et grande décision (une de plus !) : Abattre de la manière la plus horrible possible l'auteur d'un tel crime. Il ne pouvait y avoir d'autre sanction humaine dans l'esprit torturé de mon ami Jean. Il fallait que l'auteur de Knoppix, un certain Knopper paie cette haute trahison envers la confrérie des vrais ZHakers linuxiens. Pour des distributions comme Red-Hat, Mandrake et autre LinBox, cela passait encore vu que ces gens là avaient pactisé avec Babylon la ville de toute les perditions, pavée de fric. Mais là, avec "SA VERSION à lui" Debian, fabriquer et distribuer à tout vent une version linux, accéssible à tous, le crime était beaucoup plus grave que les agissements d'un type comme bill le maudit. Au moins, le bill était identifiable à 1000 kms à la ronde, alors que là, Knopper qui était de la confrérie, avait bien caché sa future forfaiture de lache et ignoble "baiser de Judas" !

Jean finit son mail, en me disant qu'il s'apprêtait à lancer le plus grand DOS (deny of service) de l'histoire de la sécurité informatique sur tous les serveurs proposant la malédiction "knoppixienne" en téléchargement. Et que ce Knopper ne perdait rien pour attendre. Jean m' écrivait qu'il allait prendre tout son temps pour imaginer les chatiments les horribles à lui infliger, pour venger La Grande Confrérie des ZHackers de la mort qui tue sec, dont il s'était auto-proclamé unique gourou-gardien de la morale des "hommes libres". Personne au monde n'avait le droit d'étaler au grand jour les secrets indicibles de "son linux à lui" qui devait rester l'appanage de lui seul, Jean Kevin le dernier des vrais ZHaker de la mort qui ..., le seulà connaitre les arcanes de l'installation et utilsation du système des systèmes (Enfin...si on pouvait qualifier les autres os, de système d'exploitation, selon ses critères)

@++ mon journal à moi, en espérant que quelqu'un tombera par hasard sur tes pages cathodiques et ainsi prévenir l'auteur de Knoppix qu'un certain Jean Kevin le Rebelz, le recherche et pas pour des accolades d'admiration, ni de remerciement.