Journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1

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1
oct.
2016

Pour moi l’aventure entrepreneuriale démarra en 2004. Alors jeune informaticien au chômage, j’étais incapable de me plier aux contraintes des différentes sociétés de services qui m’ont tour à tour embauché. On me demandait d’être monotâche, d’utiliser des technologies que je n’appréciais pas, de taire ma créativité ainsi que ma curiosité et de censurer mes propos. C’est à ce moment‐là que je découvris sur Internet un document rédigé en français s’intitulant Entrepreneur HowTo. Il avait été écrit par un informaticien féru de logiciels libres, pour relater la démarche permettant de s’installer à son compte et proposer des services reposant sur les logiciels libres. Cette découverte m’a permis de retrouver espoir et énergie et j’ai commencé les démarches pour devenir à mon tour chef d’entreprise.

Mes bagages étaient ma connaissance de GNU/Linux, que je pratiquais depuis quelques années déjà, mon DUT Informatique de gestion, qui m’avait initié aux besoins des entreprises, mes trois années d’expérience en tant que salarié et le document Entrepreneur HowTo, que je venais de découvrir. J’ai peu après informé Pôle emploi de mon projet et certaines portes ont commencé à s’ouvrir. Je me suis retrouvé pendant plusieurs semaines dans une formation abordant les différentes facettes de la gestion d’entreprise, ce qui me fut extrêmement utile. Il me fallut une année de préparation et trouver un emploi à mi‐temps, avant d’immatriculer ma micro‐entreprise que je nommai Libre Expert. Pour trouver mes clients en 2006, j’utilisai la presse papier locale, en publiant régulièrement des annonces. Pour pouvoir joindre les deux bouts, je conservai mon emploi à mi‐temps en tant qu’assistant d’éducation jusqu’en 2008 et je fis beaucoup de dépannages d’ordinateurs sous Windows. La part des logiciels libres dans mon activité revenait aux sites Internet conçu avec SPIP et autres CMS, mais aussi aux distributions Ubuntu que j’arrivais parfois à introduire chez des clients. Je n’étais pas satisfait du fait que les services autour des logiciels libres ne suffisaient pas à me faire vivre.

Mi‐2008, mon entreprise Libre Expert prit un nouveau virage, je fus recruté par une start‐up auvergnate en tant que freelance pour exercer mes talents de programmeur Java et d’administrateur GNU/Linux. Cet accord dura deux années à plein temps pendant lesquelles j’affûtai mes connaissances dans un environnement très exigeant. Nous nous quittâmes donc en 2010 et je retrouvai quasi immédiatement un autre contrat avec une très grosse entreprise informatique située à Clermont‐Ferrand, qui me demanda de jouer le rôle d’analyste d’exploitation. Cette noce‐là dura environ six mois et je me retrouvai finalement en 2011, dans la situation où je souhaitais désormais développer mes propres produits et services autour de logiciels libres choisis à cet effet. C’était le début d’une nouvelle ère pour Libre Expert. La suite de cette aventure dans le prochain épisode.

Patrick Fox

Site de Libre Expert

  • # Connaissez-vous Open-DSI ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bonjour,

    Permettez-moi d'abord de saluer votre réussite, il n'est pas évident de se lancer et de tenir dans la durée.

    Sans être informaticien, je m'intéresse de + en + aux logiciels libres, et parmi mes blogs favoris figure celui de Philippe Scoffoni, gérant d'Open DSI, qui propose également de nombreux services basés sur les logiciels libres. Il officie sur la région Lyonnaise.
    Il a également publié un livre à destination des TPE sur les logiciels livres, dispo d'un bloc en librairie, et "à la découpe" en ePub.

    à Montpellier, j'ai croisé le flyer de Aplose, entreprise de services autour des LL.

    Je ne sais pas s'il existe une club, ou un syndicats de SS2I du Libre, mais je suis sûr que vous auriez des choses passionnantes à partager!

    voici les liens

    Open DSI

    Blog P.Scoffoni

    Livre Logiciels Libres pour les TPE

    • [^] # Re: Connaissez-vous Open-DSI ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Il existe des associations, comme CapLibre à Rennes ou Alliance Libre à Nantes. Voir aussi le Conseil National du Logiciel Libre qui en fédère une partie. ;-)

      Debian Consultant @ DEBAMAX

    • [^] # Re: Connaissez-vous Open-DSI ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      Bonjour,

      Merci d'avoir pris le temps de lire mon récit et de le commenter. Je suis flatté que vous considériez mon parcours comme une réussite, je ne suis pas très argenté mais au moins je peux me lever chaque matin avec un peu d'enthousiasme car je sais que je n'aurai pas à me brider et que la plupart de mes interlocuteurs de la journée me traiteront d'égal à égal.

      En fait je connais personnellement Philippe Scoffoni, j'ai travaillé avec lui sur une mission il y a quelques mois, et nous nous sommes déjà rencontrés sur Lyon. Il est très actif, son travail me sert souvent de référence.

      Pour Rhône-Alpes Auvergne, il existe un groupement d'entreprise qui se nomme PLOSS-RA

  • # Petites remarques

    Posté par  . Évalué à -10.

    C’est à ce moment-là que je découvris sur Internet un document rédigé en français s’intitulant « Entrepreneur HowTo »

    Existe t'il encore ? Peux tu fournir un lien ?

    pour exercer mes talents de programmeur Java et d’administrateur Linux

    Tes compétences sans doute, tes talents c'est à voir. Un peu de modestie ne fait pas de mal, ou explique pourquoi tu as des talents.

    • [^] # Re: Petites remarques

      Posté par  . Évalué à 10.

      Tes compétences sans doute, tes talents c'est à voir. Un peu de modestie ne fait pas de mal, ou explique pourquoi tu as des talents.

      Ca se trouve, il est égyptien et riche.

      Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

    • [^] # Re: Petites remarques

      Posté par  . Évalué à 4.

      C'est une façon de parler…
      https://duckduckgo.com/?q=%22exercer+mes+talents%22&t=lm (bon, on trouve de tout hein…)

      « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

    • [^] # Re: Petites remarques

      Posté par  . Évalué à 6.

      Alors, en cherchant le document je l'ai retrouvé à cette adresse Entrepreneur HowTo, il n'a pas été mis à jour depuis 2004. Pour quelqu'un qui serait intéressé par cette démarche, je conseillerais de se rapprocher des chambres de commerce et d'industrie, mais aussi des boutiques de gestion des entreprises, pour trouver des conseils et des formations.

      L'emploi du mot "talent" est courant dans mon vocabulaire, mais vous faites bien de souligner qu'il exprime un degré de pratique au-delà de la compétence. Je pratique l'informatique depuis que j'ai 14 ans soit depuis 24 années, l'outil est intimement lié à mon histoire. M'attribuer un superlatif n'est sans doute pas modeste, aussi la plupart du temps j'évite car cela revient à se comparer les uns aux autres et cette gymnastique de l'ego n'apporte rien.

    • [^] # Re: Petites remarques

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -2.

      Tes talents ? à 28kg d'argent le talent, ça pèse combien tes talents ? [https://fr.wikipedia.org/wiki/Talent_(unit%C3%A9) Notez le lien vers la parabole des talents de la Bible, qui "joue" sur le double sens de "talent". ;-) ]

      • [^] # Re: Petites remarques

        Posté par  . Évalué à 5.

        Je suis navré que mon texte suscite chez vous des ironies assez méprisantes, ça n'est pas constructif et je ne crois pas que la Bible prêche une telle conduite. Il est paradoxal de juger quelqu'un et de se présenter comme modeste.

        • [^] # Re: Petites remarques

          Posté par  . Évalué à 5.

          Je pense surtout que talent est différent de compétence. Le talent permet d'acquérir plus rapidement la compétence, voir permet de la développer à un point auquel arrive seulement ceux qui ont du talent. Quelqu'un qui a moins de talent peut acquérir une compétence avec plus de temps. Donc sans être talentueux on peut être compétent.

          Pour une tâche professionnel, la compétence suffit souvent, mais dans certains cas il peut y avoir besoin du talent (évolution de la tâche, cadre incertain, nouvelles compétences à acquérir durant la mission).

          On a très bien le droit de se reconnaître un talent. On a tous du talent pour une chose ou l'autre. Reconnaître ses talents est un sain exercice de juste estime de sois.

          Un bon moyen de savoir si on a du talent c'est qu'il soit reconnu par les autres. À défaut on peut aussi le mesurer en se comparant aux autres (mais attention à bien être sur qu'on est dans les même conditions).

          Donc perso je t'encourage à utiliser "talent" si tu crois que c'est justifié, et compétence quand tu sais que tu l'as, fut-ce par l'expérience.

          • [^] # Re: Petites remarques

            Posté par  . Évalué à 4.

            Merci Alexandre pour ton rôle d'arbitre, je réfléchirai à deux fois avant d'utiliser le terme "talent" lol. On a tous un certain besoin de reconnaissance et parfois les autres sont sévères ou très exigeants. Il faut que je commence à rédiger le deuxième épisode de cette histoire. Merci pour vos remarques.

            • [^] # Re: Petites remarques

              Posté par  . Évalué à 10.

              Ne vous laissez pas emmerdoyer par les arbitres du bon goût, « exercer ses talents » est une expression tout à fait raisonnable et qui ne fait pas de vous un psychopathe imbu de sa personne.

              Spéciale dédicace au premier intervenant, étudiant en école d'ingé si j'en crois sa page, et qui vient déféquer dans les bottes d'un mec qui gère sa boîte depuis une dizaine d'année. Nan mais on croit rêver…

              La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

              • [^] # Re: Petites remarques

                Posté par  . Évalué à -6.

                Spéciale dédicace au premier intervenant, étudiant en école d'ingé si j'en crois sa page, et qui vient déféquer dans les bottes d'un mec qui gère sa boîte depuis une dizaine d'année.

                Je trouve que cette affirmation ("mes talents") sans preuve est pompeuse. Qu'il soit talentueux ou pas ne va pas me faire considérer qu'il est soit génial soit une sous-merde. Je ne me considère pas comme talentueux, le niveau d'étude n'a rien à voir là-dedans, ni dans les compétences effectives. Un diplôme est juste une certification de compétences, et l'autorité de certification peut être mise en cause sur sa qualité. Je n'ai rien intrinsèquement contre l'entrepreneuriat (mais potentiellement extrinsèquement si : entreprendre quoi ?) et il ne m'importe pas que l’entrepreneur ait fait des études ou non.

                • [^] # Re: Petites remarques

                  Posté par  . Évalué à 10.

                  Et moi je trouve que, petit un, décortiquer l'expression « exercer mes talents de … » c'est de la tetracapillosection, pour ne pas employer une expression plus grossière; et que, petit deux, lorsqu'un gars viens faire l'effort de partager son expérience, ce qui pourra être utile à des lecteurs de ce site, on ne vient pas lui taper sur l'épaule en lui disant « dis donc vieux tu feras attention au vocabulaire et à tes chevilles par la même occasion ».

                  La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

  • # Impressionant

    Posté par  . Évalué à 5.

    Etant moi-même Auvergnat et auto-entrepreneur depuis maintenant 1 an, ton journal m'intéresse grandement. Je suis dans le même cas, peu intéressé par le travail en entreprise parce que "muselé" dans ce que je souhaite faire, aucun apprentissage sur la durée ou très peu, trop peu de liberté.

    Je vais suivre tes journaux, voir comment ça évolue de ton côté et prendre les bons conseils ;).

    La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

    • [^] # Re: Impressionant

      Posté par  . Évalué à 6.

      Merci, vous êtes mon premier fan lol. Je vais tâcher de poursuivre ce travail de rédaction avec soin. Si géographiquement nous sommes proches, nous serons peut-être amenés à nous rencontrer. Je vois que je ne suis pas le seul à souhaiter échapper à la condition de salarié servile.

  • # les SS2I

    Posté par  . Évalué à 1.

    D'expérience et des retours que l'on m'en fait, je constate aussi que les SSII/SS2I souhaitent des employés muselés. (au niveau technique, créatif, mais aussi sur bien d'autres points…)
    Je ne pense pas que les libristes soient les seuls que cela touche, quand on regarde un peu les turnover affolant dans certaines boîtes (le salarié qui reste en moyenne moins de 18mois), nous arrivons vite à la conclusion du pourquoi…

    C'est assez ironique, dans le sens ou ils recherchent d'un autre côté toujours avec difficulté des libriste.

    • [^] # Re: les SS2I

      Posté par  . Évalué à 1.

      Pour l'instant contre vents et marées j'ai réussi à prendre le maquis. J'ai été contacté pour de l'emploi salarié à plein temps, mais la perspective de lâcher mes rêves m'a conduit à refuser les propositions. Ma situation financière me contraindra peut-être un jour.

    • [^] # Re: les SS2I

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      ils recherchent d'un autre côté toujours avec difficulté des libriste.

      Ils ne cherche pas des libristes ; ils cherchent des gens connaissant (éventuellement seulement vaguement, mais c'est un autre débat) les technologies populaires. Et elles sont souvent libres.

      • [^] # Re: les SS2I

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Il y a peut-être aussi le fait que les libristes sont des gens qui codent sur leur temps libre, donc qui sont intéressés par ce qu'ils font. Avec un peu de chance, si on embauche un libriste, il ne demande pas à se faire payer ses heures sup' ?

        J'ironise un peu, mais je me rends compte en discutant avec des informaticiens (libristes ou non, dans des domaines variés) qu'il y a vraiment un problème d'autonomie, dans ces boulots comme ailleurs, avec des employés incapables de résoudre des problèmes très basiques et en rapport avec leur métier. Des gens qui ont fait des études, qui sont ingénieurs et tout, et qui ne savent pas utiliser un moteur de recherche pour trouver un fucking manuel… Pour des raisons variées et sans doute très bonnes, entre autre parce que le boulot sert à payer les factures et c'est tout ; mais pour les employeurs c'est pas folichon d'avoir trop de glandus de ce genre dans sa boîte. Les gens qui s'intéressent au libre arrivent visiblement à être plus autonomes, plus curieux aussi, bref quelques qualités qui peuvent être agréables. Si en plus y'a les bons diplômes… Ça ne veut pas dire qu'ils sont plus compétents, mais qu'il y a une chance qu'ils soient moins boulets une fois embauchés. Je pense que ça joue vraiment pour les chasseurs de tête.

        • [^] # Re: les SS2I

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Je comprends, mais tu tombes dans l'amalgame que mon commentaire soulevait, à savoir confondre "passionné de code" et "libriste". Un passionné peut très bien faire du propriétaire, un libriste pourra contribuer de manière active sans faire de code ni aimer ça.

          Ensuite, les grosses SS2I (pas mal de petites SS2I aussi) ne recherchent pas vraiment des gens maîtrisant la techno 'XY' (souvent libre, mais pas toujours), mais juste des gens ayant 'XY' sur leur CV, et qu'ils pourront vendre en tant qu'experts sur 'XY'. Et, comme tu le soulignes, des gens serviles ; mais ça ils y arrivent très bien avec des débutants qu'ils mettent sous pression.

          Au final, les chasseurs de têtes voulant vraiment des gens pointus, cherchent des passionnés (même si ça ne suffit pas), mais l'aspect libriste ils s'en tapent (quand ils ont même conscience que ça existe) ; dans ces passionnés il y aura des libristes, mais aussi des non-libristes.

          Je pense quand même que nous sommes d'accord sur le fait que la communauté des libristes est une communauté de passionnés, et est donc un 'vivier' intéressant.

          • [^] # Re: les SS2I

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Je suis assez d'accord avec ça, en fait ; je n'avais pas compris le commentaire initial dans ce sens :)

            Ceci dit, c'est quand même plus facile de juger de la passion d'un libriste par rapport à quelqu'un qui bosse en proprio, grâce à Github et son tableau d'activité en particulier. Oui, oui, il peut être actif sans être passionné, mais s'il bosse gratuitement et activement sur un projet libre, ça reste un bosseur, et si ce n'est pas la passion qui le motive, il n'en reste pas moins qu'il a des leviers sur lesquels jouer pour le faire bosser à fond. Évidement dans le cas des libristes qui ne committent pas, c'est plus difficile de juger de leur implication et le fait qu'ils soient libristes ne va pas être le critère de choix.

            Ça dépend des secteurs aussi, bien sûr ; dans le cas du jeu vidéo ou des applis pour smartphone par exemple, un dev passionné peut facilement montrer et être vu pour ce qu'il produit, sans que ce soit en libre, donc avoir une visibilité sur ce côté "passionné". Il faut quand même qu'on puisse trouver, via une recherche web, ce qui a été produit, en quelle quantité et qualité ; le repartage lié à l'esprit du libre facilite un peu cette mise en public, non ?

            • [^] # Re: les SS2I

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              le repartage lié à l'esprit du libre facilite un peu cette mise en public, non ?

              Oui tout à fait (comme je l'ai dit nous sommes sûrement déjà d'accord). J'ai d'ailleurs déjà conseillé à des gens en recherche d'emploi d'ouvrir un compte sur une forge de ce type et d'y mettre leur travail.

              Mais comme nous sommes là pour pinailler :) , je vais préciser 2 choses:

              • on peut tout à fait mettre du code non-libre/open source sur github (le fait que les sources soient visibles ne suffisant pas à en faire du libre) ; mais évidemment que ce n'est pas l'usage le plus courant. Et comme tu le dis, en effet l'auteur d'une application populaire aura une certaine visibilité et pourra lister ses créations sur son site web (ne pas voir les sources laisse évidemment planer un doute sur certaines de leurs qualités, mais ça reste un candidat intéressant à recevoir).
              • le thread parle des SS2I. J'imagine que certaines se sont spécialisées dans les techniciens assez pointus, mais elles ne sont pas vraiment le cas général. Les boîtes qui cherchent réellement des gens compétents (et sont prêtes à payer pour ça) sont plutôt des boîtes qui font des produits (Apple, Google, Microsoft, Redhat… ou des tas de start-up par exemple) plutôt que des vendeurs de viande. Ma boîte est amenée à travailler avec 2 des plus grosses SS2I françaises depuis quelques années pour des gros clients ; et bien les techniciens qu'on a en face, on les aurait recalés à un entretien de stage…

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