Après un certain débat, il me vient une idée (déjà mise en place à la RATP), celle de l'alerte sociale. Cette idée consiste à imposer un round de négociations (avec ou sans résultat) avant toute grêve.
Des réactions (et pas des trolls svp) ?
Tout à fait d'accord. Cependant, cette imposition doit être effective pour toutes les parties en présences. Pour ce qui est des retraites, le gouvernement n'a jamais voulu ouvrir des negociations. Les seules "discussions" étaient unilatérales !
A mon humble avis, je genre d'idée relève de l'uthopie. Que ce soit le patronat ( ou le gouvernement ) et les syndicats, chacun joue avec les grêves. Le patronat tire sur la corde tant que faire ce peut. dés qu'une grêve est déclenchée, le patronat revient sur ses décisions, en négociant avec les syndicats. Cette négociation sert les 2 parties. Chacun gagnant un bout du gâteau. Les seuls perdants dans l'affaire, ceux sont les travailleurs.
( En espérant n'avoir pas glissé vers le côté obscure du troll :-) )
Je suis tout a fait d'accord.
Ca me semble une proposition sencée, mais evidemment ca ne sera jamais mis en place et c'est bien dommage ... on image facilement qu'une petite greve leur permettra d'eviter cette obligation ...
Le probleme, c'est que des qu'on propse un changement (dan n'importe quel sens), tout le monde geule ...
Cela pourrait effectivement être une bonne idée en théorie. C'est d'ailleurs le cas en Allemagne. Encore faudrait-il ici que tout le monde joue le jeu, ce qui n'est pas le cas en pratique.
Le patronat (ou le gouvernement) considère que lacher du leste AVANT le début de la grève ne sert à rien, puisque de toute façon il y aura grève et que les syndicats n'auront que plus d'exigeances.
Les syndicats quand à eux ont parfois du mal à se contanter des avancées faites dans les réunions préliminaires (je ne prends pas en compte le fait qu'ils aient ou non raison)...
Maintenant, je ne considère absolument pas que c'est la faute de l'un ou de l'autre, c'est juste un constat.
Notre esprits latin est ce qu'il est, et la discipline n'est pas notre fort.
Au passage, la RATP était particulièrement présente la semaine dernière. Comme quoi l'alerte sociale c'est pas toujours suffisant...
Le patronat (ou le gouvernement) considère que lacher du leste AVANT le début de la grève ne sert à rien, puisque de toute façon il y aura grève et que les syndicats n'auront que plus d'exigeances.
C'est plutôt qu'ils attendent de voir si la grève est très suivi. Ce qui rend inutile tout round de négociation avant la grève c'est ça. Voyons voir si on va avoir besoin de lacher quoi que ce soit ou pas.
En règle générale les syndicats demandent des négociations avant d'envisager la grève. Dans le cas de la réforme de l'éducation nationnale ça a donné ça:
à l'automne, annonce d'un transfert expérimental dans certaines régions pilotes volontaires de certains personnels, annonce de la suppression de 25 000 postes de pions et d'emploi-jeunes.
--> pas de négociation avec les syndicats.
à l'hiver annonce que ce sera un transfert obligatoire pour toutes les régions et plus expérimental.
--> toujours pas de négociation. Les syndicats demande en quoi un atoss payé (au smic ou à paine plus) par l'état coutera moins cher s'il est payé par la région... pas de réponse
ce printemps grève sporadiques dans pas mal d'établissement.
Luc Ferry a pronocé hier le mot négociation pour la première fois (après 5 journée de grèves nationales) et a attendu pour cela que les grèves commencent... et s'amplifient.
La plupart du temps il n'y a tout simplement pas de réunions préliminaires.
>annonce de la suppression de 25 000 postes de pions et d'emploi-jeunes.
rectification: c'est pas 25000 postes, c'est la totalité des effectifs de pions qui sautent; en gros, l'éducation nationale garde juste ceux qui sont déjà en poste et ne recrute plus à partir de l'année prochaine. Ils seront remplacés par des contrats outrageusement précaires. Les gens qui comme moi ont pu financer leurs études avec un poste de maître d'internat apprécieront ce que ça veut dire...
Mais pour revenir au sujet principal, pour qu'il y ait négociation préalable il faudrait que les deux parties jouent le jeu; or effectivement dans le cadre qsui nous occupe on commence seulement maintenant à parler de négociations (et encore, pas sur le fond mais sur la forme de l'application des réformes).
La méthode qui a été employée là par le gouvernement ne se prête pas du tout à des négociations avant la grève, puisqu'elle consiste à faire passer un maximum de trucs, jusqu'à la réaction syndicale (prévisible et prise en compte dans les plans de réforme). Là, on laisse le mouvement social battre son plein, puis on négocie, on revient sur certains trucs qu'on était prêt à lâcher depuis le début et qui permettent de faire passer le gros de la réforme en donnant l'impression à tout le monde d'avoir gagné. Je sais pas si vous vous souvenez, mais c'est ce qui s'est passé en 95 pour les salariés du privé...
C'est sûr qu'avec ce genre de plan de bataille, c'est mal parti pour avoir des tentatives de conciliation honnêtes avant conflit...
# Re: Proposition pour les grêves
Posté par gerald dumas . Évalué à 1.
A mon humble avis, je genre d'idée relève de l'uthopie. Que ce soit le patronat ( ou le gouvernement ) et les syndicats, chacun joue avec les grêves. Le patronat tire sur la corde tant que faire ce peut. dés qu'une grêve est déclenchée, le patronat revient sur ses décisions, en négociant avec les syndicats. Cette négociation sert les 2 parties. Chacun gagnant un bout du gâteau. Les seuls perdants dans l'affaire, ceux sont les travailleurs.
( En espérant n'avoir pas glissé vers le côté obscure du troll :-) )
# Re: Proposition pour les grêves
Posté par patrick_g (site web personnel) . Évalué à 6.
en échange de l'emploi à vie dans le service public il existe une obligation de service minimum en cas de grêve.
après tout c'est bien le moins : c'est un service public !
[^] # Re: Proposition pour les grêves
Posté par newbix . Évalué à 2.
Ca me semble une proposition sencée, mais evidemment ca ne sera jamais mis en place et c'est bien dommage ... on image facilement qu'une petite greve leur permettra d'eviter cette obligation ...
Le probleme, c'est que des qu'on propse un changement (dan n'importe quel sens), tout le monde geule ...
# Re: Proposition pour les grêves
Posté par sobek . Évalué à 2.
Le patronat (ou le gouvernement) considère que lacher du leste AVANT le début de la grève ne sert à rien, puisque de toute façon il y aura grève et que les syndicats n'auront que plus d'exigeances.
Les syndicats quand à eux ont parfois du mal à se contanter des avancées faites dans les réunions préliminaires (je ne prends pas en compte le fait qu'ils aient ou non raison)...
Maintenant, je ne considère absolument pas que c'est la faute de l'un ou de l'autre, c'est juste un constat.
Notre esprits latin est ce qu'il est, et la discipline n'est pas notre fort.
Au passage, la RATP était particulièrement présente la semaine dernière. Comme quoi l'alerte sociale c'est pas toujours suffisant...
[^] # Re: Proposition pour les grêves
Posté par fleny68 . Évalué à 2.
C'est plutôt qu'ils attendent de voir si la grève est très suivi. Ce qui rend inutile tout round de négociation avant la grève c'est ça. Voyons voir si on va avoir besoin de lacher quoi que ce soit ou pas.
En règle générale les syndicats demandent des négociations avant d'envisager la grève. Dans le cas de la réforme de l'éducation nationnale ça a donné ça:
à l'automne, annonce d'un transfert expérimental dans certaines régions pilotes volontaires de certains personnels, annonce de la suppression de 25 000 postes de pions et d'emploi-jeunes.
--> pas de négociation avec les syndicats.
à l'hiver annonce que ce sera un transfert obligatoire pour toutes les régions et plus expérimental.
--> toujours pas de négociation. Les syndicats demande en quoi un atoss payé (au smic ou à paine plus) par l'état coutera moins cher s'il est payé par la région... pas de réponse
ce printemps grève sporadiques dans pas mal d'établissement.
Luc Ferry a pronocé hier le mot négociation pour la première fois (après 5 journée de grèves nationales) et a attendu pour cela que les grèves commencent... et s'amplifient.
La plupart du temps il n'y a tout simplement pas de réunions préliminaires.
[^] # Re: Proposition pour les grêves
Posté par __caffeine__ . Évalué à 1.
rectification: c'est pas 25000 postes, c'est la totalité des effectifs de pions qui sautent; en gros, l'éducation nationale garde juste ceux qui sont déjà en poste et ne recrute plus à partir de l'année prochaine. Ils seront remplacés par des contrats outrageusement précaires. Les gens qui comme moi ont pu financer leurs études avec un poste de maître d'internat apprécieront ce que ça veut dire...
Mais pour revenir au sujet principal, pour qu'il y ait négociation préalable il faudrait que les deux parties jouent le jeu; or effectivement dans le cadre qsui nous occupe on commence seulement maintenant à parler de négociations (et encore, pas sur le fond mais sur la forme de l'application des réformes).
La méthode qui a été employée là par le gouvernement ne se prête pas du tout à des négociations avant la grève, puisqu'elle consiste à faire passer un maximum de trucs, jusqu'à la réaction syndicale (prévisible et prise en compte dans les plans de réforme). Là, on laisse le mouvement social battre son plein, puis on négocie, on revient sur certains trucs qu'on était prêt à lâcher depuis le début et qui permettent de faire passer le gros de la réforme en donnant l'impression à tout le monde d'avoir gagné. Je sais pas si vous vous souvenez, mais c'est ce qui s'est passé en 95 pour les salariés du privé...
C'est sûr qu'avec ce genre de plan de bataille, c'est mal parti pour avoir des tentatives de conciliation honnêtes avant conflit...
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