"lorsque la pluie tombe sur des roches comme le basalte, une réaction chimique qui aide à capturer le CO2 a lieu. Ce dernier suit alors éventuellement les cours d'eau jusqu'à l'océan, où il se retrouve piégé."
Problème, envoyer du dioxyde de carbone dans les océans est la pire des solutions pour la planète, dont la biodiversité.
Rappel: l'acidification des océans
"LE COUPABLE, C'EST LE CARBONE"
"Les océans ont toujours absorbé et rejeté du dioxyde de carbone, faisant la navette entre l'atmosphère et l'eau. Mais l'échange se fait lentement, généralement sur des milliers voire des dizaines de milliers d'années."
(…)
"Les océans deviennent de plus en plus acides et le changement se produit plus rapidement qu'à tout autre moment de l'histoire géologique.
C'est une mauvaise nouvelle pour la plupart des créatures qui vivent dans l'océan, dont beaucoup sont sensibles aux changements subtils de l'acidité de leur habitat aquatique.
C'est particulièrement problématique pour les coraux, les huîtres et d'autres créatures dont la coquille ou le squelette carboné est délicat, et qui sont fragilisés par des changements, même minimes, de l'équilibre acide de l'océan, un peu comme les pluies acides corrodent les gargouilles de pierre et les bâtiments en calcaire."
Source https://www.nationalgeographic.fr/environnement/tout-comprendre-sur-lacidification-des-oceans
Pas sûr que les deux phénomènes aient un rapport: si le CO2 est déjà piégé dans le basalte, il y restera, au fond de l'océan. L'eau ne va pas forcément capturer le CO2 piégé dans le basalte.
Dans les extraits cité, il est précisé que la réaction chimique de l'eau de pluie sur le basalte va favoriser la dissolution du CO2 dans l'eau, qui va éventuellement ruisseler jusque dans les rivières puis l'océan. Le basalte serait alors un catalyseur.
Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html
Apparamment, l'opération consiste à stocker le carbone dans l'eau non pas sous forme de CO2 mais sous forme de bicarbonate. Le basalte rendrait l'eau plus basique. Donc non seulement cela ne rendrait pas les océans plus acides, mais en plus cela limiterait le processus d'acidification en cours.
Vu comme ça, ça pourrait tenir, j'aimerais juste voir le bilan carbone global, incluant l'extraction, la pulvérisation et l'épandage du basalte.
L'article parle de 1.421 tonnes de pierres à extraire/broyer/déplacer pour 175 tonnes de CO2 capturé, heu, le point est un séparateur décimal (j'espère) ou bien s'agit-il de plus de 1400 tonnes?
Je crains que l'espoir d'une solution miracle technologique ne soit que poudre aux yeux dans le 2eme cas…
# Ce que je retiens
Posté par Maderios . Évalué à 3.
Problème, envoyer du dioxyde de carbone dans les océans est la pire des solutions pour la planète, dont la biodiversité.
Rappel: l'acidification des océans
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par Christophe . Évalué à 2.
Pas sûr que les deux phénomènes aient un rapport: si le CO2 est déjà piégé dans le basalte, il y restera, au fond de l'océan. L'eau ne va pas forcément capturer le CO2 piégé dans le basalte.
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par GG (site web personnel) . Évalué à 4.
Dans les extraits cité, il est précisé que la réaction chimique de l'eau de pluie sur le basalte va favoriser la dissolution du CO2 dans l'eau, qui va éventuellement ruisseler jusque dans les rivières puis l'océan. Le basalte serait alors un catalyseur.
Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par sobriquet . Évalué à 4.
Apparamment, l'opération consiste à stocker le carbone dans l'eau non pas sous forme de CO2 mais sous forme de bicarbonate. Le basalte rendrait l'eau plus basique. Donc non seulement cela ne rendrait pas les océans plus acides, mais en plus cela limiterait le processus d'acidification en cours.
Vu comme ça, ça pourrait tenir, j'aimerais juste voir le bilan carbone global, incluant l'extraction, la pulvérisation et l'épandage du basalte.
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par Christophe . Évalué à 5.
Oui, je crois que c'est là que le bât blesse, car si j'ai bien compris personne ne sait trop si la capture de CO2 est efficace ou pas vraiment…
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 10.
Sans prétendre savoir, je ne suis pas loin de me sentir en plein accord avec la position dont fait état cet article : le plus vraisemblable me semblant que les techniques de capture de carbone — et parmi elles en particulier les business methods — ne soient guère que de la poudre (verte) aux yeux pour continuer toujours dans la même direction ; c'est-à-dire business as usual.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Ce que je retiens
Posté par bistouille . Évalué à 3.
L'article parle de 1.421 tonnes de pierres à extraire/broyer/déplacer pour 175 tonnes de CO2 capturé, heu, le point est un séparateur décimal (j'espère) ou bien s'agit-il de plus de 1400 tonnes?
Je crains que l'espoir d'une solution miracle technologique ne soit que poudre aux yeux dans le 2eme cas…
# et pourtant il n'y en a plus :/
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 6.
pour la référence : https://www.poudreverte.org/
le basalte serait-il la solution ?
cf. https://fr.geologyscience.com/roches/basalte/ et notamment olivine qui permettrait — une fois broyée — de refaire les stocks :D
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