Journal PAO avec logiciels libres au sein d’une équipe sur le long terme

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
19
6
sept.
2023

Bonjour à tous,

L’asbl pour laquelle je travaille souhaitait que nous n’utilisions que nos logiciels libres pour la réalisation d’un journal, des affiches, etc. La personne devait rejoindre l’équipe dans nos bureaux à Bruxelles (Forest) un jour par semaine (petit contrat ⅕ temps).

En 2014, nous avions sur cette base engagé Manu. Il a fait du super bon boulot, avec GIMP, Inkscape et Scribus !

Cf. Scribus pour notre journal Oxygène !

Il a bien travaillé un temps dans nos bureaux parmi nous, pouvant s’imprégner de l’état d’esprit de l’équipe et pouvant communiquer régulièrement avec nous de manière « vivante » ; mais petit à petit il était moins présent, préférant travailler chez lui comme pour ses autres « clients ». Ainsi, malgré nos efforts et conventions initiales, il ne faisait pas vraiment partie de l’équipe et travaillait davantage comme un prestataire extérieur, allant jusqu’à ne nous envoyer que des « produits finis » au format PDF. Nous devenions ainsi de manière classique plus ou moins dépendants de lui pour d’éventuelles modifications, déclinaisons, etc. Le pire étant de nous annoncer travailler finalement avec le logiciel Adobe InDesign en lieu et place de notre Inkscape, soi-disant d’abord pour des maquettes, mais définitifs en définitive. Donc si en plus du fichier PDF nous lui demandions le document de travail, c’était un document au format Adobe InDesign :/ Cela concernait principalement des affiches que j’ai parfois personnellement refaites à l’identique moi-même avec Inkscape, sans difficulté, avec élégance, portabilité (GNU/Linux), etc.

Tout ça pour dire que même si le journal Oxygène reste fait avec Scribus (bravo et merci Manu car je sais qu’il n’a pas facile), il n’est pas évident de pouvoir trouver quelqu’un de réellement motivé et en accord avec l’idée d’utiliser nos logiciels libres en lieu et place des logiciels privateurs « habituels ». Cf. Soutenir l’œuf et la poule !

Par ailleurs, Manu s’est éloigné de Bruxelles pour aller vivre en France et être domicilié là-bas. Tant et si bien qu’alors qu’aujourd’hui le contrat CDI sur lequel il était ne peut, pour des raisons techniques, plus être maintenu, nous ne pouvons plus l’engager (sur un nouveau contrat donc, qui exige d’être domicilié à Bruxelles).

Je place une petite annonce sur le forum pour la partie recherche perle rare … → PAO avec GIMP, Inkscape et Scribus, 1 jour par semaine sur site à Bruxelles

Ici, je propose de discuter sur les difficultés d’obtenir, même contractuellement, que l’on travaille avec nos logiciels libres dans une équipe, et plus particulièrement pour ce genre de tâches, infographie et publication ; mais aussi, « Quel avenir pour Scribus ? » par exemple, etc.

  • # Acronymes

    Posté par  . Évalué à 10.

    PAO = Publication Assistée par Ordinateur
    asbl = association sans but lucratif

    ==> Parce que sinon je ne comprenais rien au début du journal.

    • [^] # Re: Acronymes

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Petite pinaillerie : ce sont plutôt des sigles !

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Acronymes

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

      J'ai ajouté le lien vers ASBL (PAO est quand même assez connu - sans offense bien sûr :) )

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Format de fichier

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Est-il vraiment impossible de spécifier les formats de fichier dans lequel le travail doit-être fourni ? Après libre au travailleur d'utiliser le logiciel de son choix. Non ?

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

    • [^] # Re: Format de fichier

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      ’sauf que la personne dit travailler sur des maquettes, avec « le logiciel de son choix » (on a compris…), passe du temps à travailler d’une certaine manière dans ce logiciel, présente des PDF, dont l’un fini par convenir mais à tel point qu’il peut être imprimé tel quel, et faire office en l’état… Ça le fait…

      On l’embête pas avec ça, la personne est passée à autre chose, d’autres projets, etc. Nous sommes tous passés à d’autres tâches…

      Le besoin ne se fait pas directement ressentir de pouvoir reprendre le travail en main, sur une machine GNU/Linux avec nos logiciels libres, typiquement Inkscape (vs Adobe InDesign)…

      Lorsqu’on a ce besoin, de faire une petite modification ou une déclinaison, la personne n’est pas directement joignable… Puis elle nous dit qu’actuellement c’est avec Adobe InDesign et qu’elle peut, si nous le lui demandons, faire « une version Scribus »… Alors nous devrions déjà lui dire que Inkscape est plus adéquat, mais il connait moins bien Inkscape, blabla, blabla, … Ça va lui prendre du temps, et qui c’est alors qui paye ces heures-là alors qu’il est sous CDI à ⅕ et qu’il a tant d’autres choses à faire (d’autres « maquettes »).

      Non, vraiment, c’est foireux !

      À la limite, que ces maquettes il les fasse au crayon papier ou tablette graphique, que ce soient de vrais maquettes… Mais ici, nous comprenons bien l’idée… La maquette devient le produit final, évidement… :/

      Si nous précisons le format, genre .svg , il n’est pas dit que ce soit correctement réutilisable avec Inkscape. Les logiciels d’Adobe peuvent très bien exporter, cracher (« vomir ») du SVG mais les concepts et l’organisation du travail n’étant pas pareils, le fichier .svg sera pour celui qui l’ouvre honnêtement avec Inkscape, inutilisable. J’ai vu de mes propres yeux des trucs vraiment bizarre ou moches…

      Le plus simple, c’est que la personne qui travaille pour nous, utilise directement nos logiciels libres, que ce soit pour faire des maquettes ou le produit final. Ce sont des outils de travail en commun.

    • [^] # Re: Format de fichier

      Posté par  . Évalué à 10.

      Au contraire, ça me parait même très facile.

      Si c'est un salarié, il travaille avec le matériel fourni par l'employeur, et les logiciels fournis par l'employeur. Bien sûr, ça n'empêche pas de discuter au quotidien des meilleurs outils, etc., mais en théorie cette situation ne peut pas exister. Pareil pour le télétravail, le règlement intérieur et le contrat de travail spécifient la manière dont ça fonctionne, et il n'est pas possible d'avoir quelqu'un qui décide de télétravailler 4 ou 5 jours par semaine.

      Bien sûr, si ça n'est pas dans le règlement intérieur ou dans le contrat de travail, c'est plus délicat, mais il ne faut pas oublier qu'un contrat de travail est valide quel que soit sa forme, donc si une clause était convenue à l'oral, elle est aussi valide que si elle l'était à l'écrit (par contre, c'est évidemment beaucoup plus dur de le prouver).

      Si c'est un prestataire, la relation est contractuelle. Les deux parties négicient les termes (sous quel format le fichier doit être fourni, etc). En théorie, les choses ne peuvent pas changer; si le résultat est fourni en pdf alors qu'il était prévu qu'il le soit dans un autre format, la prestation n'est pas conforme.

      À la lecture du témoignage, j'ai l'impression que l'association s'est fait gentiment pousser dans une zone inacceptable, du fait de la liberté que prenait un salarié par rapport aux termes de son contrat. Ça arrive souvent par une "pente glissante", tu passes de 0 à 1 jour de TTV, puis à 2, puis à 4; tu lives un PDF pour la couverture une fois, exceptionnellement, puis toutes les couvertures, puis toutes les pages. En théorie, l'employeur ne doit pas se laisser manipuler de cette manière, un recadrage est censé être nécessaire, éventuellement à l'occasion d'un entretien périodique, ou quelque chose comme ça. Je ne dis pas que c'est facile (en tout cas j'ai toujours eu l'impression de ne jamais pouvoir dire "non" aux aménagements de confort non-prévus à l'embauche), mais c'est comme ça que ça doit se passer.

  • # voir avec d'autres belgicain qui font de la PAO ?

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

    Peut-être voir avec Medor comment/avec qui ils travaillents. De ce qu'en j'en sais, c'est avec des logiciels libres.

    Idem pour le nouveau média de Tactic ASBL

    Surtout, ne pas tout prendre au sérieux !

  • # demander l'avis des formateurs

    Posté par  . Évalué à 3.

    À mon avis, les formateurs spécialisés connaissent le sujet, ça vaut sûrement le coup de les interroger :

    • Dimitri Robert anime des formations en graphisme et PAO avec des outils libres depuis longtemps
    • à Rennes, l'école Activ Design fait de même
    • d'autres ?
  • # La même en asso

    Posté par  . Évalué à 6.

    On rencontre le même problème dans mon association (200+ bénévoles).

    Par choix, nous sommes exclusivement bénévoles : aucun salarié, mais nous nous autorisons les prestataires. Nous organisons un événement annuel relativement conséquent et avons un besoin de visuel qualitatifs chaque année.

    Nous avons un prestataire illustrateur qui nous fournit une identité de base, mais la charge de les composer et de produire les visuels (la PAO donc) du festival incombe à des bénévoles.

    Actuellement avons une dizaine de bénévoles qui produisent pour l'association, certains professionnels, certains amateurs suffisamment compétents, et ce pot-pourri de personnes… implique un pot-pourri de logiciels.

    En vrac, l'année précédente, nous avons utilisé Canva, Figma, Inkscape, InDesign… mais aussi Photoshop, The Gimp et Paint.net - pour de la PAO, pas de la retouche, ouaip.

    Il serait terriblement pratique pour nous d'avoir les productions dans des logiciels gratuits d'utilisation (l'aspect libre n'a pas d'impact chez nous), pour permettre à n'importe quel bénévole n'ayant pas tous les panels classiques d'outils de participer ou d'ajuster une composition (et c'est un besoin extrêmement fréquent que de devoir ajuster un visuel à l'arrache).

    Pour des raisons pragmatiques, il nous est difficile de demander à un bénévole qui produit un travail des fois de qualité professionnelle, de changer d'outil. Imposer un outil, même pour des raisons terriblement valables reste un contrainte très forte. Chez nous proposer et suggérer est possible, mais aller plus loin, c'est se mettre en risque de perdre une expertise.

    Et donc, on fait avec.

    Dans un cadre professionnel, je verrai l'imposition de logiciels exotiques (Inkscape ou Scribus) comme une expertise demandant un salaire plus élevé que la norme dans le domaine. Ou tomber sur quelqu'un qui la passion de ces logiciels, mais il faut que les candidats soient là…

  • # Changer d'outil de production ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 08 septembre 2023 à 16:18.

    Je m'explique. Aujourd'hui, le langage CSS est très puissant. On peut avoir des mises en pages très complexes comme très simples et ça fonctionne aussi pour le papier, pas uniquement le web.

    L'intérêt c'est qu'en utilisant les technologies web, on se débarrasse des vieilles technologies de PAO et on peut utiliser des outils libres. Et, en plus, il sera probablement plus facile de trouver des graphistes qui travaillent avec des outils libres.

    Un exemple : https://julie-blanc.fr/projects/cahier-erg

    Julie Blanc a fait sa thèse sur le sujet, j'en attends avec impatience sa mise en ligne.

    Donc, suggestion complémentaire, dans cette hypothèse, j'irais mettre une annonce à l'école supérieure des arts de Bruxelles.

    Pour compléter :

    CSS est encore aujourd'hui le seul langage entièrement dédié à la présentation visuelle de documents et au rendu graphique des pages web. C’est une invention unique dans le domaine informatique pour répondre à un enjeu jusqu'alors jamais imaginée dans l'histoire des médias: pouvoir, techniquement, exprimer à quel type de périphérique et quelle taille d'écran une règle stylistique particulière doit s'appliquer. Il est de ce fait, un langage profondément graphique, parfaitement adapté à la mise en page de tous types documents, en y incluant la composition imprimée.

    Si Jan Tschichold avait connu les feuilles de style en cascade : plaidoyer pour une mise en page comme programme

    Il y a aussi cette émission de France-Inter ou Nicolas Taffin a un discours similaire.

    Du même sur l'utilisation de Pagejs pour la mise en page des livres des éditions C&F.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Ses articles sur la décroissance avaient l'air super jusqu'à ce que je tombe sur
      la partie "no images?" :

      nous nous inspirons de l’ASCII art (…) une suite de caractère est en principe plus légère qu’une image

      https://julie-blanc.fr/blog/2020-03-27_medialab-2/

      Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

      • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 11 septembre 2023 à 09:31.

        C'est quoi le problème ?

        Je remets la citation non tronquée (donc, forcément, déformée) :

        Pour cela, nous nous inspirons de l’ASCII art où des images sont créées à partir de caractères typographiques. L’idée est de remplacer les images par des suites de caractères. Non seulement cela permet d’unifier des images très disparates à travers une homogénéité graphique mais, en plus, une suite de caractère est en principe plus légère qu’une image. Ce principe répond en plusieurs points au motto d’une frugalité graphique et est devenu un principe iconique du site web.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          C'est quoi le problème ?

          Un caractère Unicode prends entre 8 et 32 bits (voire plus avec les emojis si je me souviens bien).

          Un pixel dans une image en mode raster prends généralement entre 1 bit pour du noir et blanc et 24 bits pour 16 millions de couleurs.

          Les images vectorielles peuvent être complexes avec très peu d'octet.

          La consommation CPU/GPU du rendu Unicode est importante.

          Bref faire du ascii art pour de la décroissance "par principe", c'est peut être une idée séduisante côté design, mais il faut la confronter à la réalité côté informatique.

          Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

      • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 11 septembre 2023 à 10:46.

        D’autant que c’est pas ultra cohérent comme approche. D’un côté il y a une recherche du grappillage du moindre octet, d’un autre côté leurs contraintes les pousse à produire un CSS géant sans que ça ne les fasse sourciller :

        Autre défaut, ce choix a engagé une feuille de style minifié de 308ko (poids tout de même moindre que si nous avions utilisé certaines bibliothèques JavaScript).

        Ce qui est beaucoup plus que la plupart des polices personnalisées. Par exemple, sur ce site, les 4 fichiers de polices (2 polices, chacune en normal et en gras) provoquent 80,18 ko de transfert une fois pour toutes. Sans compter que je ne suis pas certain qu’un CSS de cette complexité (et ses impacts avoués sur la structure du document) soit plus accessible, plus fiable dans le temps et à travers les navigateurs qu’un peu de JS propre et bien utilisé – on est plus à l’époque de JQuery.

        Cela dit l’approche est intéressante, y compris par son côté « extrémiste ». Si ça vous intéresse, le résultat est ici : https://medialab.sciencespo.fr/

        La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

        • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 11 septembre 2023 à 11:00.

          C'est un travail de recherche cela dit. Et ce n'est pas une raison pour rejeter tout le travail effectué que je trouve fort intéressant pour ma part.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

            Ceci dit, si je trouve très intéressant et prometteur tous ces nouveaux outils HTML to print que défend et porte Julie Blanc et C&F etc. Il reste toutefois que dans la création graphique, tous ne sont pas faits de document de plusieurs pages. La mise en place de CSS spécialement pour une affiche, un flyer, même voir une plaquette est beaucoup plus rapide à mettre en place avec des logiciels de PAO comme Scribus, voir inkscape qu’en calant des CSS. Sauf, bien sûr à refaire toujours la même chose.

            Les deux options PAO et HTML to Print peuvent très bien évoluer parallèlement, car de plus il faudra que les designers graphiques ou les personnes qui se forme la PAO, se forme aussi en CSS.

            • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 11 septembre 2023 à 17:29.

              Certes. Mais pour la revue passer par des CSS et utiliser Inkscape pour le reste, ça me paraît très jouable justement.

              De toute façon, on est bien d'accord, dans la sphère graphique, les personnes doivent aussi se former aux CSS, ça devient incontournable.

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: Changer d'outil de production ?

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

                C'est au cas par cas. Pour ce projet en particulier c'est faisable. Sous réserve de refaire le travail de montage complet en HTML/CSS, alors que la maquette existe en Scribus et qu'il suffit de monter le numéro suivant avec les sources existantes. Ce qui n'a du coup pas le même cout. :)

  • # Joli projet!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 9.

    Juste un court message, qui ne répond pas aux questions et interrogations, mais j'ai jeté un œil au projet « Oxygène » et ai feuilleté un numéro à l'instant sur le site (j'avais dû louper le journal que tu avais précédemment posté?): c'est un beau projet!

    Sinon pour ne pas être totalement hors-sujet et répondre à la question:

    « Quel avenir pour Scribus ? »

    C'est un super logiciel que nous utilisons aussi très régulièrement professionnellement. Mais c'est sûr que son développement semble un peu au ralenti ces derniers temps, comparé à GIMP ou Inkscape par exemple.

    Comme la plupart des gens, on utilise la version de développement (les 1.5.x) depuis de très nombreuses années parce que la version stable est beaucoup moins utilisable en fait.

    Certains ont peut-être lu qu'on travaille sur la création d'une entité propre. Un but secondaire (même si on ne l'affiche pas explicitement parce que si on s'éparpille dès le début, c'est une recette pour un échec) est de pouvoir aussi aider et financer le développement d'autres projets de logiciels libres de création, du moins ceux qui ont encore du mal à le faire eux-même (typiquement financer Blender paraîtrait absurde, mais Scribus à moyen terme, ce serait clairement une bonne cible de financement!).

    Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

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