Google Wave est la solution que Google souhaitait apporter pour moderniser les moyens de communication actuels. Il s'agit d'un outil de communication et de collaboration en ligne. Il permet ainsi à partir d'une même interface, de communiquer avec ses correspondants mais aussi de travailler ensemble sur un même document ou encore partager des photos.
Google Wave se voulait être dans l'air du temps en proposant un moyen de communication différé tels que les e-mails, mais aussi, instantané à la manière des clients de messagerie instantanée que chacun utilise, le tout avec une pointe de réseaux sociaux. À l'aide d’extensions, il est possible d'y ajouter un certain nombre de fonctionnalités assez impressionnantes telles que l'ajout d'une vidéo directement dans un message ou la traduction d'une communication à la volée.
Google Wave n'est pas qu'une interface. C'est aussi un nouveau protocole dédié au transport de toutes ces informations. Et, afin que ce dernier soit utilisé par le plus grand nombre, Google publia le protocole sous une licence libre, la
Apache License.
Malheureusement, le succès n'est pas au rendez-vous. Les utilisateurs (dont moi) comprennent mal le principe et ont du mal à basculer vers un nouvel outil où tout est à refaire alors que tout fonctionne déjà. La faute peut-être à un défaut de marketing.
Google fait alors passer le message qu'il souhaite
abandonner Wave et réutiliser quelques morceaux dans ses autres projets.
Hier, le 6 décembre, Google annonce sur le
blog des développeurs de Google Wave avoir fait une proposition à la fondation Apache d'adopter le protocole Wave. Celle-ci a accepté et le protocole Wave, maintenant dénommé
Apache Wave, se retrouve à l'état d'
incubation au sein de la fondation.
La réputation de la fondation Apache n'est plus à faire. Elle est génératrice de projets libres à succès tels
Apache HTTP Server ou
Apache Ant. Gageons que l'inclusion du protocole Wave au sein de la fondation Apache permettra à ce dernier de reprendre un nouveau souffle et d'assurer la fonction qui lui était promise : moderniser les moyens de communication actuels.