Journal Aïe

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22
oct.
2002
Cher journal,
aujourd'hui j'ai passé une sale journée, une de ces journées où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester au lit.
D'ailleurs, c'est ce que j'ai fait, pour commencer. Mon réveil fut donc fort agréable :
"gnn... Saleté de voisins... <Retournement,> ... <prise> MAIS... IL FAIT GRAND JOUR!" Ben ouais, normal à dix heures moins le quart.
Bref, après m'être débarbouillé, avoir enfilé vite fait mes frusques et avalé deux tranches de brioche pour la route, j'eu le plaisir de me rendre au travail sous une pluie qu'on peut qualifier de batante. Et son copain le vent s'est arrangé pour briser les dernières résistances de mon parapluie qui laissa par conséquent partir à contre coeur une de ses baleines.
Après une journée de travail sans incidents particuliers (modulo les quolibets des collègues, les bugs de la mort qui arrivent dans les recoins les plus innatendus -marre de coder de la merde- et les plantages Redmontiens, la routine quoi) mais longue (faut bien rattraper le retard du matin, surtout qu'évidemment tout est urgent), c'est affamé et fatigué que je rentrais chez moi sous la même pluie que le matin, qui m'avait gentiment attendu. Mon parapluie brisé ne m'ayant pas été d'un grand secours, c'est passablement trempé que je regagnais enfin l'abri douillet de ma modeste demeure.
Une fois enfilé mon pijama (rappelle-toi journal, mes vêtements étaient trempés), je me mis en tête de faire cuire quelques spagettis. FUNESTE ERREUR!
Et oui, car au moment crucial, l'égouttage, une courte déconcentration afin d'attraper ma passoire suffit à me faire renverser le contenu bouillant de la casserole sur ma main gauche (pas entiérement quand même, le reste a fait un transit par mon pijama sec avant de s'écraser mollement à terre).
Ça fait très mal. Et c'est de la bonne douleur qui dure et qui revient par vagues quand on croit que ça commence à passer, chouette !
Qu'est ce que je plains les grands brûlés, tiens.

Enfin bon, après avoir plus ou moins soigné mes blessures avec les moyens du bord (c'est à dire pas grand chose, on n'a jamais de biafine© quand on en a besoin) je me suis consolé en finissant mon pot de Ben & Jerry et en écoutant du Bowie.
Et en racontant ma vie à un journal qui s'en tamponnes, aussi.

Putain qu'est ce que ça fait mal.
  • # Re: Aïe

    Posté par  . Évalué à 1.

    Tiens, je viens encore de trouver un truc qui suce des zébus, dans les journaux : quand on écrit qqchose entre <>, c'est interprété et seul le premier mot est affiché. GAINIALE!
    Et toujours pas de bouton "vérifier".
    Enfin bon c'est la série qui continue.
  • # Re: Aïe

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

    Au fait, pour ta brulure, si tu n'as pas de biafine, tu peux toujours fair couler de l'eau froide dessus pendant 10 (reste de formation au premiers secours)

    En espérant que cette nouvelle journée soit meilleure.
    • [^] # Re: Aïe

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'ai pas fait de formation premiers secours, mais heureusement je savais déjà :)
      D'ailleurs j'ai dû y rester largement plus que 10 minutes, vu l'effet anesthésiant à moindre frais.

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