C'est la conclusion à laquelle j'en suis arrivé en lisant. Cependant pour moi le problème n'est pas l'IA en soi: l'IA n'est qu'un outil que l'on programme. Je pense qu'à la base il y a 3 causes :
suceptibilité exacerbée
système éducatif défaillant, qui n'apprend pas la prise de recul, la contextualisation (qui est potentiellement une cause du point précédent)
réseaux sociaux qui amplifient le moindre petit truc pour en faire un buzz (autrefois le buzz étaient entretenu par les médias classiques, mais aujourd'hui tout le monde peut faire son buzz).
Posté par remico .
Évalué à 1 (+0/-0).
Dernière modification le 29 octobre 2024 à 12:05.
On fait porter le chapeau à l'IA qui aurait une relecture trop intransigeante des ouvrages, peut-être c'est aussi les éditeurs qui sont trop frileux.
Dans le même article, un M. Gallimard, probablement en lien avec les éditions Gallimard, s'étonne que " Llama, l’IA de Méta, qui refuse d’écrire « à la manière de Michel Houellebecq » estimant que les propos de cet auteur français, pourtant de renommée mondiale, sont trop injurieux pour être générés. "
S'il veut un livre à la manière de Houellebecq, il doit y en avoir dans les librairies, des Houellebecq, ou des à la manière de Houellebecq. Et puis si llama ne veut pas le faire, d'autres IA seront moins susceptibles. On parle de l'IA au singulier, mais il y a autant d'IAs que de développeurs qui créent ces algorithmes.
De plus je ne suis pas convaincu par la démarche consistant à demander à une intelligence artificielle d'écrire un livre "à la manière de", c'est vraiment le niveau zéro de la créativité, qui est vraiment l'auteur. Sans aucun doute les auteurs se feront aider par l'IA pour rédiger leurs oeuvres et vaincre le syndrome de la page blanche, mais faut être mesuré.
Même dans d'autres domaines artistiques, pourquoi refaire du Mozart, du Van Gogh, les oeuvres sont en nombre limitées, c'est ce qui fait leur valeur. Un bon bouquin peut se relire plusieurs fois.
# Article issu de The Conversation
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 10 (+8/-0).
L'article original : https://theconversation.com/ia-et-sensitivity-readers-vers-une-litterature-aseptisee-234231
# Ah ? Parce qu'elle ne l'était pas ?
Posté par Tanouky . Évalué à -2 (+1/-4).
J'avais pourtant l'impression qu'on écrivait pas mal de merde et qu'on en lisait encore plus !
Les IA sont moins hypocrites et le potentiel est plus prometteur.
# crimethink
Posté par vmagnin (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).
On arrive à peu près au Newspeak d'Orwell :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue
1984 se termine par une annexe doubleplusgood intitulée "The Principles of Newspeak".
Langage aseptisé, images aseptisées… L'underground a probablement de l'avenir.
[^] # Re: crimethink
Posté par totof2000 . Évalué à 5 (+3/-0).
C'est la conclusion à laquelle j'en suis arrivé en lisant. Cependant pour moi le problème n'est pas l'IA en soi: l'IA n'est qu'un outil que l'on programme. Je pense qu'à la base il y a 3 causes :
[^] # Re: crimethink
Posté par remico . Évalué à 1 (+0/-0). Dernière modification le 29 octobre 2024 à 12:05.
On fait porter le chapeau à l'IA qui aurait une relecture trop intransigeante des ouvrages, peut-être c'est aussi les éditeurs qui sont trop frileux.
Dans le même article, un M. Gallimard, probablement en lien avec les éditions Gallimard, s'étonne que " Llama, l’IA de Méta, qui refuse d’écrire « à la manière de Michel Houellebecq » estimant que les propos de cet auteur français, pourtant de renommée mondiale, sont trop injurieux pour être générés. "
S'il veut un livre à la manière de Houellebecq, il doit y en avoir dans les librairies, des Houellebecq, ou des à la manière de Houellebecq. Et puis si llama ne veut pas le faire, d'autres IA seront moins susceptibles. On parle de l'IA au singulier, mais il y a autant d'IAs que de développeurs qui créent ces algorithmes.
De plus je ne suis pas convaincu par la démarche consistant à demander à une intelligence artificielle d'écrire un livre "à la manière de", c'est vraiment le niveau zéro de la créativité, qui est vraiment l'auteur. Sans aucun doute les auteurs se feront aider par l'IA pour rédiger leurs oeuvres et vaincre le syndrome de la page blanche, mais faut être mesuré.
Même dans d'autres domaines artistiques, pourquoi refaire du Mozart, du Van Gogh, les oeuvres sont en nombre limitées, c'est ce qui fait leur valeur. Un bon bouquin peut se relire plusieurs fois.
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