• # tant pis pour eux

    Posté par  . Évalué à 2 (+2/-1).

    ils n'avaient qu'à faire comme les précautionneux : ouvrir leur propre plateforme et ne pas dépendre de plateformes tierces.

    comme les youtubeurs et autres influenceurs bannis par les gafam : je vais pas les plaindre.

    • [^] # Re: tant pis pour eux

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-1).

      ils n'avaient qu'à faire comme les précautionneux : ouvrir leur propre plateforme et ne pas dépendre de plateformes tierces.

      Ou racheter une plateforme existante pour quelques milliards.

      comme les youtubeurs et autres influenceurs bannis par les gafam : je vais pas les plaindre.

      Je ne vais pas les plaindre, l’extrême droite peut brûler dans un meeting de LFI sans clim (une version adapté de l'enfer pour eux, indépendante des croyances religieuses), mais je déplore quand même le coté arbitraire, non transparent et "privé" de la solution.

      Arbitraire au sens ou plusieurs fermetures thématiques d'un coup, c'est quand même curieux et sans doute pas lié à un comportement spécifique. Je ne regrette pas la fermeture, mais plusieurs d'un coup (si c'est vrai, car bon, les influenceurs d’extrême droite ont quand même tendance à mentir pour se victimiser), il y a quand même un changement quelque part sur la plateforme.

      Non transparent car l'audience n'ai pas au courant quand ça arrive, et rien n'est fait pour construire la compréhension des ToS.

      Et "privé" car "va faire ta plateforme ailleurs" me parait une solution capitaliste à un souci de societé.

      C'est pas super utile, car effectivement, il y a des gens qui ont fait leur plateforme ailleurs, et s'en serve ensuite pour harceler les gens (Lunduke sur locals/rumble, kiwifarm en solo, truth.social et Trump).

      C'est pas très satisfaisante, car ça continue à laisser les plateformes gérer ça permettant à l'état d'abdiquer ses responsabilités.

      Et laisser les plateformes en charge, c'est aussi dépendre d'un arbitraire qu'on peut difficilement influencer, qui peut changer d'un coup si un bozo rachète la boite, etc.

      Il y a pas de solution parfaite, mais "va faire ta plateforme", ça n'est pas vraiment une solution pour moi.

      • [^] # Re: tant pis pour eux

        Posté par  . Évalué à -4 (+0/-6).

        on a véritablement l'extrême droite la plus bête du monde : ils vont sur des plate-formes ouvertement "woke", et se plaignent de la "censure" en ne respectant pas les conditions d'utilisations. Qu'ils aillent se faire foutre. Idem si ça arrive à de l'"extrême-gauche" qui poste sur des plate-formes ouvertement capitalistes. D'ailleurs par un hasard amusant wokisme et capitalisme sont souvent les mêmes mamelles de la bête immonde (de l'événement)

        « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

        • [^] # Re: tant pis pour eux

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8 (+5/-0).

          Je ne pense pas que l’extrême droite soit stupide, loin de la (et le reste, à part Ciotti, qui a quand même l'air d'un clown). Je ne pense pas non plus que ça soit des plateforme ouvertement "woke", et pas juste parce que le mot veut rien dire. C'est pas être woke que de respecter les lois sur les discriminations qui ont faciles 20 à 50 ans (car bon, on va pas se voiler la face, les comptes d'ED se font pas bannir pour des pubs sur les casinos).

          Les influenceurs vont sur les plateformes car le but est de gagner la « guerre culturelle », dérivé de la théorie de l'hégémonie culturel d'Antonio Gramsci.

          Des biens grands mots pour dire qu'ils vont la bas pour essayer d'influencer la ou il y a du monde à influencer, tout comme d'autres vont sur Twitch parce qu'il y a de l'audience, ou sur X/Twitter car il y a encore du monde.

          Le but n'est pas de communiquer en interne (enfin pas que), mais bien d'essayer via divers moyens (comme devenir viral) d'atteindre des nouveaux publics pour faire lentement dériver le débat publique (fenetre d'overton, etc). Donc les gens d’extrême droite qui vont sur des plateformes que tu qualifies de "woke", c'est pas différent des gens qu'on peut voir "de gauche" qui vont/reste sur Twitter/X (tout en chouinant sur l'ED et en faisant semblant de ne pas voir qui gère la boite maintenant).

          Et il faut voir les chouineries de l'ED comme part intégrante de leur plan de com, et croire qu'ils sont cons, c'est vraiment se méprendre.

          Et c'est pas parce que ça fait parti d'un plan qu'il n'y a pas des vraies questions à se poser sur le sujet des fermetures de compte. Mais comme tout le monde s'en fout sauf quand il y a du bruit, et que la fachosphère est bonne pour faire du bruit, forcément, ça ne ressort bien souvent qu'à ce moment.

        • [^] # Re: tant pis pour eux

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9 (+6/-0).

          C'est très bien le wokisme.

          (Vu que c'est un terme fourre tout, je décide unilatéralement de n'y fourrer que des choses positives).

          Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

        • [^] # Re: tant pis pour eux

          Posté par  . Évalué à 8 (+6/-1).

          D'ailleurs par un hasard amusant wokisme et capitalisme sont souvent les mêmes mamelles de la bête immonde (de l'événement)

          AAAAh j'ai compris, en fait "wokisme" c'est juste devenu le remplaçant de "communisme" chez les droitistes.

      • [^] # Re: tant pis pour eux

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).

        C'est pas très satisfaisante, car ça continue à laisser les plateformes gérer ça permettant à l'état d'abdiquer ses responsabilités.

        Ça c'est un point complexe pour les plateformes qui sont au niveau mondial et ont à faire à différents états avec leurs propres règles.

        Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN

Envoyer un commentaire

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.