Journal Limite optimale d'attente d'une appli

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25
oct.
2004
Souvent, quand une personne lance un processus long sur ordinateur (souvent des installation de logiciels), deux choix se présentent : rester jusqu'à ce que le processus se termine ou faire autre chose en attendant la fin. Elle base sa décision sur la date approximative de fin de ce processus.

Mais cela pose de nombreux problèmes d'optimisation du temps de travail si on y réfléchit bien :
- Si la personne passe à une autre tâche, à première vue, on a l'impression qu'elle gagne du temps. Mais il faut que dès que la première tâche se termine, la personne reprenne son travail initial et les processus informatique n'avertissent quasiment jamais l'utilisateur de leur fin.
- De plus, la personne perd un petit temps durant le changement de tâche (le temps de se remettre en esprit tous les paramètres liés à la tâche).
- Si le processus est court ces facteurs font qu'il n'est peut-être pas utile de changer de tâche et qu'il vaut mieux rester planter à attendre que le processus se termine.
- Si on admet le point précédent comme vrai, est-ce qu'il n'est pas plus intéressant, pour un processus de "durer longtemps" puisqu'il obligera l'utilisateur à changer de tâche. On peut aussi l'améliorer en faisant en sorte qu'il avertisse l'utilisateur quand il a fini.

Bref, il y aurait de quoi faire une petite étude, voire une thèse sur ce sujet.

Quelle est la limite usuelle entre "le temps où l'on ne change pas de tâche" et "le temps où l'on fait autre chose" ? En fonction des âges, catégories professionnelles, sociales, etc... Quelle est la limite optimale (que j'appelle dans le titre "temps critique") ? Quelle est la proportion d'applications qui donnent une date de fin de leur(s) processus erronée (et l'utilisateur changerai-t-il de comportement si il connaissait la date réelle) ? Peut-on faire une analogie avec un système multi-tâches ? Pourquoi j'écris des trucs pareil ?
  • # heuh...

    Posté par  . Évalué à 2.

    T'es pas multitaches?
  • # Et

    Posté par  . Évalué à 7.

    Y'a les gens hyperthreadés, c'est ceux qui croient qu'ils peuvent faire plusieurs choses en même temps, mais qui n'y arrivent pas, et qui finissent par renverser leur café sur le bureau.
    • [^] # Re: Et

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      et grace aux revolutions actuelles

      d'un etat DCD inevitable, nous atteignons l'immortalité avec les capteurs CCD.

      par consequent, les gens hyperthreadés deviennent vite hyperstressés.
  • # portnawak

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Tout le monde sais que les temps d'attente des applis sont fait pour consommer du café, ainsi tu es encore plus "sur le coup" lorsque le process se termine.

    Avantage:
    - tu fais une pause (meilleur pour les neurones que de switcher en permanence de taches)
    - tu fais du social (oui, ca veut dire discuter avec d'autres gens, voire des filles) (il déconseillé de parler tt des suite aux gens présent autour du café après une longue abstinence de social, attention l'effet inverse est aussi mauvais, ne jamais parler au café peut faire peur aux "gens")
    - tu peut avoir l'idée du siecle qui vas te permetre de ne plus avoir de temps d'attente (inconvénient, tu ne pourras plus justifier tt tes pauses café; donc tu ne mettra pas cette idée à éxécution, sauf si ton poste est menacé)
    - ton taux de caféïne augmente progressivement et ca c'est cool.
    • [^] # Re: portnawak

      Posté par  . Évalué à 2.

      Je suis largement pour la pause café dans la salle éponyme, renommée pour l'occasion "Salle de Mise en Commun du Capital Connaissance de l'Entreprise".

      Plus généralement, le temps de latence face à :
      - un crachage de logs,
      - une barre de progression,
      - ...,
      dépend de beaucoup de facteurs ! (qui sonnent toujours deux fois).

      Le taux de caféïne par exemple : plus il est élevé, plus le temps de latence est bref entre l'instant "ça commence", et l'instant "je retourne en salle café" ;
      le taux de flemme, qui se caractérise parfois par un "et si je mettais la fenêtre qui me dit d'attendre là... Et puis non, plutôt ici. Quoique, là, finalement..." est aussi loin d'être négligeable ;
      enfin et bien évidemment, l'énergie nécessaire à switcher l'environnement du process est déterminante : on switche plus facilement en fin d'aprèm, plutôt qu'en début de matinée (comprendre : "opération tête dans le c*l, m'adressez pô la parole avant le premier litre. De café !" )
      (Bon, j'ai peut-être tendance à prendre mon cas pour une généralité).

      Bref, trop de paramètres !

      Incidemment, je suis d'accord avec vieuxshell : c'est en salle café que l'on fait le plus de relationnel-social (comprendre, que l'on peut croiser éventuellement le/la homme/femme/ficus de sa vie).
      Pour "rappel", si l'on en croit le sondage ifop disponible sur http://www.jaimemaboite.com/(...) , on a 12% de chances de tomber amoureux sur le lieu de travail. Et faut pas se leurrer, c'est pô en restant enfermé(e) dans la salle machine que ça risque d'arriver !

      -E.
      • [^] # Re: portnawak

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pour "rappel", si l'on en croit le sondage ifop disponible sur http://www.jaimemaboite.com/(...(...)) , on a 12% de chances de tomber amoureux sur le lieu de travail. Et faut pas se leurrer, c'est pô en restant enfermé(e) dans la salle machine que ça risque d'arriver !


        Ca dépend, on n'a pas précisé qu'il fallait tomber amoureux d'une personne physique. Les rencontres de caramail IRC, ça compte aussi.
        • [^] # Re: portnawak

          Posté par  . Évalué à 2.

          Yep, c'est vrai. Mais les prétendus 12% en question concernent les personnes qui tombent amoureu(x|ses) d'un ou d'une de leurs collègues...
          Notons que ça ne fait pô avancer la question, c'était juste pour précision :-)

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