• # merci pour le lien

    Posté par  . Évalué à 8.

    et belle journée, bien sûr.

    Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

    • [^] # Re: merci pour le lien

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.

      Tu ne peux pas savoir à quel point ça m'agace notamment parce que "beau" a remplacé bon, mais aussi bien, excellent, formidable, etc. Il y a un sacré appauvrissement du vocabulaire. Les synonymes n'ont rarement exactement le même sens.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: merci pour le lien

        Posté par  . Évalué à 4.

        Il doit y avoir une loi de conservation du sens … Un peu comme le fait que toutes les langues du monde à l’oral ont le même débit de transfert d’information, même si on a l’impression que certains parlent plus vite que d’autre.

        Si jamais il y a besoin d’exprimer une nuance de sens, les gens trouvent le moyen de l’exprimer, et ce malgré les glissement de sens. Pas certain donc que ce soit réellement un appauvrissement, si besoin, on dira différemment.

        • [^] # Re: merci pour le lien

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

          Ah ! Ça fait ce que je veux : c'est beau ! Les interprètes sont devenus beaux, même quand ils sont laids, ou très beaux. Pas bon, ni très bons, ni excellents.

          Donc non, il n'y a pas de nuance où ce n'est pas dit différemment, c'est une perte de vocabulaire et une mode idiote qui est suivie, ben comme toutes les modes, sans la moindre réflexion.

          Comment tu différencies un résultat "beau" car correct (genre : 2 + 2 = 4) d'un résultat "beau" car il donne un objet esthétiquement plaisant (une peinture) ?

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  . Évalué à 2.

            Le contexte ? Perso "beau résultat" je pourrai l’interpréter comme par particulièrement esthétique mais d’une certaine manière satisfaisant parce que l’obtenir à été difficile, par exemple.

            • [^] # Re: merci pour le lien

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

              Et bien c'est plutôt bon (comme un plat) que beau !

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: merci pour le lien

                Posté par  . Évalué à 4.

                Ou alors est-ce correct ?

                • [^] # Re: merci pour le lien

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

                  Bon ajoute une nuance approbative et c'est un peu plus que correct. Ça pourrait être correct mais sans plus et on aurait pu faire mieux (mieux donc "plus bien", pas plus beau) !

                  « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    Je pense qu’à ce niveau de subtilité c’est pas facilement codé par un dictionnaire et que donc ça devient hautement contextuel. Le sens dépend de la relation que tu as avec la personne, voire de la culture/région/milieu social/habitudes familiales et peut passer par des indices non verbaux pour passer …

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  . Évalué à 2.

            Calmez-vous Ysabelle, ça va bien se passer.

            Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  . Évalué à 3.

            Donc non, il n'y a pas de nuance où ce n'est pas dit différemment, c'est une perte de vocabulaire et une mode idiote qui est suivie, ben comme toutes les modes, sans la moindre réflexion.

            Ce n'est pas le propre des langues vivantes d'être sujet des usages ? On a éliminé les appels à dieu (« Dieu vous garde/bénisse »), on a importé des mots d'autres langues (« Ciao »/« Bye »).

            Ce qui est marrant c'est que même le Figaro ne se formalise pas pour ce genre de broutille (« En écrivant «belle», on voudra sûrement faire preuve d'un peu plus d'originalité, voire de bienveillance, mais je ne ferais pas trop de différence. »). Ça a vraiment l'air d'être une bataille d'arrière garde qui a l'air de beaucoup angoisser à radio france.

            Je serais intéressé que les linguistes atterrés rédigent quelque chose dessus, mais je pense que ça rentre simplement dans le point 8 de leur tract « Le français n’est pas « massacré » par les jeunes, etc. ».

            https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

            • [^] # Re: merci pour le lien

              Posté par  . Évalué à 5.

              L’avis d’une linguiste dans cette chronique de David Castello Lopez : https://www.youtube.com/watch?v=CwXjVT3-2yg

              En gros c’est un effet de banalisation du mot "bon" qu’on emploie comme formule toute faite, comme dans "ça va" et donc ça ne permet plus à souhaiter particulièrement une bonne journée, comme dans "bonjour". Les mots s’usent.

              • [^] # Re: merci pour le lien

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

                Oui mais ça oblitère le fait qu'on utilise maintenant beau à la place de bon ailleurs ! Et c'est bien ça qui m'agace.

                « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                • [^] # Re: merci pour le lien

                  Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 17:17.

                  Ysabon ?

                  Pardon, je sors. ;o)

        • [^] # Re: merci pour le lien

          Posté par  . Évalué à 3.

          Un peu comme le fait que toutes les langues du monde à l’oral ont le même débit de transfert d’information, même si on a l’impression que certains parlent plus vite que d’autre.

          Je suis curieux. Dans les jeux vidéos et notamment dans le speed run ils choisissent des langues qui ont des phrases plus courtes pour améliorer leur temps.

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  . Évalué à 4.

            https://www.cnrs.fr/fr/peu-importe-leur-vitesse-delocution-les-langues-transmettent-linformation-des-debits-similaires

            Mais c’est un résultat moyen, peut-être que dans certaines situations ou il y a peu d’informations, certaines langues sont un peu plus efficace.

            L’idée étant que c’est l’analyse du cerveau a ses limites et que c’est ça qui détermine le débit d’infos, si jamais il y a peu d’informations et qu’on ne sature pas le tampon peut être que certaines langues sont un peu plus efficaces dans certaines situations ? La limite s’applique peut être à partir d’une certaine quantité d’infos, ou dit autrement si le débit d’infos du jeu vidéo est moins important que la limite … tu peux compresser. Et puis en speedrun de toute façon ils connaissent tout par cœur …

            • [^] # Re: merci pour le lien

              Posté par  . Évalué à 2.

              Et puis en speedrun de toute façon ils connaissent tout par cœur …

              Leur objectif n'est pas de comprendre plus vite, ils ne connaissent pas forcément la langue qui est choisi, mais d'avoir des dialogues non évitables plus court.

              Je doute que cette histoire de limite du débit ne soit vraiment importante parce que je doute qu'on y arrive concrètement. Je peux regarder des vidéos à une vitesse multipliées par 2 sans perdre en compréhension (en mémorisation probablement, mais c'est une autre histoire).

              Je lirais plus tard le papier, merci.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: merci pour le lien

                Posté par  . Évalué à 4.

                Si tu les regardes en x2, c’est peut être parce qu’elles ne sont pas particulièrement denses en informations (orales au moins). Ou alors que tu ne t’intéresse pas à tout, et qu’en pratique tu n’écoutes (vraiment?) que de temps en temps ? Ou peut-être que tu es un peu plus vif que la moyenne, il y a une variabilité inter-individuelle dans leur étude.

                En tout cas, ça fait un peu penser à la controverses sur les méthodes de lectures rapide : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/psychologie-enquete-dit-science-lecture-rapide-86815/#immersion-au-cur-de-la-retine Des gens sont persuadés de pouvoir lire très vite sans perdre en compréhension, en pratique quand on regarde de plus près ça ne fonctionne pas réellement.

                • [^] # Re: merci pour le lien

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  En tout cas, ça fait un peu penser à la controverses sur les méthodes de lectures rapide : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/psychologie-enquete-dit-science-lecture-rapide-86815/#immersion-au-cur-de-la-retine Des gens sont persuadés de pouvoir lire très vite sans perdre en compréhension, en pratique quand on regarde de plus près ça ne fonctionne pas réellement.

                  J'ai vu la vidéo de G Milgram sur le sujet qui a fait pas mal de bruit et que je trouve pas mal (il va plus loin que « ça ne fonctionne pas vraiment »).

                  Ou peut-être que tu es un peu plus vif que la moyenne

                  J'en doute et j'ai d'ailleurs une vitesse de lecture extrêmement lente.

                  On connaît globalement tous des gens qui ont des dictions plus ou moins rapides et une personne un minimum stressée parlera au moins 2 fois plus vite que ça diction normale. Ça n’éteins pas pour autant toute compréhension de ce que la personne dit. Si tu écoute Fabrice Luchini par exemple il parle extrêmement vite, est-ce que tu le trouve pour autant incompréhensible ?

                  Je ne dis pas que la vitesse ne nuis pas à l'apprentissage par exemple. Le temps (comme la répétition) est un élément important, mais quand je ne cherche pas à apprendre mais à simplement avoir les points clefs, aller plus rapidement m'est plus confortable (quitte à repasser à une vitesse normale pour les passages qui sont plus complexes).

                  https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Il est sûrement capable de parler très vite, mais … si tu regardes cette vidéo par exemple https://www.youtube.com/watch?v=IhkLIHvHS7w il ne parle généralement pas si vite que ça.

                    Avoir des pointes de débit peut s’entendre (haha), ça ne change pas forcément la moyenne, et les artistes savent prendre des pauses y compris quand ils parlent vite pour laisser digérer. Il y a aussi la fatigue, on peut peut-être rester concentrés sur un texte dense un moment même s’il est rapide, au bout de 3 heures c’est peut-être plus compliqué …

        • [^] # Re: merci pour le lien

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          "toutes les langues du monde à l’oral ont le même débit de transfert d’information"

          Je serai bien curieux de connaitre l'article lié à cette affirmation. Je me demande bien comment est quantifié le débit d'information.

          Mes propres évaluations sur une dizaine de langues orales diversifiées (non publiées, mais si y'a un article sur le sujet, pourquoi pas y répondre) me donnent des résultats bien différents, mais je n'ai pas trouvé de métrique qui me semblait juste afin d'évaluer la quantité d'informations dans une «phrase» (plus exactement unité interpausale, mais bref) de manière intéressante (juste des stats de base sur le nombre de mots/nombre de morphèmes/nombre de phonèmes), mais quid du pragmatique ? des genres textuelles ? de la situation ? etc.

          Et je ne comprends pas le rapport entre : "toutes les langues à l'oral ont le même débit de transfert d'information", et "certains parlent plus vite que d'autres".

          Est-ce que c'est une faute de frappe et en fait "certaines (langues) ?" Mais si c'est bien "certains" dans le sens de "certaines personnes", ben là, je ne vois pas comment en douter qu'il y a des débits d'informations différents, on sait bien déjà qu'en fonction de l'âge, des maladies et de beaucoup d'autres paramètres, la vitesse d'expression n'est pas la même.

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  . Évalué à 3.

            • [^] # Re: merci pour le lien

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Je viens de survoler l'article (https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.aaw2594). Je me doutais un peu de l'approche que les auteurs auraient, les auteurs comptent les syllabes par seconde pour quantifier un taux d'informations sans aucune considération pour les aspects prosodiques, morphologiques, sociologiques ni pragmatiques des langues. Puis considérer que le nombre d'informations véhiculées est le même dans un texte oral et un texte écrit si le contenu "textuel" est le même me semble vraiment nul.

              Bon, tout n'est pas à jeter dans l'article, mais clairement, on est très loin d'une affirmation telle que "toutes les langues du monde à l’oral ont le même débit de transfert d’informations".

              • [^] # Re: merci pour le lien

                Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 16:26.

                Si les textes veulent dire la même chose dans toutes les langues, les textes veulent dire la même chose dans toutes les langues. Tu peux contrôler le contenu informatif de cette façon, et donc déterminer également que le nombre moyen de syllabe pour une certaine quantité d’infos à du sens.

                Si tu veux inclure trop de signaux, et ils le notent dans leur discussion, tu vas trouver des effets qui ne sont pas forcément linguistiques, comme la variabilité interindividuelle ou culturelle par exemple. Mais comme il y a des niveaux de cultures différents dans toutes les langues tu risques de finir par mesurer un niveau d’éducation plus qu’autre chose. Le fait d’avoir un corpus diversifié permet de contrôler ça, un peu.

                In other words, as long as the communication situation requires a correct decoding of the linguistic information encoded by the speaker, we suggest that the trade-off presented above will be observed. We can expect that its strength would gradually decrease along a continuum ranging from very carefully pronounced content to very informal interactions where understanding is heavily reliant on contextual and pragmatic factors rather than on the linguistic information itself.

                • [^] # Re: merci pour le lien

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  "les textes veulent dire la même chose dans toutes les langues"

                  C'est belle et bien ;) oublier la problématique de la traduction des langues et des choix qui sont faits, j'ai bien du mal à imaginer des textes qui signifient exactement la même chose dans deux langues différentes. Il y aura forcément de la sur ou de la sous-spécification (et je ne vais pas lister tous les effets déformants systématiques d'une traduction [ceci dit, y'a un beau texte de Tristan Berman là-dessus]). Et un mếme texte écrit ou oral ne contiendra pas les mêmes informations, sans compter qu'habituellement ces deux "formats"/modalités de textes sont rarement rédigés de la même manière.

                  Sinon, dire que la variabilité interindividuelle ne fait pas partie de la langue est un point de vue discutable. Quant au culturel… pas sûr exactement de ce que tu entends. Si c'est par rapport à l'éducation, ben je mettrais ça dans l'individuel, si c'est les questions de genres textuels (littéraires), ben un texte est forcément inscrit dans un genre.

                  Bref, j'en discuterai avec les auteurs la prochaine fois que je vais à Lyon.

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    Que ça veuille dire quelque chose de subtilement différent ne me semble pas spécialement de nature à changer complètement la quantité d’information ?

                    dire que la variabilité interindividuelle ne fait pas partie de la langue est un point de vue discutable

                    Ben par exemple ils notent une différence en fonction du sexe, indépendamment de la langue. Si c’est indépendant de la langue, ça n’en fait pas partie. Quelqu’un qui a tendance à parler plus vite que les autres le fera probablement dans toutes les langues ? Si il s’agit de mesurer la communication il semble important de se concentrer sur ce qui se passe entre les individus plus que ce qui diffère, étant donné que la langue sert à … communiquer. C’est par nature intersubjectif. Si quelqu’un parle trop vite on va lui demander de ralentir ?

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 18:19.

                    C'est belle et bien ;) oublier la problématique de la traduction des langues et des choix qui sont faits, j'ai bien du mal à imaginer des textes qui signifient exactement la même chose dans deux langues différentes. Il y aura forcément de la sur ou de la sous-spécification (et je ne vais pas lister tous les effets déformants systématiques d'une traduction [ceci dit, y'a un beau texte de Tristan Berman là-dessus]). Et un mếme texte écrit ou oral ne contiendra pas les mêmes informations, sans compter qu'habituellement ces deux "formats"/modalités de textes sont rarement rédigés de la même manière.

                    En fait c’est même plus complexe que ça. Une bonne partie des textes est polysémique, et, si on ajoute à ça toutes les connotations et dénotations qui environnent les mots, le contexte, le moment où c’est dit (ou lu) et les personnes, un texte peut être compris de façon différente par une personne donnée.

                    Un exemple qu’on peut citer c’est celui-ci :

                    « c’est le moment de passer à table ». En fonction du contexte, le sens est radicalement différent sans que les mots changent de sens. D’ailleurs, le mot « table », lui-même, en français peut avoir une multitude de connotations en fonction des personnes, des secteurs dans lesquels elles travaillent, et, évidemment du moment de la journée. Et même si on se restreint au seul meuble sur le plan strictement matériel, les connotations vont varier : chiffre d’affaire, opération, composition musicale, travail du bois, et, évidemment, repas (a priori, d’ailleurs, il n’y aurait que dans la restauration que le mot table fasse d’abord penser au chiffre d’affaires au moment du repas). Le contexte n’éclaire pas toujours.

                    C’est un des grands intérêts de la littérature. D’une certaine manière, on ne relit jamais exactement le même livre et le voisin ou la voisine de palier aura lu un livre un peu différent.

                    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: merci pour le lien

        Posté par  . Évalué à 3.

        Si ça t'agace seulement de la moitié dont ça peut me gonfler, je pense qu'on se comprend.

        Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

        • [^] # Re: merci pour le lien

          Posté par  . Évalué à 2.

          Il faut savoir raison garder.

          On ne devrait pas s'énerver, après tout, quand on souhaite une journée, une soirée, une année belle ou bonne, un anniversaire bon ou beau. On fait preuve de politesse en employant une formule qui, quelle qu'elle soit, est déjà en usage, qui permet de vivre en société, de tenir compte de l'autre, d'adopter un comportement qui facilite un peu les relations humaines.

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: merci pour le lien

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 14:42.

            Ça va plus loin que bonne journée, c'est que le mot beau est employé partout, donc ici, à la place de beau. On n'écrit plus de bonnes dépêches, mais des dépêches crétinement belles, pourquoi pas jolies ou mignonnes pendant qu'on y est ?

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: merci pour le lien

              Posté par  . Évalué à 2.

              J'ai pourtant l'impression que souvent l'énergie dépensé à leur cosmétique dépasse celle dépensée pour la qualité de fond. Donc l'adjectif belle pour les dépêches me parait tout à fait opportun.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: merci pour le lien

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

                Soit c'est de la mauvaise foi, soit c'est du troll, soit ce sont des insultes. Parce que l'esthétique des dépêches et les prouesses qu'ont peut accomplir en la matière sont très limitées sur LinuxFr.

                Et je ne vois pas beaucoup de dépêches qui privilégieraient l'esthétique au contenu, ni qu'on laisserait passer des dépêches nulles mais avec un joli emballage.

                « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                • [^] # Re: merci pour le lien

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  C'est l'inverse. Il n'est plus accepté aujourd'hui d'avoir des dépêches de l'aspect qu'elles avaient auparavant et ce quelque soit la contribution qu'elles apportent. Structurellement c'est même l'aspect esthétique qui a le dernier mot puisque le final cut est donné à l'étape qui ne s'intéresse plus qu'à ça sans possibilité de contrôle par la personne qui apportait le fond. C'est pas comme si jamais aucun auteur ne s'était pleins que des considérations esthétiques avaient été faite aux dépends de ce qu'ils avaient produit.

                  Ce n'est ni de la mauvaise foi, ni des insultes ou du troll, simplement un constat.

                  https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

                    Euh tu fais partie de l'équipe de modération ?

                    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                  • [^] # Re: merci pour le lien

                    Posté par  . Évalué à 9.

                    Structurellement c'est même l'aspect esthétique qui a le dernier mot

                    Je ne sais pas trop de quoi tu parles, y'a même une dépêche sur Window Maker qui est sortie aujourd'hui !

      • [^] # Re: merci pour le lien

        Posté par  . Évalué à 2.

        Il y a un sacré appauvrissement du vocabulaire

        Je ne le pense pas mais, snobisme aidant, il y a toujours eu des effets de mode. Dans quelques années le "beau" deviendra peut-être ringard et sera balayé par un autre mot qui fera plus branché.

  • # En vidéo

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 14:31.

    David Castello-Lopez a traité le sujet dans un "Depuis quand ?"

    https://www.youtube.com/watch?v=CwXjVT3-2yg

  • # Jacques Brel

    Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 12 septembre 2023 à 14:34.

    Cela me fait penser à "La Chanson De Jacky" chantée par Jacques Brel

    Extrait

    "La Chanson De Jacky"
    "Même si un jour à Knocke-le-Zoute
    Je deviens comme je le redoute
    Chanteur pour femmes finissantes
    Que je leur chante "Mi Corazon"
    Avec la voix bandonéante
    D'un Argentin de Carcassonne
    Même si on m'appelle Antonio
    Que je brûle mes derniers feux
    En échange de quelques cadeaux
    Madame je fais ce que je peux
    Même si je me saoule à l'hydromel
    Pour mieux parler de virilité
    A des mémères décorées
    Comme des arbres de Noël
    Je sais qu' dans ma saoulographie
    Chaque nuit pour des éléphants roses
    Je chanterai la chanson morose
    Celle du temps où je m'appelais Jacky
    Etre une heure, une heure seulement
    Etre une heure, une heure quelquefois
    Etre une heure, rien qu'une heure durant
    Beau, beau, beau et con à la fois"

  • # un autre grand remplacement

    Posté par  . Évalué à 6.

    J'ai remarqué aussi que « gros » a remplacé « grand ».

    Ça sent l'anglicisme « big », mal compris, mal traduit.

    Par exemple, mes collègues footballeurs (« fraction canapé ») : « un gros match » pour dire « un grand match ».

    Ça touche tous les domaines : « un gros casting ». Ils n'osent pas encore dire « un gros acteur ». Là il reste bon, même si le beau peut jaillir également. Si c'est une fille par contre, elle reste bonne. Il y a des fondamentaux que même la mode n'écornera.

    Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

  • # Quelle belle bêtise.

    Posté par  . Évalué à 1.

    Mais bon sang bien sûr.

  • # Les langues vivantes sont "vivantes", elles changent et évoluent

    Posté par  . Évalué à 4.

    Extrait de la Chanson de Roland en vieux français

    Li empereres aproismet sun repaire.
    Venuz en est a la citet de Galne :
    Li quens Rollant, il l’ad e prise e fraite ;
    Puis icel jur en fut cent anz deserte.
    De Guenelun atent li reis nuveles
    E le treüd d’Espaigne, la grant tere.
    Par main en l’albe, si cum li jurz esclairet,
    Guenes li quens est venuz as herberges.

    Personnellement, ça me dérange un peu qu'on dise cité au lieu de Citet et je trouve l'orthographe moderne du mot Espagne tout à fait ridicule, mais que voulez-vous ? c'est l'époque qui veut ça.

    Ah ces Djeun'z du XXe siècle qui savent lire et écrire et qui utilisent des mots frais cools pour se la péter par pigeon voyageur sur Twitter euh X

    Nec spe, nec metu

  • # Supercalifragilisticexpialidelicieux

    Posté par  . Évalué à 2.

  • # ♪ Fini d'être mignonne tu préfères être bonne ♪

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Un gros remplacement plus inquiétant, car pas seulement une histoire de bon/beau mot : l'innovation a remplacé le progrès.

    Exemple en éducation : apprendre l'informatique aux enfants, c'est un progrès. Leur faire faire des exercices en ligne avec correction par une IA, c'est une innovation.

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

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