BleachBit est principalement un utilitaire de nettoyage de disque et, dans une certaine mesure (effet de bord de sa principale fonctionnalité), de protection de la vie privée et d’optimisation. Disponible depuis 2008, initialement sous GNU/Linux, il est désormais multi‐plate‐forme : Windows, mais aussi Blackberry (oui !) et macOS (en ligne de commande cependant).
Profitons de la sortie de la version 2.2, le 20 mars 2019, pour faire le point sur ses principales fonctionnalités et nouveautés.
Principales fonctionnalités
Comme indiqué en introduction, BleachBit est un utilitaire qui va vous permettre de faire du ménage sur votre disque, que ce soit parmi des fichiers (devenus) inutiles, volumineux, tout petits (comme les cookies), fragmentés, etc. On le compare souvent à CCleaner sous Windows. Cependant, ce dernier est propriétaire et les pratiques de son éditeur ont laissé à désirer récemment (fenêtres surgissantes intempestives, installation conjointe de programmes non désirés). Il est donc temps de constater (pour les windowsiens) que BleachBit peut faire aussi bien, voire mieux, malgré une interface que l’on pourrait qualifier de moins attractive (et encore, elle est bien plus simple d’approche à mon humble avis).
Beaucoup de logiciels sont pris en charge pour le nettoyage de leurs fichiers, avec chacun une granularité qui lui est propre (fichier temporaires, cache, journaux, cookies, compactage/défragmentation des bases de données embarquées de type SQLite, etc.). Ci‐dessous une liste non exhaustive, sachant que de nombreux peuvent être ajoutés via le dépôt CleanerML, qui vous permet aussi de spécifier votre propre logiciel si vous le souhaitez :
Adobe Reader, aMSN, aMule, APT, Audacious, Bash, Beagle, Chromium, Downloader for X, Deep scan, EasyTAG, ELinks, emesene, Epiphany, Evolution, Exaile, Filezilla, Firefox, Flash, gedit, gFTP, GIMP, GL-117, GNOME, Google Chrome, Google Earth, Google Toolbar, gPodder, Gwenview, HexChat, Hippo OpenSim Viewer, Java, journald, KDE, Konqueror, LibreOffice, Liferea, Links 2, Localizations, Midnight Commander, Miro, Nautilus, Nexuiz by Alientrap Games, Octave, Opera, Pidgin, RealPlayer, Recoll, Rhythmbox, Screenlets, SeaMonkey, Second Life Viewer, Skype, sqlite3, Thumbnails, Thunderbird, Transmission, Tremulous, VIM, VLC media player, Vuze / Azureus, Warzone2100, Waterfox, WINE, winetricks, X11, Xine, yum…
D’autres nettoyeurs plus spécifiques au système d’exploitation :
- swap Linux ;
- liens cassés ;
- l10n non utilisées ;
- caches des packages pour APT et YUM ;
- les fichiers
Thumbs.db
et.DS_Store
propres à Windows et macOS respectivement ; - clés de registre Windows inutiles ou liées à la vie privée (fichiers récents par exemple).
Il est aussi capable aussi de faire du nettoyage plus lié à la vie privée que le simple gain de place pour certains des logiciels précités, qu’ils soient dans des fichiers .ini
, JSON ou des bases SQLite :
- cookies ;
- fichiers récents ;
- etc.
Le nettoyage peut être simple, mais aussi sécurisé (réécritures successives notamment) afin d’empêcher toute récupération ultérieure. Il peut aussi surcharger l’espace libre pour s’assurer que des fichiers précédemment détruits ne soient pas récupérables.
Tout cela, bien sûr, sans pub, ni malware, ni bundle toxique, traduit en soixante‐quatre langues, libre, gratuit, en mode installation classique, PortableApps ou ligne de commande, si souhaité. Que demander de mieux ?
Nouveautés de la version 2.2
Outre les traditionnelles corrections de bogues, cette version 2.2, sortie fin mars dernier, apporte parmi les nouveautés suivantes :
- principalement des améliorations significatives concernant :
- la vitesse de démarrage,
- le nettoyage de Chromium et donc Chrome,
- le nettoyage de Firefox,
- le nettoyage d’aMule (encore des utilisateurs ?) ;
- la prise en charge du fichier
Winapp2.ini
, qui permet d’ajouter des capacités de nettoyages augmentées, sous Windows uniquement ; les pauvres en ont vraiment besoin (oui, c’est gratuit — ou presque) ; - la prise en charge de Waterfox ;
- et pour les linuxiens au poil soyeux :
- des paquets pour Fedora 28, Ubuntu 18.04 et 18.10,
- plus d’emplacements à nettoyer.
La liste complète sur la page d’annonce.
Le Turfu
Parmi les priorités affichées, la mise à jour de la pile technologique utilisée pour construire l’outil :
- passage de GTK+ de la version 2 à la 3 ;
- ensuite passage de Python 2.7 vers Python 3.
Cette transition terminée, GTK+ 2 et Python 2 ne seront plus pris en charge et par effet de bord, Windows XP aussi (mais qui l’utilise icitte ?).
Aller plus loin
- Annonce de BleachBit 2.2 (454 clics)
- Site de BleachBit (666 clics)
- Fiche de BleachBit sur FramaLibre (404 clics)
# "Le Turfu" ?
Posté par lgmdmdlsr . Évalué à 5.
Le turfu, c'est le contraire du sépa, faut pas confondre ! Mais en tous cas c'est du c'est-franc, ou alors je n'ai rien compris …
[^] # Re: "Le Turfu" ?
Posté par Florent Zara (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
Je ne pensais pas que ça passerait la modération :-)
[^] # Re: "Le Turfu" ?
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 10.
Tout ce qui est sur internet est vrai.
[^] # Re: "Le Turfu" ?
Posté par claudex . Évalué à 5.
Perso, moi j'aime bien et je pensais que c'était connu par tous.
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: "Le Turfu" ?
Posté par ZeroHeure . Évalué à 5.
Je ne corrige jamais la prose du trésorier de l'association !
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
# Portable
Posté par binoyte . Évalué à 2.
Adepte des PortableApps, parce que au boulot je suis bien obligé, je viens de découvrir sa présence sur le dépôt.
Je vais essayer.
Merci
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