Deux courts extraits de l'article reçu :
Pino (pour Pinocchio), robot humanoïde japonais de 71 cm de haut a été développé pour sa simplicité. Comme ses frères plus sophistiqués Asimo de chez Honda ou Sdr-4X de Sony (robots bien plus chers), Pino marche. Mais cela, à la différence de ses compères, il a appris à le faire tout seul, grâce à un algorithme génétique.
[...]
C'est pour cela que l'ensemble de la technologie employée (modèle, architecture, composants, circuits, code source des logiciels sous licence GNU) a été rendue publique sur le site « Open Pino Platform »
Nb. : le dernier numéro cette revue mensuelle n'est pas encore en ligne.
Aller plus loin
- Automates intelligents (5 clics)
- Open Pino Platform (3 clics)
# J'offre mon cerveau à la communauté...
Posté par ceituna (site web personnel) . Évalué à -10.
Surr ce, n'hésitez pas à me télécontacter par ondes cerébrales... :p
(-1, et je le mérite... ;p)
# ./Goldorak -v
Posté par Beretta_Vexee . Évalué à -5.
J'etais sur que Goldrak tourné sous GPL (@_@), ( faut vraiment étre un Geek tordut pour faire faire 2 demis tours a un siége inconfortable lors d'un largage de robot geant ).
Bon OK je sors...
-1
[^] # Re: ./Goldorak -v
Posté par imr . Évalué à 9.
# Un joli jouet
Posté par Pierre Tramo . Évalué à 10.
Alors je suis allé me balader sur le site Open Pino Platform : attention, il faut s'enregistrer ! Grmbl... Allez, il n'y a besoin que d'une adresse e-mail pour recevoir un login/pass visiblement générique.
Là on trouve effectivement tout pleins d' informations sur le robot Pino. On y trouve une description du matériel utilisé, avec apparemment des méthodes pour l'assembler (même quelques vidéos). Bon, je laisse tout ça, ce n'est pas trop la mécanique qui m'intéresse.
En farfouillant, je tombe sur du code source, effectivement en GPL. Apparemment il permet de créer divers mouvement pour le robot, ainsi que la gestion de la communication vers la machine le pilotant. Comment il a appris à marcher ? Ben ça, j'ai pas trouvé malheureusement. Peut-être peut-on le savoir en naviguant sur les différentes pages consacrées à la recherche, mais elles sont toutes rédigées en japonais.
Donc en fait, sur cette page on a une description du robot et quelques lignes de code, mais cela ne reste qu'un joujou en l'état. L'intérêt reste effectivement que le code est en GPL et la documentation sous FDL. Par contre, pour ce qui est de l'algorithme génétique, y'a pas (ou alors il est bien planqué).
Enfin, ça peut peut-être amuser les amateurs du genre ayant épuiser les capacités de leur PS/2 linux powered. Quant à moi, je retourne à mes légos.
# Interessant...
Posté par lheeeeux mouuuul . Évalué à 7.
Plaqués le jours ils sortirons la nuit tombée pour virer cette saloperie des entreprises.
Si on a le temps on peut même leur apprendre à installer une deb ou une mdk (si on est vicieux une GiPi, mais c un peu salaud quand même)
Le monde libre vaincra mes frères.
[^] # Re: Interessant...
Posté par Moby-Dik . Évalué à -1.
# Pas si nouveau...
Posté par Erwan . Évalué à 10.
# Open-R et Cog
Posté par Alexandre Brillant . Évalué à 10.
# algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par E V . Évalué à 4.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par Laurent FRANCOISE . Évalué à 7.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par Moby-Dik . Évalué à 10.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par Laurent FRANCOISE . Évalué à 10.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par Olivier M. . Évalué à 4.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi...
Posté par Moby-Dik . Évalué à 8.
- Qualitatifs : Il y a plusieurs choix à faire.
- Le mode de représentation des variables du problème. Il s'agit en général d'un compromis entre facilité d'obtention et de traduction vis-à-vis du problème réel d'une part, et possibilité d'utiliser des fonctions performantes d'autre part (voir ci-dessous).
- La fonction de sélection de la population d'une génération à l'autre (fonction de fitness). Le plus souvent il s'agit d'un choix empirique, le problème ne permettant pas de formuler une fonction de manière exacte.
- Les fonctions de mutation et de croisement permettant de créer aléatoirement de nouveaux individus dans chaque génération. A priori, la façon dont ces nouveaux individus sont créés à partir des anciens doit n'être pas totalement arbitraire, mais respecter la sémantique du problème (par exemple si je mute à partir d'un individu proche d'une solution optimale, il serait de bon ton que l'individu obtenu par mutation ait des chances de lui aussi être proche d'une solution optimale ;-)).
- Quantitatifs :
- L'espace décrivible par les variables du problème est en général immense (probablement infini, et peu adapté à une quantification trop grossière). Il faut néanmoins arriver à des résultats avec une population restreinte (quelques dizaines de milliers d'individus par génération par exemple).
- La convergence n'est pas immédiate. En multipliant le nombre d'individus par le nombre de générations, ça fait un sacré nombre de tests.
- Corollaire 1 : les algos g ne sont intéressants que lorsqu'il est hors de question de trouver un cheminement déterministe raisonnable pour arriver à la solution.
- Corollaire 2 : même dans ce cadre, les fonctions de sélection, de croisement et de mutation ont intérêt à être rapides (d'où le problème d'une bonne représentation des données, ce qui est loin d'être évident sachant que le croisement "de base" est le remplacement d'un bout de chaîne (de bits ou d'octets) par un autre bout de chaîne et que cela doit pouvoir conserver au moins empiriquement certaines propriétés de l'individu).
Voilà voilà. Tout ceci est assez livresque, mais les propriétés citées plus haut sont logiques en soi - et confirmées par l'expérience de ceux qui y ont mis les pattes. NB : dommage que ça s'appelle "algos génétiques", ça amène à la confusion des tas de gens. Au moins on peut dire "réseaux neuro-mimétiques", ce qui souligne qu'il y a une analogie métaphorique au départ, mais pas de lien scientifique fort. Algos généticomorphes ?[^] # Re: algo génétique... non au sceptissisme !
Posté par Ramette Jerome . Évalué à -2.
Mais le fait est (faute de démonstration ;) que les approches basées sur ces types d'algos permettent de résoudre efficacement des problèmes là où des approches plus conventionnelles sont difficiles à mettre en oeuvre, voir mises en échec (eg. TSP + ant : http://www.santafe.edu/sfi/publications/wpabstract/199901009(...)).
A propos des robots, les GAs peuvent être calculés dans un univers virtuel, le plus bel exemple est certainement celui de Karl Sims http://www.biota.org/ksims(...) .
Mais dans le cas de Pino, cela ne présente pas bcp d'intéret. Ou le GA est directement calculé dans le robot. Dans ce cas, un "cerveau primitif" est cablé pour garantir l'intégrité de la machine. Et, ceci constitue la fonction d'évaluation.
[^] # Re: algo génétique... ça sent le roussi: arguments
Posté par E V . Évalué à 2.
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