Sur linuxfrench.net, on peut retrouver un article de présentation d'un logiciel au concept particulièrement intéressant, en ces temps troublés par l'agitation des majors de la musique. PeerCast est un logciel libre permettant la diffusion de flux (streams) audios par l'intermédiaire d'un réseau de type peer-to-peer. Basé sur le protocole Gnutella, il va permettre aux acteurs de radio en ligne de diffuser avec des moyens très réduits.
Une aubaine sans aucun doute pour les radios locales, voir à l'avenir pour les télévisions locales, quand on connait la tournure que prennent les directives françaises à ce sujet...
Aller plus loin
# Principe intéressant
Posté par Christophe BAEGERT . Évalué à 10.
J'ai du mal à imaginer une qualité correcte après le 4è hop... Il faudrait déjà que les connexions soient organisées de proche en proche. Pas évident sans IPv6. Et l'IPv6 permet le multicast...
Quelqu'un a testé ?
[^] # Re: Principe intéressant
Posté par David Bosman . Évalué à 10.
Ca ne fonctionne pas parfaitement (bufferisation assez pénible) : est-ce du aux petits nombre de noeuds que j'ai trouvé (2 max pour chaque radio) ?
N'empêche, l'idée est intéressante et belle :-))
Il manque la possibilité d'une diffusion audio en direct et pas seulement de fichiers MP3 enregistrés, ce que permet déjà un serveur ShoutCast je crois, pour espérer (re)faire de la radio libre ;-)
Ca me faisait rêver quand j'étais gosse cet esprit des radios libres ;-)
David
[^] # Re: Principe intéressant
Posté par the_freeman . Évalué à 10.
Et encore un rêve de plus envolé... Ah la jeunesse !
[^] # meuh non
Posté par David Bosman . Évalué à 10.
Mais le rêve reste intact ;-)
David
[^] # Esprit lamentable et pas ouvert
Posté par Da Scritch (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
http://www.ferarock.com(...)
http://www.radio-campus.org(...)
«quand on connait la tournure que prennent les directives françaises à ce sujet...»
c'est n'importe quoi, la diffusion de streams radios sur le net est justement bien encadrée en France: une simple déclaration SACEM suffit (avec des droits relativement faibles) et une déclaration d'intention au CSA pour le principe (je crois d'ailleurs que le conseiller M.Pierre WIEHN, qui s'occupe des radios associatives et du satellite y sera intéressé). Quand à la rémunération des droits, elle est justement pas excessive, et le restera probablement.
Avant d'écrire n'importe quoi, changer votre tuner de station...
[^] # pardon?
Posté par David Bosman . Évalué à 10.
Réveil pénible ce matin ?
"déclaration au CSA pour le principe" ? Le CSA peut censurer/interdire des programmes.
C'est peut-être pas le cas pour ces radios ou pour le moment, mais c'est possible et cela suffit comme menace pour essayer de s'en protéger. Tu ne crois pas ?
D'ailleurs que je sache les radios libres ont été interdites, non ? Je confesse mon ignorance des détails n'étant pas français et trop paresseux pour avoir déjà cherché à les connaître ;-)
Quant au ton/contenu de ton message :
On vient sur linuxfr pour s'informer: si on connaissait déjà tout, ca servirait pas à grand chose de poster des news tu crois pas ?
c'est ce qu'on appelle l'échange, le dialogue, le don. Par exemple tu m'apprends l'existence des radios "indépendantes", moi je t'apprends que tu n'es pas très poli.
D'ailleurs... c'est pas en insultant à la volée que tu vas donner l'envie de connaître à ce que _toi_ tu connais.
Bref.
David
-1 pour moralisme
[^] # Re: pardon?
Posté par Da Scritch (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
Le CSA n'interdit pas, ne censure pas de programmes, sinon a posteriori. À ma connaissance, la dernière radio qui a été supprimée date de 1998, il s'agit d'une radio de l'île de la Réunion, pour propos racistes avérés sur l'ensemble de son antenne.
Les radios libres ont été interdites avant 1981. Leur disparition n'est pas due pour des raisons de censures, mais tout simplement économiques.Elles se sont toutes faites acheter: NRJ fm stéréo, Radio Verte, TSF, Kiss FM, La voix du Lézard (pour les parisiennes), Superloustic (pour Lyon), Radio Capitole, Fréquence Blagnac, Fréquence Plus (pour Toulouse), sont toutes devenues des commerciales soit par leur patron, soit parce qu'elles ont étés vendues. Et ceci en toute illégalité, à la barbe des autorités de tutelle (Haute Autorité, CNCL puis CSA). La publicité sur les Radio Libres Privées a été autorisée en 1985 suite à une forte activité de lobbying de M. Baudecroux, fondateur et propriétaire à 92% du groupe NRJ, côté au second marché, et accessoirement, très copain avec un certain Laurent Fabius. NRJ a continué à recevoir la subvention aux radios associatives jusqu'en 1987 (subvention distribuée par le FSER) en certifiant que la diffusion de pub ne reste une "solution temporaire".
Ce que tu me ressasse est une propagande de certaines radios lobbyistes, fédéralisées dans la CNRL, qui veut imposer une libéralisation de la pub dans les radios associatives subventionnés. C'est pas pour rien qu'on y retrouve des députés d'un parti à la rose. Je suis énervé devant des propos qui montre une totale méconnaissance du PAF télé et radio. Or avant de vouloir servir une cause en s'en faisant porte-parole, il vaut mieux se renseigner avant d'écrire des conneries. C'est ce que j'ai appris en 10 ans de radio, et j'en suis heureux.
Le CSA n'a surtout aucun pouvoir sur internet. Mais d'un autre côté, son soutien peut être très important devant un tribunal, soit pour diffamation, soit pour droits d'auteurs. Quand tu deviens diffuseur reconnu par le CSA, tu signes une convention qui t'engages toi mais aussi le CSA en cas de problèmes juridiques. Et crois-moi, leur soutien est vraiment utile puisque les délégués régionaux du CSA sont tous juristes. Merci à eux: l'indépendance de nombreuses radios, aussi bien financière que politique est justement garantie par le CSA.
[^] # ca suffit STP
Posté par David Bosman . Évalué à -4.
Au risque de lasser l'auditoire je me répète : je ne connais pas les détails de l'histoire des radio libre.
Ok ? Donc ne me repproche pas de ne pas connaître ces détails.
Bref. Je t'en veux pas :)
Malgré toi, je pense qu'on a tous le droit de parler, surtout de façon informelle, et que rien ne devrait être "réservé" à "ceux qui savent de quoi ils parlent".
On sait trop quelles dérives [mets la couleur politique/économique/idéologique/philosphique qui de dégoutte le plus] cela permet.
je poursuis la lecture de ton adorable message :
Une censure réalisée a priori ca serait très très fort (encore qu'on en est plus très loin) : il faut au minimum que quelque chose ait été commencé pour qu'on le censure : un manuscrit pour un livre, une émission/script/scénario pour une radio/télé/film.
Donc cette "interdiction" dont tu parles et qui n'est pas une censure est forcément a posteriori, mais elle ne me paraît pas moins choquante, et toi ?
Sans être Docteur es radio_business, ce que je sais c'est dans l'ordre croissant d'importance :
1) Que le CSA est un organe de contrôle. Que tu apprécies ce contrôle c'est ton problème; moi je trouve désobligeant qu'un organisme s'arroge le droit de réfléchir aux informations/textes/images/etc. que je suis en droit d'écouter/voire/lire/diffuser/etc., ou de quelle façon je peux y accéder.
Les apsects financiers ne me concernent pas du tout et ne sont pas discutés ici.
2) Ton agressive impolitesse commence sérieusement à m'agacer. Bien qu'elle ne fasse que souligner tes propres limites.
3) Le reste de ton
cafouillagemessage (la propagande, la vie en démocratie, mon ressassement -- miroir joli miroir, dit moi ... -- est hors de propos.5) Je note soigneusement ton conseil de se renseigner avant d'écrire des conneries, et je t'en retourne un : avant de regarder la paille dans l'oeil de ton voisin, regarde la poutre qui est dans le tien... Ou dans un langage profane :
Te moque pas de ma cravate car ta braguette est ouverte et le spectacle est navrant!
Garde précieusement tes certitudes car elles me paraissent très décoratives, jolies mêmes pour celui qui apprécie ce style particulier.
10 ans de radio ?
Comme quoi le temps ne fait rien à l'affaire, comme disait Brassens, quand on est...
Très cordialement,
Bonne journée.
David
et [-1] parceque je gaspille mon temps
PS : où puis-je avoir le plaisir de t'entendre ?
[^] # Re: pardon?
Posté par Wawet76 . Évalué à 2.
Parceque j'en connais une de radio gérée par une association (qui serait classée d'utilité publique si ça ne tenait qu'à moi) qui ne serait surement pas contre quelques subvention.
http://www.bide-et-musique.com(...)
[^] # Re: Esprit lamentable et pas ouvert
Posté par Xavier Antoviaque (site web personnel) . Évalué à 2.
En ce qui concerne le fond de ta remarque, j'indiquerais juste ne pas avoir dit qu'elles n'existaient pas. Simplement, la législation ne leur est pas favorable; du moins, comme à l'accoutumée, elle privilégie les surtout gros, au mépris de la diversité des cultures. Le droit d'émettre sur ondes, en particulier, est difficile à obtenir.
Sur Internet, un peu moins, mais la proportion bande passante/nombre d'utilisateurs reste très élevée, et pas à la portée de toutes les bourses. Cette initiative ne peut donc être que profitable.
[^] # Re: Principe intéressant
Posté par par . Évalué à 9.
[^] # Re: Principe intéressant
Posté par David Bosman . Évalué à 4.
[^] # bruit
Posté par destroy . Évalué à 1.
-1 , la blague est vraiment nulle
# TV en P2P ? *BONK*
Posté par Franck Lesage . Évalué à -10.
[^] # Re: TV en P2P ? *BONK*
Posté par gle . Évalué à 10.
Si tu passes à une qualité inférieure (disons un peu en dessous de la qualité TV), tu peux largement entrer dans la bande passante du câble ou de l'ADSL. Sauf que tu es peut-être un peu trop limité en émission, ce qui fait qu'il faudra quelques noeuds avec un vrai accès réseau rapide pour assurer la diffusion, et que les utilisateurs lambda seront simplement récepteurs.
[^] # Re: TV en P2P ? *BONK*
Posté par Yann KLIS (site web personnel) . Évalué à 10.
Evidemment, pour encore un film il faut plusieurs heures avec un octo xéon. Tout ça pour dire que certains problèmes techniques sont réglés ou en passe de l'etre.
[^] # Re: TV en P2P ? *BONK*
Posté par Franck Lesage . Évalué à 1.
J'attends qu'on me prouve que la VOD telle qu'on a pu la voir jusqu'ici a un avenir économique (car elle serait technologiquement pertinente) et pas uniquement pour faire joujou.
# ... mais ...
Posté par Anonyme . Évalué à 10.
"Nous allons rendre le code de PeerCast open source (GPL) très prochainement"
Manifestement, ils n'ont pas dû bien lire la licence qu'ils veulent utiliser pour leur soft...
[^] # Re: ... mais ...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
"insipés" de nombreuses... choses bien sûr
[^] # ouep
Posté par David Bosman . Évalué à 9.
sur le site, ils expliquent qu'ils bossent uniquement durant leur temps libre : s'ils sont comme la plupart d'entre-nous ils doivent pas en avoir des masses du temps libre !
Faut être indulgent et les encourager :-)
...et insister pour que ce code soit rendu disponible.
David
# La radio p2p
Posté par nostromo (site web personnel) . Évalué à 10.
Nous avons donc testé ce logiciel sous linux.
L'interface est une url, où un service web fournit les paramètres et la liste des radios présentes, écoutées ou et relayées. La playlist ouvrant sur votre lecteur mp3 par défaut, il faut donc qu'il soit en mesure de lire des flux mpeg.
La dernière version static semble plus stable que les précédentes, veillez à prendre celle-ci.
Malgré tout, obtenir l'écoute est une gageure, car le réseau est encore peu maillé.
Il faut bien saisir que plus il y a d'utilisateurs, plus la densité du réseau augmente, et plus la répartition des connexions est meilleure, vous pouvez par http://localhost:7144(...) gérer la bande passante entrante/sortante ainsi que le nombre de connexions concomitantes.
Comme Glandium<, j'ai quelques réticences quant à la politique de licence, qui est opaque, pour utiliser un euphémisme. Les développeurs sont disponibles (certains semblent francophones) et leur canal irc a du répondant (ils ont corrigé le soft après une de nos requètes, à la volée)
Reste, et pour conclure, que c'est une très chouette idée, qui ne demande qu'à être dupliquée.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.