PKGI est un logiciel sous licence LGPL, fonctionnant sous Debian et vous permettant de déployer dans un répertoire quelconque une arborescence applicative autonome. Vous pourrez ainsi utiliser et gérer en tout indépendance : Apache, MySQL, Tomcat, OpenLDAP, phpMyAdmin, tmpreaper, logrotate, cron, ... (à développer).
Bien sûr, à la place, on pourrait utiliser une machine virtuelle mais cela oblige chaque équipe à maîtriser l'administration d'un système complet. Ce qui demande des compétences qu'un développeur n'a ou ne veut pas avoir. On pourrait également, à la manière des FAIs, utiliser les capacités de mutualisation de certain logiciel (apache et ses virtuals hosts par exemple). Mais cela rend les équipes interdépendantes, cela oblige à mettre en place une architecture mutualisée (ce qui augmente le coût de gestion du système pour ses administrateurs), mais surtout cela ne permet pas de répondre aux besoins spécifiques de chaque projet.
Aller plus loin
- Site du projet PKGI (8 clics)
- Fiche Plume du projet PKGI (4 clics)
- La petite histoire (3 clics)
# ...
Posté par NiCoS . Évalué à 1.
Ca me fait penser un peu à la logique de container sous Solaris qui peuvent être soit isolés (et donc "identique" à une VM), soit "'mutualisés" et donc bénéficie des binaires de la machine hôte.
[^] # Re: ...
Posté par Mikaël Cordon . Évalué à 1.
Ainsi le partage des ressources est laissé tout naturellement aux admins du serveur hôte.
Pas de chroot, mais ça ne devrait pas être compliqué à mettre en place.
# production
Posté par nomorsad . Évalué à 7.
Personnellement, je passe mon temps à casser les paquets des distrib pour arriver à mettre binaire+conf+scripts sur le même FS ! (+ un FS pour les données + un FS pour les logs).
Le l'internet est d'avoir un user applicatif+un repertoire dédié à chaque instance de logiciel. Grâce à ça, on mutualise beaucoup plus facilement.
Ca permet à chaque équipe de gerer ses propres applications, (presque) sans marcher sur les autres (et sans avoir le compte root !!)
Pour les migrations de serveurs, un tar et hop tout bascule d'un coup (et je parle pas des cas ou il n'y a qu'une bascule de disk à faire sur le SAN...)
Dans les boites un peu grosses, où les besoins de mutualisation sont importants, on est constamment obliger de faire ce découpage.
Ca me fait penser qu'avec ces histoire de mutualisation de serveur par virtualisation ou Vserver, j'ai l'impression qu'on a perdu de vue qu'Unix était déjà multi-utilisateur et multi-processus...
Je vais étudier ta solution!
# Et les ports
Posté par Gibert Jonathan . Évalué à 4.
[^] # Re: Et les ports
Posté par Mikaël Cordon . Évalué à 2.
Étant moi-même un utilisateur (de la version 1), le système est plutôt simple et efficace.
[^] # Re: Et les ports
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 2.
[^] # Re: Et les ports
Posté par Stéphane Gully (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: Et les ports
Posté par Stéphane Gully (site web personnel) . Évalué à 5.
Pour garder des URLs du type http://www.exemple.fr et pas des trucs moches comme http://www.exemple.fr:50389 on peut alors utiliser un apache frontal en mode reverse proxy. C'est ce que l'on fait dans mon entreprise.
# J'utilise et j'approuve !
Posté par Mikaël Cordon . Évalué à 1.
Développer de nouveaux modules semble très simple, en tout cas j'en ai dérivé et ça se fait facilement : édition de fichiers de configuration connus, déplacements de fichier.
Personnellement, j'utilise pkgi-1 sur une Debian Etch avec un apache2, php, pear (qui n'a pas fonctionné, je n'ai pas creusé très loin), bientôt mysql...
Seul reproche que je ferais : pkgi-1 ne respecte pas une hiérarchie standard, et c'est d'ailleurs pour ça que je dérive les modules. D'autre part, la documentation n'est pas très précise/complète, mais ça s'améliore dans la version 2, et puis il suffit de fouiller dans les fichiers de pkgi pour vite comprendre ce qu'il s'y passe.
# Ça tombe à pic !
Posté par Adrien Mogenet (site web personnel) . Évalué à 2.
# Openpkg
Posté par oliv57 . Évalué à 1.
[^] # Re: Openpkg
Posté par touv . Évalué à 3.
[^] # Re: Openpkg
Posté par oliv57 . Évalué à 1.
# ???
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1.
Puis (je suis plus perl/PHP à la base), mais avec turbogears en python, tu as le même résultat sans pkgi
http://turbogears.org/2.0/docs/main/DownloadInstall.html#ins(...)
C'est quoi l'intérêt de pallier aux problèmes des mauvais outils en rajoutant un niveau de complexité ?
[^] # Re: ???
Posté par ondex2 . Évalué à 7.
Maintenant, à savoir si j'utiliserais PKGI : pas sûr. J'irai plutôt vers de la virtualisation style OpenVZ.
[^] # Re: ???
Posté par Kerro . Évalué à 2.
Mais (neuneu != dev)
On en connaît tous des programmes mal fait. Ils sont mal fait lorsque le dev est un neuneu. Ou que son supérieur en est un, ce qui au final revient au même.
On en connaît tous des programmes bien fait. Et par des personnes qui se prétendent uniquement dev.
Cela dit, le meilleur arrive probablement lorsque les besoins du dev et de l'admin se rencontre, qu'il y a bataille d'arguments, et que les bons arguments sont sélectionnés.
[^] # Re: ???
Posté par lasher . Évalué à 4.
Certes, mais sysadmin != dev. De la même façon qu'on ne demandera pas à un admin de faire plus que scripter pour l'admin justement (je me vois mal demander à un sysadmin de développer une application critique temps réel pour faire décoller une fusée), je me vois mal demander à un dév de faire de l'admin. Oh, il finira peut-être par faire marcher l'appli, mais ce sera certainement au mépris des règles d'admin et/ou de sécurité élémentaires, vu que c'est pas son boulot, et qu'il ne sait pas forcément quelles contraintes il doit respecter.
Dans ton post, on peut d'ailleurs substituer « dev » par « admin » et « programme » par « config ». Ce qui commencerait comme ça : « On en connaît tous des configs mal faites. Elles sont mal faites lorsque l'admin est un neuneu. [...] »
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