Royaume-Uni : un rapport gouvernemental très favorable au modèle Open-Source

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nov.
2004
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Un article que l'on retrouve dans la plupart des sites de nouvelles fait part de la sortie au Royaume-uni, d'un rapport gouvernemental particulièrement favorable aux logiciels Open-Source.

En effet, l'OGC (Office of Government Commerce), centrale d'achats gouvernementale qui dépend du ministère des Finances, a publié le 28 octobre un rapport plutôt élogieux sur les bénéfices que les organismes publics du Royaume-Uni tireraient d'une migration vers les logiciels Open-Source.

En substance le rapport salue les progrès des logiciels Open-Source et tout particulièrement pour l'ordinateur de bureau. Le rapport souligne que les gains éventuels ne doivent pas cacher les efforts à faire pour effectuer une migration.

Aller plus loin

  • # A condition que cela reste légal...

    Posté par  . Évalué à 10.

    l'organe dépendant du ministère des Finances britannique serait bien inspiré de remettre ce rapport aux responsables anglais qui doivent se prononcer prochainement sur les brevets logiciels afin de ne pas se contredire
    • [^] # Re: A condition que cela reste légal...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Mais dans l'absolu, rien n'empêche une solution <Open Source> de contenir des brevets.
      Tout est ensuite une question de royalties. Après, il faut voir si cela reste avantageux par rapport à une solution closed source au niveau économique.
      • [^] # Re: A condition que cela reste légal...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Oui, on peut imaginer des brevets sur du code Open Source. En contrepartie il faudra mettre un bataillon d'avocats et de juristes derrière chaque programmeur. Ce qui fera que toutes les entreprises ressembleront à SCO....
        On pourra alors jouer à la devinette :
        Question : Quelle est la différence entre un cabinet d'avocat et une entreprise de création de logiciels ?
        Réponse : L'entreprise informatique a un informaticien de plus.
  • # une bonne blague...

    Posté par  . Évalué à 10.

    Dans l'article du Monde informatique on peut lire a la fin:"Microsoft assure qu';il comprend que le rôle du gouvernement britannique est d'encourager « la concurrence sur n'importe quel marché » mais que les conclusions du rapport ne « concordent pas totalement » avec les commentaires qu'il reçoit de clients préférant ses outils au logiciel libre".
    Forcement on se doute bien que les clients de Microsoft preferent windows aux logiciels libres, sinon ce ne seraient pas ses clients!!
    • [^] # Re: une bonne blague...

      Posté par  . Évalué à 4.

      mouais ... moi je pense surtout que si les clients connaissaient seulement l'existence d'autres solutions, microsoft aurait moins de clients.
      Je ne pense pas que le monopole de microsoft fonctionne sur les clients "satisfaits" , ça se saurait ...
      • [^] # Re: une bonne blague...

        Posté par  . Évalué à 4.

        moi je pense surtout que si les clients connaissaient seulement l'existence d'autres solutions, microsoft aurait moins de clients.
        quand tu vois le résultat de l'étude faite par la ville de Paris, on ne peut pas dire que les personnes responsables ne connaissent pas d'autres alternatives à MS. Et pourtant, on n'a pas eu droit à la grande migration :-/
        • [^] # Re: une bonne blague...

          Posté par  . Évalué à 5.

          Le problème ne vient pas que des clients mais de l'offre autour de la plateforme.

          Il y a des tonnes d'applications "professionnelles" (par là j'entend développée pour un métier donné) développées pour Windows. Il y en a beaucoup moins.

          BeOS le faisait il y a 20 ans !

          • [^] # Re: une bonne blague...

            Posté par  . Évalué à 4.

            C'est vrai... Un système informatique est un outil pour travailler. Il est clair que même si Linux est libre, s'il ne répond pas aux besoins alors il devient inutile et vaut mieux rester ou se tourner vers d'autres solutions. Et cela s'applique pour tout logiciel: quel est l'intêret de passer à OOo s'il ne répond pas à tous les besoins alors que MSO le fait ? Certains vont dire, "il est libre" mais même libre, si une application ne répond pas aux besoins alors c'est une mauvaise application (on ne parle pas du plan technique). Et comme il est souvent dit: "mauvaise application, changer d'application" Et cela peut tout aussi bien se faire dans le sens proprio -> libre que dans le sens libre -> proprio
      • [^] # Re: une bonne blague...

        Posté par  . Évalué à -2.

        moi je pense surtout que si les clients connaissaient seulement l'existence d'autres solutions, microsoft aurait moins de clients.
        quand tu vois le résultat de l'étude faite par la ville de Paris, on ne peut pas dire que les personnes responsables ne connaissent pas d'autres alternatives à MS. Et pourtant, on n'a pas eu droit à la grande migration :-/
      • [^] # Re: une bonne blague...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je pense au contraire que les clients sont plutôt satisfaits. Ils peuvent parfois être un peu mécontents, comme beaucoup se plaignent de tout et n'importe quoi. Pourquoi sont-ils satisfaits selon moi? Parce qu'il ne connaissent pas bien le reste.

        Sur ce site et à propos d'un autre sujet (propice à une bataille en règle et que je ne citerai donc pas), certains avouaient ne pas tester les solutions concurrentes. Ils se disaient satisfaits de leur solution courante. Parfois, ils étaient même prompts à la défendre contre l'autre!

        En conclusion, la satisfaction est quelque chose de très relatif à ce qu'on connaît ou à ce qu'on veut bien connaître. Même des utilisateurs sous Linux, dont je ne conteste pas les capacités, refusent d'aller tester. Selon toute vraisemblance, les utilisateurs Microsoft n'iront pas plus voir ailleurs.
    • [^] # Re: une bonne blague...

      Posté par  . Évalué à 3.

      > Forcement on se doute bien que les clients de Microsoft preferent windows aux logiciels libres, sinon ce ne seraient pas ses clients!!

      Euh, preferer est un bien grand mot: la plupart des gens prennent le standard car cela leur simplifie la vie: pas (très peu) de probleme de compatibilité matérielle par exemple, certitude que la majorité des gens connaissent, etc.
      • [^] # Re: une bonne blague...

        Posté par  . Évalué à 2.

        utilise pas "standard" comme ça ici, tu vas te faire pulvériser :)
        • [^] # Re: une bonne blague...

          Posté par  . Évalué à 4.

          mmm, en quoi est-ce une mauvaise utilisation de "standard" ?
          Pour moi un standard est qqc qui s'impose de lui-même, de par son utilisation généralisée. Par contre, une norme, ben c'est fait par un organisme de normalisation :p
          • [^] # Re: une bonne blague...

            Posté par  . Évalué à 5.

            Moi je nuancerais, et donnerais deux formes de "standard" (j'invente rien, ce sont des sens reconnus habituellement).
            - On a le standard "de fait", qui s'impose de lui même (mauvais en général, les exemples sont connus et convaiquants).
            - On a le standard sur lequel on s'est mis d'accord (la norme, si tu veux mais en plus général), suite au besoin de résoudre un problème qui nécessite l'interopérablité entre plusieurs acteurs (existants ou à venir).
            • [^] # Re: une bonne blague...

              Posté par  . Évalué à 2.

              > - On a le standard "de fait", qui s'impose de lui même (mauvais en
              > général, les exemples sont connus et convaiquants).

              Un contre-exemple : TCP/IP.
            • [^] # Re: une bonne blague...

              Posté par  . Évalué à -1.

              Il y a aussi standard comme dans "manche à balais standard" qui s'oppose donc à propriétaire comme dans "zut alors ma super brosse à récurer ne marche pas avec les manches à balais standard" qui est finalement ce qui intéresse le plus de monde.

              BeOS le faisait il y a 20 ans !

        • [^] # Re: une bonne blague...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Oups, d'habitude je precise toujours quand je parle de standard s'il s'agit de standard 'de facto' ou 'de jure'.

          Je parlais evidemment de standard 'de facto' dans le cas de Windows, bien sûr..
  • # Comme d'habitude

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Rien n'est vraiment nouveau, sinon que ça se passe enAngleterre.
    - Microsoft craint toujours le logiciel libre, cet ennemi venu d'un autre monde que le sien.
    - Les "études comparatives" commanditées par Microsoft sont toujours aussi biaisées que d'habitude.
    - La prise de conscience des enjeux liés au logiciel libre s'étend régulièrement et le fait d'atteindre les vassaux des USA est très encourageante.
    - Le gain sur le TCO apporté par les logiciels libres est difficile à évaluer. Une étude australienne déjà un peu ancienne mais fort bien menée http://www.cyber.com.au/cyber/about/linux_vs_windows_pricing_compar(...) fait apparaitre un gain de l'ordre de 25% à 35%. Dans l'article http://www.zdnet.co.uk/insight/software/linuxunix/0,39020472,391717(...) , on parle de 30%, c'est aussi le cas dans http://www.osia.net.au/content/view/full/417(...) (¹) et dans un article qu'il cite. Bien que j'ai pu voir une fois le chiffre de 70%, je pense que ce gain doit être assez rare tout comme doit l'être aussi le cas où il serait négatif.

    J'ai aussi remarqué que :
    - Le coût administratif de la gesttion des licences ainsi que les surcoûts induits par les virus ne sont généralement pas pris en compte.
    - Le coût du ticket de sortie des logiciels fermés devrait être évalué régulièrement et intégré au TCO.

    Même en donnant ses licences, Microsoft aurait bien du mal à obtenir un TCO meilleur que les logiciels libre. Mais il ne faut pas oublier que le plus important n'est pas le TCO, c'est la liberté !

    (¹) L'article donne des liens valides fort intéressants :
    http://www.it-analysis.com/article.php?articleid=12182(...)
    http://www.infoworld.com/article/04/09/10/37enterwin_1.html(...)
    http://www.businessweek.com/magazine/content/03_09/b3822610_tc102.h(...)
    • [^] # Re: Comme d'habitude

      Posté par  . Évalué à 10.

      "- Le coût du ticket de sortie des logiciels fermés devrait être évalué régulièrement et intégré au TCO."

      Excellente idée !
      On pourrait tout simplement reprendre les chiffres de coût de migration annoncés pas les uns ou les autres (ceux des études commandées par Microsoft par exemple) et les transférer du TCO de la solution libre vers celui de la solution propriétaire.


      Le TCO est une vaste farce.
      Un modèle de TCO est un plan comptable qui se heurte au problème des coûts cachés :
      - coûts qu'on oublie d'imputer (par exemple le ticket de sortie)
      - coûts qu'on ne sait pas ou mal ventiler (par exemple quelle part du ticket de sortie imputer à l'autisme de solutions propriétaires et quelle part serait toujours nécessaire de dépenser pour adopter la solution libre).
      Un calcul de TCO n'est valable que pour une entreprise donnée à un moment donnée. On peut même se demander si un modèle de TCO universel est possible.

      Le TCO est trompeur parcequ'il ne prend en compte qu'une moitié du problème (les coûts) et ne considère pas l'essentiel de l'équation comptable : les gains, la valeur apportée par l'informatique à l'organisation.

      Là ou le bas blesse c'est que si on a déjà un mal fou à estimer les coûts, on en a encore plus à estimer les gains (certains pensent même que c'est impossible).

      Par gain j'entend par exemple une augmentation de la productivité qui permet indirectement d'augmenter la rentabilité/l'efficacité de l'organisation.
      Par exemple, migrer de Windows95 vers Win2K permet d'avoir des machines qui ne plantent plus toutes les deux minutes. Si on rapporte le temps passé par un employé à rebooter sa machine à son salaire horaire, on obtient assez rapidement un gain ou plutot une économie facilement mesurable (reste à se demander si ce temps n'aurait pas été perdu de toute façon).


      Aujourd'hui on se demande si Linux coûte moins cher que Windows ou vice-versa. C'est très bien. Mais je préfère me demander comment Linux, même en coutant éventuellement plus cher que Windows, peut apporter plus de valeur.

      Dans le doute à propos de la rentabilité économique et en estimant que coûts et gains des deux solutions sont relativement proches, on peut toujours faire son choix sur des critères stratégiques (indépendance, être en position forte pour négocier, être sur d'avoir du support, permettre aux utilisateurs de se former "gratuitement" à la maison en ayant le même système et les mêmes logiciels) ou politiques (liberté, facilité de s'associer à d'autres organisations pour mutualiser ses moyens sur un projet, etc.).

      On peut alors faire son choix sereinement et si on décide de sortir du modèle Microsoft, on peut aussi (et surtout) se poser des questions sur son parc informatique et tenter de réinventer le poste de travail.
      Pourquoi continuer systématiquement dans la voie des clients lourds parfois totalement inadaptés et chers à maintenir alors qu'une solution hybride taillée sur mesure est tout à fait envisageable ?

      BeOS le faisait il y a 20 ans !

      • [^] # Re: Comme d'habitude

        Posté par  . Évalué à 9.

        Tout à fait d'accord !
        La plupart de ces études comparent deux alternatives à court terme : rester sous Windows (sous entendu tout le monde l'utilise déjà) ou bien migrer sous Linux (ou autre LL). Ce n'est pas comparable !

        C'est le changement qui coûte : licences (ou pas), mise à jour du matériel, déploiement, formation, support aux utilisateurs ... Que ce changement se fasse d'une solution propriétaire vers une solution libre, ou de proprio vers un autre proprio (par exemple NT4 -> NT5 ou bien UNIX -> Windows).

        Comme indiqué au-dessus, le coût de migration est à ventiler en "ticket d'entrée" et en "ticket de sortie". (Et à mon avis le ticket de sortie est d'autant plus faible que la solution repose sur des standards ouverts.) Ce n'est sans doute pas évident à faire, mais c'est cette démarche qui permettrait de faire prendre conscience aux décideurs pressés à quel point ils sont "accro" aux logiciels proprio.

        Une étude de TCO doit se faire en "régime stationnaire", c'est à dire traiter de la migration séparément. Et bien sûr intégrer les coûts aléatoires, comme les attaques virales, les plantages et pertes de données, les obsolescences (formats fermés), la captivité par rapport à un fournisseur, la maintenance obligatoire ...

        Finalement, le TCO n'est pas si bidon que ca, à condition de ne rien oublier dans le 'T'.
      • [^] # Re: Comme d'habitude

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Il faut voir que l'on ne part pas de rien.
        Les cout à comparer, généralement ne sont pas "microsoft" vs "libre" mais plutot "evolution microsoft" vs "evolution vers du libre" et dans ce cas, pour une entreprise moyenne, la comparaison tourne souvent à l'aventage de microsoft :

        coté obscur :
        cout des licences = quelques pourcent du cout des machines
        pas d'autre soucis a court terme. "les utilisateurs ont déja du mal à passer à XP, on vas pas encore les chambouler..."
        bénéfice : c'est la solution préférée des utilisateurs et la plus "potentiellement compatible" avec tout

        coté libre :
        cout de renouvellement des matériels non compatibles
        cout des formation des services informatique de l'entreprise
        cout de formation des utilisateurs
        cout social dans l'entreprise en terme de résistance au changement
        cout de migration des logiciels existants (macro et autres)
        bénéfice : sécurité et indépendance (dificile à chiffrer). Retour sur investissement dans 5 ans ?
    • [^] # Re: Comme d'habitude

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ce que j'aime beaucoup chez toi c'est ton objectivite legendaire.

      Les etudes donnant MS vainqueur sont biaisees, par contre celle donnant Linux vainqueur sont bien entendu tout a fait valides et "fort bien menees".

      J'ose meme pas parler de ton commentaire :

      "Même en donnant ses licences, Microsoft aurait bien du mal à obtenir un TCO meilleur que les logiciels libre."

      C'est vraiment se foutre du monde que de dire une connerie pareille. Toutes les villes/societes qui ont evalue les 2 et ont choisi MS plutot que Linux prouvent que tu racontes une enorme connerie(comme souvent).
      • [^] # Re: Comme d'habitude

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        C'est surtout le poid de l'existant et le coût de formation qui a fait reculer certaines collectivités/sociétés. Si on partait d'une collectivité fonctionnant en OpenOffice, la question ne se poserait même pas de migrer vers MS Office. Un fois ce constat fait, on peut constater que beaucoup de personnes utilisant de la bureautique ont appris sur le tas et ne savent pas vraiment s'en servir (combien de secrétaires ignorent la tabulation et mettent des blancs à la place ?). Si le décideur est sérieux, il profite de l'évolution de la bureautique pour enfin former son personnel et là, le coût des licences intervient totalement et j'ose pense à l'avantage du libre.
      • [^] # Re: Comme d'habitude

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Ceux qui décident et choisissent Microsoft, le font soit pour deux raisons :
        - par crainte du changement. On fait comme tout le monde, on ne prend pas de risque. Comme ces décideurs ont abandonné la technique depuis 10 ans en moyenne, ils raisonnent comme si ils étaient encore en 1995, aidés en cela par des revues qui s'intéressent plus aux cours de la bourse et à la vie des entreprises qu'à la technique.
        - par l'influence des commerciaux qui savent les faire changer d'avis avec des arguments pas toujours très avouables.
        • [^] # Re: Comme d'habitude

          Posté par  . Évalué à 2.

          Exact, et voici un vieil adage des décideurs (années 80) : « jamais personne ne s'est fait virer pour avoir choisi IBM ».
          (= on choisit le leader ; même quand il commence à faire des bulles.)
        • [^] # Re: Comme d'habitude

          Posté par  . Évalué à -1.

          Oui oui on sait, MS c'est de la merde et les gens n'achetent jamais du MS pour ses qualites intrinseques, c'est pas croyable les conneries que tu peux sortir quand tu veux.

          C'est pitoyable de voir a quel point tu fermes les yeux sur ce qui ne te plait pas.
      • [^] # Re: Comme d'habitude

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ce que j'aime beaucoup chez toi c'est ton objectivite legendaire.

        Il est largement plus convaincant que toi quand tu affirmes la main sur le coeur que jamais Microsoft ne se servira de l'arme de la propriété intellectuelle contre les logiciels libres. A rapprocher des déclarations de Steve Ballmer : « la plate-forme Windows est supérieure aux logiciels libres et à Linux tant sur le plan économique que sur le plan de la sécurité, et il rappelle les dangers juridiques liés aux question de propriété intellectuelle. » et « Aujourd’hui, Microsoft offre une couverture illimitée dans le cas d’un achat de licences en volume – pour 5 ordinateurs ou pour plusieurs milliers – de tout produit Microsoft pour les coûts associés à toute violation possible de protection intellectuelle (brevet, droit d’auteurs, marque, secret industriel) » . Source : http://www.itchannel.info/article.php?oid=32280(...) (il faut s'inscrire pour y accéder). L'utilisation de la propriété intellectuelle comme arme par Microsoft a déjà commencé. Dans un premier temps par le biais de la "protection" du client. On a déjà vu ça ailleurs et dans d'autres temps ("Vous nous achetez notre marchandise et nous protégeons votre établissement").
        • [^] # Re: Comme d'habitude

          Posté par  . Évalué à 1.

          Si tu commencais par comprendre ce que tu lis, t'avancerais deja d'un bon pas.
          La protection que MS propose n'a rien d'un racket vu qu'il ne s'agit en aucun cas de proteger le client d'une attaque de la part de MS, mais d'autres compagnies.

          Les attaques de MS a travers les brevets j'attends toujours de voir, des annees que ces conneries sortent, jamais rien de tangible.
          • [^] # Re: Comme d'habitude

            Posté par  . Évalué à 2.

            C'est toi qui parles de comprendre ce que je lis...

            Je n'ai jamais parlé d'attaque directe par les brevets, mais du fait de tirer parti des menaces liées à la propriété intellectuelle. Tirer parti, utiliser, bénéficier, en profiter, tu veux d'autres synonymes ? Cela revient à se servir de la propriété intellectuelle comme arme, même si c'est d'autres qui la tiennent. Et Microsoft protège ses clients de ces méchants, par exemple en se servant de son portefeuille de brevets. Il s'agit donc de l'utilisation indirecte d'une arme, d'une manière commerciale et non juridique au moins dans un premier temps.

            Pendant que tu y es, tu pourrais essayer de comprendre ce que tu écris...
            • [^] # Re: Comme d'habitude

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ah, donc tu veux que parce que MS fait 1 chose avec la propriete intellectuelle, alors ca veut dire que dans le futur il fera 20 autres trucs n'ayant rien a voir ? C'est quoi la logique la dedans ?

              Tu veux donc dire que dans le futur, Novell et autres vont utiliser leurs brevets de maniere aggressive ? Parce que eux aussi proposent cette protection.
  • # les premières retombées positives de ce rapport !

    Posté par  . Évalué à 5.

    cf http://www.zdnet.fr/actualites/business/0,39020715,39181130,00.htm(...)

    Comme quoi c'est très utile de genre de rapport.

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