Ouvert à tous les horizons (artisans, agriculteurs, artistes, industriels, informaticiens, fonctionnaires…), ce séminaire vise la question de la vie privée, de la confidentialité des données et des échanges dans le monde numérique pour lequel nos métiers sont de plus en plus poreux.
Ce premier séminaire de réarmement intellectuel et technique aura lieu en fin de semaine, les jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2016, à Paris. Il reste des places ! (NdM.: 300 € par participant)
Venez co-construire des anti-corps et des pratiques résilientes, renforçant vos activités et créant de une économie protégée de la captation des richesses par le traitement de vos données.
Aujourd’hui les nouvelles applications numériques, dans le domaine des transports, de l’hôtellerie, de l’édition, rebattent brutalement et rapidement les cartes. Même si la remise en question des rentes de position et de corporations d’un autre âge est souvent justifiable, la disparition de métiers et de branches professionnelles soulève des questions de toute autre ampleur.
Déjà des librairies sans libraires, des commerces sans commerçants apparaissent. Bientôt ce seront des objets artisanaux sans artisans et peut-être, dans un avenir pas si lointain, une médecine sans médecins, une justice sans juges ni avocats, une école sans enseignants, des universités sans universitaires… qui verront le jour. Petit à petit, se dessine une société où toute forme de médiation humaine peut être estimée moins performante qu’un algorithme ayant la prétention de nous connaître mieux que nous-mêmes, du fait qu’il recueille en permanence des données, la plupart du temps à notre insu, par nos usages quotidiens du numérique.
Cette mutation économique en cours n’est pas seulement mue par la recherche du profit. Elle porte aussi à dessein l’idéologie d’une humanité augmentée dans une société diminuée.
Bénéficier de l’apport indéniable d’Internet comme moyen d’accès et de partage horizontal d’informations, en restant maître de son outil de travail, de ses choix et de son activité, suppose d’aborder différemment les technologies numériques. Il s’agit dès lors de porter un regard critique face aux intérêts propres liés à la défense et à l’évolution des métiers.
L'association Minga et la coopérative Libre informatique proposent une formation sous la forme d’un atelier-séminaire de 2 jours pour mieux comprendre les mobiles de l’offensive idéologique des acteurs de la GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et examiner les différents usages que l’on peut mettre en œuvre dès aujourd’hui pour façonner les outils technologiques numériques à nos projets.
Aller plus loin
- Séminaire "S'émanciper de la surveillance permanente des algorithmes" (294 clics)
- S'inscrire... (114 clics)
# Si ce n'est pas gratuit...
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 4.
Débourser 300€ pour entendre ce que nous, les lecteurs habituels de Linuxfr, savons depuis longtemps, ça peut paraitre cher.
Une autre façon de voir cela est que si c'est cher, c'est que ça doit être bien et important.
Ce qui est l'inverse de : si c'est gratuit, ce n'est pas cher, donc ça ne vaut rien.
Je pense que pour bon nombre de personnes, la gratuité est synonyme d'absence de valeur. C'est à mon avis un handicap du logiciel libre trop souvent présenté comme un logiciel gratuit. Alors faisons-le payer pour augmenter sa valeur. On pourrait pousser le raisonnement plus loin en éditant par exemple une Mageia Pro à au moins 500€ ou 1000€ mais piratable. Je suis convaincu qu'elle aurait du succès.
[^] # Re: Si ce n'est pas gratuit...
Posté par Baptiste SIMON (site web personnel) . Évalué à 3.
L'idée du séminaire n'est pas d'avoir des "stagiaires" qui écoutent des "profs", mais bien de construire ensemble…
Ensuite, je ne crois pas dans le principe d'avant-garde, que cela s'applique à LinuxFr ou à n'importe quoi d'autre, y compris aux organisateurs de ce séminaire. ;c)
[^] # Re: Si ce n'est pas gratuit...
Posté par Antoine . Évalué à 4.
Ben ouais, tiens. On se souvient bien que les PowerPack ont permis la rentabilité florissante de
MandrakeMandriva. Alors, payer 1000€ pour une Mageia dont plus personne n'a rien à faire (désolé pour les développeurs Mageia, mais bon…), ça va déchaîner les foules.[^] # Re: Si ce n'est pas gratuit...
Posté par xcomcmdr . Évalué à 4.
Qui plus est, face à Windows qui est à 130 €, ou 40 € en OEM, c'est du délire.
"Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)
[^] # Re: Si ce n'est pas gratuit...
Posté par Baptiste SIMON (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 16 septembre 2016 à 15:54.
Et d'ailleurs j'y pense… Pierre, vous pensez aux autres lecteurs que ceux habitués de LinuxFR ou aux personnes non habituées à LinuxFR que les habitués à LinuxFR pourraient savoir intéressés ? Parce que oui, le monde tourne aussi en dehors des habitués des logiciels libres, et de LinuxFR… et même que parfois, les habitués de LinuxFR sont en contact avec ce monde… parfois…
# Ah oui, quand même
Posté par audionuma (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
300 € par participant !
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par Baptiste SIMON (site web personnel) . Évalué à 5.
Le prix de la R&D nécessaire à la préparation du fond.
Le prix de l'organisation (salles, déplacements, temps de travail).
Le prix du temps de travail des professionnels qui catalyseront la construction collective qui aura lieu dans ces deux jours.
Et encore, même à 15 participants, les organisateurs en auront pour un bon billet de leur poche (pour le moment entre 2500€ et 5000€), qu'ils essaieront d'absorber en réitérant l'expérience.
Si un logiciel n'a pas de prix, le travail lui en a un…
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par barmic . Évalué à 5.
Avec ce premier séminaire ? Qui est là pour réarmer intellectuellement ?
Je ne doute pas que c'est le prix, mais pour moi ça veut plus dire que ce n'est pas la bonne façon de faire. Tu ne peux pas espérer avoir un publique large (comme c'est espéré dans le premier paragraphe de la dépêche) et demander un tel investissement initial.
Je n'en doute pas. Mais il y a pleins de façons de faire (par exemple avec du sponsoring) ou en commençant moins grand.
Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par EauFroide . Évalué à 6. Dernière modification le 16 septembre 2016 à 16:51.
Pourriez-vous détailler svp? J'ai,toujours cru ce genre d'évènement (hacking participatif) gratuit (genre SNCF, SNCB) voir récompensé (offre d'emploi, Tshirt, goodies).
Principalement car il s'adresse a des gens qui ont du temps ("demandeurs d'emplois" et étudiants) pour qui 300€ représente un sacré pactole (sans compter le prix du trajet, le train coûte chers en France).
Se que vous produirez (vidéos, code tuto?) sera-t-il publique, libre et disponible via Internet?
Comment vous pouvez arriver à un tel prix? Aucun HackerSpace ne pouvait vous fournir une salle? Vous avez acheté des machines juste pour l'event? Si j'ai bien compris c'est votre premier séminaire (donc de facto votre première expérience), comment justifier une telle dépense et un tel prix?
PS : je trouve que vous avez un sacré préjugé sur le big data et l'open data. Enfaite plusieurs de vos paragraphes me donnent l'impression de viser un publique de personne n'y connaissant rien en technologie/internet et ayant peur, en lisant ce genre de propos, de perdre leur emploi de cinquantenaire (pendant qu'une jeunesse traitée de sale feignasse par ces mêmes cinquantenaires se bat pour qu'on passe au salaire a vie et qu'on en finisse avec cet esclavage incompatible avec l'ère de la robotique et la fin du plein emploi tant attendue).
La je vois de la propagande, je pourrais facilement démonter chaque argument en utilisant des arguments pour l'évolution sociale grâce aux technologie.
Exemple: les forgerons médiévaux occidentaux ont plus peur de la concurrence des pays de l'Est (surtout Tchèque) que des forges automatique.
Pour le "demandeurs d'emploi" que je suis, cette phrase est incompréhensible: vous voulez défendre quoi, des métiers qui disparaissent face a la délocalisation? Mais que vient faire le big data la dedans?
Disparaître face a la technologie? Mais c'est l'évolution logique: arrêter d'utiliser des foreuses à manivelle pour privilégier des foreuses électrique a fait plein de "chômeurs" et pourtant c'est une évolution essentiels (diminution du prix de la maintenance/construction d'un logement)
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[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par n0wic . Évalué à -8.
Toutes les formations sont facturées.
En particulier pour les demandeurs d'emploi.
Néanmoins les demandeurs d'emplois sont généralement insérés dans des dispositifs ou filières qu'on juge opportune pour eux.
Il serait judicieux que tu en parles à ton partenaire pour l'emploi s'il peu subventionner ta formation, car tôt ou tard il devra t'en proposer une (au moins une fois par an, alors tant qu'à faire autant choisir quelque chose qui t'intéresse mais je ne sais pas si c'est possible).
Il y a des fonds pour les transports théoriquement si on en croit les textes.
Lorsque j'étais demandeur d'emploi on m'a financé une formation pour devenir auto-entrepreneur sur plusieurs mois (j'aimerai créer ma société un jour) c'était intéressant mais moins que des conférences comme les RMLL qui sont pourtant gratuites mais pas dans les papiers de ces organismes car moins typés (business) bien qu'extrêmement enrichissante.
Peut-être avez vous d'autre retour d'expériences ?
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par EauFroide . Évalué à 2. Dernière modification le 17 septembre 2016 à 14:30.
En Belgique pour les "chomeurs indemnisé" (ceux qui n'ont plus acces au chomage je sais pas) beaucoup de formations (qualifiantes) sont gratuites (surtout celles payées par l'UE) voir l'inscription coute 30€.
Par contre les centres de formation ne sont pas obligé de prendre des chomeurs qui leur rapportent/coûtent moins de thune que des salariés dont le patron paye la formation (je pense entre autre a technifutur).
Les formations non qualifiantes ou non reconnues ne sont pas remboursé.
Je sais pas si tu parles de la depeche ou en general. En general ici les frais de transport sont remboursé par l'état. Il suffit de mentionner le type de transport et la distance lors de l'inscription.
Cette chaine youtube devrait t'être fort utile : startupfood ;)
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[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par n0wic . Évalué à -8.
Je parlais par rapport aux rendez-vous professionnels, d'ailleurs les organismes professionnels organisent eux même des salons très généralistes où ils invitent les demandeurs d'emplois (qui n'on rien demandé à la base).
Cela permet de ne pas se renfermer sur son propre corps de métier. Et ca coute de l'argent aussi. En revanche cela dévalorise beaucoup les stratégies personnelles et ce n'est pas neutre et s'intègre dans un plan pour ton emploi.
J'ai vu des lycéens forcés à assister à un tel salon je ne sais pas s'ils ont poursuivis leurs études mais peut-être après ce salon vont ils venir voir big data.
C'est un peu du coaching pour du développement personnel, je ne sais pas si ces stratégie sont les mêmes dans tous les pays.
Je n'ai pas pu visionner la vidéo je ne peu pas sortir de linuxfr mais merci quand même.
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par Antoine . Évalué à 0. Dernière modification le 19 septembre 2016 à 10:04.
Je ne suis pas du tout convaincu par ce genre de raisonnement. Si les augmentations de productivité devaient produire du chômage, alors depuis les nombreux siècles qu'on augmente la productivité, il n'y aurait plus que 1% de la population active qui aurait un travail.
En réalité, les augmentations de productivité ouvrent des opportunités pour des productions nouvelles (de biens et services). Le discours soi-disant prophétique sur "la fin du plein-emploi" est historiquement une ânerie.
Eh bien, cela veut dire que cette "jeunesse" (en réalité une minorité de militants et d'excités) est aussi bête que les quinquagénaires qu'elle méprise avec tant de morgue… À un moment, il faudrait peut-être arrêter de péter plus haut que son cul, tu ne crois pas ? Être né "dans le numérique" ne rend pas immune à l'ignorance et aux erreurs de raisonnement.
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par kantien . Évalué à 1.
Il me semble que c'est également où voulais en venir EauFroide, et c'est peut-être pour cela qu'il a mis le mot « chômeurs » entre guillemets. Si les progrès techniques font disparaître des emplois, assurément ils en créent également de nouveau, c'est ce que Schumpeter appelait la « destruction créatrice ». Cela étant, le sophisme économique qui consiste à ne voir que la destruction sans voir la création qui l'accompagne est assez répandu. L'économiste français Frédéric Bastiat en avait recensé quelques un dans son essai Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, celui sur les machines occupant le chapitre 8, dont est extrait ce magnifique paragraphe :
Le chapitre 7, qui repose au fond sur le même principe de réfutation, porte lui sur la « maudite concurrence étrangère » et s'attaque au slogan à la mode de nos jours : « nos emplettes sont nos emplois » ou le patriotisme économique.
Il a également consigné, en deux tomes, toute une série de sophismes économiques et leurs réfutations dans son livre : Sophismes économiques.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par EauFroide . Évalué à 1.
Qui a parlé d'augmentation de la productivité ? Pour ravager plus la planète?
Moi je parle d'automatisation.
Mais, les humains étant des gros égoïstes, je parie plus tôt qu'on vivra comme dans Robocop : une toute petite élite profitant des biens faits de la technologie et 99% d'esclaves faisant des métiers qui pourrait être accompli par un arduino et quelques moteurs électriques…
Non, la création monétaire se fait via dette se qui est une abbération visant juste à pousser à la dépendance aux banques. Remplacer ça par une création via salaire a vie éviterait d'avoir plein de jeunes se sentant complètement rejeté et rejoignant divers mouvements extrémistes.
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[^] # Re: Ah oui, quand même
Posté par Antoine . Évalué à 4.
Toi bien sûr, à moins que tu ne comprennes pas en quoi les exemples que tu donnes sont précisément des augmentations de productivité, qui permettent d'augmenter le confort matériel et la puissance d'agir des sociétés développées.
Moi, je parie que les Cassandre sont ton genre sont de gros frustrés qui s'inventent des histoires apocalyptiques parce qu'ils ne supportent pas que ceux qu'ils voudraient représenter (les classes populaires) ne se sentent pas trop mal dans le monde actuel que tu détestes.
Il va falloir se faire une raison : la plupart des habitants de pays développés sont plutôt contents de bénéficier du progrès technique et social lié à l'augmentation massive de la productivité depuis deux siècles. Même un simple smicard vit incomparablement mieux qu'un ouvrier ou un paysan du XIXè siècle, et la plupart des gens sont conscients de ce qu'ils ont à perdre en remettant en cause le "système" honni par les prophètes fin-du-mondistes.
C'est pour ça que quand la classe ouvrière s'organise, elle le fait à l'intérieur du système capitaliste afin d'y améliorer ses conditions matérielles (manifs, grèves, etc.), au grand dam des militants romantiques de l'insurrection ou de la sécession (quelle que soit la tendance : NPA, FA, ZADs, Tarnac, etc.), toujours déçus que "le peuple" ne les suive pas pour renverser le système.
# préavis…
Posté par bobo38 . Évalué à 8.
La publication a été faite hier à 21h40 pour un évènement de 2 jours qui attaque aujourd'hui ?! Pour ce genre de choses il faut communiquer en amont pour que les participants s'organisent (congés, transport… etc)
En tout cas ça a l'air pas mal. Si vous aviez un compte-rendu de l'évènement ça pourrait faire une belle dépêche.
[^] # Re: préavis…
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 8.
Précisons que l'auteur a soumis sa dépêche le 12 septembre 2016 à 14h et qu'elle est restée ensuite deux jours en modération, où a été ajoutée et discutée la NdM sur le prix, évoquée l'absence dans l'Agenda du libre (c'est dommage il y aurait eu une annonce plus tôt via le résumé hebdo), etc.
# Déjà des librairies sans libraires, des commerces sans commerçants apparaissent.
Posté par dinomasque . Évalué à 10.
Oui, ça s'appelle un hypermarché et c'était il y a 40 ans … ;-)
BeOS le faisait il y a 20 ans !
[^] # Re: Déjà des librairies sans libraires, des commerces sans commerçants apparaissent.
Posté par kantien . Évalué à 4.
Ils étaient encore plus précurseurs que BeOS ! :-P
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
# FUD ?
Posté par barmic . Évalué à 10.
Note : de base même sans lire le reste l'illustration me gêne beaucoup (et ce n'est pas que pour se séminaire). Amalgamer le « big data » à la surveillance est assez risible. Le big data/machine learning/système d'information décisionnel c'est vieux, très vieux et ça a énormément d'applications qui ne portent en aucun cas atteinte à la vie privé des gens.
La disparition de métier n'est pas plus lié au big data qu'au numérique, qu'à l'utilisation de l'électricité, la création de la machine à vapeur, le développement du train ou autre. Au fur et à mesure que nous évoluons technologiquement nos métiers changent. Nous avons quasiment plus de chasseurs, est-ce qu'il faut vilipender les éleveurs ? Les remettre en question et les pointer du doigt ?
Rien que ça… Globalement affirmer que ce qui est faisable par une machine devrait l'être histoire que l'humain se concentre sur le social, ça me paraît pas mal, non ? C'est un peu ce qu'on a toujours fait. La question n'est jamais d'informatiser pour informatiser, mais que l'informatique trouve sa place (si elle en a une) pour simplifier, accélérer, améliorer le travail. Par améliorer je en dis pas que la machine fait mieux que l'Homme, mais qu'elle permet à se dernier de mieux travailler (en lui présentant des informations plus pertinente ou en réduisant sa charge de travail).
Je ne m'y intéresse pas beaucoup, mais je peux te citer des cas d'informatisation/big data qui n'ont pas fonctionné. Ce n'est pas une marche inéluctable, c'est des expérimentations pour trouver la bonne place.
Tout à fait et partir avec comme postula :
Me semble être des généralisations largement excessives qui ne permettent pas d'aborder ces questions sereinement.
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[^] # Re: FUD ?
Posté par n0wic . Évalué à -10. Dernière modification le 19 septembre 2016 à 17:58.
Normalement il n'y a pas de données personnelles car les utilisateurs sont formés à la netiquette.
Et il y a des CLUFF qui devraient être écrie pour en avertir l'utilisateur non pas pour protéger "juridiquement" la société qui boss breakless sur des données senssibles et fait des affaire en or a droite a gauche.
Mais le monde est mal fait et ca ne marche pas comme ca. En plus il y a des lobby commerciaux pour encourrager le big data par des commerciaux qui ne comprennent pas le big data mais qui le vendent et osef des question éthiques qu'apportent les paradigmes de consommation de masse.
Big data est un acteur et même un moteur accélérateur du progrès mais il y a des impactes collatéraux que l'on ne mesure pas plainement comme caractère abrutissant et la stigmatision des modèles de données et cela quelque soit les formats de données retenus : on a toujours un outil centralisé les machines sont de plus en plus schizophrènes mais l'enjeu est réel et la nécessité d'un débat urgent.
Aujourd'hui peu d'acteurs du numérique osent ouvrir les ostilités.
[^] # Re: FUD ?
Posté par barmic . Évalué à 8.
Non. Le big data est un ensemble de techniques permettant de manipuler une quantité arbitraire de données.
Tu cherche à l'associé avec l'un des usages qui en est fait, mais c'est une généralisation très malheureuse.
Le big data n'a rien avoir avec la collecte de données personnelles. Quand un super marché prends tous ses tickets de caisse les fou dans une base et fait du machine learning, ça n'est en rien de la collecte de données personnelles. Pourtant si c'est Carrefour ou Wallmart qui le fait ils vont avoir des problématique adressés par le big data. Si tu es une banque et que tu dois pour lutter contre le blanchiement d'argent pouvoir fournir une traçabilité complète de toutes les comptes, tu va devoir faire du big data. Si tu as un tas de capteurs qui t'envoient des données de manière régulière ou continue, tu fera du big data.
Le big data ne sont que des techniques pour scaler sur ton volume de données, rien de plus.
C'est un outil à la collecte des données au même titre qu'internet.
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# Dépêche par action et par omission
Posté par Enzo Bricolo 🛠⚙🛠 . Évalué à 10.
Le vocabulaire et la méthode utilisée me rappelle les plus belles heures de la scientologie.
[^] # Re: Dépêche par action et par omission
Posté par zurvan . Évalué à 10.
ainsi que les tarifs ! ;)
« Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher
[^] # Re: Dépêche par action et par omission
Posté par arnaudus . Évalué à 9.
Oh le médisant! «Des professionnels qui catalyseront la construction collective», ça n'a pas de prix!
En plus, si ça se trouve, pour 300€ tu auras le droit de catalyser la construction collective aussi en organisant des réunions où les participants payeront 300€.
# BS marketing
Posté par Thomas (site web personnel) . Évalué à 4.
On croirait lire le discours des agences de "transformation digitale" pronant la "révolution numérique". Ce discours n'est pas fondamentalement faux, mais il n'en reste pas moins extrêmement exagéré et, quelque part, mensonger.
Caser des algos de machine learning et du "predictif" quand c'est pertinent, oui. Mais en faire une solution miracle, non. Ce genre de discours est nuisible.
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