Le logiciel libre fait ses premiers pas vers le patrimoine immatériel de l’UNESCO. Le 3 avril dernier, au siège parisien de l’Unesco, en présence de François Hollande, un accord historique a été signé entre l’Inria et l’Unesco pour préserver le patrimoine logiciel de l’humanité.
Software Heritage est le projet numérique le plus ambitieux de cette décennie. Sa plate‐forme de collecte, d’archivage et de partage de tout le code source disponible dans le monde va permettre de préserver un patrimoine numérique dont aucun outil ne garantissait jusque‐là la pérennité. C’est une reconnaissance du travail et des recherches réalisées par tous les professionnels et passionnés du Numérique.
La suite de l’article vous explique comment l’ADULLACT contribue à Software Heritage.
L’ADULLACT est fière de faire de son Comptoire du Libre le 1er contributeur technique du projet Software Heritage. Développé depuis quelques mois par l’ADULLACT, le Comptoir du Libre met à disposition une large sélection de logiciels libres au service des administrations et collectivités territoriales. Cet espace ouvert et collaboratif permet aux décideurs du service public de trouver et d’évaluer les logiciels libres répondant à leurs besoins, de partager leurs expériences et de rencontrer les entreprises délivrant du service sur ces outils.
Ces deux projets, Software Heritage et Comptoir du Libre, soulèvent des défis techniques de taille, dont la collecte de sources utilisant des technologies très variées, stockées sur quantité de serveurs. Pour y répondre, l’ADULLACT a développé un connecteur innovant donnant accès à l’ensemble des dépôts de logiciels basés sur l’outil FusionForge. En le mettant au service du projet de l’Inria, l’ADULLACT ouvre à Software Heritage la porte de centaines de milliers de projets libres hébergés sur des forges — parmi lesquelles la forge Adullact.net, mais aussi d’autres forges prestigieuses, telles que celles du projet Blender ou du Ministère de l’enseignement supérieur.
Nul doute que, véritable place de marché du logiciel libre, le Comptoir du Libre bénéficiera à son tour des avancées techniques du projet Software Heritage, lui permettant ainsi d’étendre son moteur de recherche.
Aller plus loin
- Software Heritage (204 clics)
- Comptoir du Libre (129 clics)
- Communiqué de presse (89 clics)
- Software Heritage (INRIA) (127 clics)
- LinuxFr.org : Signature d’une convention INRIA‐UNESCO autour de Software Heritage (81 clics)
# Connecteur?
Posté par ʭ ☯ . Évalué à 3.
J'ai pas compris avec ça si l'idée est de copier les données des suivis de version (CVS, SVN, GIT), seulement les "releases" (zip, tar…) ou seulement les binaires?
⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr
[^] # Re: Connecteur?
Posté par Laurent J (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.
Suffit d'aller lire ;-)
# Comptoir du Libre
Posté par pnrma (site web personnel) . Évalué à 3.
Le Comptoir du Libre est une excellente initiative, pour compléter voici l'article de l'ADULLACT à ce sujet :
L'ADULLACT présente le Comptoir du Libre
[^] # Re: Comptoir du Libre
Posté par Pascal Kuczynski (site web personnel) . Évalué à 2.
merci de votre soutien :-)
Il ne vous reste plus qu'à adhérer à l'ADULLACT !
# Vers une forge publique ?
Posté par refreketu . Évalué à 2.
Il ne manquerait que le droit de commiter directement dessus pour avoir la forge mondiale ultime, un github mais public et libre et à la pérennité garantie par l'UNESCO…
Y a-t-il des raisons que je ne vois pas encore qui pourraient empêcher que ça finisse comme ça ?
[^] # Re: Vers une forge publique ?
Posté par Kerro . Évalué à 5.
C'est effectivement séduisant.
Problème 1 : si tu crées un truc universel, ça ne fait au final qu'un truc universel de plus
Problème 2 : maintenir une infrastructure « vivante » est plus difficile. Une faille de sécurité peut poser problème plus facilement. Et puis il faut encaisser une charge probablement énormément supérieure. Car combien de visites des sources via l'UNESCO, par rapport à l'utilisation github ?
Cela dit, l'infrastructure de type « musée » est-elle vraiment différente ?
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.