Le 3 avril 2017, l’INRIA et l’UNESCO ont acté une convention autour du projet Software Heritage pour assurer la préservation du patrimoine logiciel. La signature a eu lieu en présence d’Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, de François Hollande, président de la République française et d’Antoine Petit, président directeur général de l’INRIA.
Software Heritage a pour but de collecter, d’archiver et de rendre disponible les codes sources accessibles publiquement (pas forcément des codes sous licence libre donc, mais notamment tous ceux sous licence libre). La plate‐forme Software Heritage a été lancée en juin 2016 (voir ce journal), après un an et demi de développement. Elle contenait alors 22 millions de logiciels. Les objectifs de préservation et de partage de ce patrimoine logiciel mentionnent les aspects culturel, industriel, éducatif, scientifique et de recherche.
Lors d’une conférence au FOSDEM 2017, en février, il était question de plus de 45 millions de logiciels.
Elle contient désormais 55 millions de projets logiciels, avec plus de trois milliards de fichiers source uniques (notamment les projets Debian et GNU, ainsi que GitHub), ce qui en fait la plus grande archive de code de la planète.
Si les projets hébergés ne sont pas tous libres, l’ensemble du code de l’infrastructure est lui développé sous licence libre, via la forge du projet (une instance de phabricator).