Mercredi dernier est sorti sur vos écran "Minority Report", le dernier film de Spielberg avec Tom Cruise dans le rôle principal.
Le film est basé sur une nouvelle de Philip K. Dick (en francais : Rapport Minoritaire).
L'histoire en quelques mots: Dans un futur assez proche, le crime a été presque totalement supprimé de Washington-DC par la mise en oeuvre d'une technologie appelée PRECRIME, qui permet de détecter à l'avance les meurtres et autres crimes graves, grace aux visions de trois 'mediums'.
Tout va pour le mieux pour l'inspecteur principal de PRECRIME, jusqu'au moment où c'est lui qui est désigné comme futur assassin.
S'en suit alors une course poursuite haletante qui tient le spectateur en haleine tout le long des 2 heures 25 minutes que durent le film.
Mais réduire le film a un banal film d'action ne serait pas lui faire justice. C'est tout d'abord un beau film, extrement bien réalisé par un Spielberg inspiré. Le scénario est lui aussi intelligent puisqu'au fil de l'intrigue, le scénariste aborde des sujets aussi divers et variés que la sécurité, l'éthique médicale, le rôle des scientifiques, le pouvoir, la politique, la famille (dieu merci, ce n'est pas miêvre) ... et j'en passe.
De plus, les acteurs sont tous excellents, même (et surtout) les seconds rôles.
L'intrigue est également pleine de rebondissements, ce qui ne gâche rien au plaisir d'aller voir ce film, que je vous conseille, si vous n'êtes pas déjà allé le voir.
Seul bémol, malheureusement trop courant dans les films à gros budget actuels : la présence de différentes marques qui trouvent dans le film le moyen de se faire de la publicité. Bien que le film se veuille egalement par certains cotés une critique de la société de consommation, cela reste gênant, à mon humble avis.
Bowling for Columbine - Michael Moore
Ca fait un moment que je vous en parle de ce film dans les différents messages. Pourquoi ? Simplement parce qu'il est marquant, excellent et inquiétant.
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Trop bonne la S1M0NE !
Ce vendredi soir, je suis allé voir le dernier film de Andrew Niccol avec Al Pacino : S1M0NE.
Dans l'histoire, Al Pacino campe le rôle d'un réalisateur qui, pour se soustraire aux exigences capricieuses de certains acteurs, va s'adjuger les services d'une actrice complètement virtuelle. Sa prestation sera tellement convaincante qu'un engouement idolâtre va naître autour de cette nouvelle star...
Ceux qui se souviennent du film « The Truman Show » et se souviennent qu'ils ont été émus par l'histoire, alors vont sans doute apprécier cet opus. Notons au passage que c'était déjà Andrew Niccol qui avait « commis » le Truman Show.
Si l'on devait faire une petite comparaison entre les deux films, dans le premier, toute la population, le monde était réuni pour berner un seul individu, acteur naturel, malgré lui... Dans S1m-0ne (Simulation One), c'est un seul individu qui mène en bateau le monde entier et la folie de celui-ci à se chercher des idoles à aduler.
Le film est vraiment, vraiment bien et je le conseille vivement. Al Pacino est fabuleux et même l'actrice qui a joué le rôle de Simone (une illustre inconnue) y est lumineuse.
A la fin de ce film, on resortira peut-être avec cet étrange sentiment paranoïaque qui nous fera remettre en question ce qui nous entoure (et si tout n'était que bluff, les Américains, ont-ils vraiment été sur la Lune, Monica Lewinski a-t-elle réellement existé... etc, je m'égare :) )
Allez, je m'arrête là et vous allez voir le film...
Dans l'histoire, Al Pacino campe le rôle d'un réalisateur qui, pour se soustraire aux exigences capricieuses de certains acteurs, va s'adjuger les services d'une actrice complètement virtuelle. Sa prestation sera tellement convaincante qu'un engouement idolâtre va naître autour de cette nouvelle star...
Ceux qui se souviennent du film « The Truman Show » et se souviennent qu'ils ont été émus par l'histoire, alors vont sans doute apprécier cet opus. Notons au passage que c'était déjà Andrew Niccol qui avait « commis » le Truman Show.
Si l'on devait faire une petite comparaison entre les deux films, dans le premier, toute la population, le monde était réuni pour berner un seul individu, acteur naturel, malgré lui... Dans S1m-0ne (Simulation One), c'est un seul individu qui mène en bateau le monde entier et la folie de celui-ci à se chercher des idoles à aduler.
Le film est vraiment, vraiment bien et je le conseille vivement. Al Pacino est fabuleux et même l'actrice qui a joué le rôle de Simone (une illustre inconnue) y est lumineuse.
A la fin de ce film, on resortira peut-être avec cet étrange sentiment paranoïaque qui nous fera remettre en question ce qui nous entoure (et si tout n'était que bluff, les Américains, ont-ils vraiment été sur la Lune, Monica Lewinski a-t-elle réellement existé... etc, je m'égare :) )
Allez, je m'arrête là et vous allez voir le film...
Etre et avoir
Hier soir, c'etait virée Cinéma. Un peu gavée des méga productions, je décide avec ma copine d'aller voir « Etre et Avoir ». Ce film est un petit moment de bonheur comme peu de films savent l'offrir.
Pendant un an une caméra a été installée dans une petite classe d'un village d'Auvergne incluant des élèves allant de la maternelle au CM2.
L'instit est superbe, les élèves attendrisssant aussi bien qu'hilarant. L'image est superbe avec des vues sur quatre saisons dans une campagne magnifique.
Le petit detail qui fait plaisir, ce film arrive 4ème au box office sur la semaine du 4 sept au 10 sept ce qui tendrait à prouver que nous (les Français) ne sommes pas encore complètement abrutis au point de rater un tel petit bijou au profit d'une méga production aseptisée.
Bref un film a aller voire pour :
- le plaisir,
- soutenir une petite production qui mérite vraiment
- passer une excellent soirée
- saluer le fait qu'il a été nominé à Cannes
Allez-y vite avant qu'il ne joue plus
Pendant un an une caméra a été installée dans une petite classe d'un village d'Auvergne incluant des élèves allant de la maternelle au CM2.
L'instit est superbe, les élèves attendrisssant aussi bien qu'hilarant. L'image est superbe avec des vues sur quatre saisons dans une campagne magnifique.
Le petit detail qui fait plaisir, ce film arrive 4ème au box office sur la semaine du 4 sept au 10 sept ce qui tendrait à prouver que nous (les Français) ne sommes pas encore complètement abrutis au point de rater un tel petit bijou au profit d'une méga production aseptisée.
Bref un film a aller voire pour :
- le plaisir,
- soutenir une petite production qui mérite vraiment
- passer une excellent soirée
- saluer le fait qu'il a été nominé à Cannes
Allez-y vite avant qu'il ne joue plus
L'homme du train - Patrice Leconte
On a connu Leconte moins en forme... Après les navets consécutifs de ces deux dernières années : Rue des plaisirs (déplaisir ?), Félix et Lola.. il revient avec une petite comédie dramatique, qui sans être le chef d'oeuvre du siècle, rassure un peu sur son talent.
L'homme du train, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose : Milan (Johnny hallyday) est un baroudeur, Manesquier (Jean Rochefort), un obscur prof de province à la retraite. Une rencontre dans une ville presque morte va changer leur vie. Et c'est de ça justement dont ils ont envie : échanger leur vie. Si l'histoire n'a qu'un intérêt minime, Leconte s'éclate dans ses prises de vues.
Il sait mieux que personne saisir un regard, une expression. Le duo formé par Johnny et Rochefort pourrait laisser perplexe, cependant, Leconte parvient à les diriger avec habilité dans ce face à face initiatique.
Beauté des images, maitrise des cadrages, finalement, on va voir ce film plutôt pour la forme que pour le scénario...
Sortie le 2 octobre
L'homme du train, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose : Milan (Johnny hallyday) est un baroudeur, Manesquier (Jean Rochefort), un obscur prof de province à la retraite. Une rencontre dans une ville presque morte va changer leur vie. Et c'est de ça justement dont ils ont envie : échanger leur vie. Si l'histoire n'a qu'un intérêt minime, Leconte s'éclate dans ses prises de vues.
Il sait mieux que personne saisir un regard, une expression. Le duo formé par Johnny et Rochefort pourrait laisser perplexe, cependant, Leconte parvient à les diriger avec habilité dans ce face à face initiatique.
Beauté des images, maitrise des cadrages, finalement, on va voir ce film plutôt pour la forme que pour le scénario...
Sortie le 2 octobre
Blanche
Blanche est le dernier film de Bernie Bonvoisin, qui sort ce mercredi sur vos écrans.
L'histoire en quelques mots: La famille de Blanche, dont le père est riche armateur et cousin de la reine de France, se fait massacrer sous ses yeux, par le cardinal Mazarin et ses sbires ...
Adoptée par Doryphore, un 'nettoyeur' de Mazarin, elle décide de prendre sa revanche ...
L'intérêt de Mazarin pour une certaine 'Poudre du Diable' et des bénéfices de la revente de cette substance va lui fournir le moyen de faire triompher la justice.
Ce film est magnifiquement servi par une distribution hors norme -c'est son principal atout- : Mazarin est interprété par Jean Rochefort, le roi Louis XIV par José Garcia, la Reine mère par Carole Bouquet, Antoine de Caunes interprète un lieutenantde Mazarin. Le rôle titre est tenu par Lou Doillon et le premier role masculin (celui d'un agent secret), par Roschdy Zem.
Le film fait jouer plusieurs ressort comiques, notemment le décalage entre un parlé 'vieux' tout en salamalecs qui passe sans transition à l'argot. Le film, si le sujet en fait un film de cape et d'épées, oscille entre le western et un OVNI cinématographique mal défini.
On trouve egalement une satire féroce du pouvoir et de ses excès ...
Le reproche que j'ai à faire à ce film, c'est le choix de l'actrice principale qui est en complet décalage avec le reste des acteurs, elle se prend beaucoup trop au sérieux ... Le deuxième reproche est la réalisation qui est légèrement fatiguante, le rythme est souvent trop rapide et il faut se concentrer pour saisir tout ce qui est dit ...
Bref, il faut aimer le style, mais somme toute, il s'agit d'un bon petit film, à mon humble avis.
L'histoire en quelques mots: La famille de Blanche, dont le père est riche armateur et cousin de la reine de France, se fait massacrer sous ses yeux, par le cardinal Mazarin et ses sbires ...
Adoptée par Doryphore, un 'nettoyeur' de Mazarin, elle décide de prendre sa revanche ...
L'intérêt de Mazarin pour une certaine 'Poudre du Diable' et des bénéfices de la revente de cette substance va lui fournir le moyen de faire triompher la justice.
Ce film est magnifiquement servi par une distribution hors norme -c'est son principal atout- : Mazarin est interprété par Jean Rochefort, le roi Louis XIV par José Garcia, la Reine mère par Carole Bouquet, Antoine de Caunes interprète un lieutenantde Mazarin. Le rôle titre est tenu par Lou Doillon et le premier role masculin (celui d'un agent secret), par Roschdy Zem.
Le film fait jouer plusieurs ressort comiques, notemment le décalage entre un parlé 'vieux' tout en salamalecs qui passe sans transition à l'argot. Le film, si le sujet en fait un film de cape et d'épées, oscille entre le western et un OVNI cinématographique mal défini.
On trouve egalement une satire féroce du pouvoir et de ses excès ...
Le reproche que j'ai à faire à ce film, c'est le choix de l'actrice principale qui est en complet décalage avec le reste des acteurs, elle se prend beaucoup trop au sérieux ... Le deuxième reproche est la réalisation qui est légèrement fatiguante, le rythme est souvent trop rapide et il faut se concentrer pour saisir tout ce qui est dit ...
Bref, il faut aimer le style, mais somme toute, il s'agit d'un bon petit film, à mon humble avis.
September 11
Sur une idée originale d'Alain Brigand, 11 réalisateurs de 11 pays différents se retrouvent dans un film collectif : september 11.
La contrainte : présenter dans un court métrage de 11 minutes 9 secondes et 1 image sa propre perception du drame.
Finalement, le résultat est assez suprenant. Aucune complaisance vis à vis des Etats-Unis auxquels les réalisateurs rappellent les dérives : De Ken Loach qui fait un paralèlle avec le coup d'état organisé par les USA qui installa Pinochet au pouvoir au Chili, à Shohei Imamura qui rappelle les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki à travers le destin de "L'homme serpent" en passant par Mira Nair qui alerte quant à la propagande médiatique.
Tous différents, tous intéressants, ces 11 courts métrages offrent un point de vue plus objectif sur les enjeux et les causes d'un tel drame.
La contrainte : présenter dans un court métrage de 11 minutes 9 secondes et 1 image sa propre perception du drame.
Finalement, le résultat est assez suprenant. Aucune complaisance vis à vis des Etats-Unis auxquels les réalisateurs rappellent les dérives : De Ken Loach qui fait un paralèlle avec le coup d'état organisé par les USA qui installa Pinochet au pouvoir au Chili, à Shohei Imamura qui rappelle les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki à travers le destin de "L'homme serpent" en passant par Mira Nair qui alerte quant à la propagande médiatique.
Tous différents, tous intéressants, ces 11 courts métrages offrent un point de vue plus objectif sur les enjeux et les causes d'un tel drame.
Les sentiers de la perdition
Trois ans après American beauty, Sam Mendès revient avec un film qui, si il semble très différent, se rapproche finalement de son premier long métrage.
Chicago, pendant la grande Dépression. Michael Sullivan (Tom Hanks) est un homme silencieux, un père aimant et un tueur de la mafia redoutable. Il est également le fils spirituel de John Rooney (Paul Newman), le patron de l'Organisation. Un statut que jalouse férocement Rooney Junior au point de commettre l'irréparable : s'attaquer à la famille Sullivan.
Déjà avec American beauty, le réalisateur s'intéressait aux rapports familiaux et en décortiquait les dysfonctionnements. Là, encore, il met en parallèle les liens du sang, finalement plus fort que les liens sentimentaux. John Rooney défendra son odieux fils contre tous, malgré l'affection qu'il porte à Sullivan.
Un film certes académique mais qui réserve de magnifiques plans parfaitement cadrés et maitrisés. On retrouve cette ambiance noire des films de gangsters comme les Incorruptibles. On se laisse prendre par cette vengeance implaccable et on admire les trois rôles titrez : Tom Hanks, qui joue finalement bien les (faux ?) méchants, Paul Newman impeccable, et Jude Law masquant sa beauté derrière un faciès inquiétant...
Chicago, pendant la grande Dépression. Michael Sullivan (Tom Hanks) est un homme silencieux, un père aimant et un tueur de la mafia redoutable. Il est également le fils spirituel de John Rooney (Paul Newman), le patron de l'Organisation. Un statut que jalouse férocement Rooney Junior au point de commettre l'irréparable : s'attaquer à la famille Sullivan.
Déjà avec American beauty, le réalisateur s'intéressait aux rapports familiaux et en décortiquait les dysfonctionnements. Là, encore, il met en parallèle les liens du sang, finalement plus fort que les liens sentimentaux. John Rooney défendra son odieux fils contre tous, malgré l'affection qu'il porte à Sullivan.
Un film certes académique mais qui réserve de magnifiques plans parfaitement cadrés et maitrisés. On retrouve cette ambiance noire des films de gangsters comme les Incorruptibles. On se laisse prendre par cette vengeance implaccable et on admire les trois rôles titrez : Tom Hanks, qui joue finalement bien les (faux ?) méchants, Paul Newman impeccable, et Jude Law masquant sa beauté derrière un faciès inquiétant...
Parlez moi d'amour - Sophie Marceau
Sortie le 9 octobre
Espoirs déçus... Le premier long métrage de Sophie Marceau est une déception sans nom.
Bien sûr, on n'imaginait pas que l'actrice chérie des français nous ponde un chef d'oeuvre, mais tout de même !
Justine et Richard sont mariés depuis 15 ans, ils ont trois enfants et s'entendent mal. Forcément, ils vont se séparer.
Sophie Marceau enchaine cliché sur cliché dans le film sans saveur, sans profondeur. On se lasse très vite des pleurnicheries de Justine (Judith Godrèche), on est consterné par les plans éculés comme l'homme pensif sur la plage déserte au lever du jour, on s'agace des flashbacks bétifiants sur une enfance contrariée.
Sophie Marceau semble exorciser sa propre histoire à travers ce film. Pourquoi pas ? Mais le sujet est baclé, traité sans recul. ce qui donne un film fade, vide, inintéressant.
Espoirs déçus... Le premier long métrage de Sophie Marceau est une déception sans nom.
Bien sûr, on n'imaginait pas que l'actrice chérie des français nous ponde un chef d'oeuvre, mais tout de même !
Justine et Richard sont mariés depuis 15 ans, ils ont trois enfants et s'entendent mal. Forcément, ils vont se séparer.
Sophie Marceau enchaine cliché sur cliché dans le film sans saveur, sans profondeur. On se lasse très vite des pleurnicheries de Justine (Judith Godrèche), on est consterné par les plans éculés comme l'homme pensif sur la plage déserte au lever du jour, on s'agace des flashbacks bétifiants sur une enfance contrariée.
Sophie Marceau semble exorciser sa propre histoire à travers ce film. Pourquoi pas ? Mais le sujet est baclé, traité sans recul. ce qui donne un film fade, vide, inintéressant.
La Possession
La Possession, c'est le dernier film de Neil Labute, avec Aaron Eckhardt, Gwyneth Paltrow, Jeremy Northam, Jennifer Ehle.
Si je vous donne les noms de ces quatres acteurs, c'est que ce film retrace l'histoire de deux couples, à des époques différentes.
Tout commence lorsqu'un jeune américain Rolland Michell, chercheur stagiaire au British Museum, trouve dans un livre poussiéreux d'une bibliothèque, deux brouillons de lettres d'un écrivain victorien (britannique), Randolph Ash. Ces lettres sont adressées à une femme, qui n'est pas l'épouse de Randolph (ohlala).
A partir de là, il va mener une enquête qui va le mener droit dans les bras de Maud Bailey, universitaire spécialiste de la vie et l'oeuvre de Christabel LaMotte (non, on ne rit pas), qui se trouverai être la correspondante de Randolph...
Ce film veut mettre en parallèle deux histoires d'amour, l'une se passant aujourd'hui, et l'autre il y a trois générations.
A mon humble avis, c'est raté. L'histoire d'amour entre Randolph et Christabel écrase le film de par sa force et sa violence.
Par comparaison, l'histoire d'amour contemporaine se résume en quelques mots, cris, baisers et caresses.
C'est évidemment normal, puisque l'on peut suivre la vie des deux britannique sur plusieurs années (au fil des lettres, des écrits qui sont retrouvés), alors que l'histoire de Maud et Rolland se contcentre sur quelques semaines tout au plus.
Maud et Rolland sont là uniquement comme deux enquêteurs qui nous dévoilent au fil du film la vie des deux écrivains britanique.
Bien sûr, c'est un film romantique (à l'eau de rose diront certain) mais c'est, dans son genre, un très bon film, bien réalisé, avec beaucoup de rythme ...
Si je vous donne les noms de ces quatres acteurs, c'est que ce film retrace l'histoire de deux couples, à des époques différentes.
Tout commence lorsqu'un jeune américain Rolland Michell, chercheur stagiaire au British Museum, trouve dans un livre poussiéreux d'une bibliothèque, deux brouillons de lettres d'un écrivain victorien (britannique), Randolph Ash. Ces lettres sont adressées à une femme, qui n'est pas l'épouse de Randolph (ohlala).
A partir de là, il va mener une enquête qui va le mener droit dans les bras de Maud Bailey, universitaire spécialiste de la vie et l'oeuvre de Christabel LaMotte (non, on ne rit pas), qui se trouverai être la correspondante de Randolph...
Ce film veut mettre en parallèle deux histoires d'amour, l'une se passant aujourd'hui, et l'autre il y a trois générations.
A mon humble avis, c'est raté. L'histoire d'amour entre Randolph et Christabel écrase le film de par sa force et sa violence.
Par comparaison, l'histoire d'amour contemporaine se résume en quelques mots, cris, baisers et caresses.
C'est évidemment normal, puisque l'on peut suivre la vie des deux britannique sur plusieurs années (au fil des lettres, des écrits qui sont retrouvés), alors que l'histoire de Maud et Rolland se contcentre sur quelques semaines tout au plus.
Maud et Rolland sont là uniquement comme deux enquêteurs qui nous dévoilent au fil du film la vie des deux écrivains britanique.
Bien sûr, c'est un film romantique (à l'eau de rose diront certain) mais c'est, dans son genre, un très bon film, bien réalisé, avec beaucoup de rythme ...
Les Neuf Reines
Les neuf reines c'est l'histoire de deux arnaqueurs qui se trouvent presque par hasard dans une station service, l'un novice, l'autre plus expérimenté.
Et voila que ce dernier entraine l'autre dans une arnaque de grande ampleur, dont l'objet est de vendre à un riche philatéliste une planche de timbres de grande valeur, ayant pour nom : 'Les neufs reines'.
Ce film est assez intéressant, le scénario est très bien construit et efficace. Les retournements de situations collent bien aux personnages qui (eux même) jouent sur les faux semblants pour mieux tromper leur monde.
De plus, ce film, du réalisateur argentin Fabian Bielinsky, nous offre un autre regard sur l'Argentine et le début de la crise économique dans ce pays qui a conduit à la situation (dramatique) actuelle.
C'est donc un très bon polar, au scénario solide, même si ce sujet à déjà été traité auparavant. Les acteurs jouent très bien leur rôle, ce qui ne gâche rien ...
Et voila que ce dernier entraine l'autre dans une arnaque de grande ampleur, dont l'objet est de vendre à un riche philatéliste une planche de timbres de grande valeur, ayant pour nom : 'Les neufs reines'.
Ce film est assez intéressant, le scénario est très bien construit et efficace. Les retournements de situations collent bien aux personnages qui (eux même) jouent sur les faux semblants pour mieux tromper leur monde.
De plus, ce film, du réalisateur argentin Fabian Bielinsky, nous offre un autre regard sur l'Argentine et le début de la crise économique dans ce pays qui a conduit à la situation (dramatique) actuelle.
C'est donc un très bon polar, au scénario solide, même si ce sujet à déjà été traité auparavant. Les acteurs jouent très bien leur rôle, ce qui ne gâche rien ...
Les Diables - Christophe Ruggia
Enfin un film français qui remue, qui interpelle, qui transporte. Les diables, le second long métrage de Christophe Ruggia est un enchantement. L'histoire de deux enfants qui s'aiment, qui veulent rester ensemble et qui partent à la recherche de "leur" maison.
chloé, la petite fille est autiste, Joseph, son frère la protège contre la violence du monde et celle des adultes.
Prises de vues superbes,maitrise technique incontestable, émouvant sans tomber dans le mélo, Les Diables sort le 11 septembre et franchement, c'est un film magnifique.
chloé, la petite fille est autiste, Joseph, son frère la protège contre la violence du monde et celle des adultes.
Prises de vues superbes,maitrise technique incontestable, émouvant sans tomber dans le mélo, Les Diables sort le 11 septembre et franchement, c'est un film magnifique.
Revolution OS : Le film GNU/Linux !
Les 8 premières minutes du film "Revolution OS" sont disponibles, ainsi que la bande annonce!
Ce film a pour sujet la naissance du noyau Linux, avec des interviews de Torvalds, Stallman, Raymond, Gates(?)...
Il explique entre autre comment un geek abouti est devenu une star planétaire, en inventant un système libre et gratuit, mais qui vaut de l'or! Ca va nous changer de "Traque sur Internet" et consors. ;)
PS: thx pour l'info Nyco :)
Ce film a pour sujet la naissance du noyau Linux, avec des interviews de Torvalds, Stallman, Raymond, Gates(?)...
Il explique entre autre comment un geek abouti est devenu une star planétaire, en inventant un système libre et gratuit, mais qui vaut de l'or! Ca va nous changer de "Traque sur Internet" et consors. ;)
PS: thx pour l'info Nyco :)
Monique
Photographe de mode réputé, père d'un grand adolescent, Alex (Albert Dupontel) a sombré dans l'ennui du quotidien, au point de ne plus prononcer plus d'un mot par phrase, voire moins. Un soir où il a bu plus que de raison, il commande via Internet une poupée moulée ("moulée, pas gonflée"): squelette métallique, silicone, peau en latex, kits de nettoyage pour les orifices, bref le top du top!
Sa femme (sublime Marianne Denicourt) le quittant pour un homme caricaturalement parfait, Monique va le rendre heureux, lui redonner joie de vivre, entrain, et semer le trouble chez ses amis .. hommes et femmes.
Comédie pas romantique, Monique est un premier film réussi de Valérie Guignabodet -- qui signe aussi le scénario -- et qui ne tombe pas dans le vulgaire.
Sa femme (sublime Marianne Denicourt) le quittant pour un homme caricaturalement parfait, Monique va le rendre heureux, lui redonner joie de vivre, entrain, et semer le trouble chez ses amis .. hommes et femmes.
Comédie pas romantique, Monique est un premier film réussi de Valérie Guignabodet -- qui signe aussi le scénario -- et qui ne tombe pas dans le vulgaire.
Sexy Beast
Hésitant entre comédie et polar noir, Sexy Beast devrait ravir ceux qui ont aimé Snatch ou Face, deux de ses compatriotes britanniques.
Retraité -- ou plutôt retiré du "métier" -- en Espagne, Gal, un ancien gangster, goûte à une existence paisible entre sa femme, ex-star de porno, un couple d'amis, sa piscine et quelques indigènes. Hélas, son passé le rattrape quand Don Logan, un ancien "collègue", vient lui annoncer qui le veut pour un gros coup...
Don Logan est un personnage terrifiant, dont le seul nom suffit à glacer de terreur les quatre expatriés. Gal replongera-t-il ?
À noter l'impressionnante interprétation de Ben Kingsley en Don Logan -- très loin du personnage de Gandhi qui l'avait fait connaître il y a 20 ans. Un méchant réussi, dans le genre Brick Top (Snatch) ou Harry la hache (Arnaques, crimes et botanique).
À voir en VO absolument.
Retraité -- ou plutôt retiré du "métier" -- en Espagne, Gal, un ancien gangster, goûte à une existence paisible entre sa femme, ex-star de porno, un couple d'amis, sa piscine et quelques indigènes. Hélas, son passé le rattrape quand Don Logan, un ancien "collègue", vient lui annoncer qui le veut pour un gros coup...
Don Logan est un personnage terrifiant, dont le seul nom suffit à glacer de terreur les quatre expatriés. Gal replongera-t-il ?
À noter l'impressionnante interprétation de Ben Kingsley en Don Logan -- très loin du personnage de Gandhi qui l'avait fait connaître il y a 20 ans. Un méchant réussi, dans le genre Brick Top (Snatch) ou Harry la hache (Arnaques, crimes et botanique).
À voir en VO absolument.