Insomnia confirme le talent de réalisateur du jeune réalisateur anglais : Christopher Nolan.
Will Dormer (Al Pacino) est un flic médiatique. Il arrive, avec son coéquipier, dans une petite ville d'Alaska pour tenter de résoudre le meurtre d'une adolescente. Au cours d'une chasse au tueur, il tue par accident son coéquipier, et devant l'urgence de la situation, s'arrange pour faire porter le chapeau au meurtrier.
Bowling for Columbine - Michael Moore
Ca fait un moment que je vous en parle de ce film dans les différents messages. Pourquoi ? Simplement parce qu'il est marquant, excellent et inquiétant.
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Full Frontal
On attendait beaucoup du prochain film de Soderberg qui sort le 02 octobre (je vous assure que j'ai vu le film ;o)), malheureusement, c'est un peu une déception.
Soderberg se livre à une nouvelle expérience cinématographique pressentie dans Sexe mensonge et vidéo et dans Traffic : il utilise le numérique la quasi totalité du film.
Full frontal, c'est un film dans le film pour ceux qui aiment les films (dixit le dossier de presse). C'est surtout, à mon sens, une bonne partie de rigolade d'un réalisateur qui aime prendre des risques, explorer de nouveaux aspects techniques, s'amuser avec ses acteurs.
Soderberg a mis au point une sorte de "dogme" qui tient en 10 points :
- tous les décors sont situés dans des lieux naturels et réels
- vous vous rendrez sur le tournage par vos propres moyens. Si cela vous est impossible une voiture avec chauffeur passera vous prendre mais vous subirez peut-être des moqueries. D'une façon ou d'une autre vous devrez venir seul
- il n'y aura aucun service de restauration, il serait donc préférable d'arriver sur le tournage l'estomac plein. la qualité des repas sera variée
- vous constituerez et entretiendrez votre garde robe par vos propres moyens
- vous vous occuperez de votre maquillage et de votre coiffure
- il n'y aura pas de caravane. la production va essayer de réserver une zone privée mais n'y comptez pas trop. si vous avez besoin de vous isoler souvent vous êtes mal barré.
- l'improvisation sera la bienvenue
- vous serez interviewé sur votre personnage. Il se peut que le fruit de ces entretiens apparaisse dans le film
- vous serez interviewés sur les autres personnages. Il se peut aussi que ces séquences apparaissent dans le film
- vous vous amuserez que vous le vouliez ou non.
A priori, ils se sont bien amusés effectivement ! Par contre pour le spectateur, tout cela reste confus. L'histoire déjà. Un producteur pervers (David Duchovny) invite ses amis à son anniversaire, et ne s'y présente pas. Cela donne l'occasion au cinéaste de suivre les dit amis dans leur vie : la wonderwoman sadique qui prend plaisir à virer ses collaborateur, l'actrice (Julia Roberts) que l'on ne voit pratiquement que dans le film dans le film (vous suivez toujours ?), la masseuse, soeur de la wonderwoman, qui cherche à rencontrer l'amour sur Internet etc.
Un successions de petits sketches qui mis bout à bout forment un film.
Le concept c'est de bien séparé le film de la "réalité". Aussi, la réalité est tournée en DV. le grain épais de la DV finit par faire mal aux yeux. L'improvisation promise par Soderberg, laisse la place à de jolis cafouillage parfois.
Bref, on ne s'éclate pas vraiment devant Full frontal...
On ne peut que reconnaitre que décidemment Soderberg a beaucoup d'idées, qu'il maîtrise bien une caméra et qu'il adore s'amuser !
Soderberg se livre à une nouvelle expérience cinématographique pressentie dans Sexe mensonge et vidéo et dans Traffic : il utilise le numérique la quasi totalité du film.
Full frontal, c'est un film dans le film pour ceux qui aiment les films (dixit le dossier de presse). C'est surtout, à mon sens, une bonne partie de rigolade d'un réalisateur qui aime prendre des risques, explorer de nouveaux aspects techniques, s'amuser avec ses acteurs.
Soderberg a mis au point une sorte de "dogme" qui tient en 10 points :
- tous les décors sont situés dans des lieux naturels et réels
- vous vous rendrez sur le tournage par vos propres moyens. Si cela vous est impossible une voiture avec chauffeur passera vous prendre mais vous subirez peut-être des moqueries. D'une façon ou d'une autre vous devrez venir seul
- il n'y aura aucun service de restauration, il serait donc préférable d'arriver sur le tournage l'estomac plein. la qualité des repas sera variée
- vous constituerez et entretiendrez votre garde robe par vos propres moyens
- vous vous occuperez de votre maquillage et de votre coiffure
- il n'y aura pas de caravane. la production va essayer de réserver une zone privée mais n'y comptez pas trop. si vous avez besoin de vous isoler souvent vous êtes mal barré.
- l'improvisation sera la bienvenue
- vous serez interviewé sur votre personnage. Il se peut que le fruit de ces entretiens apparaisse dans le film
- vous serez interviewés sur les autres personnages. Il se peut aussi que ces séquences apparaissent dans le film
- vous vous amuserez que vous le vouliez ou non.
A priori, ils se sont bien amusés effectivement ! Par contre pour le spectateur, tout cela reste confus. L'histoire déjà. Un producteur pervers (David Duchovny) invite ses amis à son anniversaire, et ne s'y présente pas. Cela donne l'occasion au cinéaste de suivre les dit amis dans leur vie : la wonderwoman sadique qui prend plaisir à virer ses collaborateur, l'actrice (Julia Roberts) que l'on ne voit pratiquement que dans le film dans le film (vous suivez toujours ?), la masseuse, soeur de la wonderwoman, qui cherche à rencontrer l'amour sur Internet etc.
Un successions de petits sketches qui mis bout à bout forment un film.
Le concept c'est de bien séparé le film de la "réalité". Aussi, la réalité est tournée en DV. le grain épais de la DV finit par faire mal aux yeux. L'improvisation promise par Soderberg, laisse la place à de jolis cafouillage parfois.
Bref, on ne s'éclate pas vraiment devant Full frontal...
On ne peut que reconnaitre que décidemment Soderberg a beaucoup d'idées, qu'il maîtrise bien une caméra et qu'il adore s'amuser !
"L'Adversaire" de Nicole Garcia
Excellent film de Nicole Garcia, peut-être son meilleur, L'adversaire plonge dés les premières minutes le spectateur dans un état d'angoisse ultime.
Tiré du livre d'Emmanuel Carrère du même nom, Nicole Garcia a su rendre en deux heures 18 ans de mensonges. Car L'Adversaire, c'est l'histoire de ce mythomane,Jean-Claude Romand, qui s'est fait passer pendant 18 ans pour un éminent médecin de l'OMS. Le 9 janvier 1993, il tue sa femme, ses deux enfants et ses parents, avant de tenter de se suicider.
Le livre d'Emmanuel Carrère, s'il éclaire sur la véritable personnalité du meurtrier (l'auteur l'a rencontré en prison à plusieurs reprises et narre l'enfance de Romand) est un véritable document. Tandis que le film de Garcia, se concentre sur le "dimanche blanc" et la dernière année de Romand avant les meurtres.
Sensible, touchant, violent, ce film est une angoisse de 2 h 09.
Sortie en salle le 28 août
Tiré du livre d'Emmanuel Carrère du même nom, Nicole Garcia a su rendre en deux heures 18 ans de mensonges. Car L'Adversaire, c'est l'histoire de ce mythomane,Jean-Claude Romand, qui s'est fait passer pendant 18 ans pour un éminent médecin de l'OMS. Le 9 janvier 1993, il tue sa femme, ses deux enfants et ses parents, avant de tenter de se suicider.
Le livre d'Emmanuel Carrère, s'il éclaire sur la véritable personnalité du meurtrier (l'auteur l'a rencontré en prison à plusieurs reprises et narre l'enfance de Romand) est un véritable document. Tandis que le film de Garcia, se concentre sur le "dimanche blanc" et la dernière année de Romand avant les meurtres.
Sensible, touchant, violent, ce film est une angoisse de 2 h 09.
Sortie en salle le 28 août