La spécification d’ODF 1.2 est terminée

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45
12
mai
2011
Bureautique

Avec pas mal de retard, puisque l'information date du 25 mars 2011, nous pouvons enfin dire que la norme de OpenDocument 1.2 est finalisée. Il semblerait qu’il reste quelques détails administratifs, mais techniquement parlant cette norme est terminée.

Il a fallu pas moins de 4 ans de travail à l’OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards — Organisation pour l’Avancée des Standards d’Information Structurée) pour finaliser cette norme. Une grande part du retard a été probablement induite par le fait que les experts sur le sujet ne sont pas très nombreux et ont dû corriger la norme Microsoft OOXML.

Le Référentiel Général d'Interopérabilité enfin publié, mais...

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
33
15
juin
2009
Technologie
Le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI) vient d'être officiellement publié. S'il contient des points très positifs, il montre aussi de très nombreuses et sévères régressions par rapport aux versions antérieures. En particulier, à part une dizaine de règles triviales, le RGI n'impose plus rien : aucune norme, ni aucun standard n’est interdit, ni déconseillé (page 7/119), contrairement à l'ancienne version (page 6/105) où l'on avait une graduation de quatre niveaux allant d'obligatoire à interdit.

L'un des points les plus attendu est le statut des formats ODF et Open XML. On le trouve page 61 où l'on peut lire :
... il est RECOMMANDÉ d’utiliser un format de document basé sur le langage XML et dont les spécifications sont normalisées par l'ISO.
... Le format Office Open XML est un format bureautique basé sur XML. Il supporte nativement une partie des formats binaires bureautiques existants. Il n’existe pas à ce jour d'implémentation de cette norme.

Ceci est fort différent de l'ancienne version : Il est INTERDIT de faire une migration depuis le format bureautique couramment utilisé par une organisation, vers un format autre que le format ouvert Open Document..

On pourra retenir à l'actif de ce document l'avant propos sur l'interopérabilté bien qu'il soit en retrait par rapport à la définition de Wikipedia. Toujours dans les bons points, à la fin de l'avant-propos, on évoque une convergence avec l'IEF (European Interoperability Framework) dont le but est d'obtenir l'interopérabilité des systèmes d'information européens.

Il existe quelques règles triviales qui reviennent à enfoncer des portes ouvertes. Elles imposent les protocoles internet universellement adoptés : courrier (SMTP, MIME, POP3 ou IMAP pages 75-77), annuaire LDAP, IPv4.NTP, HTTP... Enfin, on pourra remarquer que Vorbis et Flac ne sont pas (encore) recommandés, que Zip est le seul format de compression connu et que le XML est recommandé en laissant dans le flou la structure de son contenu.

Pour terminer, on pourra regretter que la rédaction du RGI ne soit plus assurée par des fonctionnaires compétents mais sous-traitée, ce qui revient aussi à sous-traiter les compétences.

Référentiel Général d'Interopérabilité: Nouvel appel à contributions

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
0
26
mai
2006
Communauté
L’ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 concerne les échanges électroniques entre administrations et entre administrations et usagers. Elle prévoit un référentiel général d’interopérabilité (RGI) spécifiant les règles, normes et standards à utiliser.

La Direction Générale de la Modernisation de l'État, DGME, au ministère des Finances, héberge Adèle, service de développement de l'administration électronique. Elle a lancé lancé le 21 avril un appel à commentaires pour recueillir l’avis des acteurs sur les règles d'interopérabilité des trois volets du RGI : interopérabilité technique, organisationnelle et sémantique. Depuis cette date, il s'est produit un évènement important : le format OpenDocument a été approuvé par l'ISO.

Wiki RGI est un projet de rédaction collaborative pendant la phase d'appel à commentaires des règles qui composeront le Référentiel Général d'Interopérabilité. C'est sur ce travail que se joue l'avenir de l'administration française.

Cette très heureuse initiative n'a actuellement reçu que trop peu de contributions, ce qui est très dommageable. C'est pourquoi nous sommes tous appelés à prendre le temps de lire cet appel à commentaires et à y répondre de notre mieux. C'est une occasion unique que nous devons saisir impérativement. L'avenir des logiciels libres en France en dépend.