QGIS se base principalement sur le langage python pour les greffons, et est écrit majoriairement en C++ et Qt4.
Il utilise la majeure partie des bibliothèques et outils libres développés sous l'aile de la fondation OSGEO :
- PostGIS, le cartouche spatial additionnel à PostgreSQL, qui permet de stocker des données géomatiques dans une table relationnelle, et qui ajoute au langage SQL des extensions permettant de faire des requêtes spatiales (retourne-moi les objets compris dans telle zone géographique, faisant une intersection avec cette autre zone, étant à moins de XXX km de tel point, et ayant les propriétés X, Y et Z, plus d'exemples ici) ;
- Proj4, qui gère tous les systèmes de projection géographiques existants au monde ;
- GDAL/OGR, la bibliothèque de traduction/manipulation des centaines de formats de fichiers vecteurs et rasters existants, dont les plus communs (ArcGIS Shapefile, Mapinfo Exchange, Mapinfo natif, GeoTiff, ECW...). Elle permet en outre de faire des reprojections, des dallages, des corrections de couleur, etc. ;
- Il permet aussi d'accéder à des données fournies par les protocoles WMS/WFS par des serveurs dédiés (le plus souvent utilisant la référence du secteur Mapserver), tels que ceux du Géoportail, les services du cadastre français, mais aussi de la NASA et de centaines d'autres encore (une recherche web sur 'public wms server' vous en donnera suffisamment).
NdM : Voir les nouveautés de cette version 1.2.0 ci-dessous et merci à JRM pour son journal sur le sujet.