Journal Kagi: une alternative crédible à Google Search ?

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23
10
jan.
2022

Je suis en train de tester Kagi comme alternative à Google (moteur de recherche je précise) et je dois avouer être très agréablement surpris.

C'est un moteur de recherche qui sera payant (10-20$ par mois probablement) et le client sera donc l'utilisateur (même si cela n'exclut pas les dérives potentielles mais ce serait un peu se tirer une balle dans le pied).

Le fonctionnement est très hybride, car il se base entre autres sur les résultats de Google/Bing, son propre (…)

Développement des IAs respectueux de la vie privée : une charte récente

Posté par  . Édité par Ysabeau 🧶, Benoît Sibaud et ted. Modéré par ted. Licence CC By‑SA.
22
12
déc.
2021
Science

Bonjour,

Dans le cadre du projet OLKi de l’Université de Lorraine, j’ai rédigé avec l’aide de Christophe Cerisara (directeur du laboratoire de TAL au LORIA) une charte sur le développement des Intelligences Artificielles (IA) respectueuses de la vie privée dès la conception (disponible sur HAL)

Cette charte a fait l’objet d’un colloque qui a été ensuite présenté dans un billet récent du Blog Binaire.

Nous pensons que le respect de la vie privée dans le développement des IAs constitue un défi pour la perspective libriste, dans la mesure où l’ouverture des modèles peut permettre des violations de la vie privée et de la protection des données personnelles, qui peuvent parfois être reconstituées à partir des paramètres du modèle.

Nous espérons vivement un retour des développeurs et développeuses libristes. Cette charte n’est pas tant faite pour collecter des signatures que pour lancer un débat nécessaire sur le respect de la vie privée dans le développement des IAs, et sa très difficile opérationnalisation.

Au plaisir de lire vos retours,

Maël Pégny
Postdoc AI Ethics
Carl Friedrich von Weiszäcker Zentrum.
Universität Tübingen

Journal Deface: flouter simplement et automatiquement les visages dans une vidéo

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42
20
sept.
2021

En France, la captation d'images dans les lieux publics est légale sans nécessiter le consentement des personnes qui peuvent être enregistrées1. Cependant leur reproduction et diffusion, elles, requièrent l'accord de toutes les personnes concernées2. Ainsi, si on peut filmer la rue dans une relative insouciance, les choses se compliquent lorsqu'on veut partager les images. Il convient d'assurer l'anonymat des personnes qu'on peut reconnaître.

Je cherchais donc depuis quelques temps une manière de flouter tous les visages (…)