Le travail à distance forcé a fortement augmenté notre dépendance aux outils numériques, et bien souvent au détriment des principes de liberté, sobriété, et souveraineté numériques.
C’est particulièrement vrai dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui en grande majorité ne sont plus réputés fonctionner sans le concours de logiciels propriétaires tournant sur des serveurs privés et étrangers, gérés par des entreprises à l’éthique pourtant plusieurs fois décriée (j’ai nommé Zoom et Microsoft, cette dernière offrant le service Teams).
L’erreur à la base de cette situation me semble d’avoir accepté la vidéoconférence comme allant de soi. À rebours de l’orgie numérique, je propose ici un outil de supports visuels pour conférences en ligne en direct qui n’utilise pas de vidéo.
Nous allons voir qu’il en résulte un outil efficace tout en restant libre et sobre, et qui par là peut être souverain pour des institutions aux ressources limitées.