Les élèves devraient avoir le choix d’apprendre à programmer, mais la programmation n’est pas le plus important, c’est bien l’implication dans un projet collaboratif avec des développeurs qui importe pour comprendre l’essence d’un projet libre et le fonctionnement d’une communauté qui suit une éthique.
Enseigner la figure Stallman, c’est aussi réhabiliter la culture du hack dans ce qu’elle est a de plus noble. A l’origine un hacker était une « une personne capable de réaliser une prouesse informatique ».
Nos publics, notamment nos jeunes publics, utilisent sans aucun doute le libre, sans le savoir. Mais sans conscience, l’utilisation n’a que peu de valeur. La conscientisation de ces usages, et de leurs significations éminemment politiques, est fondamentale pour développer une culture numérique faite de connaissances en action mais aussi d’une vision du monde et de son rapport aux autres.
Il en va de la responsabilité des enseignantes et enseignants et plus largement des éducatrices et éducateurs de diffuser aux apprenants des concepts plutôt que de publiciser des entreprises numériques.
Offrons le choix à nos élèves, battons-nous pour leur permettre d’avoir une vision plus exhaustive du paysage numérique, ne les vendons pas aux entreprises numériques sous prétexte que Zoom fonctionne mieux que la solution proposée par le Ministère. N’allons pas vers la facilité, le gain de temps, en vendant les données personnelles de nos élèves !
# Des extraits pour aller vite :
Posté par Yves Bourguignon . Évalué à 8.
Les élèves devraient avoir le choix d’apprendre à programmer, mais la programmation n’est pas le plus important, c’est bien l’implication dans un projet collaboratif avec des développeurs qui importe pour comprendre l’essence d’un projet libre et le fonctionnement d’une communauté qui suit une éthique.
Enseigner la figure Stallman, c’est aussi réhabiliter la culture du hack dans ce qu’elle est a de plus noble. A l’origine un hacker était une « une personne capable de réaliser une prouesse informatique ».
Nos publics, notamment nos jeunes publics, utilisent sans aucun doute le libre, sans le savoir. Mais sans conscience, l’utilisation n’a que peu de valeur. La conscientisation de ces usages, et de leurs significations éminemment politiques, est fondamentale pour développer une culture numérique faite de connaissances en action mais aussi d’une vision du monde et de son rapport aux autres.
Il en va de la responsabilité des enseignantes et enseignants et plus largement des éducatrices et éducateurs de diffuser aux apprenants des concepts plutôt que de publiciser des entreprises numériques.
Offrons le choix à nos élèves, battons-nous pour leur permettre d’avoir une vision plus exhaustive du paysage numérique, ne les vendons pas aux entreprises numériques sous prétexte que Zoom fonctionne mieux que la solution proposée par le Ministère. N’allons pas vers la facilité, le gain de temps, en vendant les données personnelles de nos élèves !
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